jueves, 30 de junio de 2016

Un médicament contre le diabète peut-il prévenir la maladie d'Alzheimer ?



médicament contre le diabèteDiabète et maladie d'Alzheimer sont deux maladies tellement proches que les scientifiques pensent que les médicaments prescrits pour contrôler la glycémie pourraient également prévenir l'apparition de la démence.

Le lien entre diabète de type 2 et maladie d'Alzheimer a souvent été mis en évidence. Les médecins savent en effet que le diabète, qui empêche une bonne irrigation du cerveau, accroît le risque de démence. Mais pour la première fois, une étude suggère que la proximité des deux maladies pourrait être plus forte qu'on ne pense, en suggérant que la maladie d'Alzheimer pourrait, à l'inverse, mener au diabète de type 2.
Cette découverte d'une équipe de chercheurs de l'Université d'Aberdeen (Grande-Bretagne) ouvre de nouvelles voies thérapeutiques. Les chercheurs suggèrent en effet que certains médicaments utilisés pour réguler la glycémie pourraient potentiellement être bénéfiques pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

Une activité cérébrale améliorée par les anti-diabétiques

Des premiers tests réalisés sur des souris ayant été génétiquement modifiées pour développer une forme de la maladie d'Alzheimer, ont montré que l'activité cérébrale des rongeurs était améliorée de façon spectaculaire lorsqu'on leur administrait du liraglutide, un antidiabétique récent administré pour stimuler la production d'insuline.
Les chercheurs pensent que le médicament stimulerait l'activation de certaines zones du cerveau qui sont détruites en cas d'apparition de la maladie d'Alzheimer.

Source: topsante.com


martes, 28 de junio de 2016

Alzheimer : les traitements du diabète pourraient être efficaces





Alzheimer : les traitements du diabète pourraient être efficacesLa maladie d'Alzheimer pourrait induire la survenue d'un diabète. L'augmentation de la présence d'une enzyme dans le cerveau est en cause.

Le cerveau d’un côté, le pancréas de l’autre. A priori, Alzheimer et diabète ne partagent rien. Mais en observant plus en détail les mécanismes des deux maladies, des chercheurs écossais ont conclu à un point commun majeur. Il permettrait d’expliquer pourquoi les personnes atteintes de démence souffrent si souvent d’un diabète. C’est ce que suggèrent leurs conclusions parues dans Diabetologia.

Une enzyme commune

L’idée dominante, jusqu’ici, voulait que le diabète de type 2 favorise la maladie d’Alzheimer. « Nous montrons qu’en réalité, cela fonctionne aussi en sens inverse », résume le Pr Bettina Platt, qui signe ces travaux. Elle a en effet montré que les changements cérébraux provoqués par cette démence peuvent provoquer une altération du contrôle naturel de la glycémie, et donc mener au diabète.
Pour parvenir à ces conclusions, l’équipe spécialisée dans la maladie d'Alzheimer à l’université d’Aberdeen (Royaume-Uni) et celle travaillant sur le diabète se sont rassemblées. Elles ont mis au point un modèle de démence chez la souris, puis ont surveillé l’évolution de l’enzyme bêta-sécrétase (BACE1), directement impliquée dans la maladie. Un taux élevé de cette enzyme dans les neurones altère l’assimilation du glucose par l’organisme. Un diabète et ses complications peuvent donc se développer.

Un antidiabétique contre Alzheimer ?

« Le fait est que 80 % des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont aussi une forme de diabète ou des perturbations du métabolisme du glucose », rappelle Bettina Platt. Dans la mesure où cette pathologie n’est pas héréditaire, le mode de vie est un facteur d’influence, estime-t-elle.
Une méthode de prévention combinée contre les deux maladies semble difficile à développer. Les médicaments utilisés dans l’une pourraient en revanche s’avérer efficaces dans l’autre, aux yeux de l’équipe pluridisciplinaire. Ainsi, les traitements hypoglycémiants auraient la capacité d’alléger les symptômes de la maladie d’Alzheimer et freiner sa progression. Cette hypothèse est en cours de vérification avec des molécules indiquées dans le diabète.

Source: pourquoidocteur.fr

 

jueves, 23 de junio de 2016

Valbiotis combat le diabète et l’obésité


Valbiotis 

a société biopharmaceutique rochelaise vient de lever 2,2 millions d’euros pour accélérer le développement de solutions de prévention et de traitement des maladies métaboliques telles que l’obésité, le diabète et leurs complications. Fondée en 2014 à La Rochelle par Sébastien Peltier, ancien directeur R&D du Laboratoire Lescuyer, Valbiotis a pour ambition de développer des compléments alimentaires à « haute valeur ajoutée » et de les licencier aux industriels de la pharmacie ou de l’agroalimentaire.
Leur particularité : répondre aux critères de sécurité et d’efficacité exigés par l’Europe afin d’obtenir « une allégation santé », le graal de tout industriel.
« Alors qu’un complément alimentaire peut être mis sur le marché en moins d’un an, il faut compter six à sept années d’analyses et de tests avant de commercialiser un produit certifié par l’EFSA », observe Sébastien Peltier.
Selon lui, c’est la raison pour laquelle les industriels hésitent encore à investir dans la recherche en interne. « Nous proposons d’accompagner les groupes agro-alimentaires et pharmaceutiques pour gérer les recherches pré-cliniques et le design clinique selon les normes de l’EFSA », déclare le chercheur.
Ses solutions de prévention sont mises au point à partir d’extraits végétaux, en collaboration avec les universités de La Rochelle et de Clermont-Ferrand, ainsi que le CNRS.
Le premier essai clinique de « Valedia », son produit de prévention du diabète de type 2, vient d’être lancé. Développé en gélule, stick et comprimé, il a remporté en 2015 le prix de l’innovation du ministère de la Recherche i-LAB. Les premiers résultats sont attendus en novembre 2016. S’il voit son allégation reconnue par l’Autorité européenne de sécurité des aliments, il pourrait être commercialisé en 2019.
Pour l’heure, la biotech vient de boucler une deuxième levée de fonds de 2,2 millions d’euros, après les 1,8 millions d’euros levés en novembre 2014. Ce deuxième tour de table permettra de développer d’autres produits, en particulier le « LipiDrive », qui a déjà démontré son efficacité préclinique sur le surpoids.
 Source: frenchvanitytribune.fr

martes, 21 de junio de 2016

En Afrique, le diabète et les maladies cardiovasculaires tuent plus que le Sida. Agissons


 


LE PLUS. 5,7% de la population adulte en Afrique est désormais touchée par le diabète. Cette maladie cause 5,1 millions de décès dans le monde, soit 6,8% de la mortalité mondiale annuelle. Une mobilisation urgente de la communauté internationale est nécessaire, estiment Pierre Salignon, de l'AFD et Stéphane Besançon et Mathieu Doré de l'ONG Santé Diabète.

L’épidémie mondiale de diabète ne cesse de progresser et plus particulièrement dans les pays en développement. Selon les données fournies par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), on compte plus de 400 millions de diabétiques à travers le monde, dont plus de 77% se concentrent dans les pays à faible et à moyen revenu.

D’ici 2030, ils seront 600 millions, dont plus de 42 millions en Afrique. En Afrique Sub-saharienne, en plus de l’explosion du nombre de patients, la maladie est déjà responsable de près de 9% des décès, avec de nombreuses complications invalidantes : maladies cardio-vasculaires, insuffisances rénales, coma diabétique. La maladie est la première cause de cécité et compte pour plus de 50% des amputations non traumatiques.

Le diabète est devenu un fléau mondial

Bien qu’autrefois considérée comme une maladie des pays riches, le diabète est désormais devenu un fléau mondial.

Cette transition épidémiologique est la conséquence des profondes modifications des modes de vie à travers le monde, avec une urbanisation galopante, une transition nutritionnelle rapide ainsi que l’augmentation de la sédentarité. Ces transformations favorisent la progression de nombreux facteurs de risques du diabète, de l’hypertension et de certains types de cancers.

En Afrique de l’Ouest, le surpoids et l’obésité concernerait plus de 21% des plus de 20 ans et un cinquième des plus de 15 ans de la sous-région serait sédentaire. Des données comparables ont été collectées en Afrique de l’Est et dans l’Océan Indien, comme en Union des Comores.

Des chiffres qui dénotent nettement avec l’image persistante d’un continent sous-alimenté. Car si la sous-nutrition est encore un problème majeur en Afrique, il y coexiste désormais de la sous-nutrition (dénutrition et carences) et de la surnutrition (surpoids et obésité). Ce "double fardeau nutritionnel" est encore trop souvent ignoré par les acteurs de l’aide internationale et très peu pris en compte aux seins même des systèmes de santé nationaux. 

Une épidémie qui freine le développement 

Le coût financier des soins associés à la prise en charge diabète pour les individus et les Etats, cumulé à la forte mortalité du diabète en Afrique, est un frein évident à la réalisation des nouveaux objectifs de développement durables (ODD). D’autant que le lien entre maladie chronique et croissance économique est désormais démontré.

Certaines études s’accordent même pour dire que pour une augmentation de la prévalence des maladies chroniques de 10%, le taux de croissance annuelle baisse lui de 0,5%. Ajouté à cela, et contrairement à ce que l’on observe dans les pays développés, le diabète touche avant tout en Afrique les personnes en âge de travailler.

Une étude réalisée au Bénin en 2012 montre que 80% des personnes atteintes de diabète dans le pays font partie de la tranche d’âge des actifs. Les décès et incapacités que la maladie entraine chez les malades en âge de travailler ont des conséquences désastreuses non seulement pour les ménages mais aussi pour l’économie du pays, et donc sur la capacité de développement des Etats.

Le coût des maladies chroniques

Le financement de la santé est un des défis majeurs face à l’émergence des Maladies non transmissibles (MNT). L’efficacité des politiques de recouvrement des coûts en Afrique est progressivement remise en cause au travers de plusieurs études qui soulignent que la gratuité totale de l’accès aux soins permettrait, contrairement au recouvrement, une amélioration de la fréquentation et de la qualité des soins.

Or, nombre de ces études sont basées sur des modèles utilisant des maladies aiguës nécessitant un traitement peu coûteux, à l’exemple du paludisme (dont le traitement n’excède souvent pas trois euros par crise).

Ces modèles économiques de gratuité financée par un ou plusieurs bailleurs de fonds ne résistent pas lorsque l’on y introduit l’économie des maladies chroniques. Leurs coûts, et en particulier ceux du diabète, obligent à penser les politiques de financement de la santé d’une toute autre façon.

Dans ce cadre, le développement de systèmes intégrés de protection sociale, comme celui mis en place au Mali avec une aide médicale obligatoire, apparaissent comme une alternative de financement par leurs capacités de prise en charge de 75 à 80% des coûts engendrés par la pathologie chronique mais aussi ses complications. Une alternative qui au Mali pourrait être étendue aux populations non salariées à travers la Couverture Maladie Universelle (CMU).

Le diabète et les maladies cardiovasculaires tuent plus que le Sida

En Afrique, le diabète et les maladies cardiovasculaires tuent plus que le VIH/Sida. Si des milliards de dollars ont été investis dans la lutte contre le VIH/Sida depuis 15 ans, ces investissements massifs et ciblés n’ont permis le renforcement que de certains secteurs des systèmes de santé, quand ils n’ont pas déstabilisés d’avantage ces derniers.

En comparaison, aujourd’hui encore, très peu de partenaires techniques et financiers de l’aide internationale possèdent une stratégie réelle pour soutenir les programmes de prévention et de prise en charge des MNT.

L’AFD s’y engage aux Comores, mais aussi au Burkina Faso, Mali et Sénégal, en lien avec les autorités nationales grâce en particulier à l’appui de l’ONG Santé Diabète.

L’émergence du diabète représente en cela une opportunité de repenser une organisation inclusive des soins, plus horizontale car nécessairement multisectorielle. Un diabétique a non seulement besoin de soins pour la prise en charge de son diabète simple, mais il en a également besoin pour l’ensemble des complications de la maladie, très fréquentes, ou pour prendre en charge les maladies associées.

Par exemple, l’hypertension concerne 60% des patients diabétiques, la neuropathie 40 % et la néphropathie 15% des malades. L’intégration des soins, répartie sur l’ensemble de la pyramide sanitaire, est donc obligatoire pour une prise en charge optimale entre différentes spécialités. Aussi, par une politique concertée et ambitieuse de lutte contre le diabète, c’est l’ensemble d’un système de santé qui est renforcé, à tous les niveaux, et non pas un seul pan.

Le diabète gestationnel, ce fléau

La progression alarmante du diabète remet progressivement en cause les indicateurs liés à la santé maternelle et infantile dans le cas particulier, et pourtant fréquent, du diabète gestationnelle. Il affecte aujourd’hui une grossesse sur 25, mais est en augmentation constante.

S’il n’est pas diagnostiqué et contrôlé, il peut entraîner des risques de complications mortelles pour la femme et l’enfant. Les femmes atteintes de diabète gestationnel ont notamment un risque élevé de développer un diabète de type 2 dans les années qui suivent la grossesse.

Il faut noter aussi que les enfants nés de mères ayant développé un diabète gestationnel ont une prévalence d’obésité plus forte au cours de leurs premières années.

La série du Lancet "Women and Health: the key for sustainable development" souligne qu’en Afrique, très peu de programmes bilatéraux ou multilatéraux de santé maternelle prennent en compte le dépistage et la prise en charge du diabète gestationnel malgré ses conséquences sur la santé de la mère et de l’enfant.

Entre sous-nutrition et sur-nutrition 

On observe enfin sur le continent africain une transition nutritionnelle fulgurante, souvent accompagnée d’une forte baisse de l’activité physique.

Ces transformations des modes de vie ont entraîné une profonde modification du paysage de la malnutrition dans les pays en développement. Face à une sous-nutrition encore parfois endémique, de nombreux pays doivent aujourd’hui faire face à la problématique croissante de la sur-nutrition.

Ce phénomène frappe principalement les villes où une femme sur quatre et un homme sur six sont touchés par le surpoids et l’obésité, sans distinction de classe sociale. Pourtant, les politiques nationales de nutrition des pays d’Afrique Subsaharienne et les stratégies des bailleurs internationaux ne se concentrent trop souvent que sur la sous-nutrition et très peu sur ces nouveaux enjeux de sur-nutrition.

Les enfants, premières victimes 

S’ajoute à ce double fardeau nutritionnel, l’hypothèse dite de Barker, aujourd’hui démontrée, qui met en évidence le poids de l’environnement nutritionnel néonatal (et durant la prime enfance) sur la propension d’un enfant à développer des maladies non transmissibles à l’âge adulte. En effet, en vertu de sa plasticité, l’organisme humain s’adapte à son environnement pendant la croissance.

Ainsi, un nourrisson exposé à une malnutrition, même discrète, pendant la vie intra-utérine, ou au cours de la prime enfance, aura tendance à s’adapter à cette pénurie, mais au prix d’une plus grande vulnérabilité aux MNT à plus long terme, notamment si l’environnement est propice à une alimentation et un mode de vie favorisant le surpoids ou l’obésité.

Une méconnaissance de ce phénomène biologique représente une véritable bombe à retardement, notamment en Afrique.

Il faut une réponse internationale ambitieuse et innovante 

Malgré un réveil timide de la communauté internationale autour de la question des MNT, à l’exemple de plusieurs résolutions et prises de position des Nations Unies et du nouveau plan de développement post-2015 au sein duquel un Objectif de Développement y est spécifiquement consacré, le diabète reste souvent ignoré des acteurs de l’aide au développement en santé.

La lutte contre le diabète dans les pays en développement est, aujourd’hui, insuffisante au vue des conséquences désastreuses de la maladie pour les populations, les systèmes de santé, les Etats et leur développement.

L’urgence de prendre en compte le diabète et de construire une réponse internationale efficace semble d’autant plus importante que la question est complexe et qu’elle soulève de nombreux défis cruciaux tant pour les politiques internationales de développement que pour les systèmes de santé directement impactés.

Face à l’incidence croissante du diabète en Afrique, il est urgent de construire une réponse réfléchie et ambitieuse, incluant et mobilisant de nombreux partenaires techniques et financiers et les pouvoirs publics des Etats directement concernés. Sans quoi, le diabète et l’ensemble des MNT pèseront toujours plus sur les conditions de vie des populations des Etats les plus fragiles et sur leur capacité à construire un système de santé de qualité.

Source: leplus.nouvelobs.com

 

jueves, 16 de junio de 2016

Quel est le lien entre le diabète et les problèmes de pieds ?


 

n 2013, 1 964 874 Canadiens de 12 ans et plus ont déclaré être atteints de diabète. Cette statistique est troublante... mais saviez-vous que le diabète tue chaque année plus de personnes que le cancer du sein et le sida combinés!  
Vous savez probablement que le diabète peut mener à la diminution de la qualité de vie ainsi qu'à des complications comme des maladies du cœur, des accidents vasculaires cérébraux et des maladies du rein.
Mais il ne faut pas oublier les pieds! Les ulcères du pied diabétique sont la complication la plus commune du diabète. Ils se développent chez 15 % des patients diabétiques et plus fréquemment chez les gens âgés. 85% de toutes des amputations des pieds reliées au diabète ont débuté par un ulcère. La plaie débute par une petite lésion de la peau telle qu’une ampoule, une écorchure ou petite écharde. La blessure se détériore par la suite car les diabétiques ont plusieurs facteurs de complications.
La neuropathie diabétique est l'un de ces facteurs. Le diabète affecte les nerfs sensitifs. Il diminue graduellement les sensations au niveau des extrémités, principalement au niveau des pieds. Cela commence généralement par les orteils, puis la perte de sensation monte dans le pieds, la jambe et vers le genou. La majorité des diabétique n'en ont même pas conscience. Lorsque l'on perd la sensation aux pieds il est facile de se blesser sans s'en rendre compte. La blessure peut alors s'aggraver avant que l'on ait intervenu pour la guérir.
Un autre facteur de risque est la mauvaise circulation sanguine. Vous avez certainement déjà entendu parlé d'artères bloquées dans le coeur. Et bien le même phénomène se produit aussi dans les artères des membres inférieur. Cela réduit le débit de sang vers les pieds. Pour permettre une guérison rapide d'une plaie, il faut absolument qu'elle voit bien vascularisée. C'est-à-dire que le sang doit se rendre jusqu'à la blessure. S'il y a un blocage entre le coeur et les pieds, la guérison risque d'être lente et parfois même impossible. C'est pourquoi on entend toutes sortes d'histoires de diabétiques ayant eu la gangrène aux orteils ou aux pieds. 
Le troisième facteur très important à comprendre est que le système immunitaire des diabétiques est plus faible. Lorsque le taux de sucre monte, cela affecte certaines cellules chargées de la défense contre des infections. Une simple petite infection de la peau peut donc se transformer en infection profonde du pied et même se propager au sang et mener à une septicémie, un syndrome d'infection générale et grave de tout le corps.
De plus, le diabète peut favoriser la déformation des pieds. Une diminution de force et l'atrophie des petits muscles du pied cause ou aggrave les orteils marteaux, le pied creux et les oignons. Les proéminences osseuses causées par ces déformations frottent dans le soulier ce qui mène à des irritations de la peau, puis à la formation de corne, de cor ou de callosité. Si vous êtes privés de sensation aux pieds par la neuropathie, vous ne prendrez pas connaissance du problème. Ces callosités doivent être enlevées régulièrement par votre podiatre pour prévenir un ulcère diabétique. 
Vous comprenez  maintenant pourquoi le soin des pieds diabétique est si important. 
Dre Sophie Roy est passionnée par le sujet. Elle est là pour vous enseigner la prévention et vous aider à agir sur ces facteurs afin de prévenir ou guérir les plaies diabétiques.
Toutes les 20 secondes, un diabétique est amputé des suites d’une complication d'un ulcère diabétique.
Une étude scientifique à mis en évidence que les patients diabétiques qui ont consulté un podiatre jusqu’à un an avant l’apparition d’un ulcère diabétique au pied ont un taux d’amputation et d’hospitalisation plus faible que ceux qui n’ont pas vu de podiatre.
Il a aussi été démontré que 85% des amputations des membres inférieurs des diabétiques sont évitables.
Le podiatre, même s'il est moins connu au Québec, est au coeur de l'équipe de soin du patient diabétique et nous sommes fiers de garder nos patients actifs et d'éviter de nombreuses amputations chaque année.

Source: podiatre.pro

martes, 14 de junio de 2016

Le rôle des polluants dans la genèse des maladies


Brigitte Fanny Cohen 

 Cancer, obésité, diabète, maladies cardiaques, baisse de la fertilité, allergies ... sont autant de fléaux de santé publique que la médecine contemporaine peine à maîtriser.

La fréquence de ces maladies augmente de façon inquiétante depuis les années 70. Pour comprendre ce phénomène, la thèse « officielle » invoque le vieillissement des populations, les progrès du dépistage et différents facteurs liés au mode de vie (tabagisme, alcoolisme, excès alimentaires, manque d’exercice physique, sédentarité, stress). Mais ces arguments sont-ils suffisants ? Dans un livre qui vient de paraître, le professeur Belpomme, cancérologue, s’appuie sur de très nombreux travaux scientifiques pour pointer le rôle essentiel de l’environnement : pollution atmosphérique et chimique, contamination de l’eau et des sols par des métaux lourds, ondes électromagnétiques etc… Tous ces phénomènes joueraient un rôle dans la naissance et le développement des maladies dites de « civilisation ». Notamment l'obésité, le diabète de type 2, certains troubles du comportement comme l’autisme et certains cancers.  Même si elles sont favorisées par des facteurs de risques liés au mode de vie ou la génétique, ces maladies seraient aussi en grande partie causés par la pollution chimique, en particulier alimentaire et atmosphérique.


  • L’association WECF France organise le 9 juin 2016, à Paris, un colloque international dont l’objectif est de dénoncer les dangers particuliers pour la santé des bébés et des femmes enceintes de la pollution chimique. Ce colloque a lieu au Sénat et reçoit notamment le soutien du ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer.
Source: france2.fr

jueves, 9 de junio de 2016

Le diabète de type 2 de l'enfant favorisé par une hormone de la mère


Une hormone maternelle pourrait prédisposer les enfants au diabète 

Pendant la grossesse, la surexposition à la leptine favoriserait le diabète de l'enfant.

La leptine, une hormone sécrétée par les cellules adipeuses de la mère pourrait être responsable du développement du diabète de type 2 de l'enfant, selon les résultats d'une étude publiée dans la revue médicale Cell Reports . Des conclusions obtenues sur des souris.
De nombreuses études ont montré que le surpoids de la mère favorisait le diabète de type 2 de l'enfant, mais le phénomène n'était pas vraiment compris.
Cette nouvelle étude affirme que le taux de leptine augmente avec la masse grasse, favorisant ainsi un sur-risque de diabète.
« Le contrôle de la glycémie, qui est défaillant en cas de diabète, est notamment placé sous un double contrôle : celui du système nerveux autonome qui innerve les îlots bêta du pancréas chargés de produire l'insuline, et celui de la leptine sécrétée par les cellules adipeuses », rappellent les chercheurs.

La leptine modifie le fonctionnement du pancréas chez les souris

Les scientifiques ont réalisé une étude pour comprendre comment se développe le système nerveux reliant le cerveau au pancréas chez la souris. Ils ont observé que ce phénomène se déroule autour du 12ème jour de gestation. Ils ont aussi relevé que les souris génétiquement déficientes en leptine avaient un pancréas mieux relié au cerveau et qui fonctionne de manière plus performante.
Pour confirmer cette observation, les chercheurs ont injecté une dose supraphysiologique de leptine au 12ème jour de gestation dans le cerveau des fœtus.
"Cette unique injection centrale a un effet permanent sur le pancréas, que la souris soit normale ou génétiquement modifiée », affirme Sébastien Bouret qui a dirigé l'étude. « La leptine provoque une altération de la croissance des neurones dans le tronc cérébral qui relie le pancréas au système nerveux central. En conséquence, le nombre de fibres nerveuses formées et la qualité de régulation de la glycémie sont insuffisants. Cet effet apparait permanent : il n'existe pas de mécanisme compensatoire ultérieur. La leptine a donc un impact fort au moment du développement embryonnaire".

L'obésité de la mère un facteur de risque de diabète chez l'enfant

Pour compléter leurs résultats, les chercheurs vont mener de nouvelles étude avec des souris obèses , puis à long terme, les éprouver sur les femmes. Dans le cas où les conclusions seraient identiques, les chercheurs affirment que "les femmes pourraient être sensibilisées à ce facteur de risque, comme elles le sont aujourd'hui pour le tabac et l'alcool. Des recommandations pourraient inciter celles souffrant d' obésité , ou en fort surpoids, à perdre du poids avant d'entreprendre une grossesse, pour favoriser la qualité du métabolisme chez leurs futurs enfants".

source: topsante.com

martes, 7 de junio de 2016

Le sommeil comme traitement des troubles métaboliques (obésité, diabète, hypertension…)


 
Des chercheurs estiment, dans un article publié dans la revue The Lancet : Diabetes & Endocrinology, que le sommeil devrait être une cible de la prévention et même du traitement des troubles métaboliques tels que l'obésité et le diabète de type 2.
"La santé métabolique est largement tributaire, en plus de la prédisposition génétique, de facteurs comportementaux tels que les habitudes alimentaires et l'activité physique", écrivent Sebastian M Schmid de l'Université de Lübeck (Allemagne) et ses collègues.
 


Des chercheurs estiment, dans un article publié dans la revue The Lancet : Diabetes & Endocrinology, que le sommeil devrait être une cible de la prévention et même du traitement des troubles métaboliques tels que l'obésité et le diabète de type 2.
"La santé métabolique est largement tributaire, en plus de la prédisposition génétique, de facteurs comportementaux tels que les habitudes alimentaires et l'activité physique", écrivent Sebastian M Schmid de l'Université de Lübeck (Allemagne) et ses collègues.
"Au cours des dernières années, il a de plus en plus été démontré que le manque de sommeil (...) représente un facteur de comportement supplémentaire qui affecte négativement la santé métabolique." La perturbation du cycle de sommeil et de veille a été clairement associée à une mauvaise santé métabolique, une augmentation de l'incidence des maladies chroniques et une mortalité précoce.
Des études expérimentales commencent à fournir des indications qu'il existe un lien de cause à effet entre le manque de sommeil et la capacité de l'organisme à métaboliser le glucose, contrôler la prise alimentaire et maintenir l'équilibre énergétique (calorique).
Des changements dans l'activité neuroendocrine semblent être les principaux médiateurs des effets métaboliques néfastes du manque de sommeil, par le biais d'une augmentation de l'appétit et d'une sensibilité accrue à des stimuli alimentaires résultant en un excédent de l'apport calorique.
"Ces résultats ouvrent de nouvelles stratégies pour des interventions ciblées visant l'épidémie actuelle de syndrome métabolique et des maladies reliées.
"Les études en cours et à venir montreront si les interventions visant à améliorer la durée et la qualité du sommeil peuvent prévenir ou même inverser les traits métaboliques indésirables", disent les auteurs. Mais, estiment-ils, il y a déjà suffisamment d'évidence pour que les professionnels de la santé motivent leurs patients à profiter d'un sommeil suffisamment, au bon moment de la journée.

Source: psychomedia.qc.ca

jueves, 2 de junio de 2016

Les édulcorants seraient mauvais pour le diabète de type 2 affirment des scientifiques canadiens


 

Utilisées dans les régimes amaigrissants "dans un objectif de réduction de la consommation des sucres et de l'apport énergétique" et, chez le sujet diabétique, "pour l'aide au contrôle de la glycémie et pour améliorer l'acceptabilité d'un régime restreint en sucres", les édulcorants sont-ils réellement bénéfiques ?
Non, argue  une étude réalisée par la T hird National Health and Nutrition Survey (NHANES III), qui affirment qu'ils  sont même mauvais pour le diabète de type 2.
Ces résultats rejoignent les travaux de Jotham Suez, de l’Institut Weizmann à Rehovot, en Israël, et ses collègues. Les biologistes ont montré – chez la souris – que la consommation régulière de substituts non caloriques du sucre comme l’aspartame ou la saccharine perturbe le métabolisme en modifiant la composition des bactéries qui peuplent nos intestins: microbiote.
«Les édulcorants artificiels ont été introduits massivement dans notre alimentation avec l'idée de réduire les apports caloriques et de normaliser les niveaux de glucose sanguin sans remettre en cause notre appétence pour le sucré» écrivent les chercheurs. «Mais nos travaux suggèrent qu’ils pourraient avoir directement contribué à renforcer l'épidémie qu'ils étaient censés combattre».
Selon le Dr Eran Elinav de l'Institut Weizmann en Israël, à l'origine de l'étude, certaines bactéries pourraient interagir avec les composés chimiques des édulcorants - qui ne sont pas absorbés par l'intestin - en favorisant des réactions inflammatoires à l’origine de troubles métaboliques tels que l'intolérance au glucose ou le diabète.
Les édulcorants artificiels ne sont donc pas digérées par l'organisme.Toutefois, cette nouvelle étude suggère que les bactéries dans l'intestin peuvent être en mesure de décomposer les édulcorants artificiels, ce qui entraîne des effets négatifs sur la santé .
À l'heure actuelle, il y a beaucoup de nouveaux substituts de sucre qui sont utilisés dans les aliments et les boissons et sont commercialisés sous l'appellation «sans sucre» ou « régime ».
Alors même si ces derniers, contiennent peut-être moins de calories que le sucre et aident à perdre du poids, ils agissent aussi sur les bactéries intestinales, ce qui peut causer une intolérance au glucose.
«Notre étude montre que les personnes souffrant d'obésité qui consomment des édulcorants artificiels, en particulier l'aspartame, peuvent devenir intolérants au glucose », a déclaré Jennifer Kuk de la York University’s school of kinesiology and health science au Canada.
Les données de 2.856 adultes aux Etats-Unis extraites de la Third National Health and Nutrition Survey (NHANES III) ont été étudiées, et les participants notaient leur régime des 24 dernières heures. Ils ont été divisés en groupes qui consommaient des édulcorants artificiels (de l’aspartame ou de la saccharine) ou du sucre naturel (sucre ou fructose).
Résultats, les cobayes ayant ingéré des édulcorants artificiels – de l’aspartame ou de la saccharine – avaient un IMC un peu plus élevé (28, contre 27), surtout chez les femmes. « Ceux qui consomment des édulcorants artificiels, surtout de l’aspartame, peuvent avoir une plus mauvaise gestion du glucose que ceux qui ne prennent pas de substituts au sucre », a affirmé la scientifique.
Et d'ajouter: "Nous ne trouvons cet effet indésirable chez ceux qui consomment de la saccharine ou des sucres naturels"
Le risque de diabète a été mesuré par voie orale.  Les diabètes de type 2 arrivent quand le taux de sucre dans le sang d’une personne devient trop élevé. 
« Plus de recherches doivent être menées pour mieux comprendre les bienfaits de la gestion du poids, ou le fait que la consommation d’édulcorants artificiels à la place des sucres augmenterait les risques de diabètes, surtout chez les personnes obèses. »
L’étude a été publiée dans Applied Physiology, Nutrition and Metabolism. 

Source: morandinisante.com