martes, 30 de agosto de 2016

patch nanoparticules métalliques permet de guérir pied diabétique


 

Les scientifiques du Centre de recherche en chimie appliquée (CIQA) a créé un patch avec des nanoparticules d'oxyde de zinc pour aider les patients à pied diabétique pour contrôler les infections de la peau et améliorer la guérison.
Nanoparticules d'oxyde de zinc visent à optimiser la cautérisation chez les personnes atteintes du pied diabétique, les plaies chirurgicales, les brûlures, entre autres, a déclaré le chercheur Rebecca Betancourt Galindo. "Nous travaillons sur la préparation de matériaux polymères incorporant des nanoparticules métalliques, dans ce cas , les nanoparticules d'oxyde de zinc, dont la fonction principale est d' améliorer le processus de guérison chez les patients atteints du pied diabétique, les plaies et les brûlures chirurgicales, entre autres , "dit - il. dans un entretien avec l'Agence Nouvelles du Conseil national des sciences et de la technologie ( CONACYT), Galindo Betancourt a expliqué que certains patients souffrent assez pour ces blessures à guérir, qui atteint parfois l' amputation des membres. le spécialiste a ajouté que l'application de nanoparticules d'oxyde de zinc comme un agent antimicrobien ayant des propriétés de guérison ulcères est l' une des alternatives avec un plus grand potentiel pour une application chez l' homme. "Nous parlons de blessures grandes chez certains patients, qui ont du mal a beaucoup dans le processus des cicatrices parfois en raison de l' processus infectieux a tendance à générer dans ce type de blessures ", at - il dit. " un élément clé de ces nanoparticules est partie précisément régénérer du tissu, grâce à la libération de kératinocytes dans la peau , "at - il dit. l' un des résultats de l'enquête a montré que les nanoparticules pourrait être une option pour la guérison des ulcères du pied diabétique chroniques et autres ulcères associés à la dermatite allergique. en outre, Betancourt Galindo a déclaré que , après une année de travail à l'hôpital général de Saltillo, a constaté que certains patients d'un groupe 48 ont été exclus parce qu'ils ne suivent pas le protocole. " , il doit faire beaucoup le niveau d'éducation, et il arrive un moment où le patient utilise des remèdes maison et parfois ces questions affectent le processus, nous avançons et quelque chose qui il a pris la blessure provoque la croissance , "at - il dit. Bien que le projet est au stade de la collecte et l' analyse de la recherche, le spécialiste est convaincu que , à la fin du modèle est une alternative pour la guérison, à un faible coût pour aider . secteurs vulnérables  

jueves, 25 de agosto de 2016

Le sucre : un ami qui ne vous fera pas que du bien


Le sucre : un ami qui ne vous fera pas que du bien ! 

 nous analysons les conséquences de la trop forte présence du sucre dans l’alimentation dans les DOM.
Jusqu’à DEUX fois plus de sucre chez nous !!

L’OMS a déclaré le sucre ennemi numéro 2 pour la santé après le tabac.

En effet il y a un lien confirmé et certain entre la consommation de sucres et l’augmentation de certaines maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardio-vasculaires et les cancers, en association avec une mauvaise hygiène de vie : sédentarité, …
Ces maladies pèsent pour 80 % sur les pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans les pays occidentaux, elles frappent surtout les couches les plus défavorisées. (le monde février 2012)
Les habitants des DOM-TOM « ne trouvent en rayon que des yaourts ou des sodas contenant jusque deux fois plus de sucre qu’en France métropolitaine. On retrouve par exemple 44% de sucre de plus pour un Fanta acheté à Fort-de-France et 50.77 % de plus pour un yaourt Danone à la fraise ! (….) Rien qu’à la Réunion le diabète sucré provoque quatre fois plus de morts qu’en métropole. Et 1’000 amputations par an ! » (Canard enchaîné 18 juin 2014)
On parle de véritable addiction , comme le souligne Serge Ahmed, directeur de recherche au CNRS à Bordeaux, qui admet que l’ajout de sucres dans presque tous les aliments industriels « contribue à nous en faire consommer de manière excessive et à développer notre appétence pour la saveur sucrée. » Celui-ci a d’ailleurs démontré que les rats devenaient accro au sucre encore plus qu’à la cocaïne, lorsqu’ils avaient le choix entre les deux substances.
Quelques chiffres :
  • 50 grammes c’est à dire l’équivalent de 3 cuillères à soupe ou encore soit l’équivalent d’une cannette et demie de soda: quantité quotidienne maximale de sucres ajoutés pour un adulte, selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour un enfant, l’OMS recommande la moitié de cette dose.
  • 415 millions de personnes sont atteintes du diabète dans le monde d’après la Fédération Internationale du diabète. L’OMS prévoit 622 millions de diabétiques d’ici 2040.
  • 1 personne meurt du diabète toutes les 6 secondes dans le monde, soit plus que le sida, la tuberculose et la malaria. (Source : Diabetes Atlas IDF 7e Edition 2015)
  • 45 % d’augmentation de la consommation de sucre dans le monde ces 20 dernières années.
  • 80 % part de notre consommation totale de sucre est celle contenue dans les produits préparés distribués dans le commerce comme les pâtisseries, les boissons sucrées, les biscuits, les yaourts, la charcuterie, les sauces…
  • 25 kg de sucre consommé par année et par habitant dans le monde *( chiffres de 2013-2014 ) La consommation par habitant augmente chaque année, selon FAO, Food Outlook, novembre 2013; compilation du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).

Les sucres :

2 grandes catégories .
Les sucres simples : on les retrouve soit naturellement dans les fruits (saccharose, fructose et glucose), le lait (lactose), soit ajoutés aux aliments du commerce pour leur apporter une saveur sucrée ( yaourts, biscuits, pâtisseries, bonbons , chocolat , limonades , jus et boissons variés, ..) ou pour leurs propriétés de conservation ( par exemple dans gelées de fruits, les confitures, sauces..) et de coloration (par exemple dans les biscuits, fruits et légumes en conserve…).
Les sucres complexes dont le plus connu est l’amidon sont ceux retrouvés dans les céréales ( blé , riz , maïs, …) Les glucides, les tubercules (pomme de terre, manioc, igname …), les légumineuses (lentilles, haricots, pois…).
« Les fruits ne nous fournissent pas plus de 20 à 30 grammes de fructose par jour. Mais les sirops utilisés dans l’industrie peuvent en apporter jusqu’à 150 grammes au quotidien, »
Au vu de toutes ces données alarmantes, de la pandémie de diabète et d’obésité, de la recrudescence des maladies cardiaques, l’Organisation mondiale de la Santé a recommandé en date du 4 mars 2015 de ramener l’apport en sucres libres à moins de 10% de la ration énergétique totale chez l’adulte et l’enfant. Il serait encore meilleur pour la santé de réduire l’apport en sucres à moins de 5% de la ration énergétique totale, soit à 25 grammes (6 cuillères à café) environ par jour.

Source: bondamanjak.com

martes, 23 de agosto de 2016

L’étude santé du jour : contre le diabète, mangez des agrumes


La force des agrumes: les flavonoïdes 

Diabète, maladies du foie ou cardiovasculaires…consommer du citron ou des oranges serait efficace pour prévenir toutes les maladies liées à l’obésité. En cause, les flavonoïdes, de puissants antioxydants qui retardent le stress oxydatif. Explications.

La force des agrumes: les flavonoïdes
La force des agrumes: les flavonoïdes
SIPA
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Voilà une bonne raison de ne plus se passer de son verre de jus d’orange ou de citron au petit-déjeuner. En plus de vous apporter de la vitamine C qui booste l’organisme dès le début de la journée, les agrumes sont riches en flavonoïdes. D’après les conclusions d’une étude présentée lors du Congrès annuel de l’American Chemical Society, ses puissants antioxydants seraient redoutables pour lutter contre le stress oxydatif ou oxydant.
A LIRE AUSSI >> Boire de l’eau avec du citron, c'est vraiment bon pour la santé ?
Celui-ci est notamment provoqué par l’accumulation de graisses dans l’organisme, qui produit alors plus de radicaux libres (des substances très toxiques) et crée un déséquilibre. Résultats : les cellules sont endommagées, ce qui favorise l’apparition de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, l’hypertension artérielle ou l’apnée du sommeil. Toutes ces pathologies sont directement liées au surpoids et à l’obésité.
Méthodologie : différents régimes alimentaires pour les souris
Pour arriver à ce constat, les chercheurs de l’université Estadual Paulista (Brésil) ont étudié une cinquantaine de souris non modifiées génétiquement pendant 1 mois. Elles ont été divisées en trois groupes : certaines ont suivi un régime alimentaire standard (groupe témoin), d’autres un régime riche en gras, "de style occidental", ou encore un régime alimentaire riche en gras mais avec une supplémentation de flavonoïdes. Ces dernières ont reçu une dose d’hespéridine, d’ériocitrine ou d’ériodictyol, des flavonoïdes contenus dans l’orange et le citron comme le décrit le site Eurekalert (en anglais). Les scientifiques ont ensuite comparé les données.

Ce que l'étude a démontré : une diminution des niveaux de marqueurs du stress oxydatif
Verdict : "notre étude ne montre aucune perte de poids suite à la prise de flavonoïdes, précise le Pr Thais B.Cesar, l’auteur principal de l’étude. Cependant, même sans ça, ils ont réduit le stress oxydatif, les dommages au niveau du foie, les niveaux de lipides sanguins et de glycémie. " Plus précisément, les flavonoïdes ont permis de diminuer les niveaux de marqueurs du stress oxydatif jusqu’à 64% dans le foie et jusqu’à 48% dans le sang par rapport au groupe qui n’en a pas reçu.

Ce qu'il faut en conclure : un verre de jus d’orange ou de citron
"Nos résultats indiquent que nous pouvons utiliser les flavonoïdes des agrumes pour prévenir ou retarder les maladies chroniques liées à l’obésité, résume Paula Ferreira qui a participé à l’étude. Mais cette étude suggère aussi que la consommation d’agrumes peut avoir des effets bénéfiques chez les personnes qui ne sont pas forcément obèses mais qui ont une alimentation riche en gras."Reste à déterminer la meilleure façon d’administrer le remède : en consommant le fruit ou via des compléments alimentaires. Des études cliniques devraient démarrer prochainement.

Pour profiter au mieux du goût des agrumes, mieux vaut les consommer nature. Vous pouvez aussi les préparer en jus si vous les pressez vous-mêmes. Les jus industriels ont en effet la fâcheuse tendance de contenir beaucoup de sucres ajoutés. 

Source: metronews.fr

 

jueves, 18 de agosto de 2016

L’insuffisance rénale chronique pourrait causer le diabète


 

Une équipe du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) découvre un lien inédit entre l’insuffisance rénale chronique et le diabète. Lorsque les reins tombent en panne, l’urée qui s’accumule dans le sang intoxique le pancréas et peut causer le diabète, conclut une étude parue aujourd’hui dans The Journal of Clinical Investigation.

« Nous avons identifié le mécanisme moléculaire responsable de la hausse de glycémie chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique de type non diabétique. Nos observations chez la souris et dans des échantillons de cellules humaines montrent que cette maladie peut entraîner un diabète secondaire », affirme le Dr Vincent Poitout, chercheur, directeur du CRCHUM et auteur principal de l’étude.

L’insuffisance rénale chronique se manifeste par la diminution progressive et irréversible des reins à assurer leur fonction de filtration et d’élimination des toxines du sang. À terme, les personnes touchées doivent avoir recours à la dialyse ou à la greffe rénale pour éliminer les déchets de leur circulation sanguine.

On savait que le diabète de type 2 est l’une des causes de l’insuffisance rénale chronique. La néphrologue Laetitia Koppe, qui vient de terminer un stage postdoctoral dans le laboratoire du Dr Poitout, prouve que l’inverse est aussi vrai. « Environ la moitié des personnes touchées par l’insuffisance rénale chronique présentent une glycémie anormale. Je me demandais pourquoi. Nous avons mené des expériences chez la souris et trouvé un défaut de sécrétion de l’insuline par les cellules bêta du pancréas, comme on l’observe dans le cas du diabète. Nous avons aussi observé les mêmes anomalies dans des échantillons de cellules du pancréas de patients atteints de la maladie rénale chronique », expose la Dre Koppe.

Les chercheurs ont mis en évidence le rôle étonnamment toxique de l’urée, un déchet azoté normalement filtré par les reins et éliminé dans les urines. « Chez les patients atteints d’insuffisance rénale chronique, les reins ne sont plus capables d’éliminer les toxines. L’urée fait partie de cette soupe de déchets qui s’accumulent dans le sang. Dans les manuels de néphrologie, l’urée est présentée comme un produit inoffensif. Cette étude démontre au contraire que l’urée est directement responsable du défaut de sécrétion de l’insuline dans la maladie rénale chronique », fait valoir Laetitia Koppe.

Au cœur de la cellule bêta du pancréas, les Drs Koppe et Poitout ont identifié une protéine particulière, appelée phosphofruktokinase 1. « La fonction de cette protéine est altérée par l’augmentation de l’urée dans le sang, qui survient en cas de maladie rénale chronique. L’augmentation de l’urée entraîne donc un défaut de sécrétion de l’insuline par les cellules bêta du pancréas. Cela crée un stress oxydant et une glycosylation excessive de la phosphofructokinase 1, qui cause un dérèglement de la glycémie et peut évoluer vers le diabète », résume le Dr Vincent Poitout, également professeur à l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le diabète et la fonction bêta-pancréatique.

Cette étude est importante parce qu’elle dévoile un lien et un mécanisme tout à fait nouveaux entre la maladie rénale chronique et le diabète. « D’autres études doivent être faites pour valider ces conclusions chez l’humain. Mais si nos observations se confirment, cela voudra dire que les patients qui souffrent d’insuffisance rénale chronique non diabétique sont à risque de développer un diabète. On pourrait alors suggérer des approches thérapeutiques, comme la prise d’antioxydants qui pourraient protéger leurs cellules bêta du pancréas et réduire le risque de développer un diabète », conclut le Dr Vincent Poitout.

À propos de cette étude
L’étude “Urea impairs beta cell glycolysis and insulin secretion in chronic kidney disease”, sera publiée en ligne dans The Journal of Clinical Investigation le 15 août 2016. Les Drs Vincent Poitout et Laetitia Koppe sont respectivement l’auteur principal et la première auteure de l’étude. Cette recherche est financée principalement par les National Institutes of Health (NIH) (R01DK58096) américains, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) (MOP 77686) et le Réseau de recherche en santé cardiométabolique, diabète et obésité du Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS). Pour en savoir plus, consultez l’étude : http://www.jci.org/articles/view/86181?key=5ba4a9a178b1c5d2f459

À propos du CRCHUM
Le Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM) est l’un des plus importants centres de recherche en milieu hospitalier en Amérique du Nord. Notre mission est d’améliorer la santé chez l’adulte grâce à un continuum de recherche allant des sciences fondamentales à la santé des populations, en passant par la recherche clinique. Plus de 1 950 personnes travaillent au CRCHUM, dont 439 chercheurs et 700 étudiants et stagiaires de recherche. http://crchum.chumontreal.qc.ca/

À propos de l'Université de Montréal
Montréalaise par ses racines, internationale par vocation, l'Université de Montréal compte parmi les plus grandes universités dans le monde et notamment au sein de la francophonie. Elle a été fondée en 1878, et compte aujourd'hui 16 facultés et écoles. Elle forme avec ses deux écoles affiliées, HEC Montréal et Polytechnique Montréal, le premier pôle d'enseignement supérieur et de recherche du Québec et l'un des plus importants en Amérique du Nord. L'Université de Montréal réunit 2 500 professeurs et chercheurs et accueille plus de 60 000 étudiants. http://www.umontreal.ca/

Source : Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM)

                

martes, 16 de agosto de 2016

Contrôler le diabète ou prendre du poids : faut-il choisir ?


Contrôler le diabète ou prendre du poids : faut-il choisir ? 


"Glycémie bien contrôlée, prise de poids assurée". Souvent, bien gérer le diabète et notamment le diabète de type 2 se fait au prix de quelques kilos en plus. Voici quelques conseils pour faire mentir cet adage.

« Diabesité » : quand le surpoids et le diabète sont intimement liés

La progression du diabète de type 2 en France suit très fidèlement celle de l’obésité. Si toutes les personnes obèses ne seront pas diabétiques, le diabète de type 2 apparaît la plupart du temps chez des personnes en surpoids, sur un terrain génétique favorisant. En effet, l’obésité abdominale (androïde) est tout particulièrement responsable de l’apparition du diabète de type 2.
La graisse viscérale exerce un effet néfaste au niveau du foie induisant une insulinorésistance (résistance des tissus à l’action de l’insuline), ce qui nécessite une augmentation de la production pancréatique d’insuline pour contrôler la glycémie (taux de sucre dans le sang). Lorsque le pancréas n’est plus capable de répondre à cette demande accrue, la glycémie s’emballe et les personnes passent de l’état d’obèse à celui de diabétique.
D’où l’intérêt de contrôler la prise de poids pour ne pas accentuer la gravité et le déséquilibre du diabète. Un problème épineux car bien contrôler le diabète expose à la prise de poids.

Pourquoi mieux soigner son diabète fait-il prendre du poids ?

Comment contrôler l’équilibre glycémique sans que les personnes diabétiques de type 2 ne prennent du poids, alors même que les trois-quarts d’entre eux sont déjà en surpoids ?
Ce problème est très délicat à gérer car le fait d’équilibrer le diabète limite les pertes caloriques induites par la glycosurie (perte de glucose via les urines). Cela explique que lorsque les glycémies sont bien contrôlées, la personne diabétique de type 2 puisse prendre du poids sans même modifier son alimentation.
Le paradoxe du contrôle de la glycémie dans le diabète de type 2 tient aussi au fait que le traitement -médicaments antidiabétiques oraux et insuline- induit très fréquemment une prise de poids:
  • La metformine, traitement de première ligne du diabète de type 2, n’entraîne pas de prise de poids. Il en est de même pour une autre classe de médicaments (inhibiteurs des alpha-glucosidases). *
  • En revanche, d’autres médicaments (sulfamides) qui forcent le pancréas à secréter de l’insuline, peuvent entraîner une prise de poids de l’ordre de 2 à 3 kg à 6 mois et parfois bien au-delà. Là, le facteur "poids" devient prépondérant. Une autre classe de médicaments par voie orale (les glinides) entraînent une prise de poids (entre 1,77 et 2,08 kg) *.
  • L’insuline est bien connue pour faire prendre des kilos (environ 5 kg dans le diabète de type 1 et 4-7 kg dans le diabète de type 2), d’autant plus nombreux que la dose d’insuline journalière est élevée. Or, plus la personne diabétique de type 2 est obèse, plus les doses d’insuline nécessaires pour contrôler sa glycémie seront importantes. Un cercle vicieux.
  • Deux classes médicamenteuses -les plus récentes- sont intéressantes dans la prise en charge du surpoids dans le diabète. Les premiers sont plutôt neutres sur le poids (inhibiteurs des DPP-4). Les seconds permettent chez une partie des diabétiques de type 2 une perte de poids, en moyenne de 2 à 4 kg (analogues du GLP1). Ils ralentissent la vidange de l’estomac et limitent l’appétit.
Le dernier élément pouvant faire prendre du poids est lié aux hypoglycémies (taux sanguin de sucre trop bas) sous certains médicaments par voie oral et sous insuline, en raison des prises de glucides en collation pour normaliser le taux de sucre dans le sang qu’elles nécessitent ("resucrage"). Des hypoglycémies légères et qui passent inaperçues augmentent aussi l’appétit.
De plus, certaines personnes réduisent ou cessent l’activité physique du fait de malaises hypoglycémiques. Au lieu d’en parler au médecin pour qu’il réduise les doses de certains médicaments et d’insuline, elles vont prendre alors des collations... et du poids.

Vigilance chez les jeunes femmes diabétiques de type 1


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Prendre en charge des jeunes femmes diabétiques, c’est ne pas perdre de vue que leur silhouette et la prise de poids sont une préoccupation majeure pour elles. Au risque de faire passer le diabète au second plan. Pour cela, certaines d’entre elles -diabétiques de type 1- négligent leur traitement par insuline, ce qui les expose à des complications précoces au niveau des reins, des yeux et du système cardiovasculaire. Elles réduisent soit le nombre d’injections d’insuline, soit les doses, parfois à l’extrême.
Ce souci de la prise de poids prend de telles proportions qu’il peut engendrer de réels troubles du comportement alimentaire. Une approche psychiatrique s’impose alors (thérapies cognitivo-comportementales, groupes de paroles etc.).
En revanche, le poids semble une préoccupation moins aigüe chez les personnes diabétiques de type 2. Ce sont principalement des femmes nettement plus âgées, en surcharge pondérale ou obèses de longue date, qui ont plus ou moins appris à vivre avec, au sein d’un environnement familial où la surcharge pondérale est fréquente.

Concilier équilibre du diabète et gestion du poids, un challenge possible

La crainte de la prise de poids constitue l’une des principales réticences des personnes diabétiques lors du passage à l’insuline. Mais attention, cette crainte ne doit toutefois, pas retarder l’insulinothérapie qui est nécessaire chez un grand nombre de diabétiques de type 2 au cours de l’évolution de leur diabète. Cette crainte est d’ailleurs souvent levée après une explication patiente de la part du médecin.
Pr Bernard Bauduceau, Service d’endocrinologie, HIA Bégin (Saint-Mandé) : « Le renforcement des "mesures hygiéno-diététiques" constitue la seule solution efficace et pérenne pour lutter contre la prise de poids même si l’observance en est particulièrement difficile dans le temps. En effet, le suivi d’une alimentation variée, raisonnable et équilibrée est absolument indispensable mais est souvent difficile à obtenir chez certains diabétiques. Ces mesures diététiques ne doivent en aucun cas être trop restrictives pour pouvoir tenir sur la durée. Leur abandon inéluctable conduit habituellement à un rebond dans la prise de poids. Encourager les diabétiques à majorer leur activité physique constitue le second volet des mesures hygiéno-diététique. Dépenser plus pour moins grossir ne nécessite pas de s’inscrire au marathon. Une modification du mode de déplacement en favorisant la marche peut être adaptée aux possibilités de chacun.  Comme pour l’alimentation, un compromis entre l’idéal et le possible doit être trouvé. 

Source: e-sante.fr

jueves, 11 de agosto de 2016

Pour combattre efficacement le prédiabète, mieux vaut miser sur l'effort modéré


Pour combattre efficacement le prédiabète, mieux vaut miser sur l'effort modéré - RelaxNews - Steve Debenport / Istock.com 

 L'effort modéré, qui se traduit par des exercices simples comme la marche rapide, pourrait s'avérer plus efficace que l'entraînement de forte intensité (la course, par exemple) contre les symptômes du prédiabète, comme le suggère une étude de l'école de médecine de l'université américaine de Duke (Caroline du Nord).
Dans le cadre d'un essai aléatoire contrôlé (les sujets sont aléatoirement répartis parmi les groupes correspondants à chaque approche thérapeutique testée), les chercheurs ont étudié sur 6 mois 150 participants chez qui les médecins avaient diagnostiqué un prédiabète.
Les participants ont été divisés en quatre groupes. L'un deux a suivi ce que l'on appelle un Programme de prévention du diabète (PPD) destiné à réduire le poids de 7% sur un semestre en diminuant l'apport en calories et en graisse, ainsi qu'en augmentant l'exercice. Côté sport, ce groupe a effectué l'équivalent de 12 km de marche rapide par semaine.
Augmentation de 9% de la tolérance au glucose
Comme il est parfois difficile pour les patients de s'engager à adopter les 3 aspects du DPP, les chercheurs ont voulu savoir si le même résultat pouvait être atteint uniquement en faisant de l'exercice. Les autres participants se sont donc contentés du volet sportif du PPD.
L'un des groupes a effectué un petit nombre d'exercices d'intensité modérée (l'équivalent de 12 km de marche rapide par semaine). Un autre groupe a effectué un grand volume d'exercices d'intensité moyenne (l'équivalent de 18,5 km de marche rapide par semaine). Le troisième groupe a effectué des exercices de forte intensité (l'équivalent de 18,5 km de jogging par semaine).
Les résultats ont montré qu'en moyenne, les participants du groupe PPD en ont retiré de grands bienfaits, notamment une augmentation de 9% de la tolérance au glucose, un indicateur clé de prédiction de la progression du diabète.
Approfondir les recherches
Seul un des autres groupes a affiché des résultats similaires : le groupe des 12 km s'étant exercé modérément. Ces participants ont bénéficié d'une augmentation moyenne de 7% de la tolérance au glucose.
Le groupe des 18,5 km en intensité moyenne n'a montré qu'une augmentation moyenne de 5%, tandis que celui de forte intensité n'a bénéficié que d'une augmentation moyenne de 2% de la tolérance au glucose.
Les auteurs de l'étude William Kraus et Cris Slentz ont conclu que l'exercice d'intensité modérée pouvait profiter aux patients ayant un prédiabète dans la mesure où il permettait de brûler des graisses dans les muscles, ce qui favorise le captage de glucose par les muscles, à la différence de l'exercice de forte intensité qui a tendance à brûler plus de glucose.
Les auteurs admettent qu'il faut approfondir les recherches mais Kraus ajoute : "L'étude a permis de constater que l'on pouvait obtenir 80% des effets du programme PDD complet rien qu'en pratiquant une grande quantité d'exercice d'intensité modérée. Je suis heureux d'avoir un tel message à transmettre à mes patients, de pouvoir leur dire que l'on peut ainsi obtenir les mêmes effets qu'en cumulant exercice, régime et perte de poids".
Ces résultats ont été publiés dans la revue Diabetologia.  

Source: ladepeche.fr

martes, 9 de agosto de 2016

Ce fruit miraculeux inhibe la croissance des cellules cancéreuses de manière efficace et le diabète


 
Goya, ou autrement connu comme Karela, est un “melon amer” fruit qui a été utilisé pour les prestations de santé dans les pays partout dans le monde pendant une longue période de temps. Il pousse bien dans les climats chauds et humides et peut être trouve principalement en Amérique du Sud et en Asie. Il est une médecine traditionnelle commune en Chine, en Inde, en Asie et dans certaines régions du sud – est de US.
Ce melon sain a un goût extrêmement amer, et sa forme ressemble à un concombre cahoteux. Cependant, les composants naturels en elle ont été trouvés pour être en mesure de traiter les patients atteints d’un cancer du pancréas.
Selon le Dr Frank Shallenberger MD, qui se spécialise dans Anti-Aging Treatment and Alternative Medicine au Centre Nevada Alternative et médecine anti-âge, ce fruit peut prévenir le développement du cancer, car il tue les cellules cancéreuses, inhibant ainsi leur croissance.
Dr. Shallenberger conseille toujours ses patients à faire confiance à la nature et utiliser des produits naturels et de substances dans le traitement de tout type de maladie. Il affirme que ce fruit miraculeux inhibe la croissance des cellules cancéreuses de manière efficace.
A savoir, selon ses dernières conclusions, une solution à 5% de jus de melon amer peut lutter contre le cancer du pancréas.
Ce fruit détruit les lignées cellulaires de cancer de 90 et 98% pour cent. Son effet a été examiné à l’Université du Colorado, et les résultats ont montré une réduction de 64% de la taille des tumeurs pancréatiques.
Par conséquent, cette recherche ne fait que confirmer les avantages et l’action puissante du melon amer. En outre, il joue également un grand rôle dans le traitement de l’infection de la peau, les symptômes du diabète, l’asthme, des problèmes d’estomac et d’hypertension.
Ce sont des avantages pour la santé les plus importants du melon amer:
Il nettoie et détoxifie le foie, soulage la douleur de la goutte et stimule la circulation sanguine. Jus Goya augmente la stabilité de votre système immunitaire et la résistance de votre corps contre les infections. Il stimule le péristaltisme alimentaire et facilite la digestionuntil la nourriture est finalement excrété par l’intestin et sur du système. le melon amer est riche en polypeptide-P, un phytonutriments qui abaisse la glycémie. Le melon amer contient également une charantin spéciale, connue pour augmenter la synthèse du glycogène et l’ absorption du glucose dans les tissus du foie, les muscles et les tissus adipeux. Les deux taux de sucre sanguin plus faible, ce qui est essentiel pour les patients atteints de diabète de type 2. Il soulage la gueule de bois, car il accélère le métabolisme, et en même temps, il nourrit et nettoie le foie après la consommation d’alcool. La consommation régulière de son jus aide à soulager les infections fongiques de psoriasisand, tels que les pieds et les mycoses de l’ athlète. il améliore la vue et soulage le problème de vision, car il est riche en bêta-carotène il est une source de folatewhich réduit l’apparition d’anomalies du tube neural chez les nouveau – nés. Lorsqu’il est consommé régulièrement, il renforce votre endurance et votre niveau d’énergie.
SOURCE:    afrikhepri.com  
                     http://www.healthmagazine365.com

jueves, 4 de agosto de 2016

Diabète de type 1 : le pancréas des enfants sous la tourmente de lymphocytes T CD8

Resultado de imagen de pancreas niño

Le mécanisme auto-immun à l'origine du diabète de type 1 serait différent chez les enfants et les adultes. Dans le cas du diabète pédiatrique, les cellules bêta pancréatiques, en charge de la production d'insuline, pourraient être détruites par une sous-population particulière de lymphocytes T cytotoxiques. Ce phénomène pourrait constituer un biomarqueur de la maladie, et aider à tester l'efficacité de candidats médicaments destinés à stopper la réaction auto-immune.

Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune au cours de laquelle des effecteurs de l'immunité se retournent contre l’organisme (le "soi"), et détruisent progressivement les cellules bêta du pancréas, physiologiquement responsables de la production de l'insuline. La compréhension croissante des mécanismes sous-jacents a ouvert la voie à une recherche active autour de traitements d'immunothérapie, capables de prévenir ou de traiter la maladie. Pour en suivre l'efficacité, de nouveaux biomarqueurs fiables doivent être identifiés. 
Une équipe Inserm vient justement de montrer qu'une famille particulière de lymphocytes T CD8+ pourrait être utilisée comme biomarqueur chez les enfants diabétiques de type 1 nouvellement diagnostiqués. Chez eux, la fréquence des lymphocytes T CD8+ n’exprimant pas la molécule CD45RA, mais co-exprimant une combinaison spécifique de molécules, s’avère offrir aux chercheurs une signature biologique intéressante, comme l'explique Peter van Endert* qui a dirigé ces travaux : "Les lymphocytes T CD8+ cytotoxiques jouent un rôle clé dans les processus incriminés dans la destruction des cellules bêta. Dans notre étude, nous avons pu observer que le sous-type CD8+ CD45RA-, co-exprimant la perforine et le TGF-bêta, est particulièrement fréquent dès les premiers stades de la maladie ; il le reste même lorsque le traitement classique du diabète par insulinothérapie permet de normaliser la glycémie. Cela veut dire que le taux élevé de ces cellules est probablement lié au mécanisme auto-immun, et non à d'autres influences biologiques, comme par exemple les perturbations métaboliques associées au diabète". À l'inverse, il est concevable qu'un traitement d'immunothérapie visant à contrer le mécanisme auto-immun impacte ce sous-type lymphocytaire. Déterminer la fréquence de ces derniers permettrait de suivre l'efficacité du traitement.

Un mécanisme immunitaire plus agressif chez l'enfant

Dans cette étude, les analyses biologiques ont été conduites parallèlement auprès d'enfants et d'adultes diagnostiqués récemment : elles ont montré que la signature des lymphocytes T CD8+ CD45RA- était spécifique de la population pédiatrique. "C’est sans doute une preuve que le mécanisme auto-immun est plus agressif chez les enfants que chez les adultes, explique Peter van Endert. Ces résultats suggèrent l’utilité d’une immunothérapie personnalisée selon la population de patients ciblée.".
Chez les jeunes patients, le taux lymphocytes CD8+ CD45RA- co-exprimant la perforine et le TGF-bêta semble corrélé au taux d'autoanticorps dirigés contre les cellules bêta et à la glycémie, indiquant une corrélation entre la présence de ce sous-type de lymphocytes et, non seulement le processus auto-immun, mais aussi ses conséquences métaboliques. "A terme, le dosage de cette population lymphocytaire serait intéressant à conduire chez des enfants pré-diabétiques au vu de certains facteurs prédisposants (génétique, auto-anticorps) : il permettrait de prédire l'imminence de la maladie" conclut le chercheur.

Source

Y. Hamel et coll. A unique CD8+ T lymphocyte signature in pediatric type 1 diabetes. Journal of Autoimmunity. Consultable en ligne sur http://dx.doi.org/10.1016/j.jaut.2016.06.003

inserm.fr 


 




martes, 2 de agosto de 2016

Être sportif et diabétique : les consignes alimentaires à connaître


Être sportif et diabétique : les consignes alimentaires à connaître  


Séances de running hebdomadaires, escalade ou natation, pour une personne diabétique être sportif n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Dans le diabète de type 1, le risque n°1 au cours mais aussi au décours de l’exercice physique est l’hypoglycémie, lorsque celui-ci n’a pas été programmé et qu’il se prolonge. Comme dans le diabète de type 2 sous insuline, il s’agit alors de gérer à la fois l’alimentation et les doses d’insuline. 

Sport et alimentation : les 5 règles dans le diabète de type 1

Le diabétique de type 1 sportif devrait connaître cinq règles sur la gestion du taux de sucre dans la sang (glycémie) lors d’un exercice physique prolongé. Celles-ci font appel à l’adaptation des doses d’insuline et de l’alimentation :
  • 1ère règle : Anticiper la séance de sport en baissant la dose d’insuline dite "rapide". Celle-ci doit être divisée de moitié, voire des deux-tiers si l’on est à moins de 10 unités d’insuline rapide, voire de s’en passer si l’on est à moins de 5-6 unités.
     
  • 2nde règle : Réaliser une glycémie avant de débuter l’exercice et, si celle-ci est inférieure à 1,20g/l, avaler une collation (équivalent à 15g de glucides voire à 20-30 g en fonction de la durée de l’exercice prévu) sous forme de boissons sucrées, de pâtes de fruit ou autres aliments glucidiques.
     
  • 3ème règle : Lorsque l’on n’a pas l’habitude de pratiquer ce type d’exercice, au-delà de 30 à 60 minutes, il est important de tester de nouveau sa glycémie. Si celle-ci est inférieure à 1,20g/l ou si l’on est à distance du prochain repas, une collation s’impose à nouveau (15g de glucides).
     
  • 4ème règle : Une fois l’exercice terminé, si la glycémie est inférieure à 1g/l il faut prévoir une collation (15g de glucides) si le prochain repas n’a pas lieu avant 1h.
     
  • 5ème règle : Généralement, on diminue la dose d’insuline qui suit l’exercice physique. Par exemple si celui-ci a lieu dans l’après-midi, ce sera la dose du soir c'est-à-dire l’insuline rapide chargée de contrôler la glycémie de la nuit (à diminuer de 10 à 30%, en moyenne puis à adapter en fonction des réponses individuelles).
Le sportif ne pas oublier de surveiller la glycémie du soir, même si l’exercice a eu lieu le matin (si sa durée était d’au moins une heure), pour penser à baisser la dose d’insuline du soir si nécessaire. En effet, la sensibilité des muscles à l’insuline augmente plusieurs heures après l’arrêt de l’exercice (d’où des besoins plus faibles en insuline puisqu’ils en « profitent » plus).
Pr Martine Duclos, endocrinologue et physiologiste, chef du service de Médecine du Sport au CHU de Clermont-Ferrand : « Dans le diabète de type 1, l’idéal est de prévoir tout exercice physique prolongé (supérieur à 30 minutes-1 heure) afin de réduire la dose d’insuline qui précède.
Les diabétiques de type 1 qui font du sport de façon assez suivie sont en général sous pompe à insuline (appareil qui délivre automatiquement l’insuline), ce qui leur permet des ajustements de l’insuline en fonction de la glycémie beaucoup plus aisés qu’au moyen des injections. Ils peuvent la débrancher quelques heures (2 à 3 heures en général, mais parfois plus). Comparé au diabétique de type 2, le diabétique de type 1 est plus enclin à faire du sport de façon régulière et intense et presque tous les sports lui sont accessibles, sauf le parachutisme et les autres sports où l’hypoglycémie peut conduire à des accidents mortels. Du fait de la grande variabilité de la réponse glycémique en fonction du type d’exercices (aérobie, anaérobie), il faut mieux être suivi par un diabétologue spécialisé dans la pratique sportive ».

Le sport, peu risqué dans le diabète de type 2

Les médicaments donnés dans le diabète de type 2 sont multiples. Ce peut être une injection unique d’insuline chaque jour (insuline basale) ou des antidiabétiques par voie orale.
  • Généralement, la personne qui est diabétique de type 2 bien équilibrée (c’est-à-dire dont le taux de sucre dans le sang mesuré par un taux d’HBA1c se situe aux alentours de 6,5 à 7%), qui est sous insuline basale seule et qui souhaite pratiquer une activité physique prolongée n’est pas en réel danger hypoglycémique.
Baisser la dose d’insuline est inutile. La pratique d’une activité physique d’intensité modérée et régulière n’impose aucun changement particulier. Lorsque l’effort musculaire reste raisonnable, seules des supplémentations glucidiques modérées au cours de la période d’effort physique (10 à 15 g de glucides) s’avèrent utiles (toutes les heures).
  • Pour les diabétiques qui sont uniquement sous médicaments appelés sulfamides (des molécules qui induisent un risque potentiel d’hypoglycémie) et qui sont bien équilibrés sur le plan glycémique, la première fois -et seulement la première fois- qu’ils pratiquent un exercice de plus de 60 minutes, il est conseillé de diviser par deux leur dose quotidienne, mais sans pour autant devoir diminuer la dose qui suit l’exercice.
  • Quant au risque d’hypoglycémie sous glinides (comme les sulfamides, ce sont des molécules qui forcent le pancréas à sécréter de l’insuline au moment des repas), c’est un risque de principe. Par mesure de précaution, on considère qu’il pourrait y avoir un faible risque d’hypoglycémie en cas d’exercice physique de plus d’une heure et uniquement chez un sujet dont le diabète est très bien équilibré. En pratique, lors de la première expérience d’exercice d’au moins 60 minutes il faut baisser de moitié la dose, voire ne pas prendre le comprimé avant l’exercice.
  • Pour les diabétiques de type 2 sous les autres médicaments (metformine, gliptines ou analogues du GLP1) il n’y a pas de risque d’hypoglycémie à l’exercice.
  • Sportifs diabétiques ou non, règles nutritionnelles identiques

    Les règles nutritionnelles pour un diabétique qui décide d’entrer dans un programme sportif intensif sont de bon sens :
  • L’hydratation, comme en population générale, est primordiale pour le diabétique pendant l’exercice et en phase de récupération, d’autant plus que l’hyperglycémie augmente légèrement la production d’urine (diurèse). Il faut privilégier l’eau sans adjonction de produits sucrés pour des exercices ne dépassant pas deux heures. Si l’exercice dure plusieurs heures (randonnée), un peu de sucre peut être ajouté dans la ration hydrique (ou ingérer 20g de glucides toutes les heures) et augmenter l’apport en glucides des repas dans les jours qui précèdent le sport intense.
  • Les glucides doivent constituer une part normale de l’alimentation des personnes diabétiques. Le diabétique sportif doit équilibrer ses repas entre glucides-protides-lipides (respectivement 45-50%, 15% et 25-30%) de la même manière qu’un non-diabétique comme tout sportif dont la dépense énergétique est majorée. La proportion des hydrates de carbone dans la ration calorique quotidienne est d’autant plus élevée que l’activité physique est plus importante. Cet apport doit se faire essentiellement sous forme de pain, pâtes, riz, féculents et, dans une moindre mesure, de fruits et de lait.
  • Lorsqu’on fait de la musculation, la surcompensation protéique est non seulement inutile mais peut être nocive car elle augmente le débit de filtration du rein, ce qui n’est pas conseillé chez une personne diabétique.
Pr Martine Duclos : « Dans tous les cas, aucun besoin d’ajouter des antioxydants, vitamines ou compléments alimentaires. Une alimentation équilibrée apportera en quantité nécessaire et suffisante les vitamines nécessaires. En cas de crampes répétées, il faut penser à l’hydratation pendant et après l’exercice. » 

Source: e-sante.fr
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