jueves, 29 de septiembre de 2016

La dépression et le diabète gestationnel seraient fortement liés


La dépression et le diabète gestationnel seraient fortement liés  


Il existerait un lien bidirectionnel entre diabète gestationnel et dépression pendant la grossesse.
Les femmes déprimées pendant leur grossesse auraient un risque plus élevé de développer un diabète gestationnel , selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Diabetologia . Et, l'inverse serait aussi vrai. Les femmes touchées par un diabète gestationnel auraient une probabilité plus forte de subir une dépression post-partum six mois après leur accouchement.
Les chercheurs des National Institutes of Health aux Etats-Unis ont analysé les dossiers de grossesse de la cohorte NICHD fœtal études-Singleton qui a suivi l'évolution de milliers de femmes enceintes. L'étude a inclus 2 334 femmes non-obèses et 468 femmes obèses de la 8eme à la 13ème semaine de grossesse. Les participantes ont répondu à des questionnaires sur les symptômes de dépression au cours de leur grossesse, puis six semaines après l'accouchement. Les chercheurs ont également examiné les dossiers médicaux des femmes pour identifier celles avaient développé un diabète gestationnel.

Un lien marqué entre diabète gestationnel et dépression pendant la grossesse

Les conclusions de cette étude ont montré lien bidirectionnel entre la dépression et le diabète gestationnel . Les femmes qui ont déclaré se sentir déprimées au cours des deux premiers trimestres de la grossesse étaient presque deux fois plus susceptibles de développer un diabète gestationnel. A l'inverse, une autre analyse a révélé que les femmes qui ont développé un diabète gestationnel étaient plus susceptibles de souffrir de dépression post-partum six semaines après l'accouchement.
"Nos données suggèrent que la dépression et le diabète gestationnel peuvent se produire ensemble», a déclaré Stefanie Hinkle, auteure de l'étude. "Jusqu'à ce que nous en sachions plus, les médecins devraient observer les femmes enceintes présentant des symptômes dépressifs et des signes de diabète gestationnel. Ils devraient aussi surveiller les femmes qui ont eu un diabète gestationnel pour prévenir la dépression post-partum ».

Source: topsante.com

 


martes, 27 de septiembre de 2016

La stratégie thérapeutique du diabète de type 2 reconsidérée


 
 


L ’Algérie ne doit pas rater le tournant dans la prise en charge du diabète avec l’arrivée de nouvelles molécules» est le message phare lancé par les spécialistes algériens qui ont pris part la semaine dernière au 52e congrès de l’Association européenne de l’étude du diabète qui s’est déroulé à Munich, en Allemagne, du 12 au 16 septembre.

Lors de ce congrès, les études présentées orientent la prise en charge vers une nouvelle démarche thérapeutique chez le patient diabétique. «Aujourd’hui, chaque patient diabétique doit être pris en charge selon les spécificités de sa maladie. Le schéma thérapeutique doit être défini selon le profil du patient, c’est pourquoi nous parlons de traitement personnalisé», signale le Pr Mourad Sermrouni, endocrinologue, qui a pris part à cette rencontre scientifique internationale qui a vu la participation de 130 pays et 16 000 participants, avant de préciser que l’objectif recherché est la prévention et la réduction des complications.
Des recommandations ont donc été formulées et qui consistent à prendre des mesures dans la démarche thérapeutique qui vise à réduire l’hémoglobine glyquée dans le sang (HbA1c), ce qui réduirait automatiquement le contrôle glycémique et surtout les complications cardiovasculaires. Les spécialistes parlent, études à l’appui, de l’abandon du schéma thérapeutique traditionnel et d’aller vers la nouvelle approche basée sur le patient, car c’est le profil qui indique le choix thérapeutique, ils sont unanimes à le souligner. Dans ce schéma traditionnel, le traitement pas à pas est mis en place, a indiqué le Pr Brouri, chef de service de médecine interne à l’hôpital de Bitraria, aujourd’hui l’indication pour la prise d’un médicament ou l’associer à d’autres  est dictée selon certains paramètres.
On peut donc aller vers une association de deux à quatre médicaments pour faire bénéficier le patient, tout en agissant sur les différents mécanismes et les dysfonctionnements responsables du diabète afin de pouvoir réduire plus tôt les complications, notamment cardiovasculaires responsables des décès. «Des études ont montré que cette approche, basée sur l’association des médicaments dès le début de la maladie et en fonction de plusieurs facteurs liés à l’état du patient, a permis de réduire de manière considérable le taux de l’AbA1c de manière spectaculaire en quelque années.
70% des diabétiques ont pu être équilibrés aux normes requises, à savoir une HbA1c inférieure ou égale à 7, contrairement à ce qui est constaté chez nous ou seulement 30% des patients sont équilibrés», a indiqué le Pr Semrouni, et de préciser que sur une panoplie de thérapeutiques, selon Etudes Leader et Empareg, présentées lors de ce congrès, la famille des inhibiteurs SGlt2 (Empaglyphosine) et les analogues Glp1 «liraglutide» (Victosa))- qui répondent aux exigences des autorités sanitaires internationales, dont le FDA sur la réduction des complications cardiovasculaires et la mortalité- sont d’un grand bénéfice pour les diabétiques de type 2 et réduisent la mortalité dues à ces complications chez cette population respectivement de 40% et 22%. En plus de la diminution des risques cardiovasculaires de retarder la prise d’insuline, cette nouvelle molécule Victoza, qui consiste à faire une injection par jour, permet une chute de poids spectaculaire.
«Avec six mois de traitement, on constate une perte de 7 à 8 kg», a-t-il ajouté, en précisant que les résultats de l’étude Leader ont montré également que les patients ne risquent pas les hypoglycémies. «Ce type de traitement est aujourd’hui très bénéfique pour les patients et les collectivités locales, sachant que des économies sont forcément possibles, car cela évitera les complications.
Si on arrive à réduire les événements cardiovasculaires chez un patient diabétique de type 2, il est évident que les examens d’exploration sont automatiquement réduits. Comme il est aussi possible de réduire des dépenses faramineuses pour l’auto-contrôle qui représente aujourd’hui un budget important. C’est pourquoi, il est essentiel d’adopter une stratégie à long terme et prendre en compte les coûts des traitements, mais aussi les bénéfices sur les complications. Le budget alloué en Allemagne aux complications et de 55%.
Le bénéfice est énorme lorsqu’on arrive à réduire les atteintes des organes», note le Pr Brouri, qui tient à préciser que des recommandations sont établies pour la prescription de ces produits. Une prescription qui doit répondre bien sûr à des critères précis. Pour ce faire, des cycles de formation au profit des médecins généralistes sont assurées par les différentes sociétés savantes. La formation est fondamentale pour poser l’indication et le suivi des patients diabétiques, car la maladie est complexe et évolutive. «La prise en charge doit aussi évoluer et nous devons nous adapter aux recommandations internationales et s’inscrire dans cette nouvelle démarche», précise le Pr Semrouni. Les spécialistes algériens souhaitent que ces nouvelles thérapies viennent enrichir l’arsenal thérapeutique déjà existant et que l’Algérie ne soit pas en marge de cette évolution.

 source: elwatan.com

jueves, 22 de septiembre de 2016

Du sport prescrit contre le diabète, le cancer et l'hypertension


La marche nordique  figure parmi les activités proposées depuis 2012 à Strasbourg, où a été menée une expérience pionnière de prescription d’activité physique impliquant 170 médecins généralistes et des éducateurs sportifs. ©WIDMANN PETER/TPH/SIPA 

Grâce à une nouvelle disposition légale, les médecins français vont pouvoir prescrire du sport à leurs patients atteints de maladies de longue durée telles que le diabète, le cancer ou l’hypertension.

Marcher 5 kilomètres matin, midi et soir, nager 1 kilomètre deux fois par semaine… Voilà l’ordonnance de sport santé que proposeront bientôt les médecins à leurs patients atteints d’une des 30 affections de longue durée (ALD) telles que diabète, cancer, hypertension, maladie coronarienne… L’adoption par l’Assemblée nationale de l’amendement Fourneyron en avril 2015 — du nom de la députée Valérie Fourneyron qui a porté le projet — rend possible la pratique du sport « sur ordonnance ». L’initiative en revient à la Cami (1), une association de lutte contre le cancer qui fut la première à la promouvoir voici quinze ans. Strasbourg, en 2012, a ensuite été la première ville à proposer une offre gratuite et structurée, 170 médecins généralistes travaillant avec des éducateurs sportifs dûment formés. Depuis, une trentaine de villes (2) ont suivi l’exemple. En mai, Paris et sa région, avec les 39 établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP), ont ainsi signé une convention pour accueillir sur des plates-formes sportives 750 malades atteints de bronchite chronique, du sida, de maladies rhumatismales inflammatoires ou de cancers…
L’objectif étant de remettre le corps en mouvement après des années de sédentarité. Reste à définir officiellement le cadre d’application de cette pratique : types d’activité, formation des éducateurs, labellisation… La concertation pour les décrets d’application prévus pour la fin de l’année est en cours. Des recommandations pilotées à la Direction générale de la santé par le Dr Xavier Bigard et un « Vidal du sport » (3), élaboré par le Comité national olympique du sport français, sont aussi en attente.

 

martes, 20 de septiembre de 2016

Du venin d’escargot pour traiter le diabète


Le venin de l'escargot cône pourrait aider au traitement du diabète. ARDEA/MARY EVANS/SIPA 


L’insuline contenue dans le venin d’un escargot marin pourrait être la clé d'un nouveau traitement pour les personnes diabétiques.

Le conus geographus, connu pour l’action paralysante de son venin, a déjà fait ses preuves dans le domaine de la médecine avec ses protéines à l’effet analgésique. Une nouvelle étude du Walter and Eliza Hall Institute de Melbourne le présente aujourd’hui comme la clé du traitement des diabétiques. Pour se nourrir, l’escargot marin immobilise ses proies à l’aide de son venin. Or ce dernier est composé en grande partie d’insuline qui va provoquer un choc hypo-glycémique chez l’animal dans le but de le paralyser. Une étude menée par l’université de Melbourne en collaboration avec des scientifiques américains de l’université de l’Utah a permis de déterminer la structure en trois dimensions de l’insuline du venin de l’escargot cône. Leur recherche révèle que la protéine Con-Ins G1 peut agir dans l'organisme plus vite que l’insuline humaine. Or cette protéine serait capable de se lier aux récepteurs d’insuline humains. On imagine donc ce que pourrait créer le transfert thérapeutique de cette molécule chez l’homme.

Développer de l’insuline à action super rapide pour l'homme

Le Professeur Mike Lawrence, spécialiste en structure de l’insuline au Walter and Eliza Hall Institute de Melbourne qualifie l’insuline humaine de "maladroite" par rapport à l’insuline du conus. La molécule humaine possède une charnière qui doit s’ouvrir avant d’accepter toute interaction ou connexion avec une autre molécule, or les scientifiques sont parvenus à comprendre, grâce au modèle moléculaire en trois dimensions, comment préparer cette charnière afin d’accélérer le processus de signalisation cellulaire et donc l’effet de l’insuline. "Le prochain pas dans notre recherche, qui est déjà en cours, est d’appliquer ces conclusions à la conception d’un meilleur traitement du diabète, donnant aux patients l’accès à l’insuline à action rapide", déclare le Docteur Safavi-Hemami de l’université d’Utah.

Source: sciencesetavenir.fr

 

jueves, 15 de septiembre de 2016

Cette plante est partout, mais vous n’aviez aucune idée qu’elle peut traiter les tumeurs, le diabète et l’hypertension artérielle

 
muresCette plante étonnante se développe partout et elle est connue sous le nom de mûrier blanc. Il est prouvé que cette plante spécifique traite les tumeurs, le diabète et l’hypertension artérielle parmi beaucoup d’autres bienfaits pour la santé.

Le mûrier blanc est originaire de Chine. Il a été introduit aux Etats-Unis à l’époque coloniale, lors d’une tentative d’établir une industrie de la soie.
De nombreuses plantes qui poussent dans ces endroits ne sont pas aussi bien connues pour leurs propriétés curatives, simplement parce qu’elles sont principalement utilisées à d’autres fins industrielles. C’est le cas du mûrier blanc. Cet arbre est utilisé pour son bois, et le fruit est utilisé pour nourrir les vers à soie, mais ses baies sont très saines et utiles pour de nombreuses maladies graves, y compris le diabète, les maladies cardiaques et même des tumeurs.
Le bois de cet arbre est très flexible et robuste et a été utilisé pour faire des raquettes de tennis, des bâtons de hockey, des meubles et des bateaux.
Le mûrier blanc a été étudié dans le traitement du diabète, le taux de cholestérol élevé, l’hypertension artérielle, le rhume et ses symptômes, les douleurs musculaires et articulaires comme l’arthrite, la constipation, les étourdissements, les bourdonnements d’oreilles, la perte des cheveux et le vieillissement prématuré.
Comment agit-il ?
Les composés les plus importants trouvés dans le mûrier blanc agissent d’une manière similaire à certains médicaments utilisés pour le diabète de type 2. Ils ralentissent la dégradation des sucres dans l’intestin et leur permettent d’être absorbés plus lentement dans le sang. Cela aide le corps à maintenir les niveaux de sucre dans le sang à des niveaux acceptables.
Le mûrier blanc contient des acides organiques, beaucoup de vitamine C, carotène, pectine, fibres, sucre inverti, résine… Ces composés actifs aident dans les cas d’amygdalite, pour le traitement de la toux, la fièvre, la diarrhée, les maux de tête et l’inflammation.
Il est également riche en antioxydants, et une utilisation régulière peut réduire considérablement le taux de cholestérol sanguin et, à long terme, il contribue également à traiter la maladie cardiaque.
Une étude menée à l’université du Texas a constaté que les baies du mûrier blanc contiennent du resvératrol, un phénol naturel qui est efficace dans la lutte contre plusieurs types de cancers et de maladies cardiaques.
Le mûrier blanc offre de nombreux bienfaits pour la santé, mais c’est le pouvoir de cette plante d’abaisser la glycémie qui a attiré le plus d’attention.
Il y a de multiples problèmes de santé qui se posent lorsque notre corps doit traiter trop de sucre (l’obésité, le diabète, l’inflammation). Si un remède naturel peut éliminer l’excès de sucre dans notre sang, c’est alors une nouvelle importante.
Des études récentes ont montré que manger un extrait de mûrier blanc aide effectivement le corps à transformer le sucre.
Le mûrier blanc est particulièrement étudié pour sa capacité à faire baisser les niveaux de glycémie et les preuves ont été établies, mais les chercheurs continuent actuellement à découvrir ses capacités à traiter les tumeurs.
Le mûrier blanc peut prévenir les pics d’hyperglycémie dans notre sang après un repas.
Nous sommes sûrs que vous avez déjà vu le mûrier et ses fruits, mais que vous ne pensiez pas qu’il avait tant de bienfaits pour la santé.
Désormais, vous pouvez utiliser ces informations pour améliorer votre santé et aller acheter des mûres blanches pour traiter une tumeur, le diabète et les maladies cardiaques, entre autres bienfaits.

Source: lifestanceacademy.com  


                                                      



martes, 13 de septiembre de 2016

Allaiter permet d'éviter le diabète chez l'enfant


storybild 


La semaine mondiale de l'allaitement maternel met en avant, cette année, les bénéfices pour la santé induits par cette pratique.

 

Allaiter est une manière d'éviter le diabète, pathologie qui deviendra, en 2030, selon les estimations de l'OMS, la septième cause de décès dans le monde. Cette année, la semaine mondiale de l'allaitement maternel défend cette pratique qui améliore la santé du plus grand nombre.
La semaine mondiale de l'allaitement maternel commence samedi: elle montre comment cette manière de nourrir les nouveau-nés est aussi liée au développement durable, précise «Promotion allaitement maternel Suisse» dans un communiqué.
«A notre niveau, nous pouvons agir en favorisant l'allaitement maternel qui a un impact positif sur le risque de développement d'un diabète chez l'enfant allaité», indique la fondation.
Un colloque sera organisé sur le sujet, mardi 13 septembre, à l'auditoire de la maternité du CHUV, à Lausanne. Différents invités s'exprimeront sur le lien entre l'allaitement et cette maladie.
La composition du lait maternel
Dans sa brochure mise à disposition des mères et disponible en 11 langues, la fondation indique que le lait maternel est «sain et pratique». Il se compose à 88 % d'eau et contient des protéines, des graisses, des hydrates de carbone, des minéraux, des vitamines et du fer.
En outre, il fournit à l'enfant les substances immunitaires et les anticorps de la mère et le protège ainsi des maladies.
Créée en l'an 2000 comme fondation, «Promotion allaitement maternel Suisse» s'emploie à améliorer de conditions juridiques et sociales pour que cette façon de nourrir son enfant reste possible et se développe.

Source: 20min.ch

jueves, 8 de septiembre de 2016

Comment l'INSUFFISANCE RÉNALE favorise à son tour le diabète





 On savait que le diabète de type 2 est l’une des causes majeure de l’insuffisance rénale chronique, mais on ignorait la relation inverse. Cette étude dévoile un lien et un mécanisme tout à fait nouveaux entre la maladie rénale chronique et le diabète.  » D’autres études doivent être faites pour valider ces conclusions chez l’humain. Mais si nos observations se confirment, cela voudra dire que les patients qui souffrent d’insuffisance rénale chronique non diabétique sont à risque de développer un diabète. On pourrait alors suggérer des approches thérapeutiques, comme la prise d’antioxydants qui pourraient protéger les cellules bêta du pancréas et réduire le risque de diabète « . Des conclusions à lire dans le Journal of Clinical Investigation.
L’auteur principal, le Dr Vincent Poitout, de l’University of Montreal Hospital Research Centre (CRCHUM) montre avec cette étude que chez un patient souffrant d’insuffisance rénale chronique, une modification de certaines protéines présentes dans les cellules bêta appelée glycosylation, est responsable d’un défaut de sécrétion de l’insuline (Visuel du bas), ce qui favorise le développement du diabète de type 2.  
Un lien inédit entre insuffisance rénale chronique et diabète : ainsi lorsque les reins tombent en panne, l’urée qui s’accumule dans le sang intoxique le pancréas et peut causer le diabète, via mécanisme moléculaire ici identifié in vivo chez la souris et in vitro, sur des lignées cellulaires du pancréas de patients atteints de la maladie rénale chronique. L’urée, un déchet azoté normalement filtré par les reins et éliminé dans les urines, en s’accumulant, devient toxique et entraîne un défaut de sécrétion de l’insuline par les cellules bêta du pancréas
Au cœur de la cellule bêta du pancréas, les chercheurs identifient une protéine particulière, appelée phosphofruktokinase 1. C’est la fonction de cette protéine qui est altérée par l’augmentation de l’urée dans le sang, qui survient en cas de maladie rénale chronique. L’augmentation de l’urée entraîne un défaut de sécrétion de l’insuline par les cellules bêta du pancréas.  » Cela crée un stress oxydant et une glycosylation excessive de la phosphofructokinase 1, qui cause un dérèglement de la glycémie qui peut évoluer vers le diabète « .
Des données précieuses qui contribuent à expliquer pourquoi environ la moitié des patients insuffisants rénaux présentent une glycémie anormale et qui incitent donc à la surveillance du diabète chez ce groupe de patients.

On savait que le diabète de type 2 est l’une des causes majeure de l’insuffisance rénale chronique, mais on ignorait la relation inverse. Cette étude dévoile un lien et un mécanisme tout à fait nouveaux entre la maladie rénale chronique et le diabète.  » D’autres études doivent être faites pour valider ces conclusions chez l’humain. Mais si nos observations se confirment, cela voudra dire que les patients qui souffrent d’insuffisance rénale chronique non diabétique sont à risque de développer un diabète. On pourrait alors suggérer des approches thérapeutiques, comme la prise d’antioxydants qui pourraient protéger les cellules bêta du pancréas et réduire le risque de diabète « . Des conclusions à lire dans le Journal of Clinical Investigation.
L’auteur principal, le Dr Vincent Poitout, de l’University of Montreal Hospital Research Centre (CRCHUM) montre avec cette étude que chez un patient souffrant d’insuffisance rénale chronique, une modification de certaines protéines présentes dans les cellules bêta appelée glycosylation, est responsable d’un défaut de sécrétion de l’insuline (Visuel du bas), ce qui favorise le développement du diabète de type 2.  
Un lien inédit entre insuffisance rénale chronique et diabète : ainsi lorsque les reins tombent en panne, l’urée qui s’accumule dans le sang intoxique le pancréas et peut causer le diabète, via mécanisme moléculaire ici identifié in vivo chez la souris et in vitro, sur des lignées cellulaires du pancréas de patients atteints de la maladie rénale chronique. L’urée, un déchet azoté normalement filtré par les reins et éliminé dans les urines, en s’accumulant, devient toxique et entraîne un défaut de sécrétion de l’insuline par les cellules bêta du pancréas
Au cœur de la cellule bêta du pancréas, les chercheurs identifient une protéine particulière, appelée phosphofruktokinase 1. C’est la fonction de cette protéine qui est altérée par l’augmentation de l’urée dans le sang, qui survient en cas de maladie rénale chronique. L’augmentation de l’urée entraîne un défaut de sécrétion de l’insuline par les cellules bêta du pancréas.  » Cela crée un stress oxydant et une glycosylation excessive de la phosphofructokinase 1, qui cause un dérèglement de la glycémie qui peut évoluer vers le diabète « .
Des données précieuses qui contribuent à expliquer pourquoi environ la moitié des patients insuffisants rénaux présentent une glycémie anormale et qui incitent donc à la surveillance du diabète chez ce groupe de patients.
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On savait que le diabète de type 2 est l’une des causes majeure de l’insuffisance rénale chronique, mais on ignorait la relation inverse. Cette étude dévoile un lien et un mécanisme tout à fait nouveaux entre la maladie rénale chronique et le diabète.  » D’autres études doivent être faites pour valider ces conclusions chez l’humain. Mais si nos observations se confirment, cela voudra dire que les patients qui souffrent d’insuffisance rénale chronique non diabétique sont à risque de développer un diabète. On pourrait alors suggérer des approches thérapeutiques, comme la prise d’antioxydants qui pourraient protéger les cellules bêta du pancréas et réduire le risque de diabète « . Des conclusions à lire dans le Journal of Clinical Investigation.
L’auteur principal, le Dr Vincent Poitout, de l’University of Montreal Hospital Research Centre (CRCHUM) montre avec cette étude que chez un patient souffrant d’insuffisance rénale chronique, une modification de certaines protéines présentes dans les cellules bêta appelée glycosylation, est responsable d’un défaut de sécrétion de l’insuline (Visuel du bas), ce qui favorise le développement du diabète de type 2.  
Un lien inédit entre insuffisance rénale chronique et diabète : ainsi lorsque les reins tombent en panne, l’urée qui s’accumule dans le sang intoxique le pancréas et peut causer le diabète, via mécanisme moléculaire ici identifié in vivo chez la souris et in vitro, sur des lignées cellulaires du pancréas de patients atteints de la maladie rénale chronique. L’urée, un déchet azoté normalement filtré par les reins et éliminé dans les urines, en s’accumulant, devient toxique et entraîne un défaut de sécrétion de l’insuline par les cellules bêta du pancréas
Au cœur de la cellule bêta du pancréas, les chercheurs identifient une protéine particulière, appelée phosphofruktokinase 1. C’est la fonction de cette protéine qui est altérée par l’augmentation de l’urée dans le sang, qui survient en cas de maladie rénale chronique. L’augmentation de l’urée entraîne un défaut de sécrétion de l’insuline par les cellules bêta du pancréas.  » Cela crée un stress oxydant et une glycosylation excessive de la phosphofructokinase 1, qui cause un dérèglement de la glycémie qui peut évoluer vers le diabète « .
Des données précieuses qui contribuent à expliquer pourquoi environ la moitié des patients insuffisants rénaux présentent une glycémie anormale et qui incitent donc à la surveillance du diabète chez ce groupe de patients.
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martes, 6 de septiembre de 2016

Le diabète gestationnel ou diabète de grossesse


 

 Le diabète gestationnel, appelé aussi "diabète de grossesse", survient chez la femme enceinte vers la fin du 2e trimestre. Il peut durer le temps de la grossesse ou être révélateur d'un diabète antérieur. Quels sont les symptômes et les causes ? Quels risques pour la mère et le fœtus ? Comment se réalisent le dépistage et le diagnostic ? Quels sont les traitements ?

Qu'est-ce que le diabète gestationnel ? Définition

Causes du diabète gestationnel

Comme pour le diabète, le diabète gestationnel est une intolérance aux glucides, c’est à dire un trouble de la régulation du glucose (glycémie) entraînant un excès de sucre dans le sang ou hyperglycémie chronique.
Sous le terme de diabète gestationnel, on regroupe deux populations différentes :

   1. les femmes qui ont un diabète méconnu et que la grossesse va révéler
   2. les femmes qui développent un diabète uniquement à l’occasion de la grossesse, trouble qui disparaît le plus souvent après la grossesse.


Pour des questions liées à la grossesse chez la femme qui se sait diabétique, consultez la page Diabète et grossesse : le suivi de la la femme enceinte diabétique dans notre dossier spécial femmes
S’il y a un risque accru de diabète pendant la grossesse, c’est que la grossesse est par nature diabétogène car il existe physiologiquement pendant cette période un état d’insulinorésistance qui va s’aggraver progressivement avec le déroulement de la grossesse.

Dans tous les cas, le diabète gestationnel doit être surveillé et traité car il comporte un risque pour la mère comme pour l’enfant.


Selon la définition de l’OMS* : «le diabète gestationnel  est un trouble de la tolérance glucidique conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable, débutant ou diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse.»

Symptômes

Comme pour le diabète, le diabète gestationnel peut passer inaperçu, être asymptomatique (sans symptômes) ou présenter des symptômes similaires : soif intense, mictions (urines) abondantes, fatigue importante...

Risques et complications du diabète gestationnel

Les risques pour la mère et pour l’enfant se situent essentiellement dans la période périnatale.

Risques pour l’enfant

Le glucose en excès chez la mère est transmis au fœtus en surplus. Cette réserve calorique excédentaire est stockée dans les organes de l’enfant, résultat : poids et croissance sont excessifs. C’est pourquoi la complication la plus fréquente est la macrosomie : un poids à la naissance trop important (supérieur à 4kg) et qui peut entraîner un accouchement difficile ou compliqué. D’autres complications pour l’enfant sont possibles comme :
  • détresse respiratoire
  • hypoglycémie néonatale
  • risque de développer un diabète de type 2

Risques pour la mère

Pour les mères, la complication la plus grave est la survenue d’une prééclampsie pouvant associer :
  • prise de poids
  • œdèmes
  • hypertension artérielle
  • accouchement par césarienne
  • risque de développer un diabète de type 2 après la grossesse
  • accouchement prématuré
  • toxémie gravidique (complications rénales)

Dépistage et diagnostic

Il n’y a pas de bénéfice médical à dépister toutes les femmes, mieux vaut se concentrer sur le dépistage des femmes à risque. Depuis 2010, en France, les recommandations ont évolué : diabètologues et gynécologues se sont mis d’accord sur les critères des personnes à risque et la méthode diagnostique à utiliser.

Femmes enceintes à risque

Les facteurs de risque du diabète gestationnel sont maintenant bien identifiés :
  • surpoids, obésité (IMC ≥ 25kg/m²)
  • femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux (apparentées au 1er degré de diabète de type 2)
  • âge (35 ans et plus)
  • macrosomie à la naissance d'un enfant précédent

Femme enceinte ne présentant pas de risque

Si la femme enceinte ne présente pas au moins un de ces facteurs de risque, on recherchera un diabète gestationnel seulement en cas d’hydramnios (quantité trop importante de liquide amniotique) ou de biométries fœtales (mesure de la dimension du fœtus) supéreures ou égale à 97e percentile.

Méthode diagnostique pour dépister le diabète gestationnel des femmes à risque

Pour celles qui présentent un de ces facteurs de risque, un premier test de glycémie à jeun au premier trimestre (idéalement avant la conception, dès l’intention d’avoir un enfant) est recommandé pour détecter un diabète de type 2 antérieur à la grossesse et passé inaperçu jusqu’ici. Puis, on réalise un second test appelé HGPO entre la 24e et la 28e semaine d’aménorrhée (absence des règles).
La fin du test O’Sullivan
Auparavant on distinguait encore les femmes ayant une intolérance au sucre et celles ayant un diabète gestationnel. Aujourd’hui, le test dit de O’Sullivan a été supprimé. Dorénavant on utilise d’emblée le test d’HGPO (Hyperglycémie provoquée par voie orale) à 75g de glucose.
Une seule valeur de glycémie au delà des seuils définis (0,92g/L à jeun; ou 1,80g/L 1h après la charge orale en glucose; ou 1,53g/L 2h après) suffit à diagnostiquer un diabète gestationnel. (La notion d’intolérance au sucre n’existe plus, il n’y a que “glycémie normale” ou diabète gestationnel.)
Le diabète gestationnel en France : chiffres clés
En France, le diabète gestationnel a tendance à augmenter et touche entre 2 et 6%* des femmes enceintes (*taux de prévalence). Avec la nouvelle méthode de dépistage (supra), la prévalence pourrait monter à 12-13%. Dans la majorité des cas, le diabète gestationnel disparaît après la grossesse mais il peut aussi installer un diabète de type 2 quelques années plus tard.

Traitements du diabète gestationnel

Les clefs d'un traitement réussi s'appuient sur un dispositif qui comprend :
  • la motivation de la patiente,
  • son autosurveillance glycémique,
  • des mesures hygièno-diététiques,
  • une équipe pluridisciplinaire de médecins qui suivent l’évolution de la patiente et de son diabète (médecin généraliste, gynécologue, nutrionniste, diabétologue...).

Autosurveillance glycémique et prise en charge diététique

La femme enceinte doit pratiquer l’autosurveillance glycémique. Objectif : garder une glycémie à un taux acceptable, soit inférieur ou égal à 0,92g/L à jeun. Ces résultats déterminent la prescription d’un traitement par insuline. Le premier traitement est la prise en charge diététique avec régime alimentaire adapté et contrôle du poids :
  • régime hypoglucidique (privilégier les aliments à faible index glycémique (qui font peu monter la glycémie))
  • repas fractionnés : répartition de la prise des glucides au cours de la journée (3 repas, 2 collations)
  • calcul de la ration calorique adaptée à chaque femme
  • privilégier les fibres (elles ralentissent l’absorption des glucides et donc le pic d’hyperglycémie post-prandiale)

Activité physique

En dehors de contre-indications médicales, l’activité physique régulière et adaptée au profil de la femme enceinte est recommandée dans le cas d’un diabète gestationnel temporaire ou d’une grossesse avec un diabète. L’AFD vous propose des conseils et des exemples d’activités physiques.

Traitement par insuline

L'insuline est réservée aux femmes pour qui les mesures hygiéno-diététiques ne suffisent pas pour atteindre les objectifs et l’équilibre glycémiques. L'insuline est prescrite par injection car les antidiabétiques oraux sont le plus souvent contre-indiqués pour la femme enceinte. Les insulines appelées “analogues rapides” sont utilisées. Des insulines de type NPH (lentes) peuvent être utilisées si nécessaire.

Prévention des complications du diabète gestationnel

Les complications du diabète gestationnel sont-elles évitables ? La grande majorité des diabètes gestationnels ne vont pas se compliquer car ils vont très bien répondre à l’association de modifications nutritionnelles et d’une activité physique adaptée


Source:  afd.asso.fr

jueves, 1 de septiembre de 2016

Ulcères à pied diabétique, un problème vasculaire qui

Ulcères à pied diabétique est multifactorielle et doivent être traités par de nombreux spécialistes 
 Le diabète est la principale cause de non -amputations traumatiques des membres inférieurs mondiaux, ce lieu indésirable d'honneur parce qu'il est une maladie complexe, lourd et parfois pas accepté par les pacinetes qui passent une période prolongée sans traitement des complications développées «invisibles» viennent plus tard à la lumière dans la forme de pied diabétique et bien d' autres calamités. 
les complications du diabète invisibles allant de l' obstruction des petites artérioles des dommages irréversibles aux nerfs dansle corps à travers la destruction des mécanismes normaux de larégénération cellulaire et une diminution de la réponse immunitaire. 

Tous ces problèmes sont conçus sans que le patient réalise conduisent finalement à l' apparition de complications graves dans le cas des membres inférieurs est connu sous le nom . pied diabétique 

Cette condition multifactorielle présente comme un ulcère (habituellement plantaire) de guérison indolore, fétide et difficile qui augmente en taille très rapidement et sa profondeur;Commencez la plupart de ces blessures sont traitées par lechirurgien vasculaire périphérique étant donné l'association connue entre le diabète et la maladie artérielle périphérique (obstruction des grosses artères), mais le pied diabétique est loin d'être seulement un problème vasculaire il est donc nécessaire approche interdisciplinaire impliquant des spécialistes de nombreuses branches de la médecine. 

il est vrai que les artères peuvent être obstruées dans le pacinete diabétique, seulement 20% des ulcères obtenir mieux avec revascularisation (procédures pour éliminer l' obstruction artérielle), cela est parce que le pied diabétique est également causée par une lésion microvasculaire (artérioles de blessures et capillaires veineux), l'absence de réaction de la cicatrisation des tissus et de l' infection; elle doit donc mettre en œuvre une stratégie complète et simultanée couvrant tous les aspects du problème pour obtenir la guérison du pied diabétique. 

Cela devrait être combiné procédures vasculaires (chirurgicale et pharmacologique) avec un système d'antibiotiques appropriés, uncontrôle glycémique optimal, membre de réadaptation engagé et même l' évaluation par le chirurgien orthopédique afin de déterminer s'il est dommage aux structures osseuses ou des déformations qui modifient le soutien de perpétuer l'ulcère. 

les cures de pied diabétique doivent être effectuées par un chirurgien dans les soins des plaies, l'objectif est d' éliminer les tissus morts, le contrôle local de l' infection et favoriser l'émergence d' un tissu cicatriciel; ainsi que des cures endocrinologues devraient chercher des niveaux de glucose (sucre dans le sang), proche de la normale que possible alors que lamaladie infectieuse donné des antibiotiques appropriés pour l'infection polymicrobienne habituellement présente dans le pied diabétique. 

Ces mesures , en liaison avec la consommation de drogues vasodilatateur qui permettent à la fois des médicaments et desnutriments provenant d' atteindre le pied malade sera la clé du traitement du pied diabétique; De même , ils sont pris en considération l'utilisation des orthèses et des chaussures spéciales pour aider à éliminer les points d'appui pathologique et en même temps de promouvoir une démarche physiologique pour éviter la surcharge sur une zone particulière du pied perpétuant lesulcères. 

Il est donc pied diabétique une maladie grave qui peut compromettre non seulement les patients de membres , mais aussi sa vie, il est donc essentiel que les ulcères du pied diabétique sont traitées comme une urgence afin d'éviter une situation où l'amputation est mort inévitable ou imminente. 

tandis que le temps de traitement est prolongée et les remèdes sont souvent douloureux, ne devrait pas être reportée traitement, essayez les mesures maison ou tout simplement mettre la guérison des onguents parce que ces stratégies tout ce qu'ils atteignent est - à différer l' accès à un traitement médical adéquat pour pied diabétique et augmenter le risque de complications majeures telles que ostoemielitis ou la gangrène gazeuse qui va conduire inévitablement à une amputation. 

l'amputation dans le diabète peut toujours être évitée qui vont sur ​​le temps et l' ulcère du pied diabétique est géré par une équipe de médecins hautement qualifiés et . engagée dans le but de réduire autant que possible le nombre d'amputations dues audiabète 
Source:  tusaludvascular.com