jueves, 31 de diciembre de 2015

Diabète : les 7 choses que l'on ignore trop souvent


Diabète : les 7 choses que l'on ignore trop souvent 

Maladie complexe, le diabète n’empêche pas de vivre “presque” normalement. À condition toutefois d’attentions quotidiennes et d’éducation. Voici 7 informations qui vous surprendront peut-être.
Le diabète est  une maladie qui touche plus de trois millions de personnes en France. Passé le choc de l’annonce, le médecin explique comment gérer la maladie au quotidien, prévenir les complications et détaille les éventuels traitements. Changement du mode de vie, contrôle régulier de la glycémie et parfois plusieurs injections quotidiennes d’insuline… Pas facile de tout dire ou de tout retenir en un seul rendez-vous ? Petite séance de rattrapage avec nos experts.

1. La collation n’est plus une obligation

Il est désormais possible de moduler les injections d’insuline en fonction de ce que l’on mange et de l’heure du repas. La collation n’est donc plus une obligation.
De la même manière, il n’est plus impératif de manger à heure fixe. « Il existe toutefois une exception chez les femmes enceintes souffrant de diabète de type 1 chez qui il est encore difficile de stabiliser la glycémie. Elles doivent souvent fractionner leurs repas avec au moins une collation par jour, en général le matin », précise le Pr Jean-François Gautier, responsable du Centre universitaire du diabète à hôpital Lariboisière (Paris).

2. Le sucre n’est pas l’ennemi numéro 1 du diabète

« Comme le diabète se traduit par un taux élevé de sucre dans le sang, il y a souvent une confusion qui conduit à penser qu’il faut supprimer les glucides de son alimentation. Ce qui est une erreur car pour fonctionner le cerveau a besoin de sucre, s’exclame le Pr Gautier. C’est avant tout l’apport en calories, particulièrement en graisses, qu’il faut diminuer, sans pour autant les exclure. »
Contrairement à ce que l’on peut penser, les glucides doivent être présents dans l’assiette à chaque repas, notamment sous forme de féculents. Mais pour éviter que la glycémie ne grimpe en flèche, mieux vaut privilégier les pâtes et les légumes secs (lentilles, haricots rouges, pois cassés), qui ont un index glycémique (IG) bas, à la semoule ou au riz blanc à l’IG plus élevé.
Le chocolat noir à 70 % de cacao, avec son IG équivalent à celui des fruits rouges, n’affecte pas l’équilibre glycémique. On peut même craquer de temps en temps pour un fondant au chocolat quitte à adapter son injection d’insuline. « S’interdire le goût sucré serait même dangereux car le risque est de ne plus penser qu’à cela et de développer des troubles du comportement alimentaire avec des compulsions sucrées », ajoute le Pr André Grimaldi, professeur émérite de diabétologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris).

3. Les édulcorants n’apportent aucun bénéfice

Ils ne permettent pas de perdre du poids, ils pourraient même déréguler le taux de sucre dans le sang. Quant aux calories, l’argument n’est pas convaincant.
« Un sucre dans le café, c’est 20 calories, ce qui n’est pas énorme. Le remplacer par une sucrette n’a donc aucun sens », note le diabétologue. Évidemment, si vous buvez deux litres de sodas par jour, mieux vaut choisir la version édulcorée.

4. Voir un ophtalmologiste est indispensable

« La question que l’on devrait poser en premier à un proche diabétique est : “As-tu vu un ophtalmo ?”, insiste le Pr Grimaldi. Dépistée précocement, la rétinopathie peut être traitée. » En France, cette atteinte des yeux liée à l’excès de sucres dans le sang est la première cause de cécité avant l’âge de 60 ans. Il est donc important de ne pas oublier sa visite chez l’ophtalmo­logue, une fois par an.
Ni le rendez-vous annuel de détartrage chez le dentiste : « Non seulement les diabétiques sont plus à risque de développer des maladies parodon­tales, mais une maladie parodontale traitée améliore la glycémie », souligne le Pr Gautier.

5. C’est le soir qu’il faut marcher

Se balader 15 minutes après le dîner, d’un pas rapide, fait davantage baisser la glycémie que marcher 45 minutes le matin ou l’après-midi. Bien sûr, toute activité physique, 30 minutes, 5 jours par semaine, réduit le taux de sucre. La marche rapide, le vélo, la natation, le jogging… ces activités d’endurance améliorent la sensibilité à l’insuline des muscles. Les exercices de renforcement musculaires sont aussi utiles.
« On a longtemps dit que les diabétiques devaient se limiter aux activités d’endurance, mais on peut associer endurance et renforcement musculaire lors de parties de tennis, par exemple », précise Jean-François Gautier.
Au tout début du diabète, l’activité peut même éviter ou retarder la prise de médicaments. Seule précaution : les diabétiques de type 1 doivent adapter leur alimentation (ou leur prise d’insuline) car le sport est hypoglycémiant.

6. Ce n’est pas une maladie génétique

L’hérédité compte, mais il n’y a pas de gènes du diabète. Il ne s’agit que de “prédispositions”.
  • Dans le diabète de type 1, elle est même très faible : on retrouve un parent, père ou mère, diabétique chez 5 % environ des malades.
  • En revanche, elle est plus fréquente pour le diabète de type 2 puisque l’on retrouve un parent (père, mère, frère…) atteint chez 40 % des malades. C’est l’interaction de l’environnement (alimentation, sédentarité…) avec le patrimoine génétique qui entraîne la survenue de la maladie.

7. Bien dormir, c’est antidiabétique

De récentes études ont montré l’effet bénéfique d’une bonne nuit : lorsqu’il est suffisamment long, 7 heures au moins, et de bonne qualité, le sommeil favorise le contrôle de la glycémie.

martes, 29 de diciembre de 2015

Comprendre le Diabète


Comprendre le Diabète 

Afin de bien prendre en charge le diabète, il est important de comprendre son fonctionnement. Avant toute chose, vous devez savoir de quel type de diabète vous souffrez. Puis viendra le traitement approprié, associé aux bonnes habitudes que vous devez adopter pour le gérer efficacement.

Le Diabète de Type 1

Touchant souvent les personnes dès le plus jeune âge, le diabète de type 1, aussi connu comme diabète maigre ou diabète insulinodépendant, représente 5 à 10 % de tous les cas de diabète. Anciennement appelée « diabète juvénile » du fait qu’il survient le plus souvent chez des personnes non obèses de moins de trente ans, ce type de diabète se manifeste quand le pancréas n’arrive plus à fournir l’insuline, l’hormone nécessaire à la régulation du sucre dans notre corps. Une personne développe ce type de diabète suite à une réaction auto-immune qui cause la destruction partielle ou entière des cellules bêta du pancréas. Il y a certes une prédisposition héréditaire pour développer cette maladie (un peu moins de 10% des cas), mais les facteurs environnementaux jouent eux aussi un rôle.
 
 

Traiter le Diabète de Type 1

Quand un patient souffre de diabète de type 1, il devra s’injecter de l’insuline afin de pallier le manque d’hormone. Cela peut se faire très simplement de nos jours grâce au stylo à insuline, un dispositif qui permet une injection facile, pratiquement indolore. Le patient devra suivre un traitement mis en place par son médecin traitant et/ou un diabétologue. Suite à cela, avec l’expérience, le patient responsabilisé saura injecter la quantité d’insuline nécessaire en prenant en compte la quantité de glucides qui sera absorbée pendant le repas et l’activité physique qu’il ou elle compte faire dans les heures qui viennent.

Le Diabète de Type 2

Représentant 90% des cas de diabète, le type 2 se caractérise par une hyperglycémie chronique. Pour faire simple, cela veut dire que le taux de glucose (sucre) dans le sang est trop élevé car l’organisme de la personne est incapable de réguler le taux de glucose dans le sang. Survenant plus souvent chez les adultes ayant plus de 35 ans, la maladie touche aussi davantage les personnes qui ont un surplus de poids ou qui sont obèses. C’est une maladie insidieuse car elle vit cachée. Ainsi, il n’est pas rare qu’une personne découvre son diabète en faisant un test sanguin de routine. Là encore, les personnes qui ont des antécédents familiaux sont plus disposées à développer cette maladie. Toutefois il est certain que le mode de vie choisi par un individu joue un rôle prépondérant dans la possibilité de développer le diabète non insulino-dépendant. Il est certain qu’une personne sédentaire – imaginez un pantouflard pratiquant peu ou pas d’activité physique, passant de longues heures devant la télé - a plus de chances de développer ce type de diabète qu’un fan de gym. Les répercussions à long terme peuvent être graves, le diabète de type 2 ouvrant en grand la porte pour d’autre problèmes, comme les troubles cardiovasculaires par exemple.
 
 

Traiter le Diabète de Type 2

Le traitement du diabète de type 2 passe avant tout par un effort pour reprendre de saines habitudes de vie. Cela implique une alimentation contrôlée et équilibrée et de pratiquer une activité physique régulièrement. Une plante peut venir en renfort : le gymnema sylvestris. Depuis très longtemps, la médecine ayurvédique utilise cette plante pour réduire le taux de glucose dans le sang.
 
 

Le Diabète Gestationnel

Il arrive parfois que le diabète apparaisse chez les femmes enceintes, le plus souvent durant le 2ème ou 3ème trimestre de grossesse. On appelle cela le « diabète gestationnel ». Bien qu’il ne soit pas à 100% un diabète franc, il présente dans tous les cas un taux de glycémie supérieur à la normale. Ce type de diabète expose la mère et l’enfant à plusieurs risques de santé, notamment la possibilité de développer éventuellement le diabète de type 2. Dans tous les cas, qu’importe le type de diabète, ce n’est pas une maladie à prendre à la légère


 
 

 

jueves, 24 de diciembre de 2015

Contre le diabète, surveillez votre tour de taille

Existe-t-il un lien entre le tour de taille et le risque de diabète?
Des études épidémiologiques ont démontré un lien entre l'accroissement du tour de taille et l'accroissement du risque de diabète de type 2 (insulino-résistant). En 1947, déjà, un médecin marseillais, Jean Vague, disait que les silhouettes de type "pomme" étaient susceptibles d'avoir du diabète. Il avait raison.
Pourquoi un ventre rond augmente-t-il le risque d'être diabétique?
Nous avons lié l'augmentation du tour de taille à la présence de graisse autour des organes internes, la graisse dite "viscérale", par opposition à la graisse "sous-cutanée", située sous la peau.
Et cette graisse "viscérale" serait une cause de diabète de type 2.

De quelle manière?
Il y a plusieurs mécanismes. La graisse viscérale peut infiltrer les organes comme les muscles, le foie et le pancréas. Dans le foie, les acides gras vont interférer avec l'action de l'insuline. Dans le muscle, une compétition s'installe entre les lipides et les glucides pour fournir de l'énergie au muscle. Donc on consomme moins de glucose.
Par ailleurs, les lipides infiltrés dans ces organes modifient la façon dont ils "traitent" l'insuline. Normalement, l'insuline se fixe à un récepteur et cela déclenche une série de réactions dans la cellule. Cette "voie métabolique" est bloquée par les lipides. On appelle cela la lipotoxicité. Dans le pancréas, le même phénomène peut ralentir la production d'insuline.
À partir de quel tour de taille faut-il s'inquiéter?
Le tour de taille est un critère simple. Aujourd'hui, les épidémiologistes avancent des chiffres comme 90 à 100 cm pour les hommes, et 80 à 90 cm pour les femmes.
Il existe donc d'autres facteurs à observer?
Le tour de taille peut être dû à de la graisse viscérale ou à de la graisse sous-cutanée. L'une prédispose au diabète, pas l'autre. Nous observons des personnes obèses ne présentant pas de graisse viscérale et pas de problème de diabète. Nos études montrent qu'il existe une grande inégalité dans notre capacité à faire de la graisse viscérale. Celle-ci se développe chez des personnes dont les tissus de graisse sous-cutanée présentent un défaut de stockage et sont incapables de s'étendre au-delà d'une certaine limite.
Comment savoir si on fait de la graisse viscérale ou de la graisse sous-cutanée?
L'imagerie est, bien sûr, réservée à la recherche. En routine clinique, le taux de triglycérides est un bon marqueur également, en lien avec le tour de taille. On parle de "ceinture hypertriglycéridique".
Le diabète progresse dans la population. Comment l'expliquez-vous?
Le mode de vie est très certainement en cause. On s'intéresse de plus en plus au temps passé assis et à son influence sur le corps. Il est clair que l'activité, au sens large, est un bon moyen de limiter les risques. Il peut s'agir du mode de transport, de l'activité au bureau, des tâches ménagères et, bien sûr, du sport.
Diabète 0 Le diabète chez l’enfant Ecrit par Dr Alberto Guardia 16/12/2015 Le diabète est la maladie du siècle, chez l’enfant aussi… En effet, cette maladie complexe et silencieuse touche 1 personne sur 12 dans le monde, soit environ 400 millions de personnes. En Suisse, on estime à 300 000 le nombre de personnes atteintes de diabète, soit environ 5% de la population. diabete Mais d’abord, qu’est ­ce que le diabète ? Le diabète est une maladie qui concerne la gestion du sucre dans le sang. Bien qu’il y ait plusieurs types de diabète, dont les plus connus sont le type 1, le type 2 et le diabète gestationnel, leur point commun est un taux de sucre anormalement élevé dans le sang (on parle d’hyperglycémie). Si le sucre n’est pas correctement utilisé par notre organisme, il va se déposer dans nos tissus et progressivement, au fil du temps, amener à des troubles au niveau de nos vaisseaux sanguins, dégradant nos yeux, nos reins et d’autres organes importants (article ici). Les enfants âgés de 6 mois à 15 ans environ sont principalement affectés par le diabète de type 1. Ce diabète concerne environ 10% des diabétiques. Le diabète le plus fréquent est le diabète de type 2 touchant 90% des diabétiques. Article ici Que se passe­-t­-il lorsqu’on est atteint par un diabète de type 1 ? Le sucre dans notre organisme est régulé, entre autres, par des cellules spécialisées appelées cellules β et une hormone importante, « l’insuline ». Dans un diabète de type 1, le plus souvent, ces cellules β sont détruites par une réaction auto-­immune. C’est ­à­ dire que notre système immunitaire considère (pour des raisons inconnues) ces cellules spécialisées comme étrangères à notre organisme et les élimine. La conséquence de cela est qu’un enfant présentant un diabète de type 1 ne produit plus d’insuline. De ce fait, son sucre sanguin ne peut plus entrer dans ses cellules. Quels sont les symptômes ? Les symptômes sont liés à l’excès de sucre dans le sang. Ils comprennent : Une soif intense, Des urines fréquentes durant la journée et durant la nuit (flagrant notamment lorsque votre enfant recommence à faire pipi au lit), Une perte de poids importante malgré un appétit conservé voire augmenté, Une fatigue, somnolence, Une apathie ou irritabilité, Des infections récurrentes aux organes génitaux. Comment se pose le diagnostic ? Le diagnostic d’un diabète se fait par le constat de la présence des symptômes décrits ci­ dessus et surtout par la mesure de la concentration du sucre dans le sang qu’on appelle la glycémie. Les glycémies se mesurent via un prélèvement sanguin chez le médecin. L’annonce du diagnostic est très souvent ressentie comme un choc pour les parents et l’enfant. La découverte de cette maladie implique des changements importants dans le quotidien de la famille et nécessitera une prise en charge qui durera toute la vie. Quel est le traitement ? Comme les enfants sont essentiellement touchés par le diabète de type 1, le traitement repose principalement sur l’injection d’insuline. Il existe différents types d’insuline qui font plus ou moins rapidement entrer le sucre dans nos cellules. Le choix de la ou les insulines est discuté avec le médecin et l’équipe soignante selon le quotidien et les préférences de chaque enfant et des parents. Le traitement comprend également des recommandations alimentaires et une éducation thérapeutique pour les parents et l’enfant selon son âge. Glucomètre, bandelettes réactives, stylo à insuline et autopiqueur L’éducation thérapeutique et la compréhension de la maladie sont importantes. En effet, le diabète de type 1 étant une maladie incurable, il est essentiel de bien comprendre les mécanismes de cette maladie et ses complications potentielles afin de correctement la gérer au fil des années. Quelles sont les contraintes au quotidien d’un diabète de type 1 ? La gestion du taux de sucre dans le sang étant complexe, l’enfant a besoin de ses parents pour l’aider à gérer ses glycémies. Cela implique plusieurs petites piqûres par jour aux bouts des doigts pour mesurer sa glycémie mais aussi des piqûres pour l’injection d’insuline. Il convient également de surveiller étroitement les glycémies de son enfant afin d’injecter la dose adéquate d’insuline. Si on injecte trop d’insuline, l’enfant peut présenter des symptômes d’hypoglycémie (soit un taux de sucre sanguin trop bas), à savoir : sudations, tremblements, faim impérieuse, palpitations et de l’anxiété. A ces lourdes contraintes, s’ajoutent les aléas du quotidien tels qu’une activité physique imprévue ou un retard dans les repas auxquels il faut être attentif car ils peuvent également faire descendre le taux de sucre dans le sang.

Source : http://www.theconnectedmag.fr/diabete-chez-l-enfant/

martes, 22 de diciembre de 2015

Auriez-vous du diabète sans le savoir ? 10 signes pour vous répondre..


 

Le diabète. Très fréquemment en lien direct pour les personnes concernées avec le surpoids, l’obésité, la mauvaise alimentation, la sédentarité et la faible activité physique, le diabète est une plaie de notre monde.

Plus meurtrier que le sida et le paludisme réunis, toutes les 7 secondes cette maladie tue une personne dans le monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime même que d’ici 2030, environ 438 millions de personnes pourraient être touchées par le diabète. Ce qui représenterait 7% de la population mondiale !
Peut-on nous-mêmes détecter les symptômes, pourtant difficilement perceptibles ? Peut-on s’auto-diagnostiquer ? Selon plusieurs études, quelques signes pourraient vous éclairer et vous pousser à aller voir votre médecin généraliste. Les voici :
1. Une perte de poids inexpliquée
diabèteSi vous perdez beaucoup de poids (3 kilos ou plus) sur une courte période, sans raison apparente (sans sport ni régime) il est important d’aller consulter un médecin. Un taux de sucre trop élevé dans le sang à cause du diabète ne permet pas aux cellules de votre corps d’être approvisionnées en glucose. Ainsi le corps « bêtement » va chercher de l’énergie là où il y en a, c’est-à-dire… dans les muscles ! Et ceux-ci, plus lourds que la graisse, fondent et aura pour conséquence une perte de poids.

2. Une vue qui se dégrade
@ LittleThings / Maya Borenstein

Un des symptômes très répandus du diabète (surtout de type 2) est une vision qui se détériore. Lorsque le taux de glucose dans le sang est élevé, la forme du globe oculaire est modifiée.


 




3. Des petites coupures/blessures qui ne guérissent pas
@ LittleThings / Maya Borenstein

Si votre corps commence à subir les symptômes du diabète, il prendra beaucoup plus de temps pour guérir des plaies physiques et autres coupures. Une glycémie élevée peut affecter la circulation sanguine et ainsi causer des dommages nerveux rendant difficile la reconstitution des tissus.


4. Un appétit d’ogre


Autre symptôme : un appétit décuplé et persistant. L’insuline qui opère dans les muscles, et régule le glucose et les acides gras, ne fonctionne pas correctement. Ainsi, le pancréas en produit beaucoup plus pour compenser. Ce qui a pour effet une surdose générale d’insuline. Votre cerveau comprend donc que vous avez constamment besoin de manger.




5. Une fatigue anormale

Si votre corps ne produit pas assez d’insuline, vous vous sentez fatigué et vous n’avez pas assez d’énergie. Bien sûr, la fatigue peut être associée à beaucoup d’autres maux. Mais dans le doute, et combinée à plusieurs des symptômes déjà énoncés, il peut être important d’aller consulter un médecin.
6. L’engourdissement des pieds

L’engourdissement dans les extrémités du corps est aussi un signal d’alerte. Cela commence par les pieds et peut se propager aux mains. Cela est dû aux dommages nerveux déclenchés par le diabète. Il est à signaler que ce symptôme se déclenche souvent chez les diabétiques relativement avancé
7. Une vessie capricieuse

L’envie de faire pipi fréquemment est un des symptômes les plus connus du diabète. Surtout lorsque cette envie se fait persistante même durant la nuit ! C’est le corps qui tente en fait d’éliminer un trop-plein de sucre par des urinations répétées.
 






8. Eponge à flotte, j’ai soif !

Dans le prolongement du précédent symptôme : l’envie incessante d’étancher sa soif par la consommation d’eau. C’est un cercle vicieux qui peut le devenir encore plus si la personne diabétique consomme des sodas à la place.
 



9. Des démangeaisons chroniques

Les démangeaisons, l’envie incontrôlée de se gratter sont aussi des symptômes de diabète. L’assombrissement de la peau au niveau du cou et des aisselles est révélateur dans ce sens-là. La peau réagit aux taux élevés de sucre dans le sang et à la déshydratation.




10. Attention aux multiples mycoses/infections !

Dernier symptôme : les mycoses qui sont très fréquentes chez les personnes diabétiques, hommes ou femmes ! Ces infections se nourrissent de glucose et apprécient les endroits humides et chauds du corps. À surveiller (bien sûr) : les parties génitales, sous les seins, au niveau des aisselles et entre les doigts de pieds.
En France, alors que les messages d’information et de prévention se multiplient depuis une dizaine d’années, le nombre de diabétiques a pratiquement doublé, passant de 1,6 million à 2,9 millions. Sans compter les diabétiques « qui s’ignorent » qu’on estime entre 500 000 et 700 000 !
Repérer le diabète juste avant qu’il ne commence peut vous aider à éviter le pire à l’avenir. Il est donc crucial de bien connaître son corps et d’être constamment à son
 



 

jueves, 17 de diciembre de 2015

Diabète : la prévention sur le lieu de travail est efficace


Diabète : la prévention sur le lieu de travail est efficace 

A raison de sept heures minimum par jour, la vie professionnelle occupe une partie non négligeable du quotidien des actifs. Cette observation a poussé des chercheurs américains à proposer une nouvelle approche dans la prévention du diabète. Ils ont évalué l’efficacité d’une intervention sur le lieu de travail. Les résultats de leur étude sont publiés dans la revue des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), Preventing Chronic Disease.

Glycémie deux fois plus basse

69 travailleurs en surpoids – dont l’indice de masse corporelle (IMC) dépassait 25 – et avec une glycémie trop élevée ont pris part à ces recherches. La moitié d’entre eux a reçu un fascicule sur les stratégies aidant à la perte de poids. Ils ont constitué le groupe contrôle. L’autre moitié a rejoint le groupe intervention. Pendant 16 semaines, ces actifs ont travaillé sur la perte de poids et l’activité physique en trois volets.
Avec l’aide d’un coach sur le lieu de travail, ils ont réduit leur consommation de calories et de graisses, accru leur pratique de sport. Le programme incluait aussi une séance hebdomadaire de discussion en groupe de 10 à 15 personnes, au cours d’un repas ou après la journée de travail.
L’objectif, pour tous les participants, était de perdre 7 % de masse corporelle au terme de l’étude. Les employés du groupe intervention sont ceux qui se sont le plus approchés de cet étalon. Un tiers d’entre eux y sont mêmes parvenus, contre 2,9 % des membres du groupe contrôle.

Le premier mois est crucial

La différence entre les deux groupes est parlante : en moyenne, le groupe contrôle a atteint une perte de 0,5 % du poids corporel. L’intervention sur le lieu de travail a permis un amincissement de 5,5 % du poids corporel. La glycémie s’est deux fois plus abaissée dans ce dernier groupe. Un succès qui s’explique sans doute par la modification de l’alimentation : les travailleurs ont consommé moins de graisses et plus de fibres.
Les travaux ont même démontré que ceux qui arrivent à perdre 2,5 % de leurs poids en un mois ont plus de chances d’atteindre 5 % d’ici la fin de l’intervention, et de maintenir ce succès sur 3 mois. « Ce premier mois est crucial, estime Carla Miller, principal auteur de cette étude. Et cette étude suggère qu’un accès régulier à un coach aide les gens à perdre du poids. »
Pour autant, cette approche ne fait pas de miracles. Le suivi à trois mois révèle que les participants retombent à leur niveau d’activité physique initial. Ce qui souligne l’importance d’un soutien dans la durée.

martes, 15 de diciembre de 2015

Perdre un seul gramme de matière grasse dans le pancréas peut inverser le diabète de type 2


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Une nouvelle étude de l’Université de Newcastle au Royaume-Uni améliore notre compréhension du diabète de type 2, en fournissant un nouvel éclairage sur les effets positifs que la perte de poids peut avoir sur les malades. Selon les chercheurs, l’inversion de la condition peut être aussi simple que de perdre un seul gramme de graisse au bon endroit.Le diabète de type 2 touche environ 9 % de la population mondiale. Il implique une accumulation de graisse dans le pancréas, ce qui arrête la production de la quantité requise d’insuline par l’organe. Alors qu’il est déjà connu que la perte de poids peut avoir un énorme impact positif sur la condition, la nouvelle recherche montre qu’un certain type de perte de poids est spécifique aux personnes souffrant de diabète de u type 2.
L’étude repose sur un test impliquant 18 patients, la moitié ne souffrant pas de diabète, et l’autre moitié atteint du diabète de type 2. Les patients atteints de la maladie vivaient avec elle depuis environ moins de sept ans.
Les chercheurs ont utilisé une IRM très sensible pour mesurer la quantité de graisse présente dans le pancréas de chaque patient. Au début de l’étude, les patients atteints de diabète de type 2 se sont vus trouvés avec des niveaux élevés de graisse dans le pancréas.
Tous les participants ont subi un pontage gastrique, et après huit semaines, tous avaient perdu la même quantité de poids – environ 13 % de leur poids corporel au début de l’étude. Cependant, une différence très importante a été observée en termes d’endroit dans le corps où le poids a été perdu. La quantité de graisse dans le pancréas de participants sans diabète n’a pas changé, mais chez les personnes diagnostiquées avec la maladie, on a observé une baisse de 1,2 % des taux de graisse pancréatiques.
Le fait est que la diminution de la graisse dans le pancréas n’est pas liée à la perte de poids générale, mais est en fait spécifique au diabète de type 2. Ceci est une découverte importante pour le traitement de la maladie. Mais ce qui est peut-être le plus surprenant est que juste un peu de graisse localisée chez les malades a besoin d’être perdue pour inverser la maladie.
« Donc, si vous demandez combien de poids vous devez perdre pour faire en sorte que votre diabète disparaître, la réponse est un gramme», explique l’auteur principal de l’étude, le professeur Roy Taylor. « Mais ce gramme doit être la graisse du pancréas. À l’heure actuelle la seule façon que nous avons d’y parvenir est la restriction calorique par tous les moyens -. Que ce soit par l’alimentation ou une opération. »

jueves, 10 de diciembre de 2015

Mieux vivre le diabète grâce à la sophrologie


 

Lorsque l’on déclenche un diabète, l’équilibre devient une question cruciale : équilibre du taux de sucre dans le sang, équilibre alimentaire, équilibre entre les temps d’activité physique et les temps de repos,… Or s’il est une discipline qui permet de renforcer l’équilibre sur les plans corporel et mental, c’est bien la sophrologie, qui s’avère être une pratique efficace pour mieux vivre le diabète. Voici quelques-uns des (nombreux) domaines où elle peut s’avérer précieuse.
Les personnes souffrant de diabète ressentent parfois une fatigue chronique, due aux variations de leur glycémie ou, le cas échéant, d’un surpoids : elles pourront, grâce à certaines techniques de sophrologie – respiration, libération des tensions inutiles, … – apprendre à récupérer et à gérer de manière équilibrée leur énergie et leur tonus. Elles pourront aussi agir sur leur stress, ce qui est essentiel pour ces personnes car c’est il constitue un facteur important d’augmentation de la glycémie.
Par ailleurs, l‘équilibre alimentaire et une activité physique régulière participent à contrer les effets du diabète sur la santé. Mais ces deux dynamiques sont parfois difficiles à instaurer… Par la relaxation dynamique utilisée en sophrologie, on peut apprendre à (re)vivre positivement son corps et reprendre ainsi naturellement goût à l’exercice physique. A  minima, ces exercices permettent de mobiliser le corps et son équilibre, le souffle, les muscles, les articulations, le système cardio-vasculaire, etc !
Enfin, la pulsion alimentaire est un ennemi de taille quand il faut observer un régime équilibré, tel que recommandé dans certains cas de diabète. Par l’utilisation de techniques de déprogrammation et de suggestion mentale, il est possible de désamorcer une pulsion (comme une envie de chocolat) en apprenant à la canaliser et à la transformer, quand elle survient, en une autre sensation positive au choix ; calme, satiété, plénitude,…
Il s’agit là, bien sûr, d’une liste de bénéfices non exhaustive ; car au-delà des problématiques spécifiques au diabète, la pratique de la sophrologie offre à tout un chacun la possibilité de conquérir une autre manière d’être, plus consciente, plus confortable, plus efficiente face aux enjeux du quotidien, quel qu’il soit.

martes, 8 de diciembre de 2015

Une boisson puissante pour brûler les graisses, lutter contre le diabète et l’hypertension artérielle


 

Pour rester en bonne santé, il est impératif de purifier son corps en éliminant toxines et déchets. Ces derniers, quand ils s’accumulent dans l’organisme, peuvent l’endommager en causant des symptômes aussi divers que variés comme la constipation, les gonflements gastriques, la mauvaise digestion, la fatigue, les maux de tête, la mauvaise haleine ou encore la prise de poids. Il faut donc penser à consommer des boissons détoxifiantes afin d’évacuer les toxines

1 – Pourquoi une boisson détoxifiante ?

La boisson détoxifiante que nous vous proposons dans cet article est facile à préparer. Elle a la capacité de nettoyer et d’éliminer du corps toutes les toxines. Cette boisson détoxifiante simple agit d’une manière complètement naturelle en :
• Luttant contre le diabète (une des vertus les plus importantes de cette recette)
• Équilibrant la pression artérielle
• Accélérant le métabolisme
• Éliminant les graisses supplémentaires

2 – Recette de la boisson détoxifiante

Ingrédients :
• Un verre d’eau
• 2 c à s de vinaigre de cidre
• 2 c à s de jus de citron frais
• 1 c à c de cannelle
• 1 c à s de miel biologique

Préparation :
Mettez tous les ingrédients dans un mixeur et bien mélanger. Le matin à jeun, buvez ce breuvage fraichement préparé. Ne stockez jamais cette boisson pour le lendemain. Pour obtenir les meilleurs résultats, vous devez en préparer une chaque matin. Suivez cette routine pendant 3 mois.

3 – Comment cette boisson détoxifiante fonctionne-t-elle ?

Les vertus du miel

Le miel est un aliment connu pour ses multiples bienfaits pour la santé. Cet aliment est riche en plusieurs nutriments comme les vitamines, minéraux, enzymes et polyphénols qui renforcent l’organisme et préviennent plusieurs maladies. Le miel est également une bonne source d’antioxydants.
Ces derniers neutralisent les radicaux libres qui s’attaquent aux cellules saines et peuvent favoriser les maladies cardiovasculaires, voire le cancer. Le miel est un aliment qui aide à perdre du poids puisqu’il procure un sentiment de satiété qui empêche le grignotage.
Bien qu’il soit une substance sucrée, le miel a la capacité de stabiliser le taux de glycémie voire la réduire. Une étude faite en 2013 sur des rats a montré que le miel, associé à la métformine, un médicament prescrit aux diabétiques de type 2, permettait d’augmenter la sécrétion d’insuline et donc d’avoir un effet hypoglycémiant.
Sucrez vos aliments avec du miel au lieu du sucre car les sucres contenus dans le miel sont meilleurs.

Les bienfaits du jus de citron

Le citron est riche en flavonoïdes, des composés connus pour leurs grandes propriétés antioxydantes parmi lesquels la vitamine C. En raison de son abondance en antioxydants, le jus de citron permet d’éliminer les radicaux libres. D’où, une amélioration du système immunitaire.
Une étude récente a confirmé que les flavonoïdes contenus dans le citron peuvent supprimer le stress oxydatif chez les rats diabétiques.
Le citron est riche en pectine, une fibre qui diminue l’appétit. C’est un véritable allié pour toutes les personnes qui désirent perdre du poids. De plus, il aide à la digestion en débarrassant le corps des déchets organiques et en poussant le foie à sécréter des acides importants pour mieux digérer.

Les avantages de la cannelle

La cannelle est une épice utilisée depuis des centaines d’années. Une étude scientifique, récemment publiée dans la revue de renom de la Nutrition Society, a confirmé la capacité de la cannelle à équilibrer le taux de glucose et améliorer la sensibilité à l’insuline chez les personnes qui souffrent de diabète de type 2.
Il a été confirmé que les personnes souffrant de diabète de type 2 qui prennent une supplémentation Cr, un ingrédient qui se trouve dans la cannelle, constatent une amélioration et un meilleur équilibre dans les niveaux de glucose et d’insuline, du HbA1c et du cholestérol.
La cannelle a donc la capacité de diminuer le taux de sucre dans le sang. Or en diminuant la glycémie, le taux d’insuline augmente et réduit ainsi les cellules graisseuses. Lorsque vous consommez de la cannelle, elle procure un sentiment de satiété que toute envie de grignotage est oubliée.

Les bienfaits du vinaigre de cidre

Ce produit peut normaliser la pression sanguine s’il est pris sur une base quotidienne, car il est riche en acide acétique, une substance qui peut diminuer l’hypertension. Le vinaigre et l’acide acétique produisent des effets antihypertenseurs puissants. Ce constat a été confirmé par une étude publiée dans la revue de renom Bioscience, Biotechnology and Biochemistry.
Dans cette étude, des rats hypertendus ont vu leur pression artérielle baisser en consommant du vinaigre de cidre ou de l’acide acétique.
Prêts à tester cette boisson détoxifiante simple aux pouvoirs multiples ?


jueves, 3 de diciembre de 2015

Le diabète est mauvais pour le cerveau


 

Un mauvais contrôle de la glycémie augmente le risque de démence chez les diabétiques.
Le diabète, connu pour augmenter le risque d'infarctus, de troubles de la vision, d'accident vasculaire cérébral ou encore d'insuffisance rénale… jouerait également un rôle dans le développement des démences, dont la maladie d'Alzheimer. Et plus particulièrement chez les personnes dont le contrôle de la glycémie n'est pas bon.
Chez ces dernières, le risque de démence est 50% plus élevé que chez les diabétiques dont le contrôle glycémique est bon, comme le montre une étude présentée lors du dernier congrès de diabétologie à Stockholm. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs de l'institut de Göteborg, en Suède, ont suivi pendant huit ans plus de 350.000 diabétiques âgés de plus de 50 ans et non atteints de démence lors de leur inclusion dans l'étude. Ces patients ont été suivis jusqu'à leur décès, leur admission à l'hôpital pour démence, ou la fin de l'étude en 2012. Les auteurs cherchaient à explorer l'association entre un «témoin» de la maladie, le taux hémoglobine glyquée et le risque d'hospitalisation pour démence chez les personnes atteintes de diabète de type 2.

Lien entre hyperglycémie et troubles cognitifs

La concentration d'hémoglobine glyquée, qui évalue la moyenne du taux de sucre sur les trois derniers mois, renseigne sur la qualité de l'équilibre glycémique. Il s'agit d'un index rétrospectif, à l'inverse de la glycémie qui donne un résultat valable pour le jour du prélèvement. Au total, 13.159 événements de démence ont été observés sur un suivi moyen de 4,8 ans. Et les patients avec une hémoglobine glyquée de 10,5% ou plus avaient 50 % plus de risques d'être hospitalisés pour démence que ceux avec un taux d'hémoglobine glyquée de 6,5%. «Le cerveau dépend du glucose pour fonctionner et n'en fabrique pas, il n'est donc pas étonnant qu'il existe un lien entre hyperglycémie et troubles cognitifs », explique la Pr Lyse Bordier, diabétologue à l'hôpital Bégin, à Saint-Mandé.
Avec le temps, l'hyperglycémie va être responsable de micro-angiopathie, c'est-à-dire qu'elle va affaiblir les parois des petits vaisseaux sanguins qui approvisionnent les tissus en oxygène et en éléments nutritifs, entraînant des troubles de la cognition et augmentant le risque de démence.
Cela signifie-t-il que l'on peut prévenir les démences chez les diabétiques en contrôlant strictement la glycémie? Lyse Bordier reste prudente : «Cette étude démontre que lorsque le diabète est mal équilibré, les risques de démence augmentent, mais elle n'aborde pas tous les paramètres complexes impliqués dans l'apparition des troubles cognitifs des diabétiques. Notamment le rôle délétère des hypoglycémies», souligne la spécialiste. Par ailleurs, les personnes les plus à risque de développer une démence dans l'étude suédoise avaient un taux d'hémoglobine glyquée particulièrement élevé.
En France, moins de un diabétique sur dix atteint ce taux de 10 % selon l'étude Entred réalisée par l'Assurance-maladie, et le niveau moyen se situe à 7,1 %. On peut cependant souligner que seuls 30 % des diabétiques atteignent l'équilibre glycémique maximal inférieur à 6,5 %. «Mais cet objectif maximal ne signifie pas grand-chose : il doit être individualisé en fonction du patient. Nous serons bien plus ambitieux avec un quadragénaire qui vient d'être diagnostiqué qu'avec une personne de 85 ans polypathologique », affirme Lyse Bordier.

martes, 1 de diciembre de 2015

L’allaitement prévient le risque de diabète chez la maman


 

Une étude publiée le 23 novembre par les chercheurs de l’Annals of internal medicine révèle que les femmes atteintes de diabète gestationnel durant leur grossesse auraient moins de risques de développer un diabète de type 2 si elles allaitent leur enfant pendant au moins 6 mois. Le docteur Erica Gunderson, responsable de l’étude, a indiqué: « La quantité et la durée d’allaitement peuvent offrir des avantages uniques aux femmes. »
De 2008 à 2011, 1 000 femmes ont été suivies par des médecins. Il ressort que 12% des femmes ayant nourri leur bébé avec du lait en poudre ont contracté un diabète de type 2 dans les deux ans après leur accouchement. Ainsi grâce à ce résultat, on découvre que l’allaitement n’est pas seulement bénéfique pour l’enfant, mais qu’il protège aussi la maman. Le docteur explique qu’il est important que les futures mamans soient informées du lien entre l’allaitement et le diabète: « Cela devrait faire partie des premiers efforts de prévention de diabète par les systèmes de services médicaux. »

L’allaitement recommandé durant les 6 premiers mois du bébé

Les femmes enceintes touchées par un diabète gestationnel ont sept fois plus de risques de développer un diabète de type 2 après leur grossesse si elles n’allaitent pas. C’est pourquoi de nombreuses organisations comme l’Académie américaine de pédiatres (AAP), et l’OMS recommandent l’allaitement jusqu’à 6 mois et ensuite un allaitement mixte pendant 1 an.
N’oubliez pas que l’allaitement n’est pas une obligation et que chaque maman est libre de choisir comment elle veut nourrir son enfant lors des premiers mois de sa vie.

jueves, 26 de noviembre de 2015

Malbouffe – Antenne relais : Même combat ?


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Quand on parle de diabète de type 2, on pense surtout aux mauvaises habitudes alimentaires ou encore à la sédentarité mais en revanche on ne penserait jamais à la question des ondes. Et pour cause, la communauté scientifique a statué qu’à l’heure actuelle il n’y avait aucun effet sanitaire avéré quant à une exposition aux technologies sans-fil.
Pourtant les équipes du département de physiologie et du département de biochimie clinique de l’Université King Saud ont publié le 13 novembre dernier dans la revue scientifique « International journal of envirroment research and Public Health », une étude qui portait sur l’hypothèse que les champs électromagnétiques avaient un impact sur la glycémie humaine.
Pour ce faire, ils ont choisi des étudiants de deux écoles différentes qui avaient une station de base dans les 200 mètres des établissements. Des mesures ont été effectuées dans les classes, les étudiant de la première école étaient exposés à une valeur de 9.601 nW/cm2 et la seconde école à une valeur de 1.909 nW/cm2, toutes deux à une fréquence de 925MHz (fréquence utilisée par la téléphonie mobile de seconde génération, GSM).
Tous ces étudiants étaient exposés durant 6H par jour pendant 5 jours consécutifs, l’examen HbA1c (hémoglobine glyquée) a été réalisé sur chaque étudiant. Ce test dure généralement de 2 à 3 mois et permet d’évaluer l’équilibre glycémique sur une longue période. L’HbA1c est un marqueur du risque de complications du diabète à long terme.
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Les scientifiques ont constaté que la prévalence d’avoir un Hba1C supérieur à une valeur de 5,6 , c’est-à-dire en situation de pré-diabète et plus si affinité, était supérieure de 4 points entre les étudiants les moins exposés et ceux les plus exposés. Ce qui pourrait induire que l’exposition aux radiofréquences serait peut-être une cause de plus au diabète sucré.
Malgré certaines précautions prises lors de la mise en place de l’étude, exclusion des étudiants fumeurs, résidant trop près d’antenne-relais ou encore ayant un historique familial de diabète, l’étude comporte certaines limites. En plus d’une cohorte assez limitée, les étudiants étaient tous de sexe masculin.
Les conclusions des scientifiques sont que l’exposition aux champs électromagnétiques serait un nouveau facteur de risque à prendre en compte quant à la prévalence des diabètes de type 2. Malgré que l’industrie des télécommunications sans-fil soit un enjeu majeur, la santé publique ne peut être sacrifiée pour quoi que ce soit.
De plus, il serait pertinent que l’implantation des antennes-relais ne se fasse pas trop près des zones d’habitation denses, spécialement en ce qui concerne les écoles. Dans un avenir plus ou moins proche, on sera peut-être obligé de choisir entre hamburger et autres fast-foods ou s’exposer aux radiofréquences, à la différence près que pour ce dernier point, on n’a pas vraiment le choix pour le moment…

martes, 24 de noviembre de 2015

Comprendre les causes du diabète de type 2 pour mieux le traiter


Marc Prentki, professeur au Département de nutrition à l'Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal.

 Il n'existe à ce jour aucun remède pour guérir le diabète de type 2, la forme la plus fréquente de cette maladie chronique qui touche près de deux millions et demi de Canadiens. Les recherches de Marc Prentki, professeur au Département de nutrition à l'Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM), visent à comprendre comment les cellules du pancréas se dérèglent au moment où la maladie se manifeste. Chez une personne normale, le taux de sucre dans le sang augmente lorsqu'elle mange des aliments sucrés. Pour rétablir l'équilibre, le pancréas sécrète de l'insuline. Cette hormone importante contrôle l'utilisation du sucre (glucose) et des graisses. Biochimiste spécialisé en diabète, Marc Prentki a découvert des mécanismes expliquant comment le glucose stimule la cellule bêta du pancréas pour lui faire sécréter de l'insuline et comment ce processus est altéré chez les personnes diabétiques de type 2. Cette forme de la maladie apparaît habituellement à l'âge adulte et peut entraîner de graves complications et le décès prématuré.
Les travaux de Marc Prentki, également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le diabète et le métabolisme, cherchent à identifier les défauts qui surviennent dans la cellule bêta du pancréas au tout début de la maladie et quand la maladie s'aggrave avec le temps. Le chercheur s'intéresse en particulier aux signaux à l'intérieur des cellules qui agissent comme intermédiaire entre le glucose et l'insuline.

Soutenir la recherche sur le diabète de type 2 et l'obésité

En 2014, son laboratoire a découvert des rôles importants pour une nouvelle enzyme clé du métabolisme des lipides, appelée alpha/bêta hydrolase domaine-6, ou plus simplement ABHD6. Il a démontré que cette enzyme joue un rôle dans la stimulation de la sécrétion d'insuline par le glucose et que si on inhibe ABHD6 avec des agents pharmacologiques, la sécrétion d'insuline augmente. Fait encore plus intéressant : les souris génétiquement modifiées pour ne pas exprimer cette enzyme, ou qui sont traitées avec des composés qui inhibent cette enzyme, ont moins d'appétit, sont protégées de l'obésité, font volontairement plus d'exercice et sont plus sensibles à l'insuline. Ces souris idéales sur le plan métabolique présentent aussi une étrange particularité : leur tissu adipeux, c'est-à-dire leur gras, se transforme et passe du blanc au brun. Puisque le tissu adipeux brun brûle les graisses, cela explique peut-être pourquoi ces souris sont protégées de l'obésité et du diabète.
Récemment, le chercheur a identifié une autre enzyme impliquée dans le métabolisme du glucose. Cette enzyme joue un rôle important dans le contrôle de la glycémie et du stockage des graisses. Grâce à des financements de l'industrie et à la subvention du volet Fondation des IRSC, Marc Prentki va tester des molécules qui ont le potentiel d'agir sur ces enzymes. Il espère développer un médicament efficace contre le diabète et l'obésité d'ici une dizaine d'années.
Si l'exercice et une saine alimentation aident à prévenir ou à retarder le début du diabète de type 2, les seuls médicaments actuellement disponibles – tels la metformine ou l'insuline – se limitent à retarder l'apparition des complications de cette maladie, comme l'insuffisance rénale, la rétinopathie ou les neuropathies. Trouver un traitement qui s'attaquerait à la fois au dérèglement de la cellule bêta dans le pancréas et aux causes de l'obésité constituerait une petite révolution. Un tel médicament pourrait non seulement stimuler la sécrétion d'insuline chez les personnes diabétiques de type 2, mais aiderait les personnes obèses et diabétiques à maigrir. Voilà la quête de Marc Prentki.

Le chercheur

Marc Prentki a fait ses études postdoctorales en biochimie à l'Université de Genève, en Suisse. Il a poursuivi sa formation à l'Université de Pennsylvanie (États-Unis) au début des années 1980. Devenu chercheur indépendant grâce à un fond de recherche du National Institutes of Health des États-Unis, il est retourné à Genève à titre de professeur à l'Institut de Biochimie Clinique pendant sept ans. En 1994, il a accepté un poste de professeur au Département de Nutrition de l'Université de Montréal avant de rejoindre le Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM) en 1997. Récipiendaire du Prix de la Fédération des sociétés européennes d'endocrinologie en 1994, et du Prix Albert Renold de l'Association européenne pour l'étude du diabète en 2011, Marc Prentki a fondé et dirige actuellement le Centre de recherche du diabète de Montréal. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le diabète et le métabolisme, ses recherches s'intéressent à la compréhension des mécanismes moléculaires en cause dans le diabète de type 2 et l'obésité.

jueves, 19 de noviembre de 2015

Grossesse : un régime à base de soja contre le diabète gestationnel


Les petits maux 


D'après une équipe de chercheurs iraniens, un régime alimentaire à base de protéines végétales (principalement de soja) aurait des effets positifs sur les femmes qui souffrent de diabète gestationnel.
On parle de « diabète gestationnel » lorsque le taux de sucre dans le sang de la future maman est anormalement élevé. Cette pathologie (qui survient généralement au cours du troisième trimestre de la grossesse) est due au fait que le placenta stimule la production de certaines substances chimiques qui perturbent l'action de l'insuline, l'hormone qui régule la glycémie.
Le problème, c'est que cette pathologie peut avoir de sérieuses conséquences sur la mère et sur l'enfant (césarienne, pré-éclampsie, macrosomie, par exemple).
1/3 de protéines végétalesTout récemment, des chercheurs de la Kashan University of Medical Sciences (Iran) ont découvert qu'un régime alimentaire à base de soja pouvait naturellement réguler le taux de sucre présent dans le sang de la femme enceinte. Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont étudié 68 femmes souffrant de diabète gestationnel. Toutes en étaient environ à leur vingt-sixième semaine de grossesse. L'étude a duré 6 semaines. La moitié des volontaires ont bénéficié d'un régime alimentaire composé à hauteur de 35 % de protéines végétales issues du soja.
Résultat ? Au bout de 6 semaines, le taux de glycémie des participantes a été mesuré à l'aide de prises de sang. Et celles qui avaient consommé du soja avaient des taux de sucre dans le sang inférieurs aux autres. « Bien sûr, des travaux complémentaires restent nécessaires afin de valider cette découverte, expliquent les scientifiques. Mais le soja constitue tout de même une piste qu'il ne faut pas négliger lorsque l'on souffre de diabète gestationnel, d'autant plus qu'il s'agit d'un aliment que l'on trouve facilement dans le commerce. » Yaourt au soja, lait de soja, steak de soja... On n'a plus qu'à s'y mettre !

martes, 17 de noviembre de 2015

Les chiffres alarmants du diabète Outre-mer


© SAJJAD HUSSAIN / AFP 

 Le diabète, cette maladie silencieuse,touche environ 4% des Français. Les Ultramarins sont jusqu'à deux fois plus nombreux à souffrir de la maladie. Résultat: le taux d'amputation et de décès lié au diabète reste particulièrement élevé dans les Outre-mer  


On estime que plus de  3 millions de personnes en France souffrent du diabète. Mais ces chiffres révèlent d'importantes inégalités régionales et de très fortes prévalences dans les Outre-mer.
Ainsi, en Guadeloupe, ce serait 8,1% de la population qui serait concernée, à la Réunion 8,8%, en Martinique 7,4% et en Guyane 7,3%. Des chiffres qui ne comprennent pas les très nombreux malades qui s'ignorent. Ils seraient plusieurs centaines de milliers à l'échelle nationale, selon la Fédération française des diabétiques.


Autre chiffre alarmant: le taux de mortalité lié au diabète est beaucoup plus élevé Outre-mer, Ainsi en Guyane avec 68/100 000 habitants, il s'élève à plus du double de la moyenne nationale. De même c'est dans les Outre-mer que le taux d'amputation lié au diabète est le plus élevé. En cause: des blessures parfois minimes qui cicatrisent difficilement à cause de la maladie et ne sont pas traitées assez rapidement.
 

 

Alimentation et sédentarité

Comment expliquer cette forte prévalence dans les Outre-mer? Plusieurs explications sont avancées. Pendant longtemps, les produits vendus dans les Outre-mer (soda, yaourts…) étaient beaucoup plus sucrés que les mêmes commercialisés dans l'Hexagone. Une différence qui a pris fin en 2013 avec une loi du ministre des Outre-mer de l'époque Victorin Lurel.


En 2014, dans un rapport sur la santé dans les Outre-mer, la Cour des comptes dressait un bilan alarmant sur le surpoids et l'alimentation des ultramarins. "En Polynésie française, la prévalence du surpoids est de 69,9 %, dont 40,4 % au stade de l’obésité ; 70 % des plus de 18 ans sont en surcharge pondérale et 40 % souffrent d’obésité. 
En Nouvelle-Calédonie, 54,2 % des adultes avaient en 2010 un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25, dont 26,5 % d’obèses. À Wallis-et-Futuna, 87,3 % de la population est en surcharge pondérale ou obèse, contre 48,9 % en métropole", écrivaient les auteurs du rapport.

Conséquences: une forte prévalence du diabète de type 2 (90% des diabètes) favorisé par des facteurs génétiques et la consommation excessives de sucres est constatée dans ces régions.
 

Facteurs génétiques

Autres facteurs favorisant l'apparition du diabète: la pauvreté et la sédentarité. De nombreuses opérations de sensibilisation à une meilleure alimentation et à la nécessité de faire plus d'exercice sont mises en places dans les différentes régions et collectivités. Seulement, parfois, c'est la génétique qui est en cause.
A la Réunion, une étude est sur le point d'être lancée. Son objectif: trouver les gènes prédictifs au diabète. Cinquante-deux familles devraient y participer, des familles dont au moins un membre est diabétique et dialysé.
Des échantillons de sang seront prélevés et envoyés dans l'Hexagone afin de tenter de déceler les gènes impactant le diabète. Les résultats devraient être connus fin 2012.