jueves, 26 de noviembre de 2015

Malbouffe – Antenne relais : Même combat ?


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Quand on parle de diabète de type 2, on pense surtout aux mauvaises habitudes alimentaires ou encore à la sédentarité mais en revanche on ne penserait jamais à la question des ondes. Et pour cause, la communauté scientifique a statué qu’à l’heure actuelle il n’y avait aucun effet sanitaire avéré quant à une exposition aux technologies sans-fil.
Pourtant les équipes du département de physiologie et du département de biochimie clinique de l’Université King Saud ont publié le 13 novembre dernier dans la revue scientifique « International journal of envirroment research and Public Health », une étude qui portait sur l’hypothèse que les champs électromagnétiques avaient un impact sur la glycémie humaine.
Pour ce faire, ils ont choisi des étudiants de deux écoles différentes qui avaient une station de base dans les 200 mètres des établissements. Des mesures ont été effectuées dans les classes, les étudiant de la première école étaient exposés à une valeur de 9.601 nW/cm2 et la seconde école à une valeur de 1.909 nW/cm2, toutes deux à une fréquence de 925MHz (fréquence utilisée par la téléphonie mobile de seconde génération, GSM).
Tous ces étudiants étaient exposés durant 6H par jour pendant 5 jours consécutifs, l’examen HbA1c (hémoglobine glyquée) a été réalisé sur chaque étudiant. Ce test dure généralement de 2 à 3 mois et permet d’évaluer l’équilibre glycémique sur une longue période. L’HbA1c est un marqueur du risque de complications du diabète à long terme.
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Les scientifiques ont constaté que la prévalence d’avoir un Hba1C supérieur à une valeur de 5,6 , c’est-à-dire en situation de pré-diabète et plus si affinité, était supérieure de 4 points entre les étudiants les moins exposés et ceux les plus exposés. Ce qui pourrait induire que l’exposition aux radiofréquences serait peut-être une cause de plus au diabète sucré.
Malgré certaines précautions prises lors de la mise en place de l’étude, exclusion des étudiants fumeurs, résidant trop près d’antenne-relais ou encore ayant un historique familial de diabète, l’étude comporte certaines limites. En plus d’une cohorte assez limitée, les étudiants étaient tous de sexe masculin.
Les conclusions des scientifiques sont que l’exposition aux champs électromagnétiques serait un nouveau facteur de risque à prendre en compte quant à la prévalence des diabètes de type 2. Malgré que l’industrie des télécommunications sans-fil soit un enjeu majeur, la santé publique ne peut être sacrifiée pour quoi que ce soit.
De plus, il serait pertinent que l’implantation des antennes-relais ne se fasse pas trop près des zones d’habitation denses, spécialement en ce qui concerne les écoles. Dans un avenir plus ou moins proche, on sera peut-être obligé de choisir entre hamburger et autres fast-foods ou s’exposer aux radiofréquences, à la différence près que pour ce dernier point, on n’a pas vraiment le choix pour le moment…

martes, 24 de noviembre de 2015

Comprendre les causes du diabète de type 2 pour mieux le traiter


Marc Prentki, professeur au Département de nutrition à l'Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal.

 Il n'existe à ce jour aucun remède pour guérir le diabète de type 2, la forme la plus fréquente de cette maladie chronique qui touche près de deux millions et demi de Canadiens. Les recherches de Marc Prentki, professeur au Département de nutrition à l'Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM), visent à comprendre comment les cellules du pancréas se dérèglent au moment où la maladie se manifeste. Chez une personne normale, le taux de sucre dans le sang augmente lorsqu'elle mange des aliments sucrés. Pour rétablir l'équilibre, le pancréas sécrète de l'insuline. Cette hormone importante contrôle l'utilisation du sucre (glucose) et des graisses. Biochimiste spécialisé en diabète, Marc Prentki a découvert des mécanismes expliquant comment le glucose stimule la cellule bêta du pancréas pour lui faire sécréter de l'insuline et comment ce processus est altéré chez les personnes diabétiques de type 2. Cette forme de la maladie apparaît habituellement à l'âge adulte et peut entraîner de graves complications et le décès prématuré.
Les travaux de Marc Prentki, également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le diabète et le métabolisme, cherchent à identifier les défauts qui surviennent dans la cellule bêta du pancréas au tout début de la maladie et quand la maladie s'aggrave avec le temps. Le chercheur s'intéresse en particulier aux signaux à l'intérieur des cellules qui agissent comme intermédiaire entre le glucose et l'insuline.

Soutenir la recherche sur le diabète de type 2 et l'obésité

En 2014, son laboratoire a découvert des rôles importants pour une nouvelle enzyme clé du métabolisme des lipides, appelée alpha/bêta hydrolase domaine-6, ou plus simplement ABHD6. Il a démontré que cette enzyme joue un rôle dans la stimulation de la sécrétion d'insuline par le glucose et que si on inhibe ABHD6 avec des agents pharmacologiques, la sécrétion d'insuline augmente. Fait encore plus intéressant : les souris génétiquement modifiées pour ne pas exprimer cette enzyme, ou qui sont traitées avec des composés qui inhibent cette enzyme, ont moins d'appétit, sont protégées de l'obésité, font volontairement plus d'exercice et sont plus sensibles à l'insuline. Ces souris idéales sur le plan métabolique présentent aussi une étrange particularité : leur tissu adipeux, c'est-à-dire leur gras, se transforme et passe du blanc au brun. Puisque le tissu adipeux brun brûle les graisses, cela explique peut-être pourquoi ces souris sont protégées de l'obésité et du diabète.
Récemment, le chercheur a identifié une autre enzyme impliquée dans le métabolisme du glucose. Cette enzyme joue un rôle important dans le contrôle de la glycémie et du stockage des graisses. Grâce à des financements de l'industrie et à la subvention du volet Fondation des IRSC, Marc Prentki va tester des molécules qui ont le potentiel d'agir sur ces enzymes. Il espère développer un médicament efficace contre le diabète et l'obésité d'ici une dizaine d'années.
Si l'exercice et une saine alimentation aident à prévenir ou à retarder le début du diabète de type 2, les seuls médicaments actuellement disponibles – tels la metformine ou l'insuline – se limitent à retarder l'apparition des complications de cette maladie, comme l'insuffisance rénale, la rétinopathie ou les neuropathies. Trouver un traitement qui s'attaquerait à la fois au dérèglement de la cellule bêta dans le pancréas et aux causes de l'obésité constituerait une petite révolution. Un tel médicament pourrait non seulement stimuler la sécrétion d'insuline chez les personnes diabétiques de type 2, mais aiderait les personnes obèses et diabétiques à maigrir. Voilà la quête de Marc Prentki.

Le chercheur

Marc Prentki a fait ses études postdoctorales en biochimie à l'Université de Genève, en Suisse. Il a poursuivi sa formation à l'Université de Pennsylvanie (États-Unis) au début des années 1980. Devenu chercheur indépendant grâce à un fond de recherche du National Institutes of Health des États-Unis, il est retourné à Genève à titre de professeur à l'Institut de Biochimie Clinique pendant sept ans. En 1994, il a accepté un poste de professeur au Département de Nutrition de l'Université de Montréal avant de rejoindre le Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM) en 1997. Récipiendaire du Prix de la Fédération des sociétés européennes d'endocrinologie en 1994, et du Prix Albert Renold de l'Association européenne pour l'étude du diabète en 2011, Marc Prentki a fondé et dirige actuellement le Centre de recherche du diabète de Montréal. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le diabète et le métabolisme, ses recherches s'intéressent à la compréhension des mécanismes moléculaires en cause dans le diabète de type 2 et l'obésité.

jueves, 19 de noviembre de 2015

Grossesse : un régime à base de soja contre le diabète gestationnel


Les petits maux 


D'après une équipe de chercheurs iraniens, un régime alimentaire à base de protéines végétales (principalement de soja) aurait des effets positifs sur les femmes qui souffrent de diabète gestationnel.
On parle de « diabète gestationnel » lorsque le taux de sucre dans le sang de la future maman est anormalement élevé. Cette pathologie (qui survient généralement au cours du troisième trimestre de la grossesse) est due au fait que le placenta stimule la production de certaines substances chimiques qui perturbent l'action de l'insuline, l'hormone qui régule la glycémie.
Le problème, c'est que cette pathologie peut avoir de sérieuses conséquences sur la mère et sur l'enfant (césarienne, pré-éclampsie, macrosomie, par exemple).
1/3 de protéines végétalesTout récemment, des chercheurs de la Kashan University of Medical Sciences (Iran) ont découvert qu'un régime alimentaire à base de soja pouvait naturellement réguler le taux de sucre présent dans le sang de la femme enceinte. Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont étudié 68 femmes souffrant de diabète gestationnel. Toutes en étaient environ à leur vingt-sixième semaine de grossesse. L'étude a duré 6 semaines. La moitié des volontaires ont bénéficié d'un régime alimentaire composé à hauteur de 35 % de protéines végétales issues du soja.
Résultat ? Au bout de 6 semaines, le taux de glycémie des participantes a été mesuré à l'aide de prises de sang. Et celles qui avaient consommé du soja avaient des taux de sucre dans le sang inférieurs aux autres. « Bien sûr, des travaux complémentaires restent nécessaires afin de valider cette découverte, expliquent les scientifiques. Mais le soja constitue tout de même une piste qu'il ne faut pas négliger lorsque l'on souffre de diabète gestationnel, d'autant plus qu'il s'agit d'un aliment que l'on trouve facilement dans le commerce. » Yaourt au soja, lait de soja, steak de soja... On n'a plus qu'à s'y mettre !

martes, 17 de noviembre de 2015

Les chiffres alarmants du diabète Outre-mer


© SAJJAD HUSSAIN / AFP 

 Le diabète, cette maladie silencieuse,touche environ 4% des Français. Les Ultramarins sont jusqu'à deux fois plus nombreux à souffrir de la maladie. Résultat: le taux d'amputation et de décès lié au diabète reste particulièrement élevé dans les Outre-mer  


On estime que plus de  3 millions de personnes en France souffrent du diabète. Mais ces chiffres révèlent d'importantes inégalités régionales et de très fortes prévalences dans les Outre-mer.
Ainsi, en Guadeloupe, ce serait 8,1% de la population qui serait concernée, à la Réunion 8,8%, en Martinique 7,4% et en Guyane 7,3%. Des chiffres qui ne comprennent pas les très nombreux malades qui s'ignorent. Ils seraient plusieurs centaines de milliers à l'échelle nationale, selon la Fédération française des diabétiques.


Autre chiffre alarmant: le taux de mortalité lié au diabète est beaucoup plus élevé Outre-mer, Ainsi en Guyane avec 68/100 000 habitants, il s'élève à plus du double de la moyenne nationale. De même c'est dans les Outre-mer que le taux d'amputation lié au diabète est le plus élevé. En cause: des blessures parfois minimes qui cicatrisent difficilement à cause de la maladie et ne sont pas traitées assez rapidement.
 

 

Alimentation et sédentarité

Comment expliquer cette forte prévalence dans les Outre-mer? Plusieurs explications sont avancées. Pendant longtemps, les produits vendus dans les Outre-mer (soda, yaourts…) étaient beaucoup plus sucrés que les mêmes commercialisés dans l'Hexagone. Une différence qui a pris fin en 2013 avec une loi du ministre des Outre-mer de l'époque Victorin Lurel.


En 2014, dans un rapport sur la santé dans les Outre-mer, la Cour des comptes dressait un bilan alarmant sur le surpoids et l'alimentation des ultramarins. "En Polynésie française, la prévalence du surpoids est de 69,9 %, dont 40,4 % au stade de l’obésité ; 70 % des plus de 18 ans sont en surcharge pondérale et 40 % souffrent d’obésité. 
En Nouvelle-Calédonie, 54,2 % des adultes avaient en 2010 un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25, dont 26,5 % d’obèses. À Wallis-et-Futuna, 87,3 % de la population est en surcharge pondérale ou obèse, contre 48,9 % en métropole", écrivaient les auteurs du rapport.

Conséquences: une forte prévalence du diabète de type 2 (90% des diabètes) favorisé par des facteurs génétiques et la consommation excessives de sucres est constatée dans ces régions.
 

Facteurs génétiques

Autres facteurs favorisant l'apparition du diabète: la pauvreté et la sédentarité. De nombreuses opérations de sensibilisation à une meilleure alimentation et à la nécessité de faire plus d'exercice sont mises en places dans les différentes régions et collectivités. Seulement, parfois, c'est la génétique qui est en cause.
A la Réunion, une étude est sur le point d'être lancée. Son objectif: trouver les gènes prédictifs au diabète. Cinquante-deux familles devraient y participer, des familles dont au moins un membre est diabétique et dialysé.
Des échantillons de sang seront prélevés et envoyés dans l'Hexagone afin de tenter de déceler les gènes impactant le diabète. Les résultats devraient être connus fin 2012.

jueves, 12 de noviembre de 2015

Le diabète: d’adversaire à allié




À l’âge de 14 ans, John Chick a appris qu’il souffrait du diabète de type 1. Aujourd’hui, le colosse de 6 pi 4 po et 250 lb est un joueur établi dans la Ligue canadienne de football, alors qu’il occupe la position de demi défensif avec les Roughriders de la Saskatchewan. Il est devenu un ambassadeur pour la prévention et la sensibilisation entourant cette maladie. 
Chick, qui a aussi passé trois saisons dans la NFL, avec les Colts d’Indianapolis et les Jaguars de Jacksonville, est la preuve que c’est possible de faire carrière dans le sport professionnel même si l’on souffre du diabète.

Mieux encore, il est la preuve qu’on peut vaquer à ses occupations en portant une pompe à insuline 24 heures sur 24. Même quand ces occupations consistent à courir et se faire rudoyer sur un terrain de football.

Ce dispositif, qui est de la grosseur d’un téléavertisseur, est installé à l’intérieur de son short en élasthane, ce qui l’empêche de bouger. Un petit cathéter y est rattaché à un tube et la pompe y envoie de l’insuline au besoin.

«Ç’a changé ma vie. Je l’ai essayé la première fois durant la saison morte, pour m’habituer. Ça n’a donc pas du tout influencé ma manière de jouer. En fait, c’était plus positif, parce que j’opérais comme une personne normale, comme si mon pancréas fonctionnait comme il se doit», a dit le vétéran de 32 ans, en entrevue avec Le Journal.

Avant d’avoir sa pompe, Chick était obligé de tester son taux de sucre jusqu’à 10 fois par jour. Aujourd’hui, il a un second dispositif sur lui, qui permet de surveiller son taux de sucre toutes les cinq minutes, donc environ 280 fois par jour.

Travailler plus fort

Chick a non seulement été en mesure de relever le défi que représente sa maladie, mais il estime également qu’elle a probablement joué un rôle important dans sa carrière.

«C’était une source de motivation. Je ne sais pas si je me serais rendu chez les professionnels si je n’avais pas eu à surmonter le diabète. Je dis ça parce que j’ai dû travailler tellement plus fort, particulièrement sur le côté athlétique. Ce sont toujours des montagnes russes, car il faut constamment se tester, s’entraîner, boire beaucoup d’eau et bien s’alimenter. Toutes ces habitudes m’ont aidé à être en santé, a-t-il souligné.

«J’avais toujours ce grand rêve, je voulais avoir du succès au football et à l’école. Je devais donc travailler deux fois plus fort que le gars d’à côté juste pour être normal», a-t-il poursuivi.

En parlant ouvertement du diabète, Chick espère convaincre les gens de faire le nécessaire pour prévenir cette maladie ou encore les éduquer, s’ils en sont déjà atteints.

Il tient aussi à ce que les jeunes diabétiques sachent qu’ils peuvent réaliser leurs rêves, malgré les obstacles.

«Si tu travailles fort et que tu crois en tes capacités, tu peux faire tout ce que tu veux. Ça ne sera pas facile, mais tu peux y arriver», a conclu le joueur des Roughriders.
  

martes, 10 de noviembre de 2015

Diabète et hypertension : les transports en commun bénéfiques


Diabète et hypertension : les transports en commun bénéfiques  

Une étude menée à Osaka a démontré que les personnes utilisant les transports en commun sont en meilleure santé que celles qui se rendent au travail en vélo ou en marchant

Ceux qui viennent de passer 1 heure ce matin dans une rame de métro bondée pour se rendre à leur travail auront sans doute du mal y croire ! Et pourtant, prendre les transports en commun pour aller travailler est non seulement bon pour l'environnement, mais semble aussi bénéfique pour la santé.
Les métros, bus ou autres tramways feraient en tout cas mieux que la marche ou le vélo pour réduire le risque cardiovasculaire, le surpoids et le diabète. Ce sont les conclusions d'une étude japonaise publiée ce dimanche.

Présentés à la conférence annuelle de l'American Heart Association, ce week-end à Orlando (Floride), ces travaux ont été menés en 2012 à Osaka. Ils ont porté sur plus de 5 900 personnes âgées de 49 à 54 ans. Les chercheurs ont comparé des personnes prenant quotidiennement le bus, le train ou les deux pour se rendre au bureau à celles utilisant leur voiture, ainsi qu'à celles qui marchaient ou utilisaient un vélo. Précision importante, l'équipe a également pris en compte d'autres facteurs dont l'âge, le sexe ou encore le fait de fumer.

Moins d'hypertension artérielle et de diabète 

Conclusion, les sujets recourant aux transports en commun réduisent leurs risques de souffrir de surpoids, d'hypertension, ou encore de diabète de 44 %, 27 % et 34 % respectivement, comparés à ceux qui faisaient un trajet à pied ou à vélo, quotidiennement. Selon les auteurs, cela pourrait s'expliquer par le fait que les banlieusards marchent davantage pour prendre le bus ou le train que ceux qui vont travailler à pied ou à vélo.
« S'il faut plus de vingt minutes pour se rendre au travail en marchant ou avec une bicyclette, de nombreuses personnes prennent les transports en commun ou leur voiture au Japon », a déclaré auprès de l'Agence France Presse (AFP) le Dr Hisako Tsuji, directrice du Centre des services de santé de Moriguchi à Osaka.
« Le public devrait envisager de prendre les transports en commun au lieu de la voiture dans le cadre d'un exercice physique régulier », a-t-elle rajouté. D'après elle, « il pourrait être utile pour les médecins de demander à leurs patients comment ils vont travailler ».

Les femmes plus dans les transports en commun

L'étude relève par ailleurs que la plupart de ceux qui utilisaient leur voiture pour aller au bureau étaient des hommes, tandis que davantage de femmes empruntaient les transports en commun, marchaient ou utilisaient un vélo.
Cependant, le Dr Hisako Tsuji a indiqué que le fait que les participants de cette étude étaient tous japonais en limite la portée, dans la mesure où cette population souffre moins souvent de surpoids que les Américains, par exemple. Ainsi, « l'activité physique pourrait être plus efficace pour réduire le diabète parmi les Japonais que chez les populations occidentales », nuance-t-elle.
Néanmoins, utiliser les transports en commun plutôt que la voiture fait basser la pollution atmosphérique. Une ville allégée des véhicules pollants représente un atout santé indéniable, expliquait récemment Pourquoidocteur dans une enquête

 

jueves, 5 de noviembre de 2015

Poxel : des résultats confirment le potentiel de l’Iméglimine pour traiter le diabète de type 2


                          








Poxel : des résultats confirment le potentiel de l’Iméglimine pour traiter le diabète de type 2Poxel, société biopharmaceutique développant des médicaments innovants pour traiter le diabète de type 2, a annoncé aujourd’hui la présentation de données scientifiques sur son principal candidat médicament, l’Iméglimine, au 6e congrès mondial « Targeting Mitochondria » qui s’est tenu à Berlin du 28 au 30 octobre 2015.
« L’Iméglimine a prouvé ses effets bénéfiques sur la sensibilité à l’insuline et sur l’insulino-sécrétion, les deux défauts majeurs du diabète de type 2. Ces nouvelles données démontrent l’impact positif de l’Iméglimine sur la chaîne respiratoire mitochondriale et procurent des informations de premier ordre sur son mécanisme d’action. », indique la société dans un communiqué. « Plus précisément, ces données montrent la capacité de l’Iméglimine à améliorer le fonctionnement de la chaîne respiratoire mitochondriale, entraînant de fait une amélioration de la sensibilisation à l’insuline et au glucose des organes cibles : les muscles, le foie et le pancréas. Ceci se traduit par une amélioration à la fois de la sensibilité à l’insuline et de la sécrétion d’insuline chez des patients souffrant de diabète de type 2. », poursuit-elle.
“Ces résultats démontrent très clairement le caractère innovant du mécanisme d’action de l’Iméglimine et illustrent les bénéfices qui peuvent être obtenus en ciblant la mitochondrie pour traiter le diabète de type 2”, commente Sébastien Bolze, Ph.D, Vice-Président Exécutif du Développement non Clinique et Directeur Scientifique de Poxel. « Nos données confirment à nouveau le profil unique de l’Iméglimine par rapport aux médicaments antidiabétiques actuellement sur le marché.”
Le diabète de type 2 vient récemment d’être reconnu comme une maladie mitochondriale. À l’occasion d’une communication orale intitulée “L’Iméglimine, un nouveau médicament antidiabétique oral ciblant la mitochondrie”, l’équipe scientifique de Poxel a explicité le potentiel de l’Iméglimine permettant d’améliorer la capacité de la mitochondrie à oxyder les acides gras en favorisant l’oxydation des substrats au niveau du complexe 2 de la chaîne respiratoire, tout en empêchant la surproduction subséquente de radicaux libres liée au transport reverse des électrons. L’Iméglimine a donc démontré qu’il ciblait la dysfonction mitochondriale, restaurant ainsi un flux normal des électrons tout au long de la chaîne respiratoire.
Ce mécanisme se traduit par des bénéfices métaboliques pour les patients, tels qu’une amélioration de l’action de l’insuline dans les tissus périphériques et une insulino-sécrétion glucose-dépendante. Poxel a démontré, au cours de sept études de Phase 2 à ce jour, la concrétisation de ces bénéfices par une réduction significative de l’hémoglobine glyquée et par celle d’autres paramètres glycémiques tels que la glycémie à la jeun et la glycémie post-prandiale.
Les résultats présentés à ce congrès mondial sur la mitochondrie ont également porté sur la capacité de l’Iméglimine à retarder l’ouverture du port de transition de perméabilité mitochondriale (mPTP), permettant de prévenir la mort cellulaire induite par des formes variées de stress oxydant incluant l’excès de glucose, tel que démontré dans des cellules endothéliales et des cellules d’îlots pancréatiques humains exposées à de fortes concentrations de glucose.
« En abordant ainsi la dysfonction mitochondriale comme cause sous-jacente de la maladie diabétique de type 2, il est fort probable que le mécanisme d’action de l’Iméglimine permette de procurer des bénéfices à long terme au regard des complications micro-et macrovasculaires, à l’origine des causes les plus importantes de morbidité et de mortalité de cette maladie dévastatrice. L’Iméglimine, avec ces propriétés ciblant la mitochondrie, représente une approche unique pour retarder la progression du diabète de type 2 et l’apparition des complications. », estime ainsi la société.











martes, 3 de noviembre de 2015

L'air pollué est plus risqué pour le diabète que les maladies respiratoires


POLLUTION  

On penserait de prime abord cancers du poumon et autres problèmes respiratoires, mais les Canadiens qui respirent de l'air plus pollué courraient en fait plus de risques de mourir de maladies comme le diabète, selon des chercheurs.
Dan Crouse, épidémiologiste et sociologue à l'Université du Nouveau-Brunswick, n'a été guère étonné de constater que les risques de décès sont supérieurs d'environ huit pour cent dans les régions où les taux de pollution sont en moyenne plus élevés. Mais ce sont les causes de ces décès qui ont surpris les chercheurs.
Ainsi, c'est le diabète - sous toutes ses formes - qui arrive en tête des risques plus grands de causes de décès, à 18 pour cent, suivi, à 14 pour cent, de la cardiopathie ischémique (trouble ou maladie consécutif à un arrêt ou une diminution de l'apport sanguin au coeur). Autre conclusion surprenante: les risques de mourir de maladies respiratoires sont sensiblement les mêmes, qu'on habite en secteurs pollués ou non.
Le rapport, publié lundi dans la revue scientifique mensuelle de l'Institut national américain des sciences de la santé environnementale, "Environmental Health Perspectives", n'émet pas d'hypothèse sur les causes de ces risques accrus. Il s'agirait par ailleurs de la première étude à établir des liens entre la mortalité et l'exposition combinée à différents polluants, comme les particules fines, l'ozone et le dioxyde d'azote.
Les chercheurs ont utilisé les renseignements fournis par 15 pour cent des Canadiens âgés de 25 à 90 ans dans le formulaire détaillé de recensement de 1991, et ont suivi cette cohorte de 2,5 millions de personnes pendant 16 ans. Quelque 301 000 d'entre elles sont mortes pendant cette période, et les chercheurs ont alors utilisé la Base canadienne de données sur la mortalité, en faisant des recoupements avec les données de Statistique Canada.
Le professeur Crouse prévient qu'il ne faut pas non plus faire ses valises et quitter en catastrophe la ville, où l'air est souvent plus pollué, car de multiples facteurs peuvent avoir un impact sur l'espérance de vie.