jueves, 29 de enero de 2015

Le diabète lié à la perte de la langue traditionnelle

Le diabète lié à la perte de la langue traditionnelle

Un chercheur à l'Université de l'Alberta a constaté que l'épidémie de diabète dans les Premières Nations n'est pas étrangère au déclin de l'usage des langues autochtones traditionnelles.
L'auteur de l'étude, Richard Oster, a indiqué que le diabète était une maladie absente de la population autochtone avant les années 1950. Depuis, les cas de diabète ont connu une montée en flèche avec des taux de deux à cinq fois plus élevés que dans la population générale.
«Nous avons noté que dans les communautés où il y a plus de gens qui parlent et connaissent leur langue, et qui sont prétendument plus branchés sur leur culture, le taux de diabète est beaucoup moins élevé», a indiqué M. Oster, dont l'étude a été publiée dans l'International Journal for Equity in Health.
«En fait, certaines communautés affichent un taux de diabète plus bas que dans la population générale», a-t-il ajouté.
Les chercheurs ont mené leur analyse auprès de 31 communautés autochtones en Alberta en comparant les taux de diabète au taux d'usage des langues indigènes. Ils ont aussi comparé les taux de diabète à d'autres facteurs, dont le revenu familial, le taux de chômage et le degré d'éducation. Ils ont conclu que seule la connaissance de la langue traditionnelle représentait un facteur déterminant.
Rick Lightning, un leader autochtone à Maskwacis, en Alberta, a indiqué que les cas de diabète chez les autochtones ont commencé à apparaître à l'époque de la création des pensionnats indiens qui ont provoqué une perte de la culture autochtone et des traumatismes.
«Notre étude offre des preuves (que les Premières Nations) savent depuis des milliers d'années, soit que la santé et la culture sont inséparables», a précisé M. Oster.

No hay comentarios.:

Publicar un comentario