
Un groupe de chercheurs français de l’Inserm vient de démontrer que la chirurgie gastrique pourrait améliorer le diabète de type 2.
Selon des chercheurs de l’Inserm, la chirurgie gastrique aussi appelée « bypass » permettrait de traiter le diabète de type 2 car elle affecte la façon dont sont absorbés les sucres dans l’intestin. Cette chirurgie permettrait de favoriser une glycémie plus faible.
Un « bypass » contre le diabète
Le diabète de type 2 se caractérise par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un taux de sucre dans le sang trop élevé. Cette maladie touche généralement des adultes et plus particulièrement des personnes souffrant de surpoids ou d’obésité. Le diabète de type 2 est actuellement traité à l’aide d’une alimentation équilibrée, d’une activité physique régulière ou bien dans certains cas, à l’aide d’un traitement médicamenteux. L’idée peut sembler saugrenue mais la chirurgie gastrique serait également capable d’améliorer le diabète de type 2, c’est en tout cas ce qu’affirment des chercheurs de l’Inserm.Les chercheurs ont donc réalisé une étude durant laquelle ils ont observé des patients diabétiques ayant subi un bypass gastrique, une réduction chirurgicale de la taille de l’estomac. Ils se sont rendus compte que cette opération chirurgicale limitait l’absorption des sucres ingérés ce qui réduisait l’élévation de la glycémie.
Le sel augmente la glycémie
Au cours de leur étude, les chercheurs se sont également rendus compte que le sel ingéré en même temps que le sucre augmentait la glycémie. Ils recommandent donc « de simples mesures diététiques comme la diminution de l’ingestion simultanée de sel et de sucre » pour « prévenir ou traiter le diabète de type 2 « .Pour le Pr Pattou, en charge de cette étude, ces résultats confirment les résultats d’une étude israélienne publiée il y a quelques mois et qui plaçait le sel en quatrième position parmi les critères influençant l’élévation de la glycémie. 5 % de la population française et plus de 300 millions de personnes dans le monde souffrent de diabète de type 2, les résultats de cette étude sont donc porteurs d’espoir.
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