martes, 31 de mayo de 2016

Chirurgies pour traiter l'obésité et le diabète sont utilisés au canada


SURGERYUne centaine de chirurgiens spécialisés dans le traitement de l'obésité se sont donné rendez-vous, ce week-end à Québec, pour participer à une conférence internationale sur les dernières techniques médicales et les percées en la matière.

Le président de l'évènement, le docteur Michel Gagner déplore que le recours à la chirurgie bariatrique, pour traiter l'obésité morbide, est sous-utilisée au pays. Il constate aussi une méconnaissance d'une autre forme de chirurgie, dite "métabolique", pour les gens souffrant du diabète de type. 2, soit la forme la plus courante chez les Québécois âgés de 40 ans et plus.
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En entrevue à La Presse Canadienne, le Dr. Gagner a dit que le Canada fait piètre figure par rapport à ce qui se fait ailleurs dans le monde. Il a donné l'exemple de la France, où l'on dénombre près de 60 000 interventions bariatriques ou métaboliques annuellement, alors qu'il n'y en a que 6000 au Canada malgré un taux d'obésité plus grand.
Ce dernier espère que l'actuel ministre de la Santé, Gaétan Barrette, sera plus sensible à la cause que ses prédécesseurs, d'autant plus que les maladies chroniques telles que le diabète de type 2 ou l'obésité vont coûter de plus en plus cher au système de santé.
Il y aurait 1,2 million de Canadiens obèses et 2 millions de diabétiques au pays, selon les données présentées à l'événement dans la Vieille-Capitale.
Les chiffres de Statistique Canada sont encore plus alarmants: un adulte sur quatre au Canada était obèse en 2011-2012, soit environ 6,3 millions de personnes, en hausse de 17,5 pour cent par rapport à 2003.
Si au pays la chirurgie bariatrique est surtout utilisée au Québec et en Ontario, le docteur Gagner déplore qu'elle soit sous-utilisée dans les Maritimes ou dans les Prairies. Il croit pourtant que la chirurgie bariatrique ou métabolique est rentable pour le fédéral et les provinces. Le coût de l'opération est récupéré au bout d'une année, selon lui, chez les patients qui devaient auparavant consommer entre cinq et 15 médicaments par année.
Pour le Dr. Michel Gagner, il devrait se pratiquer cinq fois plus de ces chirurgies auprès des gens obèses ou souffrant de diabète de type. 2 au Canada.
Présentement, seulement 0,5 pour cent des candidats sont effectivement opérés. "À ce rythme-là, ça prendrait 200 ans pour opérer les malades qui en ont besoin" au Québec et dans le reste du pays, se désole le Dr. Gagner.

Source: quebec.huffingtonpost.ca

jueves, 26 de mayo de 2016

Cannabis pour le traitement du diabète

Le diabète, également appelée hyperglycémie, est une maladie dans laquelle le corps rend la glycémie (sucre) augmentent plus que la normale. Selon les Centers for Disease Control and Prevention à Atlanta, «Le diabète est une condition [un] dans lequel le corps ne traite pas correctement la nourriture pour l'utilisation de l'énergie." Selon l'American Diabetes Association, en 2012, 29,1 millions d'Américains (9,3 pour cent de la population) avaient le diabète. De ce nombre, 21,0 millions ont été diagnostiqués, tandis que 8,1 millions étaient diagnostiqués.Les symptômes du diabète incluent la fatigue chronique, des mictions fréquentes, une soif excessive, perte de poids inexpliquée, la faim extrême, changements de vision soudains, des picotements ou des engourdissements dans les mains ou les pieds, la peau très sèche, les blessures qui sont lentes à guérir, et plus d'infections que d'habitude. Le diabète peut causer des maladies cardiaques, la cécité, l'insuffisance rénale et d'amputation des membres inférieurs.Le diabète est la septième cause de décès aux États-Unis, avec environ 76.000 personnes meurent chaque année en raison de la maladie. Les Noirs sont 1,7 fois plus susceptibles de développer la maladie que les Blancs. Parmi les patients, 26 pour cent sont âgés de 65 ans ou plus. On estime que les coûts de cette maladie Américains 245 milliards $ par année - et ce chiffre ne reflète que les cas diagnosticados.Un 2005 Document de recherche publié par l'American Alliance for Medical Cannabis (AAMC) stipule que le cannabis a les avantages suivants pour patients atteints de diabète:

    
Stabilise les niveaux de sucre.
    
Il agit comme un anti-inflammatoire qui peut réduire l'inflammation artérielle.
    
Il agit comme un «vasodilatateur» pour aider à garder les vaisseaux sanguins ouverts et améliorer la circulation.
    
Diminue la pression artérielle (dans le temps), un avantage important pour les diabétiques.
    
Soulage les douleurs neuropathiques et des picotements dans les mains et les pieds lorsqu'il est appliqué par voie topique sous forme de crèmes, pommades, onguents et.
    
Aide encore «syndrome des jambes sans repos" diabétique (SPI), améliorer sueño.Dos tiposExisten deux variétés de diabète: le type 1 et de type 2. Type 1, anciennement connu sous le nom de «diabète sucré insulino-dépendant» «diabète juvénile» ou ( DID), affecte les enfants et les jeunes adultes, mais est responsable de seulement cinq pour cent de tous les cas de diabète. Type 2, autrefois appelé «diabète de l'adulte apparition" ou "non-insulino-dépendant diabète sucré" (DNID), est la forme la plus courante de la maladie. Les patients atteints de personnes souffrant de diabète de type 2 ne peuvent pas utiliser correctement l'insuline, une condition appelée résistance insulin.Once variété de diabète de type 2 est le syndrome métabolique, qui est la combinaison du diabète, de l'obésité et de l'hypertension. Le syndrome métabolique augmente considérablement les chances d'une personne souffrant d'une maladie cardiaque ou un AVC. Bien que de nombreux patients atteints de diabète sont assez capables de modérer les niveaux d'insuline à l'aide de médicaments classiques (souvent complétée par le cannabis), il reste une maladie mortelle qui affecte la vie de dizaines de millions d'Américains chaque jour.médico-mairjuana-et-diabète-2
Rétinopathie diabéticaCannabis peut également être utilisé pour le traitement de la rétinopathie diabétique, une maladie qui peut entraîner la cécité est la forme la plus courante de la rétinopathie diabétique. Rétinopathie, qui affecte normalement seuls les patients qui ont eu le diabète depuis plusieurs années, est la pression intraoculaire, similaire à glaucoma.Es causées par des changements dans les niveaux de glucose dans le sang qui se traduisent par une inflammation des vaisseaux sanguins de la rétine (une condition appelée œdème maculaire), après quoi une fuite parfois fluide dans l'œil. Tout patient diabétique peut développer une rétinopathie. Comme dans le cas du glaucome, du cannabis diminue de manière significative la pression à l'intérieur de l'oeil, condición.Cannabis de secours fonctionne bien comme traitement anti-inflammatoire en raison du fait que les diabétiques souffrent souvent d'une inflammation artérielle. Les stéroïdes et les corticostéroïdes (comme la cortisone, l'hydrocortisone et la prednisone) peuvent être utilisés pour traiter cette condition, mais provoquer de nombreux effets secondaires négatifs, y compris la suppression du système immunitaire (quelque chose pas connu avec le cannabis). Cependant, une classe de médicaments contre le diabète appelés AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens)-inflammatoires sont couramment utilisés à la place de stéroïdes peut causer des lésions hépatiques et rénales (encore une fois, pas expérimenté le cannabis) recherche .Le estudiosLa publié en 2012 par GW Pharmaceuticals en Angleterre, il a révélé que THCV et le cannabidiol (CBD) ont un effet sur le niveau de la graisse corporelle et comment les patients réagissent à l'insuline. La recherche a révélé que THCV augmente la sensibilité à l'insuline chez les animaux, tout en protégeant les cellules qui produisent la recherche insulina.La a également constaté que THCV et la CDB ont stimulé le métabolisme des animaux d'essai, ce qui réduit la graisse dans les niveaux de foie et de cholestérol. Selon le professeur Mike Cawthorne, directeur de la recherche métabolique à l'Université de Buckingham et le directeur des études sur les animaux:

    
«En général, il semble que ces molécules [THCV et de la CDB] augmentent les dépenses d'énergie dans les cellules du corps, ce qui augmente le métabolisme." Une étude de 2013 publiée dans The American Journal of Medicine a constaté que les utilisateurs réguliers de cannabis avaient des niveaux la plus faible de l'hormone insuline à jeun, un signal que le cannabis utilisateurs, qui ont également été montré pour réduire la résistance à l'insuline sont en quelque sorte protégé contre le diabète. La recherche a impliqué près de 5000 patients qui ont répondu à un questionnaire sur leur consommation de drogas.Joseph Alpert, professeur de médecine à l'Université d'Arizona College of Medicine et rédacteur en chef du magazine, a déclaré:

    
«Ce sont des observations remarquables qui sont soutenus par des expériences scientifiques de base qui sont venus à des conclusions similaires." Les enquêtes précédentes ont révélé que, bien que les utilisateurs de cannabis consomment plus de calories qu'ils ont un taux plus faible de la masse corporelle. Cela indique un métabolisme plus efficace et des points pour une meilleure utilisation de l'insuline et d'autres systèmes corporels liés à la combustion des niveaux de graisse et de sucre dans le sang.

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Besoin cannabis InvestigaciónHasta reclassées annexe 1 de la Controlled Substances Act aux États-Unis sans essais humains crédibles ou des études cliniques ont été menées sur l'efficacité de la médecine du cannabis pour des maladies telles que le diabète. Parce qu'il touche près de 10 pour cent de la population, des recherches solides sur les avantages de toute thérapie de traitement - soit un médicament pharmaceutique traditionnel ou la médecine alternative comme le cannabis - activement devrait être effectuée dans les laboratoires la recherche et l'université à travers le país.Teniendo compte gouvernement la souffrance de dizaines de millions d'Américains et l'énorme coût du diabète à l'économie nationale (environ un quart de billion de dollars par an), les chercheurs qui veulent désespérément enquêter l'efficacité du cannabis pour le diabète peut tout simplement pas. Jusqu'à la réforme trouve son chemin au Congrès, aucune recherche crédible nécessairement prendre place dans des pays comme le Canada, le Royaume-Uni, en Europe et même México.Dijo chercheur à l'Université de l'Arizona Alpert:«Nous avons désespérément besoin de plus de recherche fondamentale et clinique sur le court et à long terme de la marijuana dans une variété de situations cliniques, telles que le cancer, le diabète et la fragilité des personnes âgées."Source: whaxy.com

martes, 24 de mayo de 2016

Il y a 200 ans, ce médecin guérissait naturellement le diabète


http://www.sante-corps-esprit.com/wp-content/uploads/2016/05/diab%C3%A8te2.jpg 

Cher lecteur,
Mais comment diable faisaient nos ancêtres sans médicament ni machine high-tech ?
C’est une question à poser aux patients du Dr Apollinaire Bouchardat.
Ce médecin visionnaire a guéri des milliers de diabétiques au 19ème siècle, par des méthodes naturelles.
Par bonheur, il a rassemblé ses secrets les plus précieux, issus de 50 ans de pratique, dans un précieux recueil intitulé : Du Diabète sucré – son traitement hygiénique, publié en 1875.
La lecture de ce petit trésor est un émerveillement continu.
A chaque page, on est abasourdi de voir à quel point les prescriptions de ce génie méconnu correspondaient en tous points aux résultats des recherches scientifiques les plus récentes.
Quel gâchis que la médecine académique l’ait laissé moisir pendant plus d’un siècle sur les étagères d’une bibliothèque ! Et quel temps perdu pour les malades.

Son seul tort : guérir naturellement et sans effet secondaire

Les recommandations alimentaires officielles pour les diabétiques ont au moins 20 ans de retard sur les données scientifiques récentes.
Mais elles ont surtout 150 ans de retard sur les observations du Dr Bouchardat !
Avez-vous seulement entendu parler de ce Français, bienfaiteur de l’humanité ? Je suis sûr que non. Son nom n’est même pas prononcé dans les écoles de médecine !
Il aurait sans doute eu droit au Panthéon s’il avait inventé un médicament. Mais son « tort » a été de guérir les diabétiques naturellement, sans effet secondaire.
Son traitement faisait même mieux que les molécules chimiques actuelles : dans la plupart des cas, il redonnait à ses patients une énergie et une longévité impossibles à obtenir par des moyens artificiels.
Un médecin confronté à des diabètes complexes et avancés
Je sais que cela paraît difficile à croire. Mais laissons-lui la parole

« Je n’ai pas cessé, depuis bientôt cinquante ans, de m’occuper de toutes les questions qui se rapportent au diabète sucré. Dès le principe, laissant de côté toute théorie, j’ai voulu rechercher les causes de cette maladie redoutée à juste titre. J’ai d’abord déterminé expérimentalement l’in- fluence des principaux aliments sur la perte du sucre par les urines qui, pour plusieurs malades, peut dépasser la quantité de cinq cents grammes »
Je dois ici apporter une petite précision médicale : le Dr Bouchardat suivait la progression des ses patients diabétiques grâce à la mesure régulière du sucre dans leurs urines.
C’est une pratique encore courante de nos jours, notamment pour détecter le diabète gestationnel chez les femmes enceintes. L’analyse d’urine a le grand avantage de pouvoir être faite par le patient lui-même, tous les jours s’il le faut, et ainsi de suivre l’évolution de son état.
Mais l’analyse de sang est devenue incontournable car elle permet de détecter très à l’avance les risques de complication du diabète. Avec votre taux de « glycémie à jeun », on sait si vous vous approchez dangereusement du seuil du diabète.
En fait, on trouve du sucre dans les urines seulement lorsque le diabète est très avancé (insulino-dépendant). C’est dire si le Dr Bouchardat était confronté à des cas de diabète enracinés et difficiles à guérir !
Et pourtant, il est formel. Le diabète peut être vaincu :
« Aujourd’hui, si l’on excepte la glycosurie de l’enfance (diabète de type I) et les complications irrémédiables, avec de la volonté, de l’intelligence et de la persévérance le pronostic est toujours favorable. »
Faut-il le croire sur parole ?
Non, bien sûr. Mais il faut savoir qu’il était un des médecins les plus respectés de son temps.

Des guérisons qui n’ont rien de « miraculeuses »

D’ailleurs, il n’était pas que médecin, il était aussi pharmacien. Ce qui lui a permis d’occuper l’un des postes les plus prestigieux de son époque : celui de chef-pharmacien à l’Hôtel-Dieu de Paris.
On peut donc lui accorder une confiance raisonnable lorsqu’il rapporte de très nombreux cas remarquables de guérison, comme celui-ci :
« Un pauvre ouvrier de 35 ans, vint me trouver pour me prier de faciliter son entrée à l’Hôtel-Dieu. Il était déjà depuis plus d’une année atteint de glycosurie (diabète), ses forces étaient anéanties, son appétit et sa soif excessifs.(…)
Je dis à ce pauvre malade : « Si vous m’en croyez, n’entrez pas à l’Hôtel-Dieu. Avec de grands soins, on pourra vous y soulager momentanément, mais au sortir de l’hôpital, vous ne serez pas plus avancé ».
Je lui exposais avec le plus grand soin comment il convenait de régler son régime pour le rendre efficace et économique (…).
Trois mois après, il me revint avec une santé florissante, ses urines ne contenaient plus de sucre ; huit jours de régime sévère avec l’exercice avaient suffi pour faire disparaître la glycose. Je l’ai revu après deux années, ses urines ne contenaient plus de glycose. Il se considérait comme guéri ».
Miraculeux ? Oui, mais pas mystérieux. Comme vous allez le voir, c’est par une enquête patiente et minutieuse que le Dr Bouchardat a élaboré son régime.

Il a mis le doigt sur les causes élémentaires du diabète

Très rapidement, il s’est rendu compte qu’il n’y avait rien d’accidentel dans l’apparition du diabète.
Il observe en effet que les diabétiques un « goût prononcé pour le pain, les autres aliments féculents et sucrés », et font un “abus de limonades, de la bière, du cidre, de fruits, de raisins, d’aliments sucrés ».
Il remarque aussi que les laboureurs et vignerons ne sont jamais atteints par le diabète.
Pourtant, leur alimentation est très riche en féculents. Mais, explique-t-il,  « le travail énergique de chaque jour régularise l’utilisation complète des aliments glycogéniques».
Cela veut dire, dans le langage d’aujourd’hui, que ces grands travailleurs « brûlent » ces aliments riches en glucides par une activité physique intense et journalière.
Autre fait significatif, il se rend compte que le diabète affecte surtout les classes aisées : ceux qui mangent le plus de nourritures sucrées, et passent l’essentiel de leur temps assis :
« Parmi les professions urbaines, celle que je trouve en première ligne dans le bilan de la glycosurie, ce sont les notaires. (…) Les notaires sont glycosuriques, parce qu’ils sont assidus à leur étude (…), puis ils sont généralement riches, et ils ne dédaignent pas une table bien servie ».
Comme d’autres médecins de son époque, le Dr Bouchardat a donc recommandé à ses patients de manger avec modération et de faire davantage d’activité physique.
Mais son génie est venu de la nature exacte et précise des aliments recommandés et défendus.
Non seulement il a mis au point un régime conforme aux données scientifiques les plus récentes, mais il s’est appliqué à le rendre facile à suivre sur le long terme. Car il savait bien que, si le régime était trop contraignant, ses patients finiraient par l’abandonner.
Examinons ce fameux régime en détail.
Chacune de ses recommandations sont autant de pépites – pour les diabétiques, bien sûr, mais aussi pour tous ceux qui cherchent à perdre du poids :

Les aliments défendus : féculents, lait, aliments et boissons sucrées

Sa première règle est simple : « la suppression, ou au moins une diminution considérable dans la quantité d’aliments féculents et sucrés. »
Il demande ainsi de supprimer TOUS les féculents :
« Le pain ordinaire, composé soit de froment, soit de seigle, soit d’orge, etc. ; les pâtisseries, le riz, le maïs et autres céréales, les radis [1], les pommes de terre et les fécules de pomme de terre, d’arrow-root, les pâtes farineuses de toutes sortes, telles que vermicelle, semoule, macaroni, etc. ; les semences des légumineuses, tels que haricots, pois, lentilles, fèves ; les marrons et les châtaignes ; la farine de sarrasin. »
C’est une étape indispensable. On sait aujourd’hui que, loin d’être des « sucres lents », la plupart de ces aliments ont un indice glycémique important, c’est-à-dire qu’ils élèvent fortement le sucre sanguin.
L’autre interdit majeur, ce sont bien sûr les aliments sucrés :
« Je proscris les fruits sucrés, tels que raisins (qui contiennent quelquefois le tiers de leur poids de sucre), les prunes, les abricots, les pommes, les poires, les melons, les figues, et en général tous les fruits sucrés, frais ou desséchés, tels que pruneaux, raisins secs, figues, etc. et à plus forte raison les différentes variétés de confitures, les glaces, sorbets glacés, etc. »
Tous, effectivement, sont très sucrés et donc à éviter. Le seul aliment qui pourrait surprendre est la pomme, qui a une charge glycémique modérée. Mais il faut garder à l’esprit que le Dr Bouchardat faisait face à des diabètes très enracinés, pour lequel toute dose modérée de sucre était un frein à la guérison.
C’est pourquoi il proscrit aussi ces autres aliments contenant du sucre : les « racines contenant du sucre de canne, telles que les betteraves, les carottes, les oignons, les raves, les navets, etc. »
Mais le Dr Bouchardat n’est pas un « idéologue » borné. C’est par l’observation qu’il a conçu son régime, et non par l’obsession de supprimer toute trace de sucre :
« Les fruits rouges, tels que fraises, cerises de toutes variétés, groseilles, framboises, mûres, berberis, etc. semblent au premier abord être plus nuisibles que les fruits sucrés car, comme eux, ils renferment du sucre et en plus des acides, dont il ne faut point abuser. Cependant, l’observation m’a montré qu’ils étaient moins à redouter que les fruits simplement sucrés que j’ai énumérés. »
Cette remarque est d’autant plus remarquable qu’il est aujourd’hui démontré que les petits fruits noirs et rouges sont bourrés d’antioxydants, qui aident à vaincre le diabète. [2]
Et voici une autre recommandation sur laquelle il a eu 150 ans d’avance : celle de proscrire le lait pour les diabétiques :
« Il y a longtemps que j’ai établi que les 50 grammes de lactine d’un litre de lait pouvaient donner 50 grammes de glycose dans les urines d’un glycosurique. »
Voilà donc un fait connu depuis… le milieu du 19ème siècle. Grâce aux moyens modernes, on sait en plus, aujourd’hui, que le lait contient de l’insuline bovine et dérègle la capacité de l’organisme à contrôler le sucre sanguin.
Et pourtant, nos autorités de santé, sous la pression des industriels du lait, continuent de prescrire aux diabétiques « au moins trois produits laitiers par jour ».
Mais le Dr Bouchardat lui, ne se fiait qu’à ce qu’il voyait sur le terrain, comme cette histoire significative :
« M… est âgé de quarante-huit ans ; il habite une localité voisine de la mer. Il consulta un médecin… Il lui prescrit le régime que j’ai fait connaître. Aucune amélioration. Je fis un inventaire exact de tous les aliments ingérés pendant les 24 heures. Je trouvais le régime bien réglé (…) J’eus la pensée d’interroger le malade sur la nature et la quantité de boissons, et j’appris que chaque jour, pour se désaltérer, il consommait trois litres de lait. Je lui fis suspendre immédiatement l’usage de cette boisson alimentaire. Après deux jours de cette abstention, ses urines ne contenaient plus aucune trace de glycose. Le malade retourna dans son pays, reprit ses occupations très-actives, régla son régime avec intelligence, suspendit l’usage du lait, et sa santé devint excellente. »
Enfin, le régime du Dr Bouchardat interdit évidemment les boissons sucrées : « limonades gazeuses, vins de Champagne, bière et cidre » (aujourd’hui, il ajouterait les sodas et jus de fruit).
Au total, il vrai que cela fait beaucoup d’interdits ! Mais la longue liste des aliments permis montre que ce régime n’a rien d’insoutenable.

Les aliments recommandés : viande, poisson, œufs (avec modération)

Toutes les viandes sont recommandées « avec tous les assaisonnements qui stimulent l’appétit, pourvu que la farine n’intervienne pas dans les sauces. »
Même blanc-seing pour les poissons, que l’on peut « accommoder avec de l’huile en grande quantité et du vinaigre en petite proportion ». Aucun problème non plus avec les « autres animaux alimentaires, tels que les huîtres, les moules, les escargots, les langoustes, les crevettes, les grenouilles. »
Il note que les « œufs, sous toutes formes variées qu’a imaginé l’art culinaire, sont d’une grande utilité». Sont autorisés également « la crème privée de lait »  (le beurre) et les « fromages de toutes sortes».
Le Dr Bouchardat recommande bien sûr de consommer tous ces aliments avec modération.
Mais il n’est pas favorable pour autant à une trop forte restriction calorique – ce qu’on appelle la « diète », à l’époque.
Peut-être avait-il observé l’effet « yo-yo » des régimes ? En tout cas, sa prescription est claire : « un homme habitué à faire de trop copieux repas ne doit venir que graduellement à des habitudes plus sobres, qu’une lente mastication aide à prendre ».
De la graisse en quantité pour éviter la faim
Car s’il y avait bien une chose qui obsédait le Dr Bouchardat, c’est que ses patients ne souffrent pas de la faim, « n’éprouvent point ce sentiment de vacuité stomacale qui leur est si pénible ».
Il n’avait pas accès (fort heureusement) aux médicaments chimiques « coupe-faim » comme l’Isoméride ou le Médiator… mais il avait beaucoup mieux : « les corps gras ».
Pour compenser la suppression des féculents et aliments sucrés, il conseille ainsi aux diabétiques de consommer les graisses les plus variées :
« Beurre, lard, graisses de porc, de veau, de boeuf, de mouton, de cheval, etc., d’oies, de canard », « l’huile de foie de morue » (sa préférée) et « les huiles d’olives, d’oeillet, de noix, de sésame, de faîne, de chenevis exprimés à froid, de navette, de colza. »
Visionnaire, là encore ! Car les bonnes graisses sont précieuses contre la faim. Elles permettent d’obtenir un sentiment de satiété beaucoup plus solide que les glucides (féculents et aliments sucrés).
Et elles ont un intérêt supplémentaire : « les viandes, les poissons, les oeufs, les boudins, etc., deviennent plus savoureux par leur judicieuse intervention ».
C’est tellement vrai que les produits industriels d’aujourd’hui, « allégés en graisse », sont bourrés de sucre pour essayer de leur donner un peu de goût.
Au final, les recommandations du Dr Bouchardat sont à l’opposé de celles qui ont circulé en Occident à partir des années 1970-1980. On a dit aux Américains et Européens de manger « moins gras »… Pour compenser, ils se sont mis à manger davantage de sucre et de féculents… et comme par hasard, c’est à ce moment-là qu’a commencé l’épidémie de diabète et d’obésité !

Sans oublier les végétaux et oléagineux

Le Dr Bouchardat vante enfin l’intérêt des végétaux (les « herbes ») :
« Les herbes devront intervenir à chaque repas en proportion modérée. Etre bien mâchées, pour éviter la distension de l’estomac, elles devront être associées à une forte proportion de corps gras, qui favorisera le glissement des aliments herbacés dans l’intestin et qui complétera l’alimentation. »
Entre parenthèses, c’est un conseil d’autant plus judicieux que l’on sait aujourd’hui que manger des végétaux avec de la matière grasse permet de mieux absorber leurs vitamines et minéraux.
Les végétaux recommandés sont très nombreux :
« Les épinards, la chicorée, la laitue, les asperges, les artichauts, les haricots verts, les salsifis, les cardons, les concombres, les choux de Bruxelles, les choux fleurs, les choux. (…) Les salades de cresson surtout, de chicorée, de pissenlit, de romaine, d’escarolle, de barbe de capucins, de scosonère, de laiture, de mâche. (…) Les champignons conviennent. »
Quant aux précieux oléagineux, le Dr Bouchardat ne les oublie pas :
« Pour le dessert, avec les fromages, les olives conviennent très bien ; les autres fruits oléagineux, tels que les noix, les amandes, les noisettes, les pistaches, contiennent un peu de sucre et ne sont permises en quantité élevée que lorsque les urines ne sont plus sucrées. »
Au total, ce régime très complet devrait éviter d’avoir faim.
Mais le Dr Bouchardat a deux astuces pour ceux qui en souffriraient quand même : « manger dans la journée des graines de cacao torréfiés ou du chocolat sans sucre ni farine » (du chocolat 100 %) et, encore mieux « mâcher des olives« .

Et l’alcool ?

Le vin est un sujet sur lequel le Dr Bouchardat a évolué toute sa vie.
Au départ, il n’hésitait pas à prescrire du vin rouge (« de Bordeaux ou de Bourgogne ») dans des quantités paraissant incroyables aujourd’hui : jusqu’à deux litres par jour ! Cela correspondait à la consommation habituelle de vin en France à une époque où, pour des raisons sanitaires, boire du vin et des boissons fermentées était moins dangereux que de l’eau (l’alcool et les bactéries évitent les contaminations).
Cependant, il a commencé à diminuer la dose, recommandant « un litre dans les vingt-quatre heures » pour les hommes (qu’il conseillait de couper avec de l’eau si nécessaire).
A la fin de sa vie, toutefois, il conseillait à ses patients la plus grande modération dans leur consommation de vin.
C’était en effet, un meilleur conseil. Mais le Dr Bouchardat avait une bonne excuse. Car on sait depuis peu que le resvératrol, un polyphénol présent dans le raisin et le vin rouge, est puissant antidiabétique !
C’est pourquoi il observait que le vin avait un effet thérapeutique. Mais il a été conduit à s’apercevoir au fil du temps que ce bienfait était généralement plus que compensé par les effets négatifs de l’alcool (notez qu’aujourd’hui, les compléments alimentaires permettent d’avoir les avantages du resvératrol sans les inconvénients de l’alcool).

Un régime « d’attaque » pour préparer des lendemains qui chantent

Vous aurez peut-être reconnu, dans toutes ces recommandations, les caractéristiques principales d’un régime paléo (sans lait ni céréales), riche en graisse et pauvre en glucide.
C’est précisément le type de régime qui, dans plusieurs études récentes, a permis d’inverser le diabète de type II. [3]
Mais dans l’esprit du Dr Bouchardat, ce régime très rigoureux au départ doit pouvoir être assoupli, une fois que l’état du patient s’est amélioré :
« Il importe, en commençant le traitement, de rendre le régime assez rigoureux pour obtenir promptement la disparition complète de la glycose des urines. Après quelques semaines du retour des urines à l’état normal, il faut revenir peu à peu à l’usage modéré des aliments glycogéniques. »
Une fois restaurée la capacité de l’organisme à stabiliser naturellement le sucre sanguin, il est donc possible de réintroduire des aliments glucidiques avec modération, ce qui est une excellente nouvelle pour les malades :
« Par l’alimentation, avec du temps, de la vigilance, je fais perdre à l’organisme de mauvaises habitudes morbides, et dans plusieurs cas, j’ai vu se rétablir ainsi l’harmonie des fonctions. (…) Chez un grand nombre de malades on peut revenir à un usage suffisant des féculents sans que le sucre reparaisse dans les urines. »
Voilà donc les clés du régime du Dr Bouchardat contre le diabète. Je vous le recommande si vous êtes diabétique ou pré-diabétique.
Mais la prescription de notre médecin visionnaire ne s’arrête pas là. Il avait aussi une deuxième arme secrète contre le diabète.

L’activité physique, le coup de grâce contre la maladie

« Il est des cas, nous dit le Dr Bouchardat, où le régime seul suffit ». Mais « l’exercice est une condition des plus favorables pour faire disparaître les dernières traces de glycose. »
Là encore, c’est une phrase prémonitoire lorsque l’on sait (depuis peu !) que certaines formes d’exercice physique sont très efficaces pour vaincre la résistance à l’insuline des diabétiques.
Mais attention, tous les exercices ne se valent pas :
« Il est un exercice qui possède ce précieux avantage, ce sont les travaux en commun bien réglés et progressifs, avec l’accroissement des forces, dans un gymnase convenablement dirigé, fourni d’appareils variés, où toutes les précautions sont prises pour éviter les contusions, les écorchures, et l’excès de travail. »
Autrement dit : la musculation… en salle de sport !
Des activités comme la marche rapide sont précieuses, dit-il, mais elles ne donnent pas autant de résultats. Pour le Dr Bouchardat, il est important que « après des exercices qui en moyenne doivent durer une heure, le corps soit baigné de sueur ».
Et, une fois de plus, la science la plus moderne confirme son diagnostic !
D’abord, sur l’intérêt ce que Bouchardat appelle « le travail de force » (la musculation). On sait aujourd’hui que la masse musculaire a un effet mécanique contre le diabète : comme les muscles ont besoin de sucre, plus vous êtes musclé, plus vous réduisez la quantité de sucre qui circule dans votre sang.
Et pourquoi faudrait-il être « baigné de sueur » ? Parce que ce sont les exercices à haute intensité (musculation ou exercices « fractionnés ») qui sont les plus efficaces pour les diabétiques – cela signifie que, si vous faites de la course, du vélo ou de la natation, il vaut mieux faire des séries de 5 à 8 sprints répartis sur 20 minutes plutôt qu’une longue séance d’endurance en restant à la même vitesse. [4]

Guérir, sans médicament

Et voilà comment, sans le moindre médicament, le Dr Bouchardat a guéri le diabète de milliers de patients, tout en renforçant leur force et leur santé générale.
Je lui laisse le dernier mot :
« Je n’ai pas la prétention de guérir tous les glycosuriques qui viennent réclamer mes soins. (…) Mais on peut dire que le traitement que j’ai institué réussit à entraver la marche de la maladie, et à prévenir ou à retarder une fatale terminaison.
La science compte-t-elle un si grand nombre de méthodes thérapeutiques qui guérissent quand cela est possible encore, dont l’efficacité soit aussi sûre qu’une réaction chimique parfaitement connue, et dont l’innocuité soit incontestable, même dans les cas les moins heureux ? »
De l’humilité, de la prudence et du bon sens… Voilà un autre « régime » dont la médecine moderne aurait tant besoin !



Source: sante-corps-esprit.com

jueves, 19 de mayo de 2016

Rétinopathie diabétique : comment le diabète peut rendre aveugle


La vision d'une personne atteinte d’une hémorragie du vitré due à une rétinopathie diabétique proliférante. Ligue Braille 

Touchant la moitié des diabétiques de type 2, la rétinopathie est une grave complication de cette pathologie pouvant conduire à une cécité en l’absence d’un traitement adapté.


Qu'est-ce que c'est ?

La rétinopathie diabétique, caractérisée par des lésions de la rétine de l'œil, est une grave complication du diabète qui touche 50 % des patients diabétiques de type 2 (à différents stades), selon la Fédération française des diabétiques. Le diabète est ainsi responsable de 12 % de l’ensemble des cas de cécité dans les pays occidentaux ! Plusieurs facteurs favorisent la survenue d'une rétinopathie diabétique et accélèrent sa progression : l'ancienneté du diabète, le niveau de glycémie, un diabète instable, l'hypertension artérielle, le tabagisme, etc. Cette pathologie peut accélérer la survenue d'autres maladies des yeux comme les glaucomes ou la cataracte, et même conduire à la cécité en l’absence d’un traitement adapté.

Comment ça s'explique ?

Réceptionnant les ondes lumineuses et les transmettant au cerveau via le nerf optique, la rétine (voir schéma ci-dessous) est une fine membrane de l'œil parcourue par une multitude de petits vaisseaux, les capillaires. L'excès de sucre dans le sang - comme dans le cas d'un diabète - fragilise la paroi de ces derniers, entraînant une perte d'étanchéité. Il s'ensuit la rupture puis l'éclatement de ces vaisseaux (on parle de "micro-anévrismes"). Au fur et à mesure, des zones étendues de la rétine ne sont plus oxygénées. En réaction, la rétine produit de nouveaux vaisseaux encore plus fragiles.
Le phénomène s'amplifie et s'étend jusqu'à la macula (zone au milieu de la rétine), où se situe le centre de la vision. La macula s'épaissit, et il se produit alors un œdème maculaire responsable d’une baisse de l’acuité visuelle qui peut être très importante et que partiellement réversible. De surcroît, les vaisseaux nouvellement produits par la rétine peuvent saigner dans le vitré (zone située devant la rétine), conduisant dans certains cas à un risque de déchirure et donc de décollement de la rétine, responsable d’une perte définitive de la vision.

Les médecins distinguent deux types de rétinopathies : la rétinopathie non proliférative, caractérisée par quelques micro-anévrismes et quelques micro-hémorragies, moins grave que la rétinopathie diabétique proliférative, pour laquelle l'on observe de vastes hémorragies.

Quels sont les symptômes ?

Si certains troubles de la vue peuvent indiquer la présence d'une rétinopathie diabétique (lettres déformées à la lecture, difficultés à passer de la lumière à l'obscurité, etc.), la maladie s'installe souvent sans donner de signes d'alerte. On peut donc malheureusement être atteint de rétinopathie même avec une bonne vue et en l'absence de symptôme... D'où l'importance d'un contrôle régulier par un spécialiste et d'un dépistage précoce pour les patients atteints de diabète.
Vue non-déficiente
Quand elle est légère, l'hémorragie du corps vitré provoque la vision de quelques taches obscures. Ces deux images ci-dessous illustrent la vision d'une personne voyante (image du haut) et d’une personne atteinte d’une hémorragie du vitré due à une rétinopathie diabétique proliférante (image du bas).


© Ligue Braille

Comment le dépister ?

Vue atteinte d'une hémorragie du vitré due à une rétinopathie diabétique proliféranteLe traitement de la rétinopathie diabétique exige une collaboration étroite entre l'ophtalmologue, le diabétologue et le médecin généraliste. Diagnostiquée à temps (l'ophtalmologue réalise un simple "examen de fond d'œil", obtenu par dilatation de la pupille), la maladie peut être traitée efficacement. Pour confirmer le diagnostic, l'ophtalmologue procède à plusieurs examens comme la mesure de l'acuité visuelle, la tension de l'œil, voire une angiographie rétinienne (qui informe sur la perméabilité des vaisseaux rétiniens).
Problème : en France, le taux de dépistage de la rétinopathie diabétique reste insuffisant. En 2014, près de 40 % des patients diabétiques n'ont pas eu de contact avec un ophtalmologiste depuis plus de 2 ans, alors que le rythme de dépistage recommandé par la Haute Autorité de santé (HAS) est tous les ans pour la majorité des patients, tous les 2 ans pour certains d'entre eux à risque oculaire moindre.
Afin de contribuer à améliorer le dépistage, l'Assurance maladie a donc autorisé les orthoptistes et infirmiers à réaliser un acte court et moins contraignant, le rétinographe non mydriatique, qui consiste en une photographie numérique du fond d'œil sans dilatation de la pupille. Toutefois, en 2015, cette mesure n'avait pas encore permis d'amélioration du dépistage. "L'objectif était de permettre à 500.000 voire 600.000 patients diabétiques de bénéficier de cet examen, or seuls 5.000 ont répondu présent, entraînant une dépense de seulement 0,7 % du budget alloué à cette mesure", expliquait le Dr Thierry Bour, président du Snof (Syndicat national des ophtalmologistes de France), à l’occasion du congrès de la Société française d’ophtalmologie (SFO), qui s'est clôturé ce 10 mai 2016 à Paris.

Quelle prévention et quel traitement ?

Il est possible de prévenir la rétinopathie diabétique par un contrôle régulier (au moins une fois par an) chez un ophtalmologue, l'atteinte de l'équilibre glycémique, une tension artérielle maîtrisée, ainsi qu'une bonne hygiène de vie.
Lorsque des lésions diabétiques débutantes sont découvertes, elles doivent être stabilisées. Le traitement utilisé est la photocoagulation au laser. Celui-ci a pour but de traiter les zones d'ischémie (pauvres en apport d'oxygène), ce qui amène une régression des vaisseaux anormaux. "Le laser est très efficace pour freiner l'évolution de la maladie et empêcher la cécité", indique la Fédération française des diabétiques. Toutefois, à la suite du traitement, il arrive que certaines personnes notent une baisse de la vision périphérique et de la vision nocturne. Dans le cas d'une rétinopathie diabétique proliférative avec hémorragie du vitré, une vitrectomie peut être indiquée : il s'agit d'une intervention chirurgicale qui consiste à extraire le corps vitré. Dans ces cas, le traitement au laser est complété après l'évacuation de l’hémorragie du vitré.

Source: sciencesetavenir.fr

martes, 17 de mayo de 2016

SOLUTION POUR ulcères du pied diabétique DEVELOPPE DANS LE UNAM a évité AMPUTATIONS


SOLUTION POUR ulcères du pied diabétique DEVELOPPE DANS L'UNAM a empêché 100 AMPUTATIONS  

Le traitement proposé par Nina Bogdanchikova et son équipe du Centre de nanoscience et la nanotechnologie a travaillé dans 90 pour cent des patients du

pied diabétique est parmi les principales causes d'hospitalisation et sept sur ​​10 cas aboutir à l' amputation, selon à la dernière édition Manuel de procédures normalisées pour la surveillance du diabète de type 2, le ministère de la Santé. mellitus

Après avoir analysé le bactéricide, antivirale, fongicide et la guérison des nanoparticules d'argent (de AGNPS, pour son sigle en anglais), Nina Bogdanchikova et son équipe au Centre pour la nanoscience et la nanotechnologie (CNyN) de l'UNAM, à Ensenada, basse - Californie, a développé une solution pour désinfecter et favoriser la guérison des ulcères des membres inférieurs.

commercialisée pendant un an, le produit appelé Nagsil Dermo a guéri "plus de 90 pour cent de nos patients, y compris ceux qui sont diagnostiqués d' une amputation , " elle a expliqué le chercheur, qui a rapporté que de 2011 à ce jour l'application a évité la mutilation dans 100 personnes. ayant

devenir une urgence de santé, le diabète selon la chiffres officiels est la deuxième principale cause de décès au Mexique, en provoquant la mort d'environ 800 000 personnes par an.

traitement de protection des

niveaux élevés de glucose l'affectent progressivement le système nerveux. Ces neuropathies sont comme la cause conoce- diminution de la sensation et de la douleur chez les personnes souffrant de cette maladie chronique, donc s'ils sont blessés ou sont exposés à frottement constant et ne manque pas perçue des soins aggrave les dégâts.

En 2008, l' université et Cesar Almonaci Hernandez (diplômé de la Faculté de médecine de l' UNAM) ont décidé d' utiliser AGNPS dans les ulcères du pied diabétique et a constaté que après avoir enlevé le tissu mort et d' appliquer le traitement une fois par jour, le membre est désinfectée, la plaies fermées et ont augmenté les tissus sains. À ce jour , ils ont traité plus de 100 cas de manière efficace.

Le produit chimique Nina Bogdanchikova, dont les recherches ont porté sur les propriétés physico - chimiques des nanoparticules et des amas d'argent et d' or, dit Nagsil Dermo est conçu dans la forme d'aérosol et son utilisation étend escarres, l' acné sévère et la cicatrisation des plaies difficiles chez les patients atteints du SIDA.

"nous avons développé un non - nanomatériau toxiques à des concentrations élevées, est pas allergique ou bactérienne ou fongique présente une résistance. En outre, il a des certificats internationaux Comité de nanotoxicité, ce qui rend ce unique sur le marché , "at - il ajouté.

Pour le diagnostic d'application spécifique indiquant la gravité du patient de pied est nécessaire; si , dans les trois premières phases chez les adultes âgés de traitement peut durer jusqu'à à trois mois, et les jeunes, deux semaines; cependant, dans la quatrième amputation de phase , il est inévitable.

Depuis l' année dernière, l'UNAM a conclu un accord avec l'Université polytechnique de Tomsk, en Sibérie, en Russie, avec laquelle ils ont mené des études sur les nanomatériaux et porté 30 articles au total.

AGNPS

"il y a une crise silencieuse de la santé publique en raison de la résistance à la même les plus potentes- des virus, bactéries et parasites antibiotiques , " dit - il.

Depuis les temps anciens, les propriétés microbicides d'argent sont connus et au cours des dernières décennies il a été découvert que cet élément dans la forme de nanoparticules (équivalent à un milliardième de mètre), conserve ses avantages; évite également la tolérance aux médicaments.

Selon certaines recherches, AGNPS ont la capacité de traverser les membranes cellulaires et de pénétrer dans l'agent pathogène pour modifier son action. En raison de sa taille, il est difficile de maintenir la stabilité des particules, de sorte que sa composition est à base de métal (cinq pour cent) et un stabilisateur (95 pour cent).

"Nous utilisons la polyvinylpyrrolidone (eau - polymère soluble), ce qui permet à ces particules sont tenus à l' écart parce assemblage serait pas plus être des nanoparticules , " a expliqué Bogdanchikova.

pour produire le produit, l' argent est obtenu à partir du centre de recherche et de production russe Vecteur-Vita, des particules de révélateur.

Bionag

scientifiques CNyN et l'Université autonome de Basse - Californie ont uni leurs forces pour créer Bionag, une société dédiée à la commercialisation des résultats de la recherche basée sur AGNPS.

depuis sa création en 2011, a produit trois produits pour le traitement des animaux, l' un pour les plantes . et un pour les humains (Nagsil Dermo)



Source:  noticiasdeldf.com