martes, 28 de febrero de 2017

chats obèses peuvent développer le diabète


 

Au moins 54,9 pour cent des familles au Mexique ont des animaux et dans 23 pour cent des cas concernent des chats, que si vous êtes obèse peut développer le diabète et d'autres maladies.
On estime qu'entre 19 et 52 pour cent de la population de chat est en surpoids ou obèses, ce qui augmente de trois à cinq fois le risque de diabète par rapport à un poids normal, a déclaré Alejandro Sanchez vétérinaire et animale chercheur à l'UNAM.
Les symptômes cliniques de la maladie chez les chats sont la perte de poids malgré un appétit vorace, la déshydratation extrême soif, faiblesse et manteau de la difficulté à monter.
Parce que le cerveau est particulièrement sensible à la perte de chats diabétiques glucose peut aussi avoir un dysfonctionnement dans le système nerveux qui provoquent la nervosité, des tremblements et des convulsions.
Le spécialiste a expliqué que les principales causes du surpoids et de l'obésité dans la population de chats sont l'âge que les chats d'âge moyen sont les plus susceptibles de le développer. Aussi le mode de vie sédentaire et le manque d'exercice et une mauvaise alimentation, que les propriétaires fournissent habituellement une quantité de nourriture que nécessaire.
Un chat est en surpoids lorsque leur poids corporel est supérieur à 20 pour cent de leur poids idéal et obèse lorsque son poids corporel est supérieur à l'idéal de 25 pour cent ou plus.
Le vétérinaire a dit l'obésité est la forme la plus commune de la malnutrition chez les animaux domestiques tels et, malheureusement, certains des propriétaires pensent à tort que "un chaton parmi les plus belles chubby".
Toutefois, cette situation accroît le risque que ces animaux maladies présentes qui nuisent à leur qualité de vie.
"Feline L'obésité a été associée à une incidence plus élevée de problèmes osseux et articulaires, les maladies cardiaques, la constipation, la dermatite, l'anesthésie risque jusqu'à cinq ans et diminue l'espérance de vie», a expliqué Alejandro Sanchez.



Source:   jornada.unam.mx
               diabetesb.blogspot.mx



jueves, 23 de febrero de 2017

Trop de graisses animales augmente le risque de diabète de type 2


Trop de graisses animales augmente le risque de diabète de type 2 

La consommation de graisses animales et plus largement d'acides gras saturés en excès serait associée à un risque accru de diabète de type 2, mettent en garde des chercheurs qui recommandent de privilégier les matières grasses de bonne qualité comme les huiles végétales.
Le diabète de type 2 est le plus fréquent car il représente 90% des diabètes et touche 4% de la population en France, soit environ 2,5 millions de personnes. D'après les prévisions de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le mot "épidémie" peut même être évoqué puisque le nombre de diabétiques de type 2 devrait passer de 135 à 300 millions dans le monde entre 1995 et 2025.
Cette augmentation serait due pour 14% à la croissance de la population, pour 48% à son vieillissement et pour 38% à l’augmentation de l’obésité, laquelle peut être partiellement contrôlée. Une nouvelle étude montre une nouvelle fois à quel point l'incidence de la maladie peut est liée au type d'alimentation. Une équipe internationale de chercheurs dont ceux de l'université Rovira i Virgili ont lancé le projet "Predimed", une étude clinique sur les effets de l'alimentation sur les patients à haut risque cardiovasculaire.

Bien choisir le type de lipides consommé 

Un volet de cette étude montre que la consommation de graisses animales est associée à un risque accru de diabète de type 2, en particulier le beurre, riche en acides gras saturés et acides gras trans. En effet, il faut faire la différence entre les bonnes et les mauvaises matières grasses. On trouve les acides gras saturés dans des produits d'origine animale (fromage, beurre, crème fraiche, viandes grasses...) mais aussi dans les viennoiseries, les pâtisseries, les barres chocolatées ou encore les biscuits.
Les acides gras trans sont quant à eux identifiables par le terme "huiles (ou graisses) partiellement hydrogénées". La consommation en excès de ces deux types de lipides est connue pour favoriser les maladies cardiovasculaires. Cette fois, les chercheurs ont évalué les associations entre le total et les sous-types de lipides consommés et le risque de diabète de type 2. En outre, ils ont évalué la relation entre les sources alimentaires riches en acides gras saturés et l'incidence de cette maladie.
Les principales conclusions ont montré que les participants qui consommaient des quantités importantes de graisses animales, et plus largement d'acides gras saturés, présentaient un risque deux fois plus élevé de développer cette pathologie. Plus précisément, la consommation de 12 grammes par jour de beurre a été associée à un risque deux fois plus élevé de diabète après 4,5 ans de suivi, alors que la consommation de yaourt entier à un risque plus faible.

S'inspirer du régime méditerranéen

Les données sont issues de 3349 participants à l'étude "Predimed" qui étaient exempts de diabète au début de l'enquête, mais présentaient un risque cardiovasculaire élevé. Après 4,5 ans de suivi, 266 d'entre eux ont développé un diabète. Selon les chercheurs, ces résultats mettent l'accent sur les bienfaits d'un régime méditerranéen (riche en fruits, légumes et céréales, pauvre en graisses animales) pour la prévention des maladies chroniques, en particulier le diabète de type 2.
L'étude montre également l'importance de substituer les graisses saturées et animales (surtout les viandes rouges et transformées) par des sources végétales comme l'huile d'olive et de noix. C'est aussi le conseil du programme "Manger Bouger" du ministère de la Santé qui précise que certains aliments ont des matières grasses de bonne qualité.
Ainsi, les huiles végétales et notamment l’huile de colza, d’olive et de tournesol (à alterner pour profiter des bienfaits de chacune), les poissons gras (maquereau, saumon, sardine…) les fruits oléagineux (avocat, noix, noisettes…) apportent des acides gras insaturés (oméga 3 et 6) et peuvent ainsi participer dans une certaine mesure au bon fonctionnement du système cardiovasculaire.

Source:  santemagazine.fr

martes, 21 de febrero de 2017

Abaisser le sucre et contrôler le diabète avec ce remède à la camomille et à la cannelle


Abaisser le sucre et contrôler le diabète avec ce remède à la camomille et à la cannelle 

La camomille peut nous aider à régler nos niveaux de sucre dans le sang après avoir mangé, alors que la cannelle favorise le métabolisme cellulaire et améliore la réponse à l'insuline

Cette fois, je veux partager un remède à la camomille et à la cannelle qui est devenu très populaire pour être une bonne solution pour contrôler le diabète.


   
Abaisser le sucre et contrôler le diabète avec ce remède à la camomille et à la cannelle Tant la camomille et la cannelle ont de multiples applications médicales qui ont exploité depuis l'Antiquité.
Les deux sont anti-inflammatoires et contiennent des ingrédients actifs qui leur permettent de réguler et de contrôler les niveaux élevés de sucre dans le sang.
A plusieurs reprises, chacune a su se démarquer comme la solution naturelle pour soulager divers types de maladies digestives, cardio-vasculaire et de système nerveux.

Cependant, jusqu'à récemment il est devenu connu que de les combiner en un seul remède, vous pouvez obtenir un bon allié contre le diabète de type 2.

Comment préparer cette remède à la camomille et à la cannelle pour le diabète?

              

Pour préparer ce remède pour le diabète on combine simplement les fleurs de camomille avec une petite quantité de cannelle.
Abaisser le sucre et contrôler le diabète avec ce remède à la camomille et à la cannelle
Le résultat est un thé avec très peu de calories que vous pouvez boire chaque jour pour profiter de tous ses bienfaits.

Les ingrédients

1 tasse d'eau (250 ml)

1 cuillère à soupe de fleurs de camomille (10 g)

1 cuillère à café de cannelle (5 g)

La préparation

Mettez la cannelle dans une casserole avec une tasse d'eau et laisser bouillir.

Lorsque elle arrive à ébullition, retirez du feu et ajoutes les fleurs de camomille.

Laissez-les reposer pendant 10 minutes, puis filtrez.

Mode de consommation

Consommez une tasse par jour, après le repas principal ou le jeûne.

Prenez-le deux ou trois semaines consécutives et vous vous sentirez le changement.

Contre-indications

Ce remède ne doit pas être consommé par les patients ayant des problèmes de foie.

Il ne faut pas prendre trop si vous prenez des médicaments ou des suppléments pour le même but.

Pour aucune raison vous ne deuvrez pas dépasser la dose de cannelle, car cela peut être toxique.

Dans tous les cas, il convient de rappeler que c'est un supplément naturel qui ne remplace pas le traitement prescrit par le médecin.
 
 

jueves, 16 de febrero de 2017

Diabète : un marqueur prédit le risque de maladie rénale


Diabète : un marqueur prédit le risque de maladie rénale 

Les patients diabétiques souffrant d'atteintes rénales ont de moindres taux d'hormone Klotho dans les urines.

 

Elle porte le nom d’une divinité antique du destin, et ça n’est pas pour rien. L’hormone Klotho pourrait prédire le risque de maladie rénale chez les patients diabétiques. C’est la découverte qu’ont faite les chercheurs du King’s College de Londres (Royaume-Uni). Publiée dans Diabetologia, leur étude montre que les taux de cette enzyme chutent en présence d’une néphropathie.

Une carence manifeste

Avant d’établir ce constat, l’équipe a analysé les urines et le sang de 78 patients atteints de diabète de type 1. Parmi eux, 33 présentaient les signes d’une maladie rénale de stade précoce, la microalbuminurie. Elle se traduit par la présence d’albumine dans les urines du patient. Plus cette protéine sanguine est présente, plus l’atteinte rénale est grave. Le stade ultime est une insuffisance rénale.
La mesure de l’albuminurie est elle-même un marqueur du risque cardiovasculaire des patients et de l’évolution du diabète. Mais à en croire ces résultats, il serait possible de prédire l’apparition d’albumine dans les urines et d’engager les mesures correctrices beaucoup plus tôt. En effet, les chercheurs ont constaté une variation de l’hormone Klotho chez les diabétiques dont les reins sont endommagés.
Concrètement, les patients souffrant d’une néphropathie ont une carence. Les diabétiques dont les organes sont en bonne santé, en revanche, présentent des taux d’enzyme similaires à ceux de la population générale. « Pour la première fois, Klotho est associée à une maladie rénale dans le diabète de type 1 », se félicite le Dr Giuseppe Maltese.

Une piste thérapeutique

En effet, Klotho est soupçonnée d’intervenir directement dans l’apparition des atteintes rénales. Ces soupçons sont liés au fait que cette hormone « anti-âge » protège le système cardiovasculaire d’un vieillissement anormal. Or, dans le cas du diabète, les petits vaisseaux des reins sont progressivement endommagés, ce qui provoque la maladie. La chute de l’hormone serait donc un marqueur précieux… mais aussi une cible thérapeutique.
En remontant les niveaux d’enzyme, il deviendrait possible de prévenir l’évolution délétère du diabète. Avec un impact majeur sur la prise en charge. Car en France, la moitié des maladies rénales chroniques sont liées au diabète et à l’hypertension artérielle.
Ce lien entre diabète et Klotho ne doit rien au hasard. Une étude parue dans PNAS en 2007 a montré, sur le rat et l’être humain, que la sécrétion de l’hormone est régulée par l’insuline – dont la production est perturbée lors d’un diabète.


Source: pourquoidocteur.fr

martes, 14 de febrero de 2017

Diabète : la cause de l’inflammation chronique enfin identifiée


Diabète inflammation chronique 


Le nombre de personnes atteintes de diabète dans le monde a quadruplé au cours des 20 dernières années. En 2016, 415 millions de personnes sont touchées par la maladie et on considère qu’1 personne dans le monde en meurt toutes les 6 secondes. De nouvelles découvertes concernant la cause de l’inflammation chronique viennent d’être publiées. Santé sur le Net fait le point.

Le diabète, une maladie inflammatoire

Le diabète est une maladie chronique caractérisée par un manque ou un défaut d’utilisation de l’insuline, hormone produite par le pancréas permettant au glucose (sucre) d’entrer dans les cellules du corps afin d’y être utilisé comme source d’énergie. Lorsque l’insuline ne peut pas remplir sa fonction, le glucose s’accumule dans le sang : on parle alors d’hyperglycémie. A moyen ou long terme, elle peut provoquer certaines complications, notamment au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du cœur et des vaisseaux sanguins.
A savoir ! Le diabète se caractérise par un taux de sucre dans le sang supérieur à 1,26g/L, à deux reprises.
On distingue deux types de diabète :
  • Le diabète de type 1 ou diabète insulinodépendant, maladie auto-immune touchant les jeunes, qui résulte d’une production insuffisante voire inexistante d’insuline, nécessitant alors des injections pluriquotidiennes.
  • Le diabète de type 2, le plus fréquent, a quant à lui pour origine la résistance des cellules à l’insuline, on parle d’insulino-résistance.  Il se manifeste généralement après 40 ans, le mode de vie étant le facteur de risque principal (obésité, sédentarité, surpoids, hypercholestérolémie,…). Le glucose s’accumule de manière chronique dans le sang, provoquant un épuisement de la production d’insuline par le pancréas qui ne parvient plus à en fournir suffisamment.
Les récents résultats d’une étude Danoise démontrent l’infiltration du tissu pancréatique par certaines cellules immunitaires (les macrophages), et cela, dès les premiers stades du diabète de type 2. Ces macrophages produisent ce que l’on appelle des cytokines, autrement dit des molécules favorisant l’inflammation, qui vont aller détruire les cellules productrices d’insuline, entraînant alors un diabète.
Cependant, une découverte inattendue chez la souris montre qu’en bloquant la synthèse d’acides gras de ces mêmes cellules immunitaires, les souris ne développeraient pas d’inflammation ou de diabète, quel que soit le régime alimentaire. Le fait est que si la synthèse d’acide gras est rendue impossible, alors les macrophages ne sont pas non plus capables de détecter la graisse provenant de l’alimentation pour déclencher la réponse inflammatoire.
 

Bloquer l’inflammation pour empêcher le diabète

Des chercheurs de la Washington University School of Medicine ont développé un moyen de bloquer la production d’acides gras dans ces cellules immunitaires chez la souris et ainsi de les protéger contre le diabète induit par l’alimentation.
L’équipe de scientifiques a conçu des souris génétiquement modifiées, incapables de fabriquer l’enzyme nécessaire à la production des acides gras par les macrophages. Les souris ainsi modifiées sont protégées contre ce type de diabète. Elles ne développent pas : ni la résistance à l’insuline, ni le diabète (normalement induit par un régime alimentaire riche en matières grasses).
Il faut néanmoins garder à l’esprit que le blocage complet de l’inflammation n’est pas la réponse adéquate à la prévention des complications. Elle est en effet, vitale pour d’autres fonctions biologiques notamment pour combattre des agents pathogènes infectieux ou aider à guérir les blessures.
Pourtant, ces nouvelles découvertes pourraient avoir des implications cliniques profondes.

Des implications cliniques majeures

En bloquant spécifiquement la production d’acides gras à l’intérieur des macrophages, on pourrait prévenir l’inflammation de manière ciblée chez les personnes atteintes de diabète, mais pas seulement. Une diminution de l’inflammation chez des personnes atteintes d’arthrite ou de cancer, dans lesquels l’inflammation chronique joue un rôle important, pourrait également être bénéfique.
Une substance pouvant bloquer la synthèse des acides gras est actuellement en essai clinique dans le but de traiter le cancer.
D’autres médicaments ont également été développés pour inhiber la molécule responsable de la synthèse des acides gras dans le diabète. Ceux actuellement utilisés dans ce but permettraient de bloquer l’inflammation chronique, sans pour autant bloquer totalement le système immunitaire nécessaire dans le combat des infections.
Les chercheurs envisagent également d’examiner les composés médicamenteux existants qui modifient la composition lipidique des cellules. S’ils sont plus spécifiques (en ciblant la paroi des macrophages), ces médicaments ayant échoué lors des essais cliniques, pourraient réduire le risque de complications du diabète.
Cette nouvelle découverte ouvre donc de nombreuses possibilités pour un éventuel traitement antidiabétique dans les années à venir.


Source:   sante-sur-le-net.com

 

jueves, 9 de febrero de 2017

Le chocolat, une arme anti-diabète ?

Le chocolat, une arme anti-diabète ?
Quelques carrés de chocolat noir aideraient à limiter la résistance à l'insuline et à améliorer la fonction des enzymes du foie, limitant ainsi les risques de diabète de type 2, d'après une étude internationale.


Lorsqu'ils sont consommés avec modération, les aliments que nous aimons peuvent nous faire du bien. Plus précisément, d'après une étude publiée par la revue British Journal of Nutrition, manger une petite quantité de chocolat noir chaque jour nous protégerait de la résistance à l'insuline et du diabète de type 2. Une équipe internationale s'est penchée sur les données de 1 153 personnes âgées de 18 à 69 ans faisant partie d'une cohorte d'observation des risques cardiovasculaires au Luxembourg.
Plus de 80% des participants ont déclaré manger en moyenne 24,8 grammes de chocolat par jour. Les scientifiques ont dont voulu vérifier le lien entre la consommation de chocolat noir et les effets bénéfiques sur les enzymes du foie et sur la sensibilité à l'insuline. Après avoir pris en compte le style de vie, l'alimentation, et la consommation de thé et de café des volontaires, les auteurs de l'étude ont conclu que le chocolat réduit la résistance à l'insuline et améliore la qualité des enzymes du foie.

Des facteurs à prendre en compte

Les participants qui consommaient du chocolat étaient également plus jeunes, plus actifs et d'un niveau scolaire plus élevé. "Compte tenu du nombre croissant d'études suggérant des effets bénéfiques, les produits à base de cacao pourraient représenter une recommandation alimentaire supplémentaire pour améliorer la santé cardiométabolique. Toutefois, ces observations ont besoin d'être vérifiées par des études plus poussées", indique Saverio Stranges, l'un des auteurs.
Même si ces résultats étaient confirmés et que la consommation de chocolat faisait partie, un jour, des recommandations sanitaires, "il est important de faire la différence entre les produits naturels à base de cacao et le chocolat industriel, très riche en calories. L'activité physique, l'alimentation et d'autres facteurs d'hygiène de vie doivent être pris en compte soigneusement pour éviter la prise de poids au long terme", précisent les chercheurs.


Fuente:  santemagazine.fr



martes, 7 de febrero de 2017

Grossesse : du calcium pour prévenir le diabète gestationnel

Grossesse : du calcium pour prévenir le diabète gestationnel


Le calcium est le minéral le plus abondant dans l'organisme. Pendant la grossesse, sa consommation est essentielle pour assurer une bonne construction du squelette de bébé et préserver celui de sa maman. Une récente étude américaine va plus loin. Selon des chercheurs de Harvard, le calcium réduirait le risque de diabète gestationnel.
Le calcium contribue principalement à la formation et à la solidité des os et des dents. Mais il intervient également dans de multiples fonctions comme la coagulation sanguine, la contraction musculaire, la conduction nerveuse…
Les principaux pourvoyeurs de calcium restent les produits laitiers. Certains légumes-feuilles et les choux, les fruits secs et quelques poissons en sont aussi des sources complémentaires
En cas de grossesse, plusieurs travaux ont déjà montré l'intérêt du calcium pour contrôler la tension artérielle et prévenir l'hypertension.
Jusqu'ici, aucune étude ne s'était intéressée au lien entre l'apport en calcium et le fait de développer un diabète gestationnel. « Jusqu'ici » car c'est désormais chose faite. Une équipe américaine s'est en effet sérieusement penchée sur la question.
Le diabète gestationnel, c'est quoi ?
Le diabète gestationnel, c'est en fait un trouble de la tolérance glucidique, diagnostiqué pour la première fois pendant la grossesse. Il conduit à une hyperglycémie. Pour l'enfant à naître, la principale complication est ce que les spécialistes appellent la macrosomie. Comprenez par là un poids de naissance supérieur à 4kg. A plus long terme, cette affection expose la maman à un risque de diabète de type 2.
Pour étudier un éventuel lien entre consommation de calcium et diabète gestationnel, les chercheurs ont recruté 3 414 femmes en début de grossesse. Aucune ne présentait d'antécédents (personnels ou familiaux) de diabète gestationnel. Ils ont par ailleurs épluché leurs menus, et plus précisément ils se sont attachés à observer leur consommation de produits laitiers (entiers ou faibles en matières grasses), de céréales complètes et de poissons.
1200 mg par jour…
Au cours du suivi, 169 cas de diabète gestationnel ont été recensés. Selon les chercheurs, « une consommation périnatale de plus de 795mg de calcium par jour est associée à un risque inférieur de 42% de présenter un diabète gestationnel (et ce comparé à celles qui en consommaient moins – ndlr) ». Un résultat d'autant plus probant chez celles qui avaient consommé des produits laitiers allégés en matières grasses et des céréales complètes.
Les femmes touchées par cette forme de diabète semblaient en outre particulièrement carencées.
Pour expliquer cette association entre la diminution du risque de diabète et la consommation de calcium alimentaire, les chercheurs avancent le fait que « la régulation du calcium intracellulaire est impliquée à la fois dans la sensibilité et la libération de l'insuline, l'hormone qui contrôle la glycémie, ainsi que dans la maîtrise de l'appétit et la consommation de graisses associée. »

Fuente:  ladepeche.fr 

jueves, 2 de febrero de 2017

Aux Etats-Unis, une nouvelle étude revoit à la hausse le rôle du diabète dans les décès

Selon les travaux publiés par la revue américaine « Plos One », mercredi, la proportion de morts dues à la maladie est de 12 %, trois fois plus que ce qui était précédemment estimé.










Le diabète adulte compte pour 12 % de toutes les causes de décès aux Etats-Unis, une proportion nettement plus grande que ce qu’indiquait une précédente estimation, selon une étude publiée dans une revue américaine mercredi 25 janvier.

Cette maladie dont la fréquence a fortement augmenté ces dernières années avec l’augmentation de l’obésité, est la troisième cause de mortalité dans le pays après les pathologies cardiovasculaires et le cancer, selon l’étude des universités de Pennsylvanie et de Boston parue dans Plos One.
Selon la seule étude similaire effectuée auparavant à partir de données recueillies dans les années 1980-1990, seulement 4 % de tous les décès aux Etats-Unis étaient alors attribués au diabète.

Cause occultée

Pour cette nouvelle estimation, Andrew Stokes, un démographe de l’université de Boston, s’est appuyé sur deux grandes bases de données nationales représentatives dont le « National Health Interview Survey » qui peut fournir un échantillon de plus de 282 000 individus. Cela permet de suivre les personnes jusqu’à leur certificat de décès et faire une comparaison entre les diabétiques et les non-diabétiques, expliquent les chercheurs.
Ces derniers ont pu déterminer que le diabète compte désormais pour 12 % des causes de décès aux Etats-Unis. Ils ont également constaté que le diabète comme cause de décès avait été jusqu’alors largement occulté.
Les statistiques annuelles de mortalité et de longévité font ressortir les grands facteurs comme la drogue, l’abus d’alcool et le suicide mais jamais le diabète, relèvent les chercheurs.

Statistiques erronées

Dans la mesure où un diabétique souffre souvent de complications cardiovasculaires et rénales, il peut être difficile de déterminer la cause exacte du décès, ce qui crée une ambiguïté sur le certificat de décès et conduit à des statistiques de mortalité erronées.
Les auteurs soulignent l’importance désormais de disposer d’estimations plus exactes sur cette maladie et la mortalité qu’elle entraîne vu que le diabète a pris les proportions d’une épidémie ces dernières années.
En 1980, les centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) estimaient à 5,53 millions le nombre de diabétiques aux Etats-Unis. En 2014, ce chiffre a presque quadruplé, atteignant 21,95 millions. « L’espérance de vie des Américains a augmenté très lentement au cours de la dernière décennie et a même légèrement diminué en 2015 », relève Samuel Preston, professeur de sociologie à l’université de Pennsylvanie.
« Il est très probable que l’obésité et le diabète ensemble ont été un facteur important dans ce ralentissement des gains de longévité (…) et ces nouvelles statistiques devraient être utiles pour déterminer plus précisément leur rôle », estime-t-il.





Source:  lemonde.fr