jueves, 27 de agosto de 2015

Surpoids, diabète, tabagisme... : le smartphone peut aider à les éviter


Certaines applications santé pour smartphones apportent des informations sur une alimentation saine. © www.foodfacts.com, Flickr, CC by sa 2.0 

Oui, les applications mobiles pour smartphone peuvent, dans une certaine mesure, aider à réduire soi-même les risques de maladie cardiovasculaire, de diabète ou d'autres pathologies. C'est ce que conclut un groupe de chercheurs qui ont passé en revue la littérature scientifique sur cette question encore trop peu étudiée.

Bon nombre de comportements associés aux maladies cardiovasculaires pourraient être évités : tabagisme, sédentarité, mauvaise alimentation… Le diabète de type 2, le surpoids, l’hypertension, les niveaux de lipides représentent ainsi des défis à relever pour améliorer la santé cardiovasculaire de tout un chacun. Dans ce contexte, l’e-santé souhaite apporter des solutions avec les nouvelles technologies de l’information, grâce à l’informatique, les téléphones portables et les capteurs portatifs.
La plupart des smartphones ont accès à Internet, aux emails, aux vidéos et permettent des images de qualité. Les applications santé les plus populaires sont liées à l’exercice (Google Fit…), au comptage de pas ou au rythme cardiaque. Dans une déclaration de l’American Heart Association parue dans Circulation, des scientifiques ont passé en revue la littérature portant sur ces outils numériques visant à prévenir les maladies cardiovasculaires, par exemple grâce à la gestion du poids mais aussi de l’activité physique, de l’arrêt de la cigarette ou encore au contrôle de la pression sanguine, du cholestérol et du diabète. D’après les auteurs, il y aurait environ 4.000 applications pour la perte de poids sous iOS et 250 sous Android ; pour l’exercice, il y en aurait plus de 6.000 sous iOS contre 120 sous Android.
Les auteurs ont trouvé relativement peu d’études publiées dans des revues à comité de lecture ; la plupart d'entre elles étaient à court terme et limitées en taille. La revue a inclus 69 études ; la majorité correspondait à des essais randomisés contrôlés. Pour compléter, les auteurs ont aussi ajouté des méta-analyses et des revues systématiques. La majorité des études portaient sur l’utilisation de technologies mobiles comme des téléphones portables « classiques » (avec utilisation des SMS) ou de smartphones (permettant l’accès à Internet). Les technologies examinées correspondaient aux objectifs de l’American Heart Association’s Life’s Simple 7, qui sont sept moyens d’améliorer la santé cardiaque : manger mieux, être plus actif, gérer son poids, éviter la fumée de tabac, réduire le sucre sanguin, contrôler son cholestérol et sa pression sanguine.


De plus en plus d’applications santé (Health) sont disponibles pour smartphones. Sont-elles utiles ? © Jason Howie, Flickr, CC by 2.0Les preuves de l’efficacité sur la santé cardiovasculaire sont encore limitées

Les données des études suggèrent que les applications pour smartphones ou les capteurs portatifs pour améliorer les comportements favorables à la santé cardiovasculaire peuvent avoir des effets bénéfiques. Concernant la gestion du poids, l’article a trouvé que les personnes qui incluent une technologie mobile dans leur programme de perte de poids réussissaient mieux à court terme que celles qui essayaient l'expérience seules. Mais il n’y avait rien de publié concernant le maintien du poids après 12 mois.
Pour l’activité physique, la majorité des études montrent que l’utilisation d’un programme en ligne facilite l’activité physique mais il n’existe pas assez de recherches sur les outils portatifs de suivi de l'exercice. Autre domaine en vogue : l’arrêt de la cigarette. Il s'avère que les applications sur téléphone portable qui utilisent des SMS pour aider à arrêter de fumer peuvent presque doubler les chances de réussite ; cependant, 90 % des personnes utilisant ces applications ont échoué après 6 mois… Enfin, il existe peu de recherche sur les technologies concernant le diabète, la pression sanguine ou le cholestérol. Pourtant, des outils de suivi de la pression artérielle ou du glucose sanguin permettraient le partage de données avec les professionnels de santé en temps réel.
Pour Lora Burke, principale auteure de l’article, de l’université de Pittsburg (Californie, États-Unis), « le fait que les technologies mobiles de santé n’aient pas été entièrement étudiées ne signifie pas qu'elles ne sont pas efficaces. L'autocontrôle est l'une des stratégies de base pour changer les comportements en matière de santé cardiovasculaire. Si une technologie de santé mobile, comme une application pour smartphone qui contrôle votre alimentation, votre poids ou votre activité physique vous aide à améliorer votre comportement, alors adhérez-y

 



martes, 25 de agosto de 2015

Le diabète: une seule plante pour finir


 

Secret pour lutter contre le diabète avec une et une seule plante. Avant de vous révéler ce secret, permettez-moi de vous dire ce que c’est que le diabète, les types de diabète qui existent et par quels signes peut-on reconnaitre qu’on a le diabète, comment nos parent traitaient le diabète et enfin je vous livrerai le grande secret contre le diabète que j’ai le plaisir de découvrir ici dans l’Atacora auprès d’un vieux de 103 ans. Plus précisément à Manta dans la commune de Boukoumbé

 Le diabète est souvent considéré comme une maladie silencieuse parce qu’il peut évoluer chez vous pendant dix à quinze ans sans un signes remarquable surtout pour ce qui concerne le type 2.
En réalité qu’est que le diabète ?
Notre organisme a besoin de d’énergie pour son fonctionnement. L’élément qui lui fourni l’énergie vient de nos aliment à travers un nutriment qu’on appelle glucose. Ce nutriment sucré, a besoin de se transformer en énergie afin d’être utilisable par l’organisme. Pour sa transformation, il a besoin d’un autre élément qui est fourni par le pancréas qu’on appelle insuline.
Il y a alors diabète dans les deux cas suivants:
1- Le pancréas n’arrive pas à produits l’insuline qu’il faut
2- Le pancréas produit bien l’insuline mais les cellules de l’organisme n’arrivent pas à utiliser ces insulines pour transformer le glucose.
Dans les deux cas, le glucose s’accumule dans le sang et on parle de l’hyperglycémie
Ainsi on a le diabète de type1 qui touche surtout les enfants et les jeunes adultes, puis le diabète de type 2 qui se manifeste après l’âge de 40 ans. Il y a aussi le diabète gestationnel qui se manifeste au cours de la grossesse et disparait après l’accouchement.
Nous avons dit en haut que le diabète peut demeurer chez un sujet pendant 10 à 15 ans sans un signe apparent mais l’inconvénient majeur de celui-ci est le risque de complication parfois très sévère. C'est-à-dire, il détériore progressivement un grand nombre d’organes ( œil, rein artère nerfs….) jusqu’au jour où il occasionne une souci de santé grave ( accident vasculaire cérébrale, infarctus du myocarde. Ou une complication irréversible (insuffisance rénale, chronique, altération de la vue, le surpoids, hypertension artérielle ou l’hypercholestérolémie, qui lui sont parfois associé, doivent mettre le puce à l’oreille.
Comment pouvez-vous alors savoir si vous avez le diabète ?
Quelques signes peuvent vous permettre de soupçonner le diabète. Voici quelques uns :
- vous avez besoin de boire beaucoup d’eau ou d’autres boissons rafraichissantes de façon très fréquente,
- vous avez envie de manger fréquemment et en quantité suffisante, dans le cas de diabète de type un s’accompagne paradoxalement d’un amaigrissement
- la nécessité d’uriner beaucoup et de manière très récurrente.
- vous avez des fourmillements au niveau des pieds ;
- Une fatigue générale se manifestant par un essoufflement et une accélération du rythme cardiaque au moindre effort physique,
- vous avez des troubles d’érection si vous êtes un homme,
- vous développez fréquemment des boutons ou des abcès,
-vous avez des infections urinaires
- des pertes de connaissances, pouvant entrainer la mort du patient
- la plante des pieds qui vous pique comme vous piétinez des aiguilles ;
- L’orteil qui se plie légèrement,
- des plaies qui se cicatrisent avec beaucoup de difficultés à se cicatriser
- vous urinez et vous voyez que les mouches ou des fourmis s’attroupent autour de l’endroit où vous avez uriné.
Après ces signes, voyons un peu comment nos parents traitaient le diabète ?
Ils pensaient que, comme c’est le sucre qui est abondant dans le sang, la solution serait de consommer les choses amèrent. Raison pour laquelle ils triturent le charantia (gnissinkin en fon) pour boire ou la consommation de sokpèkpè ou encore la décoction de la plante morinda lucida.
Moi aussi je croyais en ces choses jusqu’au jour où j’ai découvert qu’on n’a pas besoin de consommer des choses amère pour régulariser le taux de sucre dans le sang, juste en utilisant les feuilles de bridelia ferrugina, cette plante que je connaissait jadis au Sud du Bénin pour le traitement des infections chronique est un véritable maître absolu dans la résolution de diabète.
Aujourd’hui, la bonne nouvelle est que vous pouvez l’utiliser efficacement contre le diabète.
Ce qui est encore bien dans cette plante, c’est qu’elle stabilise le taux de sucre dans le sang si bien que, après la stabilisation, même si vous le consommez, le taux ne va pas en dessous de la normale. Quoi de plus génial ? Comment utiliser alors cette plante que vous voyez en images ?
Très simple, il vous suffit simplement de faire la décoction de 40 feuilles en moyenne dans un litre d’eau que vous prenez matin et soir. Après huit semaines, le taux de sucre se normalise dans votre sang.
C’est une plante qui se trouve un peu partout dans toutes les régions du Bénin. Elle a légèrement des épines sur le tronc. Les adja du couffo l’appellent Hon.
Moi, je le mets en sachets que je vends à 1200F avec une notice indiquant comment l’utiliser.
Le transport est à la charge du client et ne coûte même pas 5 litres d’essence
Un sachet peut être utilisé pendant 5 jours.

jueves, 20 de agosto de 2015

Diabète gestationnel : les hommes aussi sont concernés !


 

 Les futurs papas, dont les femmes souffrent de diabète de grossesse, pourraient eux aussi contracter la maladie dans les années qui suivent la naissance de leur enfant !
Le diabète gestationnel n’est pas réservé qu’aux futures mamans ! Les hommes, dont les femmes en souffrent, pourraient également avoir du diabète les années qui suivent la naissance de leur enfant. C'est ce que révèle une étude canadienne réalisée par une équipe de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), parue le 13 août sur leur site.

33% de risques en plus d'avoir du diabète

Afin de réaliser cette étude, les chercheurs se sont intéressés aux données de la Regie de l’assurance maladie et de l’Institut de la statistique du Québec de 1999 à 2007. Ainsi, ils ont "observé que le risque d’avoir du diabète était 33 % plus élevé chez les hommes dont la conjointe avait fait du diabète gestationnel que chez ceux dont la conjointe n’en avait pas fait", a indiqué Kaberi Dasgupta, endocrinologue au CUSM et professeure à l’Université McGill (Canada).

Comment expliquer ces résultats ?

Le développement du diabète "de grossesse" chez le papa s’explique en raison par de mauvaises habitudes de vie. En effet, les couples concernés auraient tendance à partager "mauvaises habitudes alimentaires et sédentarité, et donc les risques d'obésité", précise la Dre Dasgupta. Ainsi, les conjoints de diabétiques ont deux fois plus de risques de contracter la maladie. Et plus du diabète gestationnel, de précédentes études ont déjà affirmé que les papas ont également tendance à prendre du poids pendant la grossesse de leur femme. Certains ont également des nausées ainsi que des changements hormonaux.
En France, le diabète de grossesse touche 6% des femmes enceintes. Les futures mamans qui en souffrent pendant leur grossesse ont également plus de risques de développer un diabète de type 2 après l’accouchement. Ainsi, les précautions sont simples selon Kaberi Dasgupta : "lorsque la mère reçoit un diagnostic, il faut prendre en charge les deux pour diminuer le risque pour le couple et leurs enfants".


martes, 18 de agosto de 2015

Le diabète pourrait provoquer la faillite du système de santé


Le diabète pourrait provoquer la faillite du système de santé   

Le diabète a augmenté de 60% au Royaume-Uni depuis dix ans et pourrait mener le système de santé à la faillite, selon l'association Diabetes UK.
C’est la bête noire de l’Angleterre. Le diabète a augmenté de 60 % au cours de la dernière décennie et met en péril le système de santé britannique, s’alarme l’association Diabetes UK. Aujourd’hui, 3 333 069 personnes sont atteintes de cette pathologie, soit 5 % de la population En dix ans, la maladie a frappé 1,2 million de personnes.
Ces inquiétantes données sont extraites des différents rapports du NHS (National Health System), le système de santé britannique. Elles ont été analysées par l’association, qui insiste sur le poids économique de cette maladie et sur son impact à long terme.

« Hors de contrôle »

« Les coûts liés à la prise en charge du diabète continueront à s’emballer et menaceront le NHS de faillite », insiste Diabetes UK, qui estime que la situation est devenue « hors de contrôle ». Déjà, de nombreux patients ne parviennent pas à bénéficier d’une prise en charge adaptée, fondée sur huit points (dont la mesure de la pression artérielle et des taux de glucose, ainsi que la surveillance des fonctions rénales) et recommandée pour éviter des complications, telles que des amputations et des attaques cardiaques.
Ainsi, un tiers des diabétiques ne suivraient pas cette thérapie spécifique, et s’exposent donc à des risques accrus de complications. Selon les analyses de l’association, le diabète coûte 10 milliards de livres (14 milliards d’euros) au NHS chaque année. Or, 80% de ce montant serait lié à des complications pourtant évitables.

Mieux vaut prévenir que guérir…

Cité par le journal The Independant, le directeur médical pour les affections de longue durée au NHS, a réagi à ces chiffres.    « Les preuves s’accumulent, sur le lien entre les sucres ajoutés et les calories excessives, et l‘augmentation évitable du nombre de personnes diabétiques et obèses. Nous l’avons déjà dit par le passé, nous le disons à nouveau : il est temps de changer nos habitudes de vie. La prévention est bien meilleure que le traitement, aussi bien pour la santé individuelle que pour celle du NHS ».


jueves, 13 de agosto de 2015

Une étude américaine teste l’insuline en prévention du diabète de type 1


 

Une vaste étude a été lancée aux Etats-Unis pour mesurer l’efficacité de l’insuline, prise sous forme de capsule orale, dans la prévention du diabète de type 1, c’est à dire avant qu’il ne se soit déclaré.

De l’insuline sous forme de capsule orale 

Une petite capsule blanche à avaler ? C'est une forme inhabituelle pour l’insuline, plus souvent associée aux injections effectuées quotidiennement par les personnes diabétiques. C’est pourtant la voie mise à l’essai par des chercheurs américains dans une étude qui regroupe plus de 400 personnes, enfants et adultes, aux Etats-Unis et dans le monde (Australie, Allemagne, Canada, etc.).

Des personnes à risque élevé mais sans diabète déclaré

Les participants à cette étude répondent à deux conditions préalables. Ils ont en commun d’avoir un parent proche atteint de diabète de type 1 et ont par ailleurs effectué une analyse de sang qui montre la présence des anticorps responsables de l’apparition du diabète de type 1. Ces personnes sont, au moment où elles rentrent dans l’étude, sans symptôme de la maladie.  L’objectif de l’étude est de suivre au cours du temps l’évolution de leur état de santé et d’observer l’influence de l’insuline orale sur la survenue du diabète de type 1.

Une étude pour explorer

Les chercheurs eux-mêmes l’affirment : les résultats de l’étude sont encore impossibles à prévoir. Un premier essai avait déjà montré des résultats encourageants. Les participants à cette première étude avaient en effet présenté une évolution de leur système immunitaire qui pourrait prévenir l’apparition du diabète. Mais l’étude, menée sur une durée trop courte et sur un nombre trop faible de personnes, ne permettait pas de tirer de conclusion. « Est-ce que la prise d’insuline orale peut prévenir indéfiniment le diabète ? Est-ce qu’ elle peut le ralentir ou le retarder ? » s’interroge le Dr Louis Philipson de l’Université de Chicago, l’un des centres participants.

Présentée comme plus importante et plus rigoureuse, cette nouvelle étude permettra de fournir des résultats plus complets. Concrètement, la moitié des participants recevront des capsules d’insuline et l’autre moitié des capsules contenant un simple placebo. En suivant l’évolution de leur état de santé et en comparant les deux groupes, les chercheurs espèrent obtenir des premiers résultats pour 2017.

martes, 11 de agosto de 2015

Diabète : le microbiote jouerait un rôle protecteur


Îlot de Langerhans pancréatique, sécréteur d'insuline. © Inserm/U872 

Une équipe française vient de démontrer le rôle protecteur du microbiote dans le développement du diabète de type 1, une maladie auto-immune.

Décidément, notre microbiote, ces populations bactériennes qui résident dans notre intestin, nous réserve bien des surprises. Les scientifiques supposent qu'il pourrait directement influencer notre système nerveux, jouer un rôle dans l'autisme, être responsable de troubles alimentaires, et influer même sur la réponse immunitaire allergique. Il protègerait également du diabète de type 1, révèlent des chercheurs de l’Inserm, de l’université Paris-Descartes et du CNRS. Leurs travaux, réalisés essentiellement chez la souris, viennent d'être publiés dans la revue Immunity.

Des protéines qui interviennent dans le contrôle du diabète de type 1

Pour lutter contre les micro-organismes étrangers pathogènes, le système immunitaire a développé plusieurs mécanismes de détection, de défense mais aussi de destruction. Parmi eux, les peptides antimicrobiens, des protéines qui détruisent les bactéries pathogènes en rompant leur membrane cellulaire. Ils sont non seulement produits par les cellules immunitaires, mais également par des cellules dont les fonctions ne sont pas liées à l’immunité.
Les chercheurs se sont penchés sur une catégorie de peptides antimicrobiens : les cathélicidines. Ces dernières, en plus de leurs fonctions protectrices, ont montré dans plusieurs maladies auto-immunes des capacités de régulation du système immunitaire. Les scientifiques ont alors émis l'hypothèse que les cathélicidines pourraient intervenir dans le contrôle du diabète de type 1, une maladie auto-immune où certaines cellules du système immunitaire attaquent les cellules bêta du pancréas productrices d’insuline. Chez des souris en bonne santé, les scientifiques ont remarqué que les cellules bêta pancréatiques produisent des cathélicidines. De manière intéressante, cette production est diminuée chez un modèle de souris diabétiques.

Un mécanisme similaire chez l'homme ?

Pour tester leur hypothèse, les chercheurs ont injecté des cathélicidines aux souris diabétiques qui en sont défectueuses. "L’injection de cathélicidines réfrène la mise en place de l’inflammation au niveau du pancréas et ainsi, réprime le développement du diabète auto-immun chez ces souris", explique dans un communiqué Julien Diana, co-auteur de l'étude. Sachant que la production de cathélicidines est stimulée par des acides gras à chaine courte produits par des bactéries de la flore intestinale, les chercheurs ont étudié la possibilité que ceux-ci puissent être à l’origine du déficit en cathélicidines associé au diabète. Les chercheurs ont observé en effet que les souris diabétiques présentent un taux d’acides gras à chaine courte inférieur à celui normalement retrouvé dans des souris saines. En transférant une partie des bactéries intestinales de souris saines aux souris diabétiques, ils ont réussi à rétablir un niveau normal de cathélicidines chez ces souris.
Parallèlement, ce transfert de micro-organismes réduit l’incidence du diabète. "Ces travaux sont une nouvelle preuve du rôle indéniable du microbiote dans les maladies auto-immunes, plus particulièrement dans le contrôle du développement du diabète auto-immun", expliquent les auteurs de l'étude. Des données préliminaires suggèrent qu’un mécanisme similaire pourrait exister chez l’homme, ouvrant la voie à des thérapies nouvelles contre le diabète de type 1.

 

jueves, 6 de agosto de 2015

Trop de protéines quadruple le risque de cancer et diminue l'espérance de vie


 
Une alimentation riche en protéines, à l'âge moyen, augmente considérablement le risque de cancer et de façon plus générale de décès précoce, selon une étude publiée dans la revue Cell Metabolism. Ce qui n'est pas le cas après 65 ans.
Valter Longo et Eileen Crimmins de l'Université de Caroline du Sud ont analysé des données concernant 6,318 personnes de plus de 50 ans suivies pendant près de 20 ans.
Celles qui avaient une consommation élevée de protéines (20% ou plus de l'apport total en calories) avaient un risque de cancer 4 fois plus élevé que celles qui en consommaient faiblement (moins que 10% de l'apport en calories). Celles qui avaient une consommation modérée (10% à 19%), avaient un risque 3 fois plus élevé.
Celles qui avaient une consommation élevée avaient aussi un risque 74% plus élevé de mourir de toute cause durant l'étude que celles qui avaient une faible consommation. Elles étaient aussi plusieurs fois plus susceptibles de mourir de diabète.
Dans l'ensemble, même un petit changement pour passer d'un niveau de consommation modéré à un niveau faible réduisait le risque de décès précoce de 21%.
Les protéines contrôlent le facteur de croissance analogue à l'insuline (IGF-I) qui est une hormone de croissance aidant le corps à grandir mais étant aussi liée à la susceptibilité au cancer, expliquent les chercheurs. Les niveaux d'IGF-I diminuent considérablement après 65 ans ce qui mène à une perte de muscle et une potentielle fragilité.
Alors qu'un apport élevé de protéines à l'âge moyen était très nocif, il était protecteur pour les personnes âgées.
Une étude précédente de cette équipe, menée avec une cohorte équatorienne ayant une mutation génétique réduisant les niveaux d'IGF-I, de telle sorte que les membres de la cohorte étaient tous moins grands que 5 pieds, a montré qu'ils étaient très peu susceptibles de développer un cancer ou le diabète.
Les protéines d'origine végétale, telles que celles provenant de fèves, n'avaient pas un aussi grand effet sur la mortalité que les protéines d'origine animale (viande, lait, fromage…). Les taux de cancer et de décès ne semblaient pas être affectés par la consommation de glucides ou de matières grasses, ce qui suggère que la protéine animale était "la principale coupable".
"La majorité des Américains consomment environ 2 fois plus de protéines qu'ils ne le devraient, et il semble que le meilleur changement serait d'abaisser la consommation quotidienne de toutes les protéines mais en particulier celles d'origine animale", dit Longo. "Mais il ne faut pas diminuer les protéines de façon extrême car la ligne entre un niveau protecteur et la malnutrition peut être rapidement franchie."
Ces résultats soutiennent les recommandations de plusieurs agences de santé de consommer 0.8g de protéine par Kg de poids corporel, soit pour une personne pesant 60 Kg (130 livres) par exemple, 45-50g de protéines de préférence dérivées des plantes telles que les légumes secs (légumineuses).
Des analyses sanguines ont aussi montré que les participants qui avaient des niveaux élevés d'IGF-1, le lien entre la consommation de protéines et la mortalité par cancer était plus marqué. Ils ont aussi confirmé les liens entre protéines, IGF-I et croissance des tumeurs cancéreuses chez la souris.
"Presque tout le monde va avoir une cellule cancéreuse ou une cellule pré-cancéreuse à un moment donné, la question est: progresse-t-elle ? Il s'avère que l'un des principaux facteurs pour déterminer si elle progresse est l'apport en protéines"




martes, 4 de agosto de 2015

Les objets connectés luttent contre le diabète


Objets connectés pour le diabète  
En France, ce sont pas moins de 4 millions de personnes qui sont touchées par le diabète. Vous l’avez déjà probablement expérimenté dans votre entourage (ou personnellement), le suivi de la glycémie peut s’avérer un vrai calvaire. Pour remédier à cela, les objets connectés s’annoncent comme une petite révolution – nous en avons sélectionné quelques-uns qui apportent une vraie solution à la surveillance du glucose. 
On a longtemps espéré que les fameux Microsoft Band et Apple Watch seraient équipés d’un capteur de glucose pour permettre aux diabétiques de voir en temps réel le taux de sucre. Que neni. Google collabore avec Novartis autour de lentilles intelligentes capables de mesurer la glycémie – mais l’initiative reste assez ambitieuse pour l’heure en phase de développement. Il existe d’autres alternatives déjà disponibles au grand public, en voici quelques-unes.

‘Bee’ de la société suisse Vigilant

Bee de VigilantLa société suisse Vigilant a développé un petit module baptisé ‘Bee’, qui permet d’enregistrer les données mesurées par les principaux stylos à insuline du marché (il se greffe dessus) puis de les envoyer en Bluetooth directement sur une application mobile. Les personnes atteintes de diabète peuvent ainsi consulter sur leur smartphone iOS et Android leur taux de glycémie, en autorisant éventuellement le partage avec son entourage (famille, médecin, …) pour un maximum de sécurité. La société a d’ailleurs été reconnue lors du CES 2015 en obtenant un Innovation Award pour sa technologie. Le capteur de glucose est disponible pour 70€.

L’application DexCom pour Apple Watch

DexCom sur l'Apple WatchSi l’Apple Watch n’a de capteur de glucose, DexCom a contourné le problème en créant une application adaptée pour la smartwatch. Son capteur de glucose « G4® PLATINUM Continuous Glucose Monitoring System » vient se placer à même la peau (au niveau de l’abdomen) est capable de communiquer en Bluetooth avec un iPhone pour lui envoyer une mesure toutes les 5 minutes. L’application pour Apple Watch qui ensuite affiche ce résultat a même été approuvée par la FDA américaine.

Le patch FreeStyle Libre

Freestyle LibreFreeStyle Libre est un petit patch qui vient de coller sur la peau, et qui enregistre le taux de glucose dans le sang du porteur. Il faut ensuite scanner ce dernier avec un petit module spécifique (aucun moyen de le scanner avec un smartphone) pour connaître en temps réel cette donnée, ce qui n’est pas forcément très pratique si l’on veut rester discret. A noter que le scanner affiche sur un écran les données enregistrées en continu sur les 8 dernières heures.

Le glucomètre de chez iHealth

iHealthiHealth a développé toute une série d’objets connectés pour la santé, à l’image de son glucomètre intelligent. Commercialisé pour 29.95$, le petit module sur lequel l’utilisateur place son doigt ponctuellement est relié en Bluetooth à un smartphone. Ce dernier affiche via une application mobile iOS les informations mesurées. iHealth met en avant l’utilisation pré et post-repas, mais en aucun cas l’appareil n’offre de mesure en continu du taux de glycémie.

La semelle FeetMe

FeetMeExpérimentée actuellement par Fédération Française des Diabétiques, la semelle FeetMe a pour objectif de mesurer à tout moment la pression plantaire pour réduire un maximum le risque de plaie des patients diabétiques. Les informations pourront être lues en temps réel directement sur une application mobile (grâce à une connexion Bluetooth), et donneront des recommandations discrètes aux utilisateurs. Le produit de la start-up française n’est pas encore disponible, mais nous vous tiendrons évidemment au courant de ses avancements !

La smartwatch Sugar de Bolt

Un peu sur le même principe que l’application Dexcom pour l’Apple Watch, la smartwatch Sugar de la société Bolt Group est aussi composée de deux parties : l’une qui vient de placer directement à même le corps et qui prend les mesures, l’autre qui prend la forme d’une montre et qui affiche le taux de glycémie enregistré par la première. Le porteur peut définir une zone de mesures et recevoir des vibrations dès lors qu’il sort de celle-ci. En plus de cela, Sugar sert de capteur d’activité physique, et mesure les distances parcourues. Si le produit a créé le buzz sur la toile, on ne connait pour le moment ni son prix, ni la date de sortie.

L’application GlucoSuccess de ResearchKit

Smartwatch SugarApple a annoncé le framework ResearchKit en mars dernier dont l’objectif est d’aider les chercheurs à avancer dans la lutte contre certaines maladies. L’une des six premières applications développées via ResearchKit s’appelle GlucoSuccess et veut aider les personnes atteintes de diabète de type 2 à lutter au quotidien contre cette maladie en donnant des conseils. En parallèle, elle enregistre les données anonymement pour ensuite permettre aux chercheurs du Massachussets General Hospital d’exploiter des données en masse pour un jour, trouver une solution. Vous pouvez la télécharger gratuitement ici.

Le prometteur capteur de Sano (pour 2016)

Sano est une start-up américaine qui a récemment levé 10 millions de dollars pour son capteur de glucose intelligent. Pour le moment, on ne connait pas grand chose sur son produit, mais le fait que des investisseurs aussi prestigieux que True Ventures ou Intel Capital aient mis la main à la poche est prometteur. Sano compte ensuite utiliser les données enregistrées par tous ses utilisateurs pour proposer à chacun des plats spécifiques pour mieux gérer son diabète. Aucun prix n’a été donné, on attend le produit pour 2016.