jueves, 29 de diciembre de 2016

Le sucre, nouvel ennemi public n°1 de la lutte anti-obésité

Dans les sodas, céréales du petit-déjeuner et les yaourts, le sucre est partout et nous en mangeons trop. Les spécialistes donnent l'alerte: consommer du sucre en excès fait grossir et pourrait même rendre malade









Alors que nous entrons dans une période propice aux excès alimentaires, à base notamment de bûches, de biscuits de Noël et d'autres chocolats, voilà une information qu'on préférerait éluder. Pourtant, c'est un fait établi: nous mangeons trop de sucre! Longtemps perçue comme un petit plaisir relativement inoffensif, cette douceur est de plus en plus pointée du doigt. Consommé en excès, le sucre contribue en effet à la prise de poids, et pourrait mener à l'obésité ainsi qu'aux maladies du métabolisme qui y sont associées, comme le diabète. Il y a quelques semaines, une interpellation de la conseillère nationale socialiste Laurence Fehlmann-Rielle mettait l'accent sur les risques de l'industrie du sucre pour la santé publique. Dans sa réponse, le Conseil fédéral rappelle qu'il mise d'abord sur les industriels pour prendre des engagements volontaires en la matière.
Les glucides, communément appelés sucres, sont une grande famille. Elle comprend notamment des molécules complexes comme l'amidon, qui constitue la principale source d'énergie de notre corps. Mais aussi des molécules plus simples comme le saccharose, le fructose et le glucose, qui sont aujourd'hui incriminées. Naturellement présents en petite quantité dans les fruits, certains légumes et dans le lait, ces sucres rapides sont largement ajoutés dans les produits transformés. Au hit-parade des «bombes» sucrées qui se cachent dans nos frigos et placards: les sodas (une canette standard équivaut à environ 9 morceaux de sucre), mais aussi les céréales du petit-déjeuner (constituées souvent de plus de 30% de sucres ajoutés), les yaourts aux fruits et autres desserts gourmands, les glaces, chocolats et friandises.

10% des apports énergétiques journaliers

Reprenant les valeurs de référence établies par l'OMS, l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires OSAV recommande de limiter la part de sucres ajoutés à 10% de nos apports énergétiques. Cela peut sembler beaucoup, mais la plupart d'entre nous dépassons allègrement ce seuil. En effet, pour un adulte sédentaire, le besoin en énergie quotidien est évalué à 2000 kilocalories. Ce qui correspond à une consommation de 50 grammes de sucres ajoutés par jour. Un soda de 50 cl et vous y êtes déjà!
«En Suisse, la consommation moyenne de sucres ajoutés se situe plutôt autour des 120 grammes par jour et par personne, indique la pédiatre des HUG Nathalie Farpour-Lambert, présidente de l'Association européenne pour l'étude de l'obésité. Cela peut même être beaucoup plus, par exemple chez les ados qui consomment chaque jour des céréales au petit-déjeuner, des sodas et des barres chocolatées.»

Caries et obésité

Mais au fait, pourquoi fuir les sucres ajoutés? Alors que certains nutritionnistes jugent la limitation du sucre à 10% de l'apport énergétique trop sévère et potentiellement décourageante, l'OMS avance deux raisons de s'y tenir. D'une part, plus on mange sucré, plus on risque d'avoir des caries – qui ne constituent certes pas une menace vitale, mais sont source de douleurs et de dépenses.
D'autre part, la consommation excessive de sucres est associée à la prise de poids et peut mener à l'obésité. «Un grand nombre d'études scientifiques ont mis en évidence un lien entre consommation de boissons sucrées et développement de l'obésité, autant chez l'adulte que chez l'enfant. Et inversement, il a été montré qu'une réduction de la prise de ce type de boissons entraînait une baisse de l'indice de masse corporelle», souligne Nathalie Farpour-Lambert.
Un type de sucre en particulier est dans la ligne de mire des spécialistes: le fructose, notamment présent dans les aliments industriels sous forme de HFCS (High Fructose Corn Syrup), un sirop bon marché et au fort pouvoir sucrant obtenu à partir d'amidon de maïs. Mis au point aux Etats-Unis, il a peu à peu gagné les rayonnages de supermarché européens. «Ce type de sucre stimule peu l'insuline et la leptine, hormones responsables de la régulation de la prise alimentaire, si bien que sa consommation n'entraîne pas ou peu de sensation de satiété. Il a par ailleurs la particularité d'être transformé en graisses au niveau du foie. Cela accroît la quantité de lipides circulant dans le sang et concourt au développement de maladies cardiovasculaires», explique François Pralong, chef du service d'endocrinologie, de diabétologie et métabolisme du CHUV.

Ambiguïté entretenue par les industriels

Quant à savoir si l'excès de sucres peut entraîner d'autres types de pathologies, au premier rang desquels le diabète, cela reste débattu. Certes, de nombreuses personnes obèses développent un diabète de type 2 (le diabète acquis au cours de la vie). Mais est-ce dû directement aux sucres, ou plutôt à la prise de poids globale? «Il n'y a pas de lien systématique entre consommation de sucres et apparition du diabète, cela dépend de la susceptibilité des personnes», estime François Pralong. «Il reste des incertitudes sur ce sujet, et il ne faut pas s'attendre à ce que cela change prochainement. Pour en avoir le cœur net, il faudrait lancer des études à très large échelle, pratiquement irréalisables», explique Matthias Schulze, chercheur en nutrition à l'Université technique de Munich.
L'ambiguïté du message scientifique autour des risques du sucre est par ailleurs savamment entretenue par les industriels, à grand renfort de sponsoring de recherche. Au mois de septembre dernier, un article paru dans la revue spécialisée «Jama Internal Medicine» révélait ainsi comment, dans les années 1960, l'industrie sucrière a payé des scientifiques pour nier le lien entre sucre et maladies cardio-vasculaires, et incriminer à la place les graisses animales. «Il ne faut pas se leurrer: ces méthodes qui rappellent celles utilisées par l'industrie du tabac ont toujours cours, même si les conflits d'intérêts sont davantage traqués que par le passé», avance Nathalie Farpour-Lambert. En 2013, une analyse publiée par Matthias Schulze et d'autres chercheurs dans «PloS Medicine» révélait que les études scientifiques sponsorisées par des industriels avaient nettement plus de chance de ne pas établir de lien entre boissons sucrées et obésité que les études indépendantes.
Alors, faut-il déclarer la guerre au sucre? Pour Nathalie Farpour-Lambert, c'est sûr: «Les sucres ont été oubliés de la bataille contre l'obésité pendant un certain temps et cela doit changer, sans négliger pour autant le rôle de certaines graisses délétères comme l'huile de palme, également très présente dans les produits transformés.» «Il serait regrettable de passer d'un discours centré sur le gras à un discours centré sur le sucre, considère de son côté François Pralong. Il n'y a pas un unique coupable de l'épidémie d'obésité. La nutrition est complexe, et la sédentarité concourt également à la prise de poids.» Quoi qu'il en soit, inutile de culpabiliser pour les fêtes: selon les experts, quelques excès ponctuels ne sont pas problématiques, c'est sur le long terme que se joue une alimentation équilibrée.

Source: letemps.ch


martes, 27 de diciembre de 2016

Purifiez le système gastro-intestinal et contrôlez le diabète grâce à ce jus

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Grâce à a sa haute teneur en fibres, ce jus nous aide à maintenir stables des niveaux de sucre dans le sang, et est également excellent pour les diabétiques.
Pour garder un appareil digestif en bonne santé, ainsi que le côlon, il est essentiel de lui apporter des nutriments essentiels qui participent à son fonctionnement.
Il est évident qu'il a les capacités de se nettoyer lui-même tout en absorbant les propriétés que lui apportent les aliments.
Cependant, la mauvaise alimentation et l'exposition aux toxines de l'environnement font qu'il est nécessaire de l'aider dans ses tâches.
Une accumulation excessive de déchets dans le corps entraîne des troubles chroniques comme la constipation, le diabète ou le syndrome du côlon irritable, entre autres.
Heureusement, modifier les habitudes de vie et consommer des remèdes naturels peut permettre de stimuler sa fonction pour éviter le développement de maladies.
Dans cet article, nous voulons partager avec vous cette boisson très saine et bénéfique, préparée à base d'aloe vera, d'ananas, de concombre et d'autresingrédients digestifs qui stimulent la purification gastro-intestinale.
Cependant, avant de partager cette recette avec vous, nous voulons vous expliquer en détail pourquoi il est si important de le détoxifier de temps en temps.

Importance du nettoyage du système gastro-intestinal

L'appareil digestif et le côlon jouent des rôles très importants pour la santé général de l'organisme. Ils absorbent les vitamines, les minéraux et tous les nutriments dont on a besoin pour protéger les tissus et les cellules.
Dans l'intestin, se produit la fermentation des matériaux non absorbés, grâce à l'aide de la flore bactérienne.
Les problèmes surviennent lorsqu'il y a un excès de substances toxiques, de graisses et d'agents nocifs et que cela cause des difficultés de fonctionnement et empêche une nutrition adaptée et l'expulsion des déchets.
Ne pas prêter attention à cela déclenche d'autres symptômes gênants comme l'inflammation, les gaz et les troubles de l'estomac.
Il est donc important de réaliser une purification de temps en temps, surtout quand l'on est conscient que l'on est probablement intoxiqué.

Le jus à l'ananas, concombre, pomme, orange et aloe vera

Le jus à l'ananas, concombre, pomme, orange et aloe vera est une association d'aliments aux propriétés purifiantes qui stimulent l'élimination des déchets du corps. 
Il contient des fibres et des enzymes digestives qui participent activement aux processus de digestion, soulageant les ballonnements et réduisant l'accumulation de graisses. 
Il contribue aussi à maintenir la flore intestinale dans des conditions parfaites et a un effet laxatif qui lutte contre la constipation.
L'un de ses principaux bienfaits supplémentaires est sa haute teneur en fibres qui permet de réguler les niveaux de sucre dans le sang.
Grâce à cela, les patients qui souffrent de diabète peuvent en consommation pour améliorer leur condition.
De plus, c'est un complément nutritionnel pour les personnes qui souhaitent mincir car il est riche en eau, rassasiant et faible en calories. 

Ingrédients

  • 2 rondelles d'ananas mûr
  • ½ concombre avec la peau
  • 1 pomme verte
  • 1 feuille d'aloe vera
  • 1 orange
  • ½ verre d'eau (100 ml) (optionnel)

Préparation

  • Pour commencer, coupez les deux rondelles d'ananas et découpez-les en cubes pour faciliter le mixage.
  • Sans éplucher le concombre, découpez-le et ajoutez-le à l'ananas.
  • Lavez bien la pomme, retirez le cœur et les pépins, et découpez-la.
  • Coupez la feuille d'aloe vera et extrayez-en le gel qu'il y a à l'intérieur.
  • Ensuite, mettez tous les ingrédients dans le mixeur et mixez pendant quelques instants.
  • Si le mélange n'est pas assez liquide, ajoutez un demi verre d'eau.
  • Pour finir, pressez le jus d'orange et ajoutez-le.

Mode de consommation

  • La détoxification gastro-intestinale par ce jus doit être suivie pendant 7 jours d'affilée, avec deux verres par jour (l'un à jeun et un autre le soir).
  • Pendant ce moment, il faut éviter de consommer des aliments lourds ou transformés car l'excès de graisse, de sucre et d'autres substances empêchent une purification adaptée.
Programmez un menu à base de fruits, de légumes et de céréales complètes, et supprimez les produits laitiers et les viandes pour l'instant.
  • Ce type de nettoyage peut être effectué tous les trois mois ou à chaque fois que l'on considère que c'est nécessaire.
  • La dose quotidienne ne doit pas être plus élevée que la dose conseillée car l'action laxative peut être contre-productive quand on en prend à l'excès.
Motivez-vous pour consommer ce jus comme traitement purifiant et remarquez comment, en quelques jours, votre corps se sent plus léger et sain.
Nul besoin de dépenser beaucoup. C'est un jus 100% naturel et sans effets secondaires !
Nous suivre et s'abonner ici :


Source: kafunel.com




jueves, 22 de diciembre de 2016

Pourquoi le diabète gestationnel affecte également la circulation sanguine dans le cerveau de bébé ?


(ou diabète de grossesse) survient chez la future maman vers la fin du 2ème trimestre, soit de la 14ème à la 27ème semaine de grossesse. C’est une complication de la grossesse due à une intolérance aux glucides, qui entraîne un excès de sucre dans le sang. Le diabète gestationnel doit être surveillé de très près mais aussi très vite pris en charge car il existe un risque pour la femme enceinte, tout comme pour le bébé. En effet, suite à une récente étude présentée lors de la Réunion annuelle de l’Association européenne d’imagerie cardiovasculaire (EACVI), des chercheurs de l’hôpital pédiatrique du Bronx-Lebanon, aux États-Unis, ont montré que le diabète gestationnel affectait également non seulement le poids du bébé, sa santé, mais aussi d’autres organes, comme l’ont révélé de précédentes études.

La circulation sanguine du cerveau du bébé serait aussi touchée

Le diabète gestationnel Pour cette étude, les scientifiques ont étudié quatorze fœtus de mamans atteintes de diabète gestationnel de type 1 ou 2. Ils ont comparé leurs résultats à seize fœtus de mères non atteintes de diabète de grossesse. Il a également été noté que sur les quatorze mères touchées par le diabète gestationnel, neuf se sont vues injecter de l’insuline (hormone protéique sécrétée par les cellules du pancréas), trois autres ont pris des médicaments pour diminuer leur taux de glucose, et les deux dernières ont préféré suivre un régime pour contrôler cette complication de grossesse. Afin de mesurer la circulation sanguine vers le cerveau, les voies de sortie gauche et droite du cœur, mais aussi vers l’aorte et le placenta, les experts ont alors utilisé une échocardiographie doppler fœtal. Il s’agit d’une technique d’imagerie médicale, ou plus simplement, une échographie du cœur qui repose sur l’utilisation d’ultrasons.
Résultat ? Les bébés dans le ventre des quatorze futures mamans atteintes de diabète gestationnel auraient moins de sang dans le cerveau, en comparaison au groupe des seize femmes enceintes. En effet, l’étude dévoile que le sang est détourné vers le placenta, ce qui engendrerait alors une résistance placentaire plus faible, mais aussi une diminution de la circulation sanguine vers les artères du cerveau et du cerveau en général, sans compter une réduction du débit cardiaque. Sachant que le placenta est emporté après la venue au monde du bébé, il ne fait plus partie de la circulation sanguine, a précisé le Dr Aparna Kulkarni, cardiologue pédiatrique, et principale auteur de l’étude. Avant d’ajouter : « Il est possible que la réduction de la circulation dans le cerveau in utero puisse affecter le bébé à travers la vie. Nous ne savons pas pourquoi cette redistribution de la circulation sanguine se produit ni les implications qu’elle pourrait avoir. » Un impact sur la santé du bébé à long terme ? C’est possible, selon le médecin-pédiatre. Mais pour cela, plus de recherches sont nécessaires. Ceci étant, inutile de stresser si vous êtes souffrez de diabète gestationnel. La plupart des enfants, quand le diabète de la maman est bien équilibré, naissent et grandissent en excellente santé.

Source: neufmois.fr








martes, 20 de diciembre de 2016

Prise en charge et traitement des différents types de diabète


Le diabète est une maladie chronique entrant dans la catégorie des Affections de Longue Durée.
Selon l'IGAS (Institut Général des Affaires Sociales), le diabète était en 2010 la première maladie chronique en France avec environ 3 millions de personnes atteintes.
Quels sont les différents types de diabète et leurs traitements ? Quelles sont les modalités deprise en charge du diabète ?

Les différents types de diabète

Avant d'aborder la question du traitement et de la prise en charge du diabète, il convient de définir cette pathologie.
Le diabète est une maladie chronique que l'on appelle l'hyperglycémie. Les personnes qui en souffrent ont un excès de sucre dans le sang.
La quantité de sucre présente dans leur sang à jeun est égale ou supérieure à 1,26 g par litre.
On distingue deux types de diabète :
Le diabète de type 1
Le corps d'une personne atteinte d'un diabète de type 1 ne produit pas d'insuline. Cette dernière est une hormone produite par le pancréas permettant de fixer le sucre sur les cellules et de combler une partie des besoins énergétiques du corps.
La non production d'insuline par le corps, entraîne une accumulation du sucre dans le sang et les cellules ne sont plus approvisionnées.
Ce type de diabète se manifeste souvent avant l'âge de 30 ans chez l'enfant, l'adolescent et le jeune adulte.
Le diabète de type 2
Le diabète de type 2 touche 90% des personnes atteintes de diabète en France. Cela représente 2,5 millions de français
Il est causé par une mauvaise gestion de l'insuline par le corps. Dans un premier temps, les cellules développent une forme de résistance à l'insuline. Pour pallier cette résistance, le pancréas sécrète dans un second temps plus d'insuline.
Cette situation dure une certain temps (cela peut être des années) jusqu'à ce que le pancréas finisse par s'épuiser et ne plus pouvoir sécréter d'insuline.
Le diabète de type 2 se manifeste de manière très progressive et est plus fréquent à partir d'un certain âge. Il peut être favorisé par un excès de poids et une alimentation trop riche.
Il faut noter le caractère héréditaire du diabète.

Les symptômes de cette maladie

Les symptômes diffèrent selon le type de diabète diagnostiqué.
  • concernant le diabète de type 1, les symptômes les plus courants sont : la fatigue, une envie d'uriner plus fréquente qu'en temps normal, une soif anormale et un amaigrissement
Ces symptômes peuvent s'aggraver si aucun traitement contre le diabète n'est prescrit. D'autres troubles font ainsi leur apparition tels que la perte d'appétit, la somnolence, une odeur d'urine anormale, ou encore la perte de la vue.
  • le diabète de type 2 est une maladie plus "discrète", les symptômes ressentis par les personnes sont similaires à ceux du diabète de type 1
On peut cependant ajouter des sensations de démangeaisons au niveau des organes génitaux, des infections fréquentes, une cicatrisation des plaies très longue, une sensation de sécheresse au niveau des yeux
Bon à savoir
Les diagnostics des diabètes de type 1 et 2 sont effectués par le biais de prises de sang.
Les personnes potentiellement atteintes d'un diabète de type 2 sont susceptibles de subir des examens complémentaires (bilan biologique, examen ophtalmologique, électrocardiogramme,...)
En cas de diabète avéré, un traitement contre le diabète vous sera prescrit.

Le traitement du diabète

Le traitement du diabète, qu'il soit de type 1 ou 2 repose sur la nécessité de faire assimiler le sucre aux cellules du corps et de fournir au corps la quantité d'insuline nécessaire.

Traitement du diabète de type 1

Ce diabète est traité par différents moyens :
  • l'insulinothérapie conventionnelle qui consiste en l'injection d'insuline 2 à 3 fois par jours
  • l'insulinothérapie fonctionnelle qui consiste à essayer de reproduire la sécrétion naturelle de l'insuline. La personne diabétique doit recevoir 4 ou 5 injections d'insuline par jour ou se poser une pompe à insuline
Les injections d'insuline se font sous la peau, à l'aide d'un stylo à injection, d'une seringue ou d'une pompe à insuline.
Le traitement du diabète ne se limite pas à ces injections. S'adapter à un nouveau mode de vie contraignant, savoir identifier les symptômes à risque fait aussi partie du processus de traitement du diabète. Un véritable travail doit être fait par les personnes malades.

Traitement du diabète de type 2

Le traitement du diabète de type 2 est différent de celui du diabète de type 1. Celui-ci vise surtout à réguler le taux de sucre dans le sang afin qu'il soit "normal".
La personne diabétique doit impérativement adopter un mode de vie sain et équilibré. Ainsi, la pratique d'une activité sportive régulière, une alimentation équilibrée (éviter les aliments contenant beaucoup de sucres et de graisses), le respect des horaires de repas, l'abandon du tabac sont autant de choses qui permettront de limiter l'évolution de la maladie. A cela doit s'ajouter une consommation d'alcool limitée.
Un traitement médicamenteux contre le diabète peut être envisagé lorsque les précautions citées ne suffisent pas.
Il existe différents médicaments antidiabétiques :
  • les inhibiteurs de l'Alpha-glucosidaseM : ils permettent de ralentir l'absorption des glucides alimentaires
  • la Metformine : ce médicament permet de diminuer la quantité de sucre envoyée dans le sang par le foie
  • les sulfamides hypoglycémiants et les Glinides : ils permettent d'augmenter la sécrétion d'insuline par le pancréas et de rendre les cellules plus réceptives à l'insuline
Ces médicaments se présentent sous forme de comprimés à ingérer. Ils peuvent être combinés selon les cas des personnes et leurs besoins.
Un traitement supplémentaire peut être prescrit à la personne diabétique pour limiter les risques d'apparition de maladies cardiovasculaires.

La prise en charge du diabète

Les diabètes de type 1 et 2 figurent sur la liste des affections longue durée exonérantes établie par l'Assurance Maladie.
Concrètement, cela signifie que la personne atteinte de diabète bénéficie d'une exonération du ticket modérateur.
L'Assurance Maladie assure donc à 100% la prise en charge des soins médicaux liés au diabète (sauf participation forfaitaire, les dépassements d'honoraires, le forfait hospitalier et les actes ou prestations non remboursées par l'Assurance maladie).
Le matériel :
  • les stylos injecteurs non jetables dans la limite d'un appareil par an
  • les auto piqueurs dans la limite de 1 par an pour les adultes et de 2 par an pour les adolescents de moins de 18 ans et les enfants
  • les lecteurs de glycémie dans la limite de 1 pour une période de 4 ans pour les adultes et de 2 pour une période de 4 ans pour les moins de 18 ans
  • les bandelettes réactives
  • les pompes à insuline dans la limite d'une tous les 4 ans et seulement en location
  • le matériel nécessaire à la surveillance des corps cétoniques des personnes atteintes de diabète de type 1 âgées de 18 ans et moins et des femmes enceintes
Les frais de soins
  • les personnes atteintes d'une ALD sont dispensées du paiement des 18 € supplémentaires facturés pour les actes médicaux lourds dont le coût est égal ou supérieur à 91 €

Le cas de la prise en charge des examens du pied

Le pied est une partie du corps qui doit impérativement être surveillée chez la personne atteinte de diabète. Il s'agit d'une partie du corps à risque. Les personnes diabétiques présentent assez fréquemment des blessures et des lésions. Celles-ci ne doivent pas être négligées car la personne malade risque l'amputation dans les cas les plus graves.
L'Assurance Maladie prend en charge les personnes diabétiques de grade 2 et 3. Les personnes diabétiques de grade 2 souffrent d'une neuropathie sensitive et/ou d'une artérite ; les personnes diabétiques de grade 3 présentent des antécédents d'ulcération du ou des pieds et/ou d'amputation des membres inférieurs.
Pour les personnes ayant atteint le grade 2 : 4 séances maximum par an sont prises en charge.
Pour les personnes ayant atteint le grade 3 : 6 séances maximum par an sont prises en charge.
Pour information les séances de soins comprennent : un examen des pieds, des soins de pédicurie podologie, une évaluation du chaussage, … Le professionnel doit également prodiguer des conseils pédagogiques au patient mais aussi des conseils concernant le chaussage adapté.

Les conditions de la prise en charge du diabète par l'Assurance Maladie

Au quotidien, la prise en charge des traitements contre le diabète et des différents soins médicaux se fait grâce au "protocole de soins". Il s'agit du document qui permet aux personnes atteintes d'affections longue durée d'être prises en charge à 100%. Ce document doit être présenté à chaque visite chez un médecin ou spécialiste.
Concernant les séances de soins pour les pieds des personnes diabétiques, celles-ci doivent être prescrites par le médecin traitant ou diabétologue de la personne concernée. Les soins doivent également être réalisées par un professionnel qualifié ayant suivi une formation adéquate. Ils ne peuvent pas être réalisés à domicile.





jueves, 15 de diciembre de 2016

Grossesse : une carence en vitamine B12 favorise le diabète chez l’enfant


Présenter une carence en vitamine B12 en cours de grossesse exposerait l'enfant à naître à différents problèmes métaboliques, comme un diabète de type 2. En cause, des taux anormaux de leptine, hormone impliquée dans le contrôle de l'appétit.
La vitamine B12 participe à la formation des cellules nerveuses et à l'élaboration des globules rouges. Elle est naturellement présente dans les produits animaliers : poissons, viande, œufs et lait…
De précédentes études avaient déjà montré que les mères avec un faible taux de vitamine B12 avaient un IMC plus élevé et étaient plus susceptibles de donner naissance à des bébés de faible poids. Ces enfants présentaient également une résistance à l'insuline plus élevée, un facteur de risque de diabète de type 2.
Dans ce travail, les chercheurs de l'Université Warwick (Grande-Bretagne) sont partis de l'hypothèse que les changements associés à la carence en B12 résultaient d'un taux anormal de leptine – l'hormone de la satiété. Cette dernière est produite par les cellules graisseuses de notre corps et ses niveaux augmentent en fonction de notre alimentation.
Les scientifiques ont alors observé que les bébés nés de mères ayant une carence en vitamine B12 avaient des taux de leptine plus élevés que la normale. Conséquences : les enfants sont alors plus enclins à développer une résistance à l'hormone de la satiété, donc à s'alimenter davantage, à développer une résistance à l'insuline et donc d'être sujets au diabète de type 2.
« L'alimentation maternelle influence durablement la santé de l'enfant », rappelle le Dr Ponusammy Saravanan, principal auteur de l'étude. « Les enfants nés d'une mère sous-alimentée ou obèse sont plus à risque de diabète de type 2. Ainsi, la carence en vitamine B12 maternelle peut affecter le métabolisme des graisses et contribuer à ce risque. »

martes, 13 de diciembre de 2016

Un médicament contre le diabète ralentirait la progression de la maladie de Parkinson

Un médicament initialement destiné aux patients atteints de diabète de type 2 pourrait être le premier à traiter la maladie de Parkinson, en ralentissant sa progression.



Il n'est pas rare en médecine qu'un médicament conçu pour traiter une maladie puisse se révéler tout aussi efficace pour une autre pathologie, même très éloignée en termes de symptômes. C'est le cas de MSDC-0160. Développé à l'origine pour les patients atteints de diabète de type 2 (plus de 300 millions de personnes dans le monde), ce médicament expérimental est sur le point d'être testé chez l'homme comme traitement potentiel de la maladie de Parkinson, dont souffrent 6,5 millions de personnes dans le monde. Ce serait la première thérapie au monde à traiter cette pathologie neurodégénérative et à ralentir sa progression, expliquent les médecins de l'Institut de recherche Van Andel de Grand Rapids (États-Unis), à l'origine des recherches sur ce médicament, dans la revueScience Translational Medicine.

Un médicament qui restaure la fonction énergétique dans les cellules

L'intérêt de MSDC-0160 dans la maladie de Parkinson découle de la découverte d'une piste sur l'origine de cette pathologie : la destruction de certains neurones (produisant de la dopamine, un neurotransmetteur), provoquée par l'agrégation d'une protéine nommé alpha-synucléine, pourrait aussi provenir d'un déficit énergétique de ces cellules. Or, chez la souris, ce médicament restaure cette fonction énergétique dans les cellules cérébrales atteintes, en rendant les mitochondries de nouveau capables de convertir les nutriments de base en énergie. Les "centrales énergétiques" de la cellule de nouveau opérationnelles, l'inflammation se réduit et le nombre de neurones détruits diminue de manière significative. Si MSDC-0160 présente aussi un intérêt dans le traitement du diabète de type 2, c'est parce que cette pathologie entraîne un taux de sucre sanguin élevé altérant là encore l'activité des mitochondries.
"La maladie de Parkinson et le diabète provoquent des symptômes très différents et sans rapport entre les patients, mais nous découvrons que ces pathologies partagent de nombreux mécanismes sous-jacents au niveau moléculaire qui peuvent être ciblés par une nouvelle classe de médicaments dont fait partie MSDC-0160", explique dans un communiqué Jerry Colca, co-auteur de l'étude. "Jusqu'à présent, les traitements de la maladie de Parkinson se sont concentrés sur la gestion des symptômes, ajoute Patrik Brundin, qui a également participé à ces travaux. MSDC-0160 serait le premier traitement au monde à ralentir la progression de la pathologie, ce qui pourrait améliorer la qualité de vie des patients et prévenir la survenue du déclin cognitif. Il peut également réduire ou retarder le besoin de médicaments qui peuvent avoir des effets secondaires incapacitants."

MSDC-0160 choisi parmi une centaine de médicaments

Pour les chercheurs, qui ont évalué plus de 120 traitements potentiels de la maladie de Parkinson chez la souris, MSDC-0160 est celui qui "offre une véritable perspective d'avancée susceptible de changer de manière radicale et permanente la vie des gens dans un futur proche", selon leurs termes. L'Institut de recherche Van Andel espère obtenir l'autorisation et les fonds nécessaires pour organiser un essai clinique chez l'homme en 2017. D'après Patrik Brundin et ses collègues, MSDC-0160 pourrait être tester dans un futur proche dans le cadre d'autres pathologies neurodégénératives liées à l'agrégation de protéines dans les neurones : la démence du corps de Lewy (provoquée, tout comme la maladie de Parkinson, par l'accumulation d'alpha-synucléine) on encore la maladie d'Alzheimer (liée à l'agrégation de la protéine tau)





Source: sciencesetavenir.fr



jueves, 8 de diciembre de 2016

Des chercheurs de l'UCL découvrent une protéine capable de prévenir le diabète et l'obésité



Deux nouveaux pas ont été franchis dans la lutte contre l'obésité et le diabète de type 2, par le Pr Patrice Cani, chercheur Welbio au Louvain Drug Research Institute et son équipe, dont Hubert Plovier, aspirant FNRS. Leurs travaux viennent d'être publiés dans la prestigieuse revue scientifique Nature Medicine.
Via deux traitements distincts basés sur une bactérie appelée Akkermansia muciniphila, ils sont parvenus à stopper, chez la souris, le développement de ces deux maladies très répandues. Reste à présent à confirmer ces résultats chez l'homme pour pouvoir alors envisager le développement d'un nouveau médicament, qui pourrait être mis sur le marché dans plusieurs années. Et s'avérer utile non seulement pour les patients diabétiques de type 2 et obèses, mais aussi contre les maladies cardiovasculaires.
Explications de cette double première mondiale avec le Pr Patrice Cani.

Qui est Akkermansia ?
Il s'agit d'une bactérie qui a été isolée pour la première fois de l'intestin de l'homme en 2004, par le Pr Willem de Vos de l'Université de Wageningen, aux Pays-Bas. Elle vit dans l'intestin de chacun d'entre nous au niveau de la couche de mucus, qui sépare les bactéries des cellules de l'intestin. On peut en quelque sorte considérer Akkermansia comme un gardien de la barrière intestinale. Dans la littérature scientifique et d'après les résultats que nous avons obtenus ces dernières années en laboratoire, on sait que cette bactérie est moins présente dans les intestins en cas d'obésité et de diabète de type 2; cela est avéré à la fois chez la souris et chez l'homme. Par ailleurs, en 2013, notre équipe de l'UCL a publié une étude montrant qu'administrer la bactérie vivante, dans le modèle murin, permet de diminuer le gain de poids corporel ainsi que le diabète. Notre but était alors évidemment de tester cette bactérie chez l'homme.

Ce que vous avez fait et qu'avez-vous pu mettre en évidence?
Il a fallu chercher un milieu de culture dans lequel faire pousser la bactérie, qui soit théoriquement compatible avec l'ingestion chez l'homme. Car au départ, cette bactérie ne poussait que sur du mucus de porc... Nous avons découvert un milieu de culture qui permettait de faire ce passage de l'animal à l'homme. En pasteurisant la bactérie, c'est-à-dire en la chauffant à 70° dans le but de la rendre plus stable (car elle est sensible à l'oxygène), l'utiliser plus longtemps et plus facilement, nous nous sommes rendu compte que cette pasteurisation décuplait son activité. Elle s'est avérée en effet deux fois plus efficace en termes de diminution du gain de poids corporel et du diabète de type 2.

Cette découverte fut une surprise?
En effet, on ne s'attendait pas au départ à ce que la pasteurisation potentialise l'activité de la bactérie et la rende beaucoup plus efficace. Elle permet non seulement de corriger la maladie mais aussi de la prévenir, une première mondiale! En tant que chercheurs, nous nous sommes donc amusés à essayer de comprendre pourquoi cette pasteurisation permettait d'activer davantage l'efficacité d'Akkermansia. Pourquoi celle-ci se comporte différemment lorsqu'elle est vivante ou pasteurisée.

Et c'est alors que vous avez fait une deuxième découverte?
Effectivement, nous avons observé que sur la membrane externe ou le pourtour de la bactérie se trouvait une protéine fortement présente, nous pensons qu’elle communiquerait avec notre organisme. Cette protéine reste également active (vivante) après avoir été chauffée à 70°. La pasteurisation élimine donc ce qui n'est pas nécessaire au sein d'Akkermansia et préserve la protéine, ce qui explique son efficacité démultipliée. Nous avons alors testé la protéine, qui a été isolée et produite par génie génétique pour l'administrer à des souris. Et notre équipe a pu observer qu'elle permet de reproduire les effets identiques à ceux de la bactérie Akkermansia pasteurisée. En d'autres mots, en ne prenant qu'un des constituants de la bactérie, on arrive à reproduire tous ses effets bénéfiques, comme le fait de stopper le développement de l'obésité et le diabète de type 2.

Cela constitue un réel espoir de nouvelle thérapie pour de nombreux patients?
Oui, nous allons effectivement essayer de développer cette potentielle protéine comme un futur médicament. Akkermansia est, rappelons-le, présente au niveau de la couche de mucus où elle est vraiment considérée comme un gardien de la barrière intestinale. Or on sait que la porosité de l'intestin se retrouve typiquement chez les sujets obèses, diabétiques de type 2, ou encore en présence d'un cancer, d'inflammation, d'anxiété ou de consommation d'alcool. La perméabilité intestinale est responsable du passage de certaines toxines bactériennes dans le sang, qui contribuent au développement du diabète, de l'inflammation, au fait que certains sujets obèses ont toujours faim… Bref, à toute une série de mécanismes associés à cette barrière. Que ce soit Akkermansia pasteurisée, vivante ou la protéine, on arrive à bloquer le passage des toxines dans le sang et à renforcer ainsi les défenses immunitaires de l'intestin, chez la souris. Cette protéine (Amuc 1100) donne donc un espoir thérapeutique pour d'autres maladies, au cours desquelles la barrière intestinale est abîmée, telles que l'inflammation de l'intestin, en cas de stress, d'alcoolisme, de maladies du foie ou encore de cancer.

Il reste néanmoins à confirmer ces résultats chez l'homme…
De fait, depuis décembre 2015, des tests cliniques sont menés chez l'homme aux Cliniques universitaires Saint-Luc, dans une cohorte de personnes présentant des facteurs de risques cardiovasculaires (surpoids, obésité, trop de cholestérol ou encore un diabète de type 2). Ils viennent de franchir la première étape, celle de la sécurité qui a montré que la bactérie ne semble pas induire d'effets secondaires. Qu'elle soit pasteurisée ou vivante, elle peut être administrée sans danger pendant plusieurs jours (de 15 jours à trois mois de traitement, en l'occurrence pour les essais cliniques). Quant à l'efficacité, que ce soit au niveau du diabète, de l'obésité, de l'hypercholestérolémie…, on ne peut pas encore se prononcer à l'heure actuelle, l'étude en cours étant réalisée en aveugle. Les résultats de l'étude qui vise à explorer les différentes pistes sont attendus pour fin 2017.

En terme d'échéances et d'espoirs, qu'est-ce que cela signifie pour les patients?
On ne s'attend bien sûr pas d'emblée à traiter le diabète ou l'obésité. Mais si l'on a déjà des paramètres améliorés sur le taux de sucre dans le sang et le taux de cholestérol, ce serait déjà bingo en soi! Et s'il y a plus, tant mieux. En termes de traitement à proprement parler, si l'on devait avoir des effets positifs chez l'homme (ce que l'on ne saura que fin de l'année prochaine), le développement d'un produit à base d’Akkermansia, que ce soit un accompagnement préventif ou un traitement thérapeutique, prendra encore quelques années.  

Source:  lalibre.be