jueves, 31 de marzo de 2016

La vérité sur le cancer et les huiles essentielles: ce qu’aucun oncologue ne vous dira


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Même les scientifiques reconnaissent maintenant les facteurs puissants qui existent dans certaines huiles essentielles qui stoppent la propagation du cancer et induisent la mort des cellules cancéreuses. Leur capacité à prévenir la maladie n’est plus remise en question, en particulier en ce qui concerne le cancer.
Un corps sain, de la tête aux pieds, a une fréquence allant de 62 à 68 MHz, alors que la maladie commence à 58 MHz. Au cours de tests sur les fréquences et la fréquence des huiles essentielles, il a été mesuré que: Tenir une tasse de café faisait chuter la fréquence d’un homme de 66 Hz à 58 Hz, en seulement 3 secondes. Il a mis 3 jours à recouvrer sa fréquence normale.
D’autres études montrent que: Les pensées négatives diminuent notre fréquence en moyenne de 12 MHz. Les pensées positives élèvent notre fréquence en moyenne de 10 MHz.
Des chercheurs ont étudié certaines des huiles essentielles les plus populaires d’usage courant, comme la menthe, le gingembre, le citron, le pamplemousse, le jasmin, la lavande, la camomille, le thym, la rose et la cannelle. Ils ont cherché à découvrir comment ces huiles essentielles peuvent combattre le cancer. Ils l’ont fait en testant leur pouvoir antibactérien ainsi que la toxicologie in vitro contre des lignées de cellules cancéreuses humaines.
Bruce Tanio, de Tanio Technology et chef du département de l’agriculture à l’université de Washington, a mis au point un moniteur de fréquences calibrées (CFM) qui a été utilisé pour mesurer les fréquences des huiles essentielles et leur effet sur les fréquences humaines lorsqu’elles sont appliquées sur le corps. Le laboratoire des Huiles Essentielles utilise un CFM, et un autre est situé à l’université John Hopkins, où il est utilisé pour étudier la fréquence en relation à la maladie.
« Le cancer commence lorsque le code de l’ADN dans le noyau de la cellule est endommagé », dit l’immunologiste Mahmoud Suhail. Il semble que certaines huiles essentielles aient une fonction de remise à zéro. Elles peuvent dire aux cellules ce que le code ADN correct devrait être.

Elles doivent être de qualité thérapeutique

Il y a beaucoup d’huiles essentielles qui sont vendues, mais la plupart sont de mauvaise qualité, produites et diluées synthétiquement avec de l’alcool et d’autres additifs. Pour être efficaces, seules les huiles essentielles 100% pures de qualité thérapeutique doivent être utilisées, faute de quoi vous n’obtiendrez pas les bienfaits pour la santé et vous aurez en plus besoin de changer la combinaison chaque semaine avec les bonnes proportions de chacune des huiles.
Robert O. Becker, médecin, auteur du livre, The Body Electric, valide le fait que le corps humain a une fréquence électrique et que la santé d’une personne peut être déterminée en grande partie par cette fréquence. Nikola Tesla dit que si vous pouviez éliminer certaines fréquences extérieures qui interféraient avec votre corps, vous auriez une plus grande résistance vis-à-vis de la maladie. Le Dr Otto Warburg a été deux fois lauréat du prix Nobel et lauréat du prix Nobel pour la recherche sur le cancer, pour avoir découvert que les cellules humaines ont une tension électrique.
Il ne fait aucun doute que certaines fréquences peuvent prévenir le développement de la maladie et que d’autres fréquences détruisent les maladies. Des substances de haute fréquence vont détruire les maladies de fréquences inférieures.
Les qualités thérapeutiques des huiles essentielles commencent à 52 et vont aussi haut que 320 MHz! Par exemple: Rose: 320 MHz, Hélichryse: 181 MHz, Encens: 147 MHz, Ravintsara: 134 MHz, Lavande: 118 MHz, Myrrhe: 105 MHz, Camomille allemande: 105 MHz,  Genièvre: 98 MHz, Bois de Santal: 96 MHz, Angélique: 85 MHz, Menthe Poivrée: 78 MHz.

De nombreuses capacités de guérison

Les cellules cancéreuses du sein sont souvent détruites par les huiles essentielles de cannelle, de thym, de camomille et de jasmin, celle de camomille tuant jusqu’à 93% d’entre elles in vitro. Encore plus efficace était l’huile de thym, qui avait un taux d’efficacité de 97% pour tuer les cellules MDF-7 du cancer du sein.
Une autre étude publiée dans la revue Industrial Crops and Products a trouvé que la camomille est dotée de puissantes propriétés antioxydantes. Cette recherche, évaluant 11 huiles essentielles dont: lavande, thym, sarriette, romarin, sauge, menthe, estragon français, fenouil doux et amer, a trouvé que la camomille romaine avait la plus forte activité antioxydante.

L’huile essentielle d’encens: un tueur du cancer

« L’huile essentielle d’encens sépare le ‘cerveau’ de la cellule cancéreuse – le noyau – du ‘corps’ – le cytoplasme, et ferme le noyau pour arrêter la reproduction des codes ADN corrompus », dit Suhail.
L’huille essentielle d’encens est efficace parce qu’elle contient des monoterpènes, des composés qui ont la capacité d’aider à éradiquer les cellules cancéreuses au début de leur développement, et aussi aux étapes de leur développement, la rendant idéale pour ceux qui découvrent leur cancer, quel que soit le moment de sa découverte.
Travailler avec l’encens pourrait révolutionner le traitement du cancer. Actuellement, avec la chimiothérapie, les médecins bombardent la zone autour de la tumeur pour tuer le cancer, mais cela tue également les cellules saines, et affaiblit le patient. Le traitement avec l’huile essentielle d’encens pourrait éradiquer uniquement les cellules cancéreuses et laisser les autres intactes.
« Il y a 17 agents actifs dans l’huile essentielle d’encens » explique le Dr Suhail.
Des histoires frappantes de personnes atteintes de cancer et de maladies dégénératives ainsi que leurs expériences avec les huiles essentielles ont été sélectionnées au budwig center.

Cancer terminal du foie

Une femme de Long Beach raconte que son mari avait été prévenu de mettre ses affaires en ordre. Son cancer du foie avait progressé à tel point que les tumeurs étaient beaucoup trop étendues pour l’ablation chirurgicale. On lui a donné six mois à vivre. Peu de temps après le diagnostic, cette femme a été informée de la puissance de l’huile essentielle d’encens 100% pure. Son mari en a appliqué par voie topique sur son foie et sous sa langue quotidiennement. A leur visite suivante chez leur médecin, ils ont découvert que les tumeurs avaient miraculeusement diminué. Ils ont continué à utiliser l’encens. En avril, les tumeurs avaient diminué à tel point que le médecin a accepté la chirurgie. Le cancer a été enlevé, prenant 3/4 de son foie. Aujourd’hui, il est en bonne santé et profite de la vie avec sa femme et sa famille.

Fille de cinq ans avec un cancer du cerveau

Une enfant de cinq ans avec un cancer du cerveau a utilisé une seule goutte d’encens, en alternance avec une goutte de bois de santal appliquées sur la plante des pieds, et de lavande appliquée sur son poignet. Maintenant, elle est en parfaite santé..!!

Cancer de la vessie

Lorsque Jackie Hogan a reçu le diagnostic d’un cancer rare de la vessie, elle a été informée par les médecins qu’elle ne pourrait pas éviter l’ablation de sa vessie. Elle a découvert les capacités de guérison de l’huile d’encens trouvées par les chercheurs de l’Université d’Oklahoma; en particulier en conjonction avec l’huile de bois de santal, l’huile d’encens a des propriétés qui tuent les cellules cancéreuses. L’huile d’encens est tellement efficace, disent les experts « qu’elle peut représenter un candidat sur une liste croissante de composés naturels éradiquant sélectivement les cellules cancéreuses ».

Cancer du poumon de stade 4 – métastases aux os, colonne vertébrale, côtes, hanches, bassin.

La mère de Bebe avait des tumeurs malignes dans les poumons qui se répandirent à sa colonne vertébrale, ses os, ses côtes, ses épaules, ses hanches et son bassin. Après avoir commencé à utiliser les huiles essentielles, quatre mois plus tard, elle était en forme et ses cellules malades sont rapidement mortes. Elle était de retour à la maison et elle jardinait et avait l’intention de partir en vacances. Sept mois après avoir été informée par les médecins qu’elle allait mourir de son cancer de stade 4, ceux-ci lui ont dit qu’elle était en bonne santé et n’avait plus de cancer. Recommandations de Bebe: Encens: prendre généreusement toutes les 2-3 heures, à la fois localement sur les zones touchées et sur la plante des pieds. Si vous pouvez en mettre de nombreuses gouttes sous la langue, c’est encore mieux.

Dégénération de la moelle osseuse

Ellen a reçu le diagnostic de dégénération de la moëlle osseuse et de polyscithemiarubravera. « Au bout de 3 mois, mes tests sanguins montrent des améliorations massives indiquant que la plupart des marqueurs se trouvent dans la fourchette normale! Je n’ai pas eu à faire pratiquer 2 des 3 phlébotomies (prélèvements sanguins) que je devais avoir toutes les 2 semaines et maintenant elles n’ont lieu que tous les mois ou plus espacées encore! Je me sens merveilleusement bien et n’ai plus l’air d’être à la porte de la mort! Utilisez ces huiles et soyez confiants que ça va fonctionner: ça fonctionne ».

Cancer du sein

« J’ai utilisé de l’huile d’encens pour réduire une tumeur du sein. Lorsque je suis arrivée pour la chirurgie, ils n’ont pu trouver aucune trace de cancer! J’ai eu les tumeurs du sein en février et je les ai éliminées simplement avec les huiles essentielles. Je mettais de l’huile d’encens et de citronnelle sur ma poitrine tous les jours et j’utilisais des suppléments à base de plantes. J’ai eu mon contrôle des 6 mois le mois dernier et le médecin a dit que tout avait l’air super. Plus de cancer! En ce qui me concerne, je ne ferai jamais de chimio ou de radiothérapie, les effets secondaires sont bien trop graves. Il était très surpris de me voir en si bonne forme alors que je n’avais pas pris les traitements ».

Cancer du col de l’utérus

« Ma meilleure amie vient de m’appeler pour me dire que le cancer du col de l’utérus de sa soeur était revenu pour la 2e fois. Elle avait rendez-vous aujourd’hui pour se faire retirer son utérus ». Quand je lui ai parlé des huiles essentielles, elle a envoyé à sa soeur de l’huile essentielle de citronnelle et d’encens. Elle a demandé à sa mère de s’assurer d’appliquer les huiles essentielles d’encens et de citronnelle sur la plante des pieds toutes les 3 ou 4 heures en fonction de la douleur et d’en appliquer directement sur l’abdomen. Il y a une semaine, les cellules malades étaient toujours présentes dans son test sanguin. Aujourd’hui (moins d’un mois après les premières applications d’huiles) il ne reste aucune trace de cancer et il n’est plus question de lui retirer l’utérus.

Leucémie

Le fils de mon frère qui a eu une deuxième réapparition de la leucémie… il prenait des huiles essentielles en même temps que la chimio et sa rémission est arrivée beaucoup plus rapidement que le médecin ne l’avait envisagé, et il n’a eu aucun des effets secondaires désagréables.

Gorge

Le bon ami de ma mère a été aux prises avec une dégénérescence de la gorge qui se propageait à d’autres zones de son corps. En octobre dernier, il a commencé à utiliser les huiles essentielles! L’encens et des remèdes naturels. Aujourd’hui, il a passé une IRM et on lui a annoncé un vrai miracle.

Pancréas

Un ami avait une dégénérescence du pancréas et les médecins lui donnaient 3 à 4 semaines à vivre. Il a fait ce qui suit: 3 gouttes d’encens, 1 goutte de chaque de citronnelle, lavande, menthe poivrée, santal et des remèdes naturels. Il est maintenant en très bonne santé…depuis 8 mois.

Prostate

Ce matin, je reçois un appel d’un de nos bons amis qui est aux prises avec un cancer de la prostate. Pendant les 3-4 derniers mois, il a pris les huiles essentielles. Aujourd’hui, il a appelé pour dire qu’à son rendez-vous d’hier, le médecin lui a annoncé qu’il n’avait plus rien!

Basocellulaire

Un ami de mon père avait des croissances basocellulaires sur le nez. Au moment où il m’a contacté, ça avait traversé sa narine et l’oncologue voulait lui retirer une grande partie de la narine, jusqu’à sa lèvre supérieure et sur une largeur d’un doigt dans la joue. Je n’avais pas encore utilisé les huiles essentielles pour le cancer et je voulais aider autant que possible. Il a également éliminé le sucre de son alimentation, a bu beaucoup plus d’eau, mangeait davantage d’aliments crus et pensait qu’il pouvait gagner cette bataille. En deux semaines, la plaie était fermée, encore une semaine et ça ne coulait plus du tout et les rougeurs autour de la zone commençaient à s’adoucir. Après six semaines, ce côté de son nez avait l’air plus sain que l’autre côté!! C’était il y a 15 mois et il n’a eu aucun signe du retour de la maladie.

Peau

Je suis allée à un examen oculaire de routine en février 2013. Le Dr m’a dit que l’excroissance au-dessus de mon oeil était ce que j’avais craint, une forme de dégénérescence de la peau: le carcinome basal. Aïe! Un an avant ces examens de la vue, j’étais allée voir un dermatologue au sujet de quelques taches suspectes retirées de mon visage, du cou et du dos. Ayant vécu cette expérience invasive j’ai été poussée à me demander s’il n’y avait pas de moyen plus sûr de retirer cette excroissance (en plus, elle était juste au-dessus de mon oeil). Je me suis mise à lire, en particulier au sujet de l’utilisation des huiles essentielles pour le cancer de la peau et cela semblait moins invasif que le traitement du dermatologue, et de plus, je n’avais pas à m’absenter de mon travail. J’ai donc acheté un flacon d’huile essentielle d’encens et l’ai appliqué sur la peau 3 fois par jour et j’ai mis 2 gouttes sous ma langue le matin et le soir. La première semaine, je n’ai pas vu de changement particulier, à part une sensation de picotement sur la zone après l’application topique et après la prise par voie orale. La deuxième semaine, j’ai remarqué qu’elle devenait plus petite. Pendant la troisième semaine, l’excroissance a commencé à suinter un peu, et elle diminuait encore de taille. La quatrième semaine, elle a semblé IMPLOSER sur elle-même et a suinté encore plus, et continuait à rapetisser. La cinquième semaine, elle était beaucoup beaucoup plus petite et formait une croûte. A la semaine 6, la croûte est tombée alors que je me nettoyais le visage et elle était réduite à un petit point blanc comme une tête d’épingle. En six semaines, un énorme bouton a été réduit à la taille d’une tête d’épingle, tout cela en appliquant et en ingérant une huile essentielle – celle d’encens. J’étais STUPÉFAITE, ÉMERVEILLÉE et RAVIE!!!! Les huiles essentielles fonctionnent pour moi!!! »

Mélanome

J’ai appliqué de l’encens matin et soir sur le mélanome et le recouvrait d’un pansement. En 3 jours, le grain de beauté avait rétréci. Le jour 5, il a saigné un peu et la moitié est tombée. Jour 7, disparu! J’ai eu un peu de peau rose et je craignais une cicatrice. Quelques jours plus tard, totalement disparu aussi! Mon mari avait un mélanome de stade 4 dans le dos; on le lui a retiré l’année dernière; un autre mélanome est venu sur son nez… avant que nous commencions à utiliser les huiles essentielles. Il a eu des rayons sur ce mélanome-là. Depuis, il est revenu à sa taille précédente. Et depuis aussi, on nous a appris à utiliser les huiles essentielles. Il a commencé à utiliser la lavande, l’encens et l’immortelle sur le mélanome, et il.

Source: lapressegalactique.com

martes, 29 de marzo de 2016

Un lien inédit entre le diabète de type 1 et de type 2 mis au jour


Des cellules 

Un défaut génétique commun dans certaines cellules pourrait être à l'origine des deux formes courantes du diabète, montrent les travaux de la Dre Sylvie Lesage, chercheuse à l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, et de ses collègue

Le diabète est une maladie chronique qui ne se guérit pas, mais que l'on peut traiter et contrôler. La vaste majorité des personnes atteintes présentent l'un de ces deux types de diabète :
  • de type 1, déclenché par l'auto-immunité dès l'enfance
  • de type 2, causé par des troubles du métabolisme du foie, du muscle, et des tissus adipeux
Bien que le diabète soit une maladie généralement associée à des facteurs liés au mode de vie, comme l'obésité et le niveau d'activité physique, de plus en plus de travaux mettent en relief certains fondements génétiques importants. La présente recherche le montre une fois de plus puisqu'elle a permis de constater le rôle central de la génétique dans la survie des cellules bêta, qui fabriquent l'insuline.
Un tueur silencieux
Pas moins d'un adulte sur 11 souffre de la maladie, la moitié de ce nombre n'ayant même pas encore reçu son diagnostic. C'est pour cette raison que la maladie est souvent décrite comme un tueur silencieux.
Le diabète est causé par l'incapacité de l'organisme à faire baisser le taux de glucose dans le sang, processus régulé par l'insuline. Chez les patients atteints d'un diabète de type 1, c'est le système immunitaire qui tue les cellules bêta qui produisent l'insuline.
Chez les patients atteints d'un diabète de type 2, c'est un dysfonctionnement du métabolisme qui empêche l'insuline d'agir sur le foie.
Dans les deux cas, si le surplus de glucose dans le sang n'est pas traité, il peut entraîner bon nombre de problèmes, comme :
  • la cécité
  • les maladies cardiovasculaires
  • des complications rénales
  • des complications neurologiques
  • la mort
Lumière sur le lien génétique
Les chercheurs se sont penchés sur la manière dont les variations génétiques influent sur l'apparition du diabète. Les présents travaux ont permis de constater que les facteurs génétiques altéraient les cellules bêta qui produisent l'insuline.
Les chercheurs ont constaté que des souris possédant des cellules bêta fragiles incapables de réparer les dommages de l'ADN ont contracté rapidement le diabète.
D'autres rongeurs, possédant des cellules bêta robustes qui arrivaient bien à réparer les dommages de l'ADN, restaient non diabétiques toute leur vie.
En outre, les chercheurs ont constaté qu'une altération de ces mêmes processus de survie des cellules bêta et de réparation des dommages de l'ADN a également été constatée dans les échantillons prélevés chez les patients diabétiques.
Cela semble indiquer qu'une prédisposition génétique liée à des cellules bêta fragiles pourrait permettre de prévoir qui contractera le diabète.
Revoir les traitements du diabète de type 2?
Les traitements actuels du diabète de type 2 reposent sur l'amélioration de la réponse métabolique du foie à l'insuline. Ces médicaments antidiabétiques, combinés à des interventions axées sur le mode de vie, peuvent contrôler les premiers stades de ce diabète en permettant à l'insuline d'agir à nouveau sur le foie. Toutefois, dans les stades avancés, la mort des cellules bêta signifie qu'il n'y a plus aucune production d'insuline.
À ce stade, les médicaments antidiabétiques et les interventions quant au mode de vie sont peu efficaces, et des complications surgissent.
De là l'importance des résultats de la Dre Lesage dont les résultats sont porteurs d'espoir. Ils permettront pour la première fois aux chercheurs de tester des médicaments antidiabétiques ciblant la préservation des cellules bêta.

Source:  ici.radio-canada.ca


jueves, 24 de marzo de 2016

Diabète de type-1 : un enfant guéri par un régime paléo-cétogène


Diabète de type-1 : un enfant guéri par un régime paléo-cétogène 


Le diabète de type-1 est une maladie auto-immune considérée comme incurable. Pourtant, un enfant de 9 ans est sorti de la maladie en suivant un régime expérimental, il est vrai draconien.

Régime paléo-cétogène


Les chercheurs hongrois qui ont mis ce régime au point le qualifient de paléo-cétogène car comme le régime cétogène, il limite fortement les glucides de toutes sortes, afin de réaliser une cétose.

 


Mais le régime cétogène autorise des corps gras comme les oléagineux, les huiles végétales et les laitages. De son côté, le régime paléo strict exclut les huiles et les produits laitiers (précisément soupçonnés de favoriser le diabète de type-1), mais autorise les glucides (sauf ceux des céréales, légumes secs) et les oléagineux.

 


Le régime paléo-cétogène est donc très restrictif puisqu’il se résume à de la viande, des abats, des œufs, des graisses animales et le cas échéant un peu de légumes.

 


Le cas rapporté par le Dr Csaba Toth est celui d’un enfant de neuf ans souffrant de diabète, en mauvais état général, avec de fréquentes infections respiratoires, de l’eczéma, de la polyurie, de la fatigue, et une perte de poids. 

Le diabète de type-1 apparaît généralement dans l’enfance et se traduit par une destruction progressive des cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline. Le traitement actuel consiste à faire suivre aux patients un régime riche en glucides et à leur procurer de l’insuline.

La glycémie du petit hongrois dont il est question étant très élevée, les médecins hospitaliers l’ont donc mis sous insuline avec le conseil de faire 6 repas par jour contenant 210 g de glucides. Il a suivi ce traitement pendant 6 semaines, mais comme sa glycémie fluctuait et que son état général ne s’améliorait pas, les parents ont recherché des alternatives.



Plus du tout d'insuline


Avec leur accord, l’enfant a été progressivement placé sous régime paléo-cétogène soit uniquement viande et graisses animales, abats et œufs, ni fruits et légumes. Ce régime, mis définitivement place le 18 février 2014, apportait deux fois plus de graisses que de protéines. L’administration d’insuline a été maintenue au début, mais comme les taux de glucose sont peu à peu revenus à la normale, l’insuline a été arrêtée. Les épisodes d’hypoglycémie qui était fréquents lorsque l’enfant recevait l’insuline ont totalement disparu.

Au moment où ce cas été publié dans l’International Journal of Case Reports and Images, l’enfant suivait le régime paléo-cétogène depuis 19 mois sans interruption (voir photos en décembre 2013 et en juillet 2015). Selon les parents, il le fait avec une relative facilité. Son état général s’est considérablement amélioré.

C’est la deuxième fois dans la littérature médicale qu’un régime de ce type corrige, et guérit peut-être un diabète de type 1. Les chercheurs qui rapportent ce cas estiment que ce régime a interrompu le processus de destruction des cellules bêta du pancréas chez cet enfant, et que ses besoins en insuline (qui sont abaissés lors d’un régime cétogène) sont couverts par la sécrétion résiduelle du pancréas.

Il faut bien sûr attendre des confirmations, non seulement de ce cas-ci sur la durée, mais aussi d'autres cas, avant de pouvoir affirmer que les enfants atteints de cette forme de diabète pourront bénéficier d’un régime de type cétogène.

martes, 22 de marzo de 2016

Le chocolat diminuerait le risque de diabète


Le chocolat diminuerait le risque de diabète 

Une nouvelle étude rapporte une diminution de la résistance à l’insuline, donc du risque de diabète, chez les consommateurs de chocolat.


Une étude d'observation publiée dans le British Journal of Nutrition confirme un effet bénéfique du chocolat noir. Dans cette étude, les chercheurs ont analysé les échantillons sanguins de 1153 hommes et femmes âgés de 18 à 69 ans. (1) La consommation de chocolat a été estimée grâce à des questionnaires alimentaires. Les chercheurs ont mesuré chez les participants leur taux sanguin de glucose, d’insuline et de certaines enzymes hépatiques.
Par rapport à ceux qui n'en consomment pas, les consommateurs de chocolat présentent une moindre résistance à l’insuline, ainsi que des marqueurs du risque d’infarctus et de troubles hépatiques plus faibles. 
Dans la résistance à l’insuline, cette hormone du pancréas est bien sécrétée après un repas pour réguler le taux de glucose sanguin, mais elle ne parvient pas à exercer ses effets car les récepteurs cellulaires n’y sont plus sensibles. Le taux sanguin de glucose reste alors élevé et le pancréas en sécrète encore plus, ce qui peut conduire au diabète. 
Ce résultat fait écho à deux études cliniques publiées il y a quelques années établissant un lien entre consommation de chocolat noir (et pas blanc) et diminution de facteurs du risque de diabète. (2,3) Pris ensemble, ces résultats semblent donc indiquer que le chocolat diminue le risque de diabète. Ces effets bénéfiques pourraient être expliqués par sa richesse en antioxydants et son action bénéfique sur le microbiote intestinal. 
Rappelons que le chocolat peut diminuer la pression artérielle et aider à réduire le risque d’infarctus. LaNutrition.fr recommande de manger 20 g de chocolat noir (80% de cacao minimum) chaque jour.

jueves, 17 de marzo de 2016

Faire du running quand on est diabétique


running et diabète 

Puis-je faire du running alors que je suis diabétique ? Pour de nombreux malades, la question peut se poser. Notre expert diabétologue nous dit comment faire pour chausser des baskets et profiter des bienfaits du running quand on est atteint d'un diabète de type 1.
Le diabète de type 1 n'a jamais empêché quiconque de faire du sport , même de la course à pied qui puise pourtant beaucoup dans les réserves de sucre. Cependant, il est important d'y aller progressivement, d'être à l'écoute de son corps, de ses sensations et d'accepter de tâtonner dans un premier temps sur les doses d'insuline à s'administrer. Une période d'adaptation et quelques contraintes à gérer mais le jeu en vaut la chandelle !

Je débute la course à pied, que dois-je faire ?

La règle d'or est d'avancer à pas comptés, de manière progressive sur le principe de l'essai-erreur. Faites de petites sorties au début, idéalement accompagnée. Adaptez et baissez vos doses d'insuline avant de partir. Ce sont vos petits entraînements qui vous permettront de connaître vos réactions et vos besoins en insuline et encas.

Je mange quoi avant une sortie ?

La règle est la même que pour un non-diabétique. Pendant le sport, l'absorption intestinale est diminuée. Et plus vous courez une longue distance, moins cette absorption sera efficace durant la course. Il faut donc s'alimenter 2 ou 3 heures avant votre sortie et privilégier un repas de glucides complexes, comme des céréales, des bananes ou des féculents.

Dans mon sac, je mets quoi ? 

Outre votre lecteur de glycémie, vous pouvez emporter une boisson sucrée, du sucre blanc ou des sachets de confiture, une banane, des barres aux céréales... S'il fait très froid et que vous effectuez des glycémies capillaires, prenez des chaufferettes pour vos bandelettes.
De la même manière, protégez vos bandelettes du soleil lors des grosses chaleurs. Prévoyez un peu d'eau pour vous nettoyer le doigt avant de faire un test. La sueur ainsi que les petites impuretés peuvent faire varier votre glycémie de 50 à 200 % !

Quelle dose d'insuline avant une course ? 

N'hésitez pas à baisser vos doses d'insuline avant une sortie mais également après.
L'activité sportive peut avoir une incidence sur la glycémie durant 24 heures. Pour une sortie de moins de 10 km à allure moyenne de 10 km/h, il faut baisser en moyenne votre dose de 2/3.
Si vous partez pour une longue distance, type marathon, il est recommandé de ne prendre qu'un dixième de vos doses habituelles. Si vous vous trouvez à moins de 1,2 g/l avant le départ d'une course, vous risquez de tomber en hypoglycémie. Faites également attention au stress car il provoque une hausse naturelle de votre glycémie. Si vous courez le soir, pensez à réduire votre insuline du soir au risque de faire une hypoglycémie sévère la nuit.

Comment reconnaître une hypoglycémie liée à ma course ? COURSE ?

En course, il faut écouter les messages envoyés par son corps. Tout signe inhabituel, comme la déshydratation, une douleur musculaire, une fatigue soudaine, des paillettes devant les yeux, les jambes lourdes , une douleur à la poitrine, des maux de tête ... doit être pris comme un signe potentiel d'hypoglycémie.

Que faire en cas d'hypoglycémie en course ? 

S'arrêter ! Puis se resucrer en favorisant les prises sublinguales. On contourne ainsi le tube digestif et l'assimilation est immédiate à travers la muqueuse sublinguale (richement vascularisée et permettant un passage sanguin très rapide). Prenez par exemple une dosette de confiture et placez-la sous votre langue. Laissez fondre puis prenez ensuite une boisson sucrée à doser en fonction de votre taux de glycémie. Puis reprenez votre course uniquement si vous vous sentez mieux.

Enfin de course, j'ai une glycémie élevée, est-ce normal ? 

Oui. D'une manière générale, il faut être attentif à sa glycémie après l'effort. Il est possible que vous vous sentiez en hypoglycémie alors que votre lecteur affiche un taux élevé. Vous pouvez être simplement en déshydratation, ce qui augmente artificiellement les résultats des lecteurs de glycémie. À noter également, l'effort suscite une sécrétion d'hormones de vigilance (adrénaline par exemple) qui s'avère hyperglycémiante.

Puis-je courir de longues distances ?

Oui ! De nombreux diabétiques insulinodépendants pratiquent des sports de haut niveau. C'est le cas notamment de l'équipe de cyclistes américaine Novo Nordisk composée, entre autres, de 6 coureurs diabétiques de type 1. Vous pouvez donc courir de longues distances mais à l'instar de tout runner, il faut adapter ses courses en fonction de son niveau.
Votre expérience sportive vous permettra peu à peu de connaître vos adaptations personnelles de doses et d'efforts possibles. Bonne course !
L'émergence des lecteurs de glycémie connectés
En pleine course, il est souvent difficile de contrôler sa glycémie puisque cela impose de s'arrêter. Forts de ce constat, certains industriels ont lancé sur le marché des lecteurs de glycémie en continu connectés en Bluetooth. Placés en sous-cutané, ces capteurs qui ressemblent à de petits patchs transmettent directement le taux de glycémie en continu via une application dédiée sur votre téléphone.
Merci à Armand Tomaszewski,  médecin du sport, diabétologue et cardiologue. Ancien médecin à la Fédération française d'athlétisme département marathon et ultra-marathon de 2003 à 2010.




martes, 15 de marzo de 2016

Diabète : le pancréas artificiel français Diabeloop approche du marché


 
Depuis le début d'année, le dispositif de « pancréas artificiel » Diabeloop est à l'essai dans une étude internationale menée dans 6 centres américains et en Europe dont 10 CHU en France, chez 240 personnes atteintes de diabète de type 1, afin de valider son intérêt dans la vie réelle, jour et nuit, rapporte Le quotidien du médecin.
« Après des tests récents chez 15 patients sur 3 jours en milieu hospitalier, il est prévu que Diabeloop soit évalué en 2017 chez 100 patients avant la commercialisation annoncée fin 2017 », est-il précisé.

Le pancréas artificiel est constitué d'un capteur (Dexcom) qui mesure, en continu, le taux de sucre au niveau sous-cutané, d'une pompe-patch miniature (Cellnovo) qui délivre automatiquement l’insuline, et entre les deux, reliés en bluetooth, un smartphone doté d'un algorithme pour déterminer les besoins en insuline.
Le système a été développé par le Centre d'études et de recherches pour l'Intensification du traitement du diabète (CERITD) en collaboration avec le Leti, l'institut du CEA-Tech.
Plusieurs consortiums de recherche sont aujourd'hui en phase avancée de développement d'un pancréas artificiel. Trois sociétés prévoient que leur produit sera présent sur le marché d'ici 2017-2018 : Medtronics, Big Foot et Diabeloop.
«  L'objectif du pancréas artificiel est de restaurer l'insouciance, commente le Pr Éric Renard, diabétologue au CHU de Montpellier. Dans le diabète de type 1, l'instabilité glycémique est très forte. Actuellement, même avec les pompes et les capteurs de glycémie en continu, c'est au patient de décider et d'administrer les doses d'insuline. L'algorithme complexe mis au point par le Leti permet de doter le dispositif d'une intelligence artificielle, qui décide de la dose d'insuline et commande la pompe à la place du patient. Celui-ci doit simplement renseigner la machine 20 minutes à l'avance s'il prévoit un repas ou une activité physique. »
« L'algorithme mis au point en France est à la fois complexe et personnalisé, précise le Dr Guillaume Charpentier, directeur du CERITD. Une dizaine de critères, tels que le poids ou le traitement de référence, sont pris en compte en période initiale pour personnaliser le traitement ».
D'ici 2019, il devrait être possible d'avoir le choix avec un système sans smartphone mais au prix d'une pompe un peu plus volumineuse qui intégrera l'algorithme et le nécessaire écran de contrôle. Le coût de Diabeloop est estimé à environ 9 000 euros par patient et par an, soit environ 10 % de plus que le coût actuel d'une pompe à insuline avec un capteur en continu.
En vue de l'obtention du remboursement, une étude est prévue en 2018 chez 200 patients pour montrer la supériorité du système par rapport aux traitements existants.

Source: psychomedia.qc.ca

jueves, 10 de marzo de 2016

Le « tabagisme ultra-passif » expose au risque de diabète


Tomislav Pinter/shutterstock.com 

Vous connaissez bien évidemment les ravages du tabagisme passif. Mais connaissez-vous le tabagisme ultra-passif (autrement nommé « de troisième main »). En fait, il s’agit de l’exposition aux résidus de fumée se déposant en couches de poussières sur toutes les surfaces comme les meubles… Un phénomène qui n’est pas sans danger. Selon des chercheurs américains, il augmenterait le risque de développer un diabète de type 2.
Il est reconnu que, sans être une cause unique, le tabagisme actif est un facteur de risque d’apparition du diabète. Un risque 2 à 3 fois plus élevé que chez les non-fumeurs. Plusieurs études ont par ailleurs confirmé ce lien pour les fumeurs passifs. Mais alors, qu’en est-il du tabagisme « ultra-passif » ?
Le Pr Manuela Martins-Green et son équipe de l’Université de Californie ont mené – comme bien souvent – leur expérience sur des rongeurs. Ainsi, ils ont pulvérisé de la fumée de cigarette dans les cages desdits animaux. Ensuite, certaines souris ont été réintroduites dans leur « habitat » tandis que d’autres ont rejoint des pénates vierges de toute fumée.
Résultat, les souris exposées au tabagisme de troisième main ont présenté une augmentation du stress oxydatif et ont développé une résistance plus sévère à l’insuline. Bref, deux mécanismes qui marquent la survenue d’un diabète de type 2.
Les enfants en première ligne
Les enfants semblent particulièrement vulnérables au tabagisme ultra-passif. Les bébés rampent en effet souvent sur les tapis et portent à la bouche des objets exposés à la fumée. Pour vous (et les) prémunir de ce tabagisme de troisième main, pas de mystère. Il suffit de dire adieu définitivement à la cigarette.

martes, 8 de marzo de 2016

Diabète et hypertension, ennemis de nos reins


 
La Fondation du rein invite le public à faire dépister d'éventuelles pathologies du rein pour intervenir avant qu'il ne soit trop tardTout le monde a peur d'Alzheimer, du cancer, de l'infarctus. Mais personne ne pense aux maladies rénales.» Et pourtant, ces dernières sont très fréquentes - 3 millions de malades en France! -, graves et parfois évitables, rappelle le Dr Brigitte Lantz, secrétaire générale de la Fondation du rein qui coorganise cette année encore la Journée mondiale du rein dans l'Hexagone.
À l'approche de cette 11e édition programmée le 10 mars prochain, les organisateurs insistent sur la nécessité de sensibiliser et dépister le public*. Car la grande difficulté des maladies rénales, c'est qu'elles avancent sans bruit, sans symptômes, réduisant les chances de pouvoir intervenir pour ralentir (voire arrêter) leur évolution, avant d'atteindre une telle gravité que la dialyse ou la greffe s'imposent. En France, 40 000 adultes et 1 200 enfants sont dialysés. Près de 3500 greffes ont été pratiquées en 2015.

Maladie rénale de Berger

Comment savoir si l'on présente un profil à risque? «Le diabète et l'hypertension sont devenus les premières causes de maladies rénales, donc si on a des antécédents familiaux de maladies génétiques ou métaboliques, il peut être intéressant de se renseigner», explique le Pr Renato Monteiro (hôpital Bichat, Paris). Les maladies rénales peuvent aussi résulter d'affections inflammatoires, génétiques, d'infections et d'obstructions urinaires, poursuit le médecin. Il recevra cette année le prix de la Fondation du rein pour ses recherches sur la maladie rénale de Berger, qui affecte chaque année 1500 nouvelles personnes en France.
Le dépistage, qui sera proposé pendant au moins une semaine dans de nombreuses régions françaises, repose sur la prise de la tension artérielle, des bandelettes urinaires pour mesurer la concentration en albumine et un test sanguin de la créatinine dans certains centres soutenus par un laboratoire d'analyses médicales ou possédant un dispositif pour faire un test à partir d'une goutte de sang prélevée au doigt.
Romain Bonfillon, de la Fédération nationale d'aide aux insuffisants rénaux (FNAIR), insiste sur l'importance de la prévention dès le plus jeune âge. «Tout comme nous avons un capital solaire, nous avons aussi un capital reins. L'unité de base, c'est le néphron. Nous en avons à peu près un million à la naissance. Même si l'on peut fonctionner avec moins, l'enjeu, c'est de limiter la destruction de ce stock.» Faire de l'exercice physique, ne pas fumer, maintenir un poids raisonnable, ne pas manger trop salé, contrôler sa tension comptent parmi les règles d'or de la «nephroprotection».
La Journée du rein sera également l'occasion de récompenser, à travers plusieurs prix, des chercheurs travaillant dans des directions aussi variées que la génétique, l'immunologie ou la douleur. «Nous avons un vrai problème: nous manquons de chercheurs en néphrologie, alors que la France a été à la pointe dans cette discipline à de nombreuses reprises. Il faut les encourager», conclut le Dr Isabelle Tostivint, de la Fondation du rein.

jueves, 3 de marzo de 2016

Dissocier le sucre du sel permet de mieux traiter le diabète


Veiller à consommer le sucre et le sel séparément protège du diabète. 

Des chercheurs français de l'Inserm viennent de montrer que la chirurgie de l'obésité dite "bypass" gastrique améliore le diabète de type 2. Supprimer la consommation simultanée de sucre et de sel pourrait contribuer à prévenir et traiter le diabète.



Ces travaux publiés dans la revue Cell Metabolism révèlent des résultats porteurs d'espoir pour les 5 % de Français et 300 millions de personnes qui souffrent de diabète de type 2 dans le monde.
Le diabète de type 2 est une maladie caractérisée par une hyperglycémie chronique, c'est-à-dire par un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang. Cette maladie survient généralement chez les adultes avançant en âge, et touche davantage les personnes obèses ou ayant un surplus de poids.
Des chercheurs de l'Inserm ont observé chez des patients diabétiques volontaires que le bypass gastrique (réduction chirurgicale de la taille de l'estomac) limitait l'absorption des sucres ingérés, et par conséquent l'élévation de la glycémie après le repas. Le sucre ingéré n'est plus absorbé que dans la partie basse de l'intestin, lorsqu'il entre en contact avec la bile.
Pour expliquer ces résultats, ils ont ensuite étudié les conséquences de l'opération chez le porc miniature, un mammifère omnivore dont l'anatomie et la physiologie digestives sont très proches de celles de l'homme.
Le fait d'ajouter du sel au repas des animaux opérés a restauré l'absorption du sucre dans la partie haute de l'intestin, provoquant l'augmentation du taux de sucre. Autrement dit, le sel joue un rôle essentiel sur l'absorption intestinale du glucose. 
Les chercheurs soulignent que l'absorption du glucose n'est pas le seul critère qui détermine l'amélioration de l'état de santé des patients. La perte de poids et la diminution de l'appétence pour les aliments sucrés semblent aussi jouer un rôle important pour le maintien au long cours des résultats.
En revanche, ces travaux viennent confirmer que le sel n'est pas bon pour la santé de manière générale car il élève le taux de glycémie dans le sang. 
En conclusion, les chercheurs soulignent l'intérêt de prévenir ou traiter le diabète en modulant l'absorption intestinale du glucose par des mesures diététiques comme la diminution de l'ingestion simultanée de sel et de sucre, ou médicamenteuses. Des molécules inhibant sélectivement l'action sodium-glucose intestinale seraient prometteuses chez l'homme selon les chercheurs.

martes, 1 de marzo de 2016

La chirurgie gastrique serait efficace contre le diabète


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Un groupe de chercheurs français de l’Inserm vient de démontrer que la chirurgie gastrique pourrait améliorer le diabète de type 2.
Selon des chercheurs de l’Inserm, la chirurgie gastrique aussi appelée « bypass » permettrait de traiter le diabète de type 2 car elle affecte la façon dont sont absorbés les sucres dans l’intestin. Cette chirurgie permettrait de favoriser une glycémie plus faible.

Un « bypass » contre le diabète

Le diabète de type 2 se caractérise par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un taux de sucre dans le sang trop élevé. Cette maladie touche généralement des adultes et plus particulièrement des personnes souffrant de surpoids ou d’obésité. Le diabète de type 2 est actuellement traité à l’aide d’une alimentation équilibrée, d’une activité physique régulière ou bien dans certains cas, à l’aide d’un traitement médicamenteux. L’idée peut sembler saugrenue mais la chirurgie gastrique serait également capable d’améliorer le diabète de type 2, c’est en tout cas ce qu’affirment des chercheurs de l’Inserm.
Les chercheurs ont donc réalisé une étude durant laquelle ils ont observé des patients diabétiques ayant subi un bypass gastrique, une réduction chirurgicale de la taille de l’estomac. Ils se sont rendus compte que cette opération chirurgicale limitait l’absorption des sucres ingérés ce qui réduisait l’élévation de la glycémie.

Le sel augmente la glycémie

Au cours de leur étude, les chercheurs se sont également rendus compte que le sel ingéré en même temps que le sucre augmentait la glycémie. Ils recommandent donc « de simples mesures diététiques comme la diminution de l’ingestion simultanée de sel et de sucre » pour « prévenir ou traiter le diabète de type 2 « .
Pour le Pr Pattou, en charge de cette étude, ces résultats confirment les résultats d’une étude israélienne publiée il y a quelques mois et qui plaçait le sel en quatrième position parmi les critères influençant l’élévation de la glycémie. 5 % de la population française et plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrent de diabète de type 2, les résultats de cette étude sont donc porteurs d’espoir.