jueves, 26 de noviembre de 2015

Malbouffe – Antenne relais : Même combat ?


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Quand on parle de diabète de type 2, on pense surtout aux mauvaises habitudes alimentaires ou encore à la sédentarité mais en revanche on ne penserait jamais à la question des ondes. Et pour cause, la communauté scientifique a statué qu’à l’heure actuelle il n’y avait aucun effet sanitaire avéré quant à une exposition aux technologies sans-fil.
Pourtant les équipes du département de physiologie et du département de biochimie clinique de l’Université King Saud ont publié le 13 novembre dernier dans la revue scientifique « International journal of envirroment research and Public Health », une étude qui portait sur l’hypothèse que les champs électromagnétiques avaient un impact sur la glycémie humaine.
Pour ce faire, ils ont choisi des étudiants de deux écoles différentes qui avaient une station de base dans les 200 mètres des établissements. Des mesures ont été effectuées dans les classes, les étudiant de la première école étaient exposés à une valeur de 9.601 nW/cm2 et la seconde école à une valeur de 1.909 nW/cm2, toutes deux à une fréquence de 925MHz (fréquence utilisée par la téléphonie mobile de seconde génération, GSM).
Tous ces étudiants étaient exposés durant 6H par jour pendant 5 jours consécutifs, l’examen HbA1c (hémoglobine glyquée) a été réalisé sur chaque étudiant. Ce test dure généralement de 2 à 3 mois et permet d’évaluer l’équilibre glycémique sur une longue période. L’HbA1c est un marqueur du risque de complications du diabète à long terme.
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Les scientifiques ont constaté que la prévalence d’avoir un Hba1C supérieur à une valeur de 5,6 , c’est-à-dire en situation de pré-diabète et plus si affinité, était supérieure de 4 points entre les étudiants les moins exposés et ceux les plus exposés. Ce qui pourrait induire que l’exposition aux radiofréquences serait peut-être une cause de plus au diabète sucré.
Malgré certaines précautions prises lors de la mise en place de l’étude, exclusion des étudiants fumeurs, résidant trop près d’antenne-relais ou encore ayant un historique familial de diabète, l’étude comporte certaines limites. En plus d’une cohorte assez limitée, les étudiants étaient tous de sexe masculin.
Les conclusions des scientifiques sont que l’exposition aux champs électromagnétiques serait un nouveau facteur de risque à prendre en compte quant à la prévalence des diabètes de type 2. Malgré que l’industrie des télécommunications sans-fil soit un enjeu majeur, la santé publique ne peut être sacrifiée pour quoi que ce soit.
De plus, il serait pertinent que l’implantation des antennes-relais ne se fasse pas trop près des zones d’habitation denses, spécialement en ce qui concerne les écoles. Dans un avenir plus ou moins proche, on sera peut-être obligé de choisir entre hamburger et autres fast-foods ou s’exposer aux radiofréquences, à la différence près que pour ce dernier point, on n’a pas vraiment le choix pour le moment…

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