jueves, 28 de mayo de 2015

Un jus pour guérir le diabète

 Dans le sang de chacun il y a des niveaux de sucre qui doivent être à certains niveaux chaque jour et toute la journée. Lorsque la quantité de sucre dans le sang est faible chez certaines personnes elles peuvent éprouver de l’irritabilité, de la faiblesse, de la fatigue, des maux de tête, des tremblements, de la nervosité, et une faim incontrôlable.
Lorsque les niveaux de sucre dans le sang sont trop élevés, notre corps produit de l’insuline. Le sucre dans le sang n’est pas quelque chose avec lequel vous pouvez jouer, cela peut affecter votre corps tout entier, et s’il tombe assez bas vous pourriez avoir un réel problème.
L’Aloe a été utilisé dans des études sur la glycémie et a une fois de plus donné de bons résultats. Des études ont été menées et de la recherche a été faite, l’Aloe Vera peut aider à réguler les niveaux de sucre dans le sang.
Aujourd’hui près de la moitié des français sont en surpoids. Il ya aussi plus de cas de diabétiques. Ces deux problèmes sont causés par les niveaux de sucre dans le sang, et sont également certains de nos problèmes les plus dangereux. Lorsque les niveaux de sucre dans le sang sont équilibrés, nous avons plus d’énergie pour l’exercice.
Nous constatons également que nous ne nous sentons pas aussi léthargique et paresseux quand nos niveaux de sucre dans le sang sont en hausse. Conserver un niveau de sucre dans le sang équilibré est important pour notre santé, et l’Aloe est capable de le faire. Les minéraux et oligo-éléments de l’Aloe sont de plus en plus utilisés pour des problèmes de santé.
L’Aloe contient les bons minéraux, oligo-éléments et vitamines pour contribuer à contrôler les niveaux de sucre dans le sang. Ce qu’une étude a fait, est que lorsque des diabétiques ont pris leur médicament, ils ont également pris une cuillère de jus d’Aloe. Un autre groupe a pris ses médicaments sans l’Aloe.
Les diabétiques qui avaient pris la cuillère de jus d’Aloe avaient une glycémie équilibrée, tandis que les personnes qui avaient pris seulement leur médicament ont eu une baisse de leur glycémie.

Quelques informations sur l’Aloe Vera

L’Aloe a une longue histoire en tant que remède pour de nombreux maux. Communément appelé Aloe Vera, la plante peut être séparée en deux produits de base: le gel et le latex. Le gel d’Aloe Vera est la pulpe ou le jus des feuilles, une substance gélatineuse translucide qui constitue la partie intérieure des feuilles.
Le gel contient des polymères d’hydrate de carbone, ainsi que divers autres composés organiques et inorganiques. Le latex d’Aloe, communément dénommé « jus d’Aloe », est un extrait jaune de tubules péricycliques juste sous la peau extérieure des feuilles. Pour une utilisation en tant que laxatif, le jus est souvent séché pour produire des granules d’Aloe qui sont de couleur brun foncé lors de l’exposition à l’air.
Le processus de séparation n’est pas toujours complet, et le latex d’Aloe peut se retrouver dans certains gels d’Aloe. Il est préférable de faire le gel aussi pur que possible, parce que le latex d’Aloe contient certaines substances qui sont utilisés pour des laxatifs forts.
L’Aloe traitée est difficile à maintenir stable, un problème qui peut entraîner des différences d’efficacité. La meilleure source de gel d’Aloe est celui que l’on récupère directement à partir d’une feuille de la plante.
Le gel d’Aloe a été utilisé pour le traitement des plaies, des brûlures mineures, et les irritations cutanées. La plupart des consommateurs sont familiers avec l’utilisation de l’Aloe dans les produits de soins pour la peau, mais l’Aloe Verra peut également être utilisé comme boisson.
Les produits à base d’Aloe pour usage interne ont été utilisées pour la constipation, la toux, les plaies, les ulcères, le diabète, le cancer, les maux de tête, l’arthrite, et de nombreuses autres conditions. L’Aloe a été utilisé pour beaucoup de choses pendant des années, et est maintenant vendu publiquement sur le marché. Normalement, les gens qui achètent de l’Aloe Verra savent exactement comment ils vont l’utiliser et certains l’achètent juste en prévention.
L’Aloe est aujourd’hui l’une des rares plantes qui peuvent guérir autant de maux différents qui peuvent être trouvés à la surface de la terre.

 











martes, 26 de mayo de 2015

Quel traitement anti-hypertenseur proposer à un patient avec une néphropathie diabétique ?

Le diabète de type 2 est la première cause d’insuffisance rénale chronique dans le monde. La prévalence du diabète augmente avec une belle régularité. En 2050, entre 6 et 8% de la population mondiale présentera un diabète. L’hypertension artérielle est une complication fréquente surtout quand il existe une atteinte rénale. En pratique, la néphropathie diabétique s’accompagne toujours d’une hypertension artérielle (HTA). L’enjeu du choix du traitement de l’HTA dans cette population est de taille aussi bien en terme individuel que collectif. 
Le traitement anti-hypertenseur dans le contexte de la néphropathie diabétique a trois objectifs:
  1. Réduire la mortalité,
  2. Réduire le risque d’insuffisance rénale chronique terminale nécessitant le recours à une technique de suppléance
  3. Réduire la survenue d’événements cardiovasculaires qui reste la principale cause de mortalité et morbidité chez les patients diabétiques avec une insuffisance rénale chronique.
Un des critères intermédiaires d’efficacité du traitement de la glomérulopathie diabétique est le contrôle de la protéinurie (protéinurie inférieure à 500 mg/24 heures).
L’objectif tensionnel se situe entre 130/80 et 140/90 mm de Hg. Il faut éviter les tensions artérielles trop basses surtout les diastoliques.
De plus, le traitement antihypertenseur doit être bien supporté avec des effets secondaires limités. Le but est d’avoir la balance bénéfice-risque la plus positive possible, d’autant plus que la durée de prise en charge va être longue, plusieurs années voir dizaines d’années.
survie avec sans diabéte en HD rein 2012Je voudrais finir avec un dernier point en guise d’introduction. les patients diabétiques de type 2 ont une moins bonne survie en dialyse que les autres. Le fait d’être dialysé pour un patient diabétique à un impact fort sur sa survie (données REIN 2012).De plus l’accessibilité à la transplantation rénale est moins bonne, par exemple pour les 40-59 ans, toutes causes, à M12 après la mise en dialyse, 41% sont inscrits, pour la même classe d’age, avec un diabète de type 2, seulement 22% sont inscrits. Chez le patient avec une néphropathie diabétique éviter la dialyse en ralentissant la progression de l’insuffisance rénale est un enjeu important devant la moins bonne survie en dialyse et la moins bonne accessibilité à la transplantation.
Après cette longue introduction, à mon avis importante pour planter le décor, rentrons dans le vif du sujet qui est fourni par une méta-analyse qui vient d’être publié dans le Lancet en prévision du futur congrès de l’ERA-EDTA à Londres.
Ce remarquable travail mmc1(1) 1-s2.0-S0140673614624594-main a pour objectif, par une analyse en réseau, de classer les traitements antihypertenseurs en fonction de leur efficacité et de leurs effets secondaires chez les patients avec un diabètes de type 2 et une maladie rénale chronique. Cet article est excellent (90 pages de suplementary data). Les auteurs ont inclus les données de 153 études soit 43256 patients. La méthodologie me semble optimale et il sera difficile de faire une méta-analyse de meilleure qualité sur le sujet. La discussion est très équilibrée.
Les résultats, sur la survie, aucun traitement anti-HTA ne fait mieux que le placebo. Quelques traitements frisent la significativité comme vous pouvez le voir, association inhibiteur de l’enzyme de conversion/ inhibiteur calciques (IEC/IC), association IEC/sartans et sartans seuls. On pourrait s’arrêter là et dire que tous les traitements se valent. Comme j’espère l’avoir expliqué un critère dur et cliniquement signifiant pour les patients en insuffisance rénale chronique est la mise en dialyse.
Le résultat majeur de ce travail est de trouver, chez des patients avec néphropathie diabétique (principalement ceux avec macro-protéinurie) que l’association IEC/sartans permet de diminuer le risque d’arriver en dialyse comme les sartans seuls, les IEC sont à la limite de la significativité.

Ce résultat est important. Les autorités et les guidelines ont enterré un peu trop vite l’association IEC/sartans, à mon avis, sur des problématiques de sécurité réelle mais qui sont gérables. Le bénéfice de l’association IEC/sartans peut être illustré par le fait que pour 1000 adultes avec une néphropathie diabétique la prenant pendant un an, nous évitons 14 insuffisance rénale chronique terminale (je vous rappelle qu’un mois d’hémodialyse en centre en France coute 7253 €)  et nous observons une réduction de la protéinurie chez 208 patients. Pour un traitement par sartan seul, nous évitons 11 cas d’IRCT et réduisons la protéinurie chez 118 patients. Pour la prévention des complications je me limiterais à ces résultats, car c’est pour ces deux critères que l’analyse est la plus robuste. Vous pouvez voir que les sartans sont les seuls à réduire le risque d’infarctus du myocarde et que de façon étonnante aucun traitement ne diminue le risque d’AVC alors que toutes les classes thérapeutiques sauf IC et bétabloquant réduisent l’albuminurie.
Passons aux effets secondaires, nous voyons ici les limites de la méta-analyse à mon avis et de la qualité du recueil des effets secondaires dans de nombreux essais. Le double blocage, pour l’avoir utilisé et encore l’utiliser augmente le risque d’hyperkaliémie. Ce n’est pas de l’aléa thérapeutique, c’est de l’obligation physiologique, comme pour le risque de poussée d’insuffisance rénale aiguë d’ailleurs. Aucun traitement n’augmente de façon statistiquement significative le risque d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale aiguë, avec l’association IEC/sartans, on frôle la significativité pour les deux et je suis convaincu que l’on peut dire que le risque est augmenté. Pour l’hyperkaliémie si vous regardez les odd ratios vous voyez bien que tous les bloqueurs du système rénine angiotensine aldostérone (SRAA ) augmente le risque. Nous voyons les limites de la statistique. Il ne s’agit pas pour moi d’un manque de puissance mais d’un recueil non exhaustif des effets secondaires dans les études. Il s’agit d’effets attendus qui sont gérables si bien anticipés.
Je le répète haut et fort, les bloqueurs du SRAA entrainent des hyperkaliémies surtout si vous les associez entre eux, surtout si vous rajoutez des AINS et si le patient présente une déshydratation d’apparition brutale par exemple lors d’une gastro-entérite.
Si vous utilisez une association IEC/sartans chez 1000 patients pendant un an, vous observerez 55 poussées d’insuffisance rénale aiguë et 135 hyperkaliémie, pour les sartans ce sera 17 poussées d’IRA et 70 hyperkaliémies. Il est possible de diminuer ces risques avec une bonne information et éducation du patient et des médecins.
Il y a deux effets secondaires qui sortent statistiquement significatifs:
  1. La toux avec les bloqueurs du SRA,
  2. Les œdèmes des membres inférieurs lors de l’utilisation des inhibiteurs calciques.
Le message important est quand vous avez des œdèmes chez un patient diabétique insuffisant rénal chronique regardez son traitement, il y a de forte chance que la cause en soit les inhibiteurs calciques en particulier les dihyropyridines.
Cette méta-analyse est passionnante, elle conforte mes idées sur l’utilisation des antihypertenseurs au cours de l’insuffisance rénale chronique, ici chez les diabétiques, j’ai le sentiment que ceci peut être étendu aux autres causes d’insuffisance rénale chronique.
On peut avoir le regret de ne pas voir l’impact du régime limité en sel seul, montrant le dédain ou la complexité de mettre en place des études diététiques. Les messages à retenir de ce travail sont
  1. l’intérêt des bloqueurs du SRAA pour réduire le risque de mise en dialyse,
  2. la faiblesse des études dans le recueil des effets secondaires,
  3. Les bloqueurs du SRA font tousser
  4. les inhibiteurs calciques chez les insuffisants rénaux en monothérapie, ça donne bien des OMI.
A partir de ces résultats, je suis convaincu qu’il faut repartir sur des essais avec du double blocage, en se focalisant sur l’identification des patients répondeurs et sur une stratégie de prévention des effets secondaires. Indirectement, il indique l’utilité de pouvoir surveiller de façon non invasive  la kaliémie pour adapter au mieux, le régime et la  prise des traitement. Un tel outil pourrait faciliter l’utilisation des SRAA.
En pratique que faire ?
Ce que je vais dire n’engage que moi, il s’agit d’une stratégie personnelle qui n’est qu’une approche tenant compte de la littérature et de mon expérience personnelle.
Devant un patient avec une insuffisance rénale chronique et une hypertension artérielle, j’essaye de déterminer mes objectifs qui seront différents en fonction de la personne en face de moi. J’essaye que ces objectifs soient partagés avec le patient.
A 50 ans, j’aurai un objectif de limiter au maximum le risque de survenue d’une insuffisance rénale chronique terminale, quitte à prendre quelques risques. A 80 ans, je vais avoir le même objectif mais il passera au deuxième plan devant le risque de complications. A partir d’un certain age le mieux est l’ennemi du bien. Un objectif important, pour moi, chez les populations de plus de 75-80 ans est de limiter les hospitalisations. Il faut aussi tenir compte des comorbidités, certains patients de 80 ans sont en meilleure forme physique que quelques patients plus jeunes mais aux très lourdes complications associées. Ici je vois un intérêt des marqueurs pronostic et du calcul de l’espérance de vie, si un patient à un probabilité de décès de plus de 50% à 5 ans, ce n’est pas la peine de s’acharner à vouloir réduire sa protéinurie au risque de le retrouver en hospitalisation pour une hyperkalimémie ou une insuffisance rénale aiguë. Nous traitons des individus. Je voudrais insister sur la tolérance du traitement, si vous réduisez trop la tension artérielle avec l’apparition de symptômes (vertiges, tête vide, malaise voir perte de connaissance) certains patients ne prendront pas le traitement. Si on a l’habitude de vivre à 180 de systolique, passer brutalement à 120 peut entrainer des symptomes. J’ai l’habitude de ne pas vouloir réduire trop vite et brutalement la pression artérielle, surtout chez ceux avec des lésions artérielles. Éviter les hypotensions orthostatiques est important. Ne pas mentir sur les effets secondaires et en discuter est une bonne manière d’obtenir l’adhésion au traitement.
J’ai pour objectif de réduire la tension artérielle autour de 130/80 mm Hg en consultation mais aussi à la maison et je suis de plus en plus un partisan de l’automesure. J’essaye toujours de dire que pour réduire la tension artérielle et protéger ses reins, il faut:
  1. Limiter son apport en sel,
  2. Perdre du poids,
  3. Faire de l’exercice physique,
  4. Ne pas prendre d’AINS et
  5. Avoir une consommation modérée d’alcool.
L’arrêt du tabac est très important. Le tabac est un facteur de risque majeur cardiovasculaire et de progression de l’insuffisance rénale.
Si le patient n’a pas de protéinurie, je n’ai pas de molécule favorite. Je tiens compte des comorbidités, chez le coronarien, j’utilise un truc qui fera un peu antiangineux, chez le sujet très âgé, j’adore les inhibiteurs calciques. Sinon j’aime bien les IEC, que j’ai l’habitude d’utiliser. Chez le diabétique, j’ai tendance à mettre d’emblée une petite dose de diurétique, en pratique 12,5 mg d’hydrocholorothiazide. Si il y a des œdèmes et bien je mets plus de diurétiques.
Si le patient a une protéinurie, l’objectif, en plus du contrôle tensionnel, est de la réduire à moins de 0,5 g/24 heures. Baisser la pression artérielle fait diminuer la protéinurie. Le régime limité en sel est ici très, très important. Réduire l’apport sodé réduit la protéinurie, il n’y a pas de doute la dessus. J’utilise en première intention les IEC. J’aime cette classe thérapeutique. J’ai ma molécule favorite depuis longtemps, le trandolapril. Je me donne une dose maximum de 8 mg/ jour, en une prise le soir. Si ceci n’est pas suffisant et si en plus le patient fait mal le régime sans sel, j’ajoute des diurétiques. Si ça ne suffit pas encore je fais une tentative de double blocage sur quelques mois. En pratique, j’ajoute un sartan, sans grande conviction pour l’un plus que l’autre. Je vérifie la tolérance en particulier sur la kaliémie et l’efficacité. Si au bout de trois mois, le double blocage n’a aucun bénéfice, j’ai tendance à l’arrêter pour éviter les ennuis. Si il est efficace avec une bonne réduction de la pression artérielle et de la protéinurie, je le maintiens, surtout si la kaliémie est correcte. La situation difficile est l’obtention d’un effet sur la protéinurie mais avec des complications fréquentes à type d’hyperkaliémie qui angoissent tout le monde. Ici on ne peut faire que du cas par cas et il faut discuter avec le patient pour savoir ce qu’il veut faire.
Quand je double bloque le SRAA ou que j’utilise des diurétiques et des bloqueurs, je donne des conseils:
  1. Éviter de manger des aliments riche en potassium,
  2. Pas d’AINS et
  3. Des conseils en cas de gastro-entérite, si la diarrhée et les vomissements dure moins d’une journée on ne change rien, si ça dure plus de deux jours, on arrête les diurétiques et au moins un des bloqueurs le temps des troubles. On reprend uniquement quand on recommence à manger normalement.
Je ne donne qu’une information orale. Il y a quelques années, j’avais proposé un sujet de thèse à une interne en médecine générale pour comparer l’efficacité d’une information orale et écrite à rien sur la survenue des complications de ces traitement. Le département de MG avait dit que c’était trop spécialisé. Je fus très déçu et depuis je ne donne plus de sujets à des MG.
Cette méta-analyse conforte mes choix, je vais probablement opter maintenant qu’ils sont tous génériqués pour le sartan en première intention. Je suis conforté dans l’idée qu’il faut essayer le double blocage quand la protéinurie n’est pas suffisamment contrôlée, en restant raisonnable et en tentant de limiter au maximum les risques de complications. Il n’est jamais très grave d’arrêter quelques jours son traitement néphroprotecteur quand il y a des troubles du transit intestinal (diarrhées, vomissements). Nous pouvons même dire qu’ainsi nous optimisons la néphroprotection en évitant les épisodes d’insuffisances rénales aiguës.

jueves, 21 de mayo de 2015

Les bergers belges semblent génétiquement protégés contre le diabète


malinois    

Une interaction génétique faisant obstacle au développement du diabète chez les bergers belges vient d’être découverte par des chercheurs suédois. Ils ont mis au jour, dans cette race, un nouveau mécanisme de régulation du taux de glucose dans le sang via une interaction des gènes situés sur deux chromosomes différents.

Certaines races canines présentent un risque accru de développer un diabète, caractérisé par un excès chronique de glucose dans le sang, tandis que d’autres sont très rarement touchées. La meilleure façon de diagnostiquer et de surveiller la maladie est de mesurer la concentration en fructosamine sérique, qui reflète le taux de glucose sanguin sur une période donnée.
Dans leur étude*, les scientifiques de l’université suédoise des sciences agricoles et de l’université d’Uppsala** ont analysé l’ADN de plus de 500 chiens sains appartenant à neuf races canines différentes et issus de cinq pays européens. Leur objectif était de savoir s’il existe des facteurs génétiques susceptibles d’influer sur les variations naturelles de la concentration en fructosamine sérique.
Dans leur analyse globale de toutes les races, ils n’ont trouvé aucune association pangénomique significative de la concentration en fructosamine dans le sang. Cependant, lorsque les races ont été étudiées séparément, les chercheurs ont constaté des variations dans une région du chromosome 3 associées à la concentration en fructosamine chez les bergers belges de type malinois. Et tout près de cette région, ils ont observé des gènes candidats intéressants, impliqués en amont dans le métabolisme du glucose.
Pour mieux comprendre ce que cette association avait de spécifique aux bergers belges, ils ont ensuite recherché quelles zones du génome étaient effectivement différentes par rapport aux autres races canines. Au cours de cette enquête, l’équipe a trouvé une région sur le chromosome 5 qui interagit avec celle précédemment identifiée sur le chromosome 3. Cette zone active de liaison héberge également des gènes candidats intéressants et des régions régulatrices, mais les mécanismes sous-jacents de l’interaction restent inconnus. Néanmoins, cela pourrait expliquer la spécificité raciale de la découverte initiale.
Le berger belge présente un faible risque de développer un diabète. Les résultats obtenus chez cette race pourraient donc être reliés à un mécanisme de protection contre la maladie. Ce nouvel éclairage sur la régulation du métabolisme du glucose est en outre susceptible d’améliorer les méthodes de diagnostic et de traitement du diabète sucré.
malinois-diabeteEn définitive, le berger belge (malinois dans l’étude) est un chien de travail, comme le berger allemand, une autre race qui souffre rarement de diabète. Ces chiens ont besoin de taux élevés d’oxygène et de sucre pour assurer de bonnes performances. L’hypothèse des chercheurs est alors que les chiens qui montrent un bon contrôle de la glycémie, comme les bergers belges, ont été sélectionnés par l’élevage, créant ainsi une race avec un caractère de protection contre le développement du diabète.

* Simon K.G. Forsberg et coll. : The Shepherds’ tale: a genome-wide study across 9 dog breeds implicates two loci in the regulation of fructosamine serum concentration in Belgian Shepherds, PloSOne, 13/5/2015, http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0123173
** Depuis une dizaine d’années, l’université suédoise des sciences agricoles, l’université d’Uppsala et le Broad Institut utilisent le chien comme modèle animal pour la recherche sur les maladies héréditaires qui touchent aussi l’homme. Les projets en cours concernent une vingtaine de maladies, dont le diabète, le cancer, les maladies auto-immunes, les troubles du comportement, les affections oculaires et les cardiomyopathies chez plusieurs races canines




martes, 19 de mayo de 2015

Un moyen pour combattre l'insomnie, le diabète et certains cancers qui mérite l'essai


  

 Une étude suggère qu'un éclairage tamisé en soirée favoriserait le sommeil et pourrait être un facteur contribuant à la prévention de certains cancers (comme celui du sein) et du diabète.
L'exposition à l'éclairage intérieur entre le crépuscule et l'heure du coucher supprime fortement les niveaux de mélatonine et peut avoir un impact sur les processus physiologiques régulés par cette hormone, tels que la somnolence, la thermorégulation, la pression artérielle et l'homéostasie du glucose, selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism
La mélatonine est une hormone produite le soir par la glande pinéale (épiphyse) du cerveau. En plus de son rôle dans la régulation du cycle veille-sommeil, des études ont montré qu'elle abaisse la pression artérielle et la température du corps. Elle a été envisagée comme option de traitement pour l'insomnie, l'hypertension et le cancer.
L'étude montre que l'exposition à la lumière intérieure a un effet suppresseur sur la mélatonine. Ce qui pourrait avoir des impacts sur la qualité du sommeil et la capacité de l'organisme à réguler la température corporelle, la pression artérielle et la glycémie, indiquent les auteurs.
Joshua Gooley du Women's Hospital and Harvard Medical School de Boston et ses collègues ont mené cette étude avec 116 personnes âgées de 18 à 30 ans qui ont été exposées à la lumière ambiante ou à une faible lueur huit heures précédant le coucher pendant 5 jours. Un cathéter intraveineux inséré dans l'avant-bras collectait des échantillons de plasma sanguin toutes les 30 à 60 minutes pour les mesures de mélatonine.
Une exposition à la lumière ambiante avant l'heure du coucher raccourcit d'environ 90 minutes la durée de production de mélatonine comparativement à l'exposition à une faible lumière. L'exposition à la lumière ambiante pendant les heures habituelles de sommeil supprime la mélatonine de plus de 50 %.
Des études ont suggéré un lien entre la suppression chronique de la mélatonine par la lumière et certains cancers dont le cancer du sein. Et, le gène du récepteur de la mélatonine a été lié au diabète de type 2. D'autres études sont toutefois encore nécessaires pour confirmer le risque de cancer et déterminer les mécanismes par lesquels la mélatonine régule le métabolisme du glucose.

jueves, 14 de mayo de 2015

Le diabète et l'obésité, ces puissants freins à la croissance mondiale



L'économie de la France, de l'Italie et des pays asiatiques devraint être relativement épargnée en raison de taux d'obésité et de diabète plus faible que dans des pays comme les Etats-Unis ou le Chili.   

Selon une étude de Morgan Stanley, 18,2 % de la croissance du PIB réel devrait être perdue en moyenne par les pays de l'OCDE sur 20 ans à cause de maladies liées au sucre. Le Chili et les Etats-Unis seraient les plus touchés.

Si le diabète promet d'être un marché prospère pour les big pharmas (50 milliards de dollars soit 46 milliards d'euros en 2020), il sera ravageur pour la croissance de nombreux pays. C'est en tout cas ce que pronostique Morgan Stanley dans une étude publiée le 18 mars. La banque estime ainsi que 0,5 point de croissance du PIB des pays de l'OCDE sera perdu chaque année en moyenne à cause du diabète et de l'obésité, et ce jusqu'en 2035. Au total cela représenterait une perte moyenne de 18,2% de la croissance du PIB réel (ajusté avec les prévisions d'inflation ou de déflation, ndlr)  de ces pays sur 20 ans.
Quant à la croissance des BRIICS ( Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine, Afrique du Sud), si elle est estimée à 4,5% par an jusqu'en 2035, elle devrait tomber à 4,2% en prenant en compte les impacts des problèmes liés au sucre.
Pour obtenir ces chiffres, la banque Morgan Stanley a mesuré les impacts du diabète et de l'obésité sur la croissance en se basant sur les statistiques de la fédération internationale du diabète et la  consommation actuelle de sucre par habitant. Outre les dépenses des Etats pour lutter contre ces deux fléaux, Morgan Stanley a mesuré leurs impacts sur la productivité, l'abstentéisme des employés (plus élevé chez les diabétiques et les obèses) et la baisse de leur productivité (20 à 40% de moins pour les personnes obèses selon Morgan Stanley).

Les pays de l'OCDE les plus touchés: les Etats-Unis et surtout le Chili

Morgan Stanley estime que les cinq pays de l'OCDE les plus touchés par les maladies liées au suce seront le Chili, avec une perte de 33% de sa croissance du PIB réel d'ici 2035, la République Tchèque (-27%), le Mexique(-24%), les Etats-Unis (-23). Ces pays pâtiront en effet des plus forts taux de diabète et d'obésité, comme l'illustre le graphe ci-dessous.
diabète

La France parmi les pays de l'OCDE les moins touchés

Les pays de l'OCDE, les moins touchés devraient être les pays asiatiques. Les régimes japonais et coréens sont moins riches en sucre et la Corée du Sud jouit d'une bonne éducation alimentaire. Résultat: le pourcentage d'obèses et de diabétiques est plus faible dans ces régions qu'ailleurs.
La France, en dépit de ses pertes estimées à 12% de croissance du PIB réel en 20 ans, et l'Italie (-14%) devraient être également moins pénalisées. Et ce grâce à des maladies liées au sucre moins fréquentes que dans le reste de l'Europe.
La Suisse figurera également parmi les bons élèves, car en dépit d'une consommation importante de sucre par habitant, l'activité physique des habitants est plus régulière que dans bien d'autres pays.

Chez les BRIICS, les pays asiatiques sont plus épargnés

Chez les BRIICS également, l'économie des pays asiatiques devraient moins pâtir de la surconsommation de sucre. La Chine (17,33% de perte de croissance du PIB réel sur 20 ans), l'Inde (-12%) et Indonésie (-9,8%) s'en sortiront mieux grâce à des taux d'obésité relativement faibles, malgré des pourcentages de diabète d'origine génétique élevés, note encore Morgan Stanley.
La Russie (-27%) et l'Afrique du Sud (-38%) seront les régions les plus pénalisées. Ce qui n'a rien d'étonnant puisque ces deux pays font partie des plus gros consommateurs de sucre. En Afrique du Sud notamment, la consommation de sucre par habitant par an compte même parmi les plus importantes au monde. Elle est actuellement environ 7 à 10 fois supérieure à celle des Chinois en quantité.

martes, 12 de mayo de 2015

Dormir plus longtemps réduit le risque de diabète de type 2


Dormir plus longtemps réduit le risque de diabète de type 2  
Le fait d'augmenter la durée de sommeil chez des adultes qui dorment chroniquement trop peu permet d'améliorer leur sensibilité à l'insuline et donc de diminuer chez ces personnes le risque de développer un diabète de type 2, ont conclu des chercheurs de l'ULB

Il était déjà connu que dormir trop peu entraîne, entre autres effets néfastes, une diminution de la sensibilité à l'insuline et donc un plus grand risque de diabète de type 2. On ne savait en revanche pas encore si l'inverse fonctionne également: augmenter la durée de son sommeil peut-il avoir des effets bénéfiques sur la sensibilité à l'insuline et réduire le risque de diabète? Oui, selon les conclusions des chercheurs de l'ULB.
Ils ont étudié les cas de 16 adultes, qui dormaient trop peu par rapport à leurs besoins. Durant le week-end, ces personnes dormaient systématiquement minimum une heure de plus que pendant la semaine, tentant ainsi de compenser le déficit de sommeil accumulé au fil des jours de boulot.
Durant deux semaines, les chercheurs ont mesuré leur sensibilité à l'insuline, sans que leurs habitudes de sommeil ne soient modifiées. Les "cobayes" ont ensuite été encouragés à rallonger leurs nuits durant 6 semaines. Chacun y est parvenu de manière différente, mais en moyenne le groupe a dormi 45 minutes de plus qu'auparavant durant chaque nuit de semaine.
"Les résultats montrent, sans équivoque, que les participants qui ont le mieux réussi à augmenter leur durée de sommeil sont également ceux chez qui la sensibilité à l'insuline s'est le plus améliorée", indique l'ULB.
Les chercheurs en concluent que "des adultes en restriction chronique de sommeil (..) sont capables d'augmenter de manière modérée leur temps de sommeil et que cette augmentation, même modeste, a des effets bénéfiques sur le métabolisme glucidique, c'est-à-dire la sensibilité à l'insuline et le risque de diabète de type 2".
Les résultats de l'étude menée par Rachel Leproult et son équipe ont été récemment publiés dans la revue Sleep, communique jeudi l'université.



jueves, 7 de mayo de 2015

Le rôle du cannabis dans le diabète de type 2



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La question devant nous aujourd’hui est de savoir si la marijuana a un rôle dans la perte de poids. Les scientifiques dans le sud de l’Angleterre cultivent secrètement du cannabis à l’aide de Médicaments GW, élevés pour produire différents taux de cannabinoïdes, qui sont extraits à partir d’éléments de plantes. Les cannabinoïdes sont des substances qui déclenchent les récepteurs cannabinoïdes dans le corps humain, qui à son tour peut avoir un effet sur ​​le système cardiovasculaire et l’activité gastro-intestinal, ainsi que la gestion globale de la douleur osseuse.





sativexSativex (une pulvérisation bucale qui soulage la douleur du cancer, ainsi que le traitement des signes de douleur neuropathique et la sclérose en plaques). a fait un médicament avec cannabinoïde couramment appelé Les chercheurs ont annoncé la découverte de deux substances, THCV et le cannabidiol, qui se trouvent dans les feuilles de marijuana qui peuvent améliorer la quantité de calories que votre corps brûle. Cette constatation démontre que ces deux constituants peuvent être utilisés notamment pour traiter le diabète de type 2 chez les animaux. Par conséquent, ce qui ouvre des possibilités pour les médicaments qui peuvent traiter les troubles métaboliques qui sont une fusion du diabète, l’hypertension et l’obésité, les symptômes qui peuvent déclencher une maladie cardiaque ou un AVC..Il a été démontré qu’à la fois le cannabidiol et THCV peuvent contribuer à des niveaux de graisse et de la façon dont le corps réagit à l’insuline. En effet, les chercheurs ont constaté que l’THCV augmente la sensibilité à l’insuline chez les animaux en protégeant les cellules qui fabriquent l’insuline. Les effets négatifs possibles de la marijuana:
Beaucoup de recherches ont étudié l’effet de la marijuana sur le diabète, mais n´oublions pas ses possibles effets négatifs sur le corps humain.
Des études ont montré que le cannabis a de nombreux effets sur la régulation de la glycémie dépendante de la dose. Ceux-ci comprennent:
  • La concentration et la mémoire liées aux complications qui peut affecter le contrôle de la glycémie.
  • Plus d´appétit et envie de sucreries et des aliments gras qui peuvent ensuite conduire à une hyperglycémie (taux anormalement élevés de sucre dans le sang).
  • Compromis la tolérance au glucose et á l’hyperglycémie lorsqu’il est utilisé massivement.Les avantages potentiels de la marijuana:
Insulin action and diabetes type 1 and 2, eps8  


Les chercheurs ont trouvé des avantages importants du cannabis pour la santé par rapport aux diabétiques. Ceux-ci comprennent:
  • Peut stabiliser la glycémie dans le sang.
  • Peut supprimer l’inflammation artérielle souvent vécue par les patients diabétiques menant à la maladie cardiovasculaire.
  • Vous pouvez éviter l’irritation du nerf et de soulager la douleur de la neuropathie chez les patients diabétiques en stimulant les récepteurs du cerveau et du corps.
  • Peut réduire votre pression artérielle qui peut aider à réduire le risque de maladie cardiaque et d’autres complications.
  • Aide à garder les vaisseaux sanguins ouverts et la circulation sanguine.
  • Il joue un rôle vital dans le soulagement des contractions musculaires et des troubles gastro-intestinaux (GI).
  • Enfin, il peut être utile dans la fabrication d’onguents topiques qui peuvent lutter contre la douleur neuropathique et la sensation de démangeaison dans les pieds et les mains ainsi.



Les éléments du cannabis ont également été associés à une réduction de la pression intraoculaire (la pression du fluide dans l’œil) dans les personnes souffrant de glaucome. Une maladie oculaire initiée par des troubles qui limitent sévèrement le flux sanguin à l’œil, comme la rétinopathie du diabète sévère.
glaucoma
L’objectif principal de ce projet est sur ​​le diabète, puisque cette condition est très commune. La marijuana et ses composants ont un large éventail de possibilités médicinales.

Nous espérons que ces résultats vont céder la place à un remède efficace pour les maladies associées à l’obésité et le diabète de type 2.

martes, 5 de mayo de 2015

Diabète de type 1 : l'obésité maternelle augmente le risque pour les enfants

Une étude suédoise montre que le risque de diabète de type 1 chez les enfants est associé à l’obésité de la mère et au diabète des parents.            


Le risque de diabète de type 1 est accru chez les enfants dont un parent est diabétique, mais aussi chez ceux dont la mère était obèse lors de la grossesse. Ce sont les conclusions d’une vaste étude suédoise, publiée ce mardi dans la revue Diabetologia.
Pour mettre en évidence cette association, les chercheurs du Karolinska Institute ont suivi plus d’un million d’enfants nés entre 1992 et 2004 jusqu’en 2009. Parmi eux, près de 5 800 ont développé un diabète de type 1.

Père diabétique, un risque acrru

D’après les résultats, le risque de développer un diabète de type 1 augmente lorsque les parents souffrent eux-mêmes de diabète qu’il soit de type 1, type 2 ou gestationnel. En effet, le risque était multiplié par 5 pour les enfants ayant un père diabétique et par 3 lorsque c'est la mère qui est atteinte.

Plus surprenant, les données montrent que chez les mères non diabétiques l'obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30) durant le premier trimestre de grossesse augmente de 30 % le risque pour l'enfant de développer un diabète de type, par rapport aux enfants nés de mères de poids normal.

Une meilleure prévention

Pour les chercheurs, les résultats de cette étude montrent l’importance de prévenir le surpoids et l’obésité des femmes en âge de procréer. « Il ne va pas y avoir une épidémie de diabète de type 1. En revanche, c’est une raison de plus pour lutter contre l’obésité préconceptionnelle et sensibiliser les futures mères pour que leur poids à la conception soit le plus normal possible », commente le Dr Jacky Nizard, gynécologue-obstétricien à la Pitié Salpêtrière.

Le médecin insiste sur la préparation et l’encadrement des grossesses chez les femmes obèses. « L’obésité peut être comparée à une maladie chronique comme le diabète. Les futures mères doivent donc être adressées à des spécialistes afin que la grossesse se passe au mieux », explique-t-il.

En France en 2009, 160 000 personnes souffraient de diabète de type 1. Son incidence augmente depuis une vingtaine d’années partout dans le monde. Une meilleure prévention pourrait contribuer à réduire le nombre de malades.