jueves, 28 de abril de 2016

Comment faire pour guérir le diabète en utilisant seulement 2 Ingrédients


 

Le diabète est une maladie qui implique plusieurs troubles  métaboliques et une augmentation de taux de sucre dans le sang. Elle se développe en raison du fait que le corps ne parvient pas à produire de l'insuline correctement ou parce que ses cellules ne répondent pas bien à l'insuline. - See more at: http://protegetasante1.blogspot.mx/2016/02/comment-faire-pour-guerir-le-diabete-en.html#sthash.RlBtLHZj.dpuf


Le diabète est une maladie qui implique plusieurs troubles  métaboliques et une augmentation de taux de sucre dans le sang. Elle se développe en raison du fait que le corps ne parvient pas à produire de l'insuline correctement ou parce que ses cellules ne répondent pas bien à l'insuline.
Nous avons tous entendu parler de différents remèdes maison qui peuvent aider à contrôler et à régler le niveau normal de sucre dans le sang, même si le diabète est incurable. Les statistiques montrent que plus de 380 millions de personnes dans le monde souffrent de diabète.
l'OMS (Organisation mondiale de la santé) affirme que d'ici 2030 le nombre de personnes qui souffrent de diabète sera doublé. Aujourd'hui, le diabète est censé parmi les maladies les plus dangereuses que le cancer du sein et le sida. Le diabète peut également être la cause d'accident vasculaire cérébral, insuffisance cardiaque, amputations, insuffisance rénale et la cécité. Le maintien du taux de sucre sanguin dans les niveaux normaux est la chose la plus essentielle pour vous si vous souffrez de diabète. Les personnes souffrant de diabète doivent suivre un régime alimentaire sain, c’est la raison pour laquelle nous vous proposons une recette remède naturel très efficace vous aidera à contrôler le taux de sucre dans le sans en stimulant le pancréas à secréter plus d’insuline.
Ingrédients
  • 6 citrons
  • 300 g de racines de céleri
  • 1.5 litre d'eau
·         Instructions
·         D'abord, lavez et râpez la racine de céleri et mettez-le dans une casserole contenant 1.5 litre d’eau. Après pressez les citrons et ajoutez le jus au mélange. Mettez la casserole sur un feu jusqu'à ébullition. Réduisez la chaleur et laisser mijoter à feu doux pendant deux heures.
·         A la fin, versez la boisson dans un pot, laisser refroidir, fermez le et mettez le dans un réfrigérateur.
·         Utilisation
·          
·         Buvez un verre de cette puissante combinaison chaque matin 30 minutes avant le petit déjeuner, sur un estomac vide. Votre taux de sucre dans le sang seront normalisées en 2 heures.



Le diabète est une maladie qui implique plusieurs troubles  métaboliques et une augmentation de taux de sucre dans le sang. Elle se développe en raison du fait que le corps ne parvient pas à produire de l'insuline correctement ou parce que ses cellules ne répondent pas bien à l'insuline. - See more at: http://protegetasante1.blogspot.mx/2016/02/comment-faire-pour-guerir-le-diabete-en.html#sthash.RlBtLHZj.dpuf

jueves, 21 de abril de 2016

Le diabète 7e cause de décès dans le monde d’ici 2030


 

 7 avril, la journée mondiale de la Santé tentera de nous sensibiliser sur le diabète. Une pathologie qui ne cesse de gagner du terrain à l’échelle mondiale.
Les chiffres donnés par l’Organisation Mondial de la Santé dans son premier rapport sur le diabète dans le monde sont assez alarmants. Alors qu’il y avait 108 millions de personnes atteintes de diabète dans le monde en 1980, l’OMS estime le nombre de malades à 422 millions en 2014. Le pourcentage de malade du diabète dans le monde est passé de 4,7 % à 8,5 % chez la population adulte mondiale.

Le diabète ne cesse de progresser

Cette forte progression du diabète s’explique bien entendu par une hausse des facteurs de risque associés. Ainsi, la hausse de l’obésité dans le monde est corrélée avec cette hausse du diabète. Rappelons que 13 % des adultes sont atteints d’obésité dans le monde et que cette part pourrait passer à 20 % d’ici à 2025.
En 2012, le diabète était à l’origine de 1,5 million de décès. « Un taux de glycémie plus élevé que le niveau optimal a provoqué 2,2 millions de décès supplémentaires en augmentant les risques de maladies cardiovasculaires et d’autres affections. » En tout, 3,7 millions de décès prématurés, dont plus de 40 % avant l’âge de 70 ans sont actuellement la faute du diabète.

7e cause de décès dans le monde d’ici 2030

Si cette progression fulgurant continue, le diabète pourrait devenir la 7e cause de décès dans le monde. Pour lutter contre le phénomène, l’OMS sensibilise sur les bonnes pratiques. « Les cas de diabète sont, dans une forte proportion, évitables. L’expérience a montré que des mesures simples de modification du mode de vie pouvaient être efficaces pour prévenir ou retarder un diabète de type 2 » indique l’organisation qui préconise une alimentation saine combinée à une pratique physique régulière.
L’organisation ajoute également que « La prévention et le traitement du diabète supposent une action d’envergure pour […] réduire d’un tiers d’ici 2030 la charge de mortalité prématurée liée aux maladies non transmissibles. Bien des secteurs de la société ont un rôle à jouer : pouvoirs publics, employeurs, éducateurs, producteurs, société civile, secteur privé, médias, sans oublier les intéressés eux-mêmes… »

Source:  actusante.net

martes, 19 de abril de 2016

Les sodas light pour éviter diabète et prise de poids ? Des experts influencés par Coca-Cola


 


Les sodas light (« diète ») aident-ils à éviter le diabète et la prise de poids ou au contraire, comme certaines études l'ont suggéré, augmentent-ils le risque de diabète et de prise de poids ? Il est très difficile de le savoir, car Coca-Cola finance plusieurs études et experts qui se prononcent sur le sujet.
L'ONG allemande Foodwatch a obtenu une liste des projets et organismes subventionnés en France par Coca-Cola qui, estime-t-elle, « illustre comment les près de 7 millions d’euros injectés par le géant du soda sont savamment employés à brouiller le débat sur l’obésité et le diabète ».
« Chercheurs, médecins, nutritionnistes, diététiciens ont empoché des sommes rondelettes et prétendu que les boissons light seraient finalement plutôt bénéfiques pour la santé. »
En 2015, rapporte Foodwatch, malgré les fortes pressions des lobbies, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Anses) a publié un rapport qui concluait que les édulcorants intenses n’ont pas d’effet bénéfique sur le contrôle glycémique des personnes diabétiques.
En 2013, une étude de l’Inserm, menée avec plus de 66 000 femmes, montrait que, contrairement aux idées reçues, le risque de diabète de type 2 est plus élevé lorsqu’on consomme des boissons light plutôt que des boissons sucrées « normales ».
« Qu’à cela ne tienne », écrit Foodwatch, « Coca-Cola a mis les moyens pour faire croire aux consommateurs que ses produits à base de “faux sucres” – light, zéro, life (stévia) - font partie de la solution. Pour le géant des sodas, des scientifiques français ont ainsi sillonné congrès et conférences et multiplié les publications en chantant les louanges des édulcorants. »
La liste des organismes français financés par Cocal-Cola est la suivante :
  • Fédération française des diabétiques : 268 552 € au moins ;
  • Institut Européen d’Expertise en Physiologie (IEEP) : 719 200 € ;
  • Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) : 1 118 926 € ;
  • Association française des diététiciens nutritionnistes : 117 764 € ;
  • Dietecom, 1er salon de la nutrition destiné aux professionnels de la santé : 124 450 € ;
  • CreaBio : 653 798 € ;
  • Université de Poitiers : 228 104 € ;
  • Institut Pasteur de Lille : 22 500 € au moins ;
  • Centre de recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) : 85 000 € ;
  • International Prevention Research Institute, IPRI : €690,000.
Pour plus de détails sur les messages livrés au public par ces organisations, voyez le site de Foodwatch.
En août 2015, le New York Times, révélait une stratégie similaire aux États-Unis visant notamment à brouiller la compréhension des rôles respectifs de l'alimentation et de l'exercice dans l'obésité.
Les édulcorants, du moins certains d'entre eux, déclencheraient notamment une réponse de l'insuline, estiment des experts. C'est ainsi qu'ils contribueraient au développement du diabète et à l'obésité (l'insuline ayant pour fonction de favoriser l'utilisation du glucose par les cellules pour produire de l'énergie ou son stockage).
Un article de février 2016 du New York Times citait la professeure Yanina Pepino, de la Washington University School of Medicine’s Center for Human Nutrition, dont une étude, publiée en 2013, montrait une réponse de l'insuline au sucralose (Splenda) : « Jusqu'à ce que nous en sachions plus, nous devrions utiliser des édulcorants non nutritifs (zéro calories) avec modération. Un soda light devrait être une gâterie occasionnelle et non pas quelque chose que vous buvez toute la journée. »

Source: psychomedia.qc.ca

jueves, 14 de abril de 2016

Le nombre de diabétiques a quadruplé à l'échelle mondiale en 35 ans


Le nombre de diabétiques a quadruplé à l'échelle mondiale en 35 ans 


Quelque 422 millions d'adultes dans le monde souffriraient de diabète (type 1 et type 2 confondus) soit "quatre fois plus qu'en 1980", selon une estimation présentée ce 6 avril 2016 par l'OMS dans le premier rapport sur cette pathologie. Le document souligne "l'énorme ampleur" de cette maladie chronique, dont la progression est notamment liée au fléau croissant de l'obésité. 

 

"Le diabète progresse […] sans répit ; partout, de façon plus marquée dans les pays à revenu intermédiaire", affirme la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Margaret Chan, dans la préface du rapport.
Après agrégation des données contenues dans divers rapports internationaux, l'OMS estime qu’à l'échelle mondiale, environ 422 millions d'adultes vivaient avec le diabète en 2014, comparé à 108 millions en 1980. Tous les pays n'effectuant pas systématiquement la distinction entre les deux types de diabète, le document de l'OMS se borne à parler du diabète "en général". Ses auteurs précisent toutefois que le diabète de type 2 est "largement plus représenté" que l'autre.

Évolution des facteurs de risques

Selon l'OMS, la maladie frappe 8,5% de la population adulte dans le monde (soit deux fois plus en proportion qu'en 1980, "en raison de la hausse des facteurs de risques [du diabète de type 2] tels le surpoids et l'obésité"). Plus de la moitié des diabétiques dans le monde habitent en Asie du Sud-Est et dans la région Pacifique, où les habitudes alimentaires ont beaucoup changé ces dernières années.
En 2012, le diabète aurait tué 1,5 million de personnes dans le monde, auxquels il faut ajouter 2,2 millions de décès causés par des maladies liées au diabète, ce qui fait un total de 3,7 millions de décès.
L'étude de l'OMS dénonce "les pertes économiques considérables" liées à cette pathologie, à la fois pour les personnes touchées par la maladie et pour les systèmes d'assurance-maladie.

Inverser la tendance est possible

L'OMS demande à ses états membres de prêter une attention toute particulière au diabète et de mettre sur pied des plans nationaux de lutte contre le diabète, pour permettre notamment d'avoir accès à l'insuline à un prix abordable.
L'organisation souligne "l'énorme ampleur du problème du diabète" mais aussi "la possibilité d'inverser les tendances actuelles" et demande à ses états membres d'établir des plans nationaux de lutte contre cette maladie. Elle insiste sur la nécessité de décourager la consommation de tabac et d'aliments trop sucrés, et de favoriser l'exercice physique régulier. "Il n'existe pas de solution simple pour lutter contre le diabète" reconnaît l'OMS, en soulignant que "chacun a un rôle à jouer".

martes, 12 de abril de 2016

E-santé : ces start-up françaises qui innovent contre le diabète

A l’occasion de la Journée mondiale de la santé, ce 7 avril, Bpifrance vous emmène dans l’univers des innovations high-tech de start-up hexagonales, liées à cette maladie chronique qui touche près de 350 millions de personnes dans le monde.
e santé
Pas moins de 9 % de la population mondiale souffre de diabète, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a choisi cette maladie chronique comme thème de l’édition 2016 de la Journée mondiale de la santé, ce 7 avril.
Une épidémie à l’échelle planétaire imputable notamment à la progression de l’obésité et de la sédentarité, estime l’OMS. En France, environ 4 millions de personnes sont atteintes de diabète. Et les chiffres ne cessent de progresser…
Dans la course pour prévenir, suivre et mieux gérer cette pathologie contraignante, des startups françaises du secteur de l’e-santé ne manquent pas de solutions : objets connectés, applications mobiles, plateformes... les innovations hexagonales en la matière se multiplient.

DietSensor : scanner ses aliments en un clic

Diet Sensor
Désireux de faciliter le quotidien de leur fille, diabétique de type 1, comme celui de toute personne souffrant de diabète ou soucieuse de son alimentation, Rémy et Astrid Bonnasse ont conçu une application coach nutritionnel instantanée avec capteurs. Celle-ci utilise un spectromètre de poche et une balance connectée - créés, eux, par des entreprises partenaires - pour déterminer avec précision la composition des repas. Le produit de la start-up parisienne a séduit en janvier dernier au Consumer Electronic Show de Las Vegas, où il a été couronné Best Innovation Award.
Prochaine étape : la commercialisation, entre septembre et octobre prochains, aux Etats-Unis et en France.

Be4Life : la plateforme myDiabby, pour gérer le diabète gestationnel

My Diabby
D’un côté, l’accès, pour la patiente, à son carnet glycémique électronique pour remplir celui-ci tout au long de la journée ; de l’autre, pour l’équipe soignante, la consultation des données de suivi. C’est, en résumé, ce que propose la plateforme en ligne myDiabby, créée par Be4Life. A ce jour, le dispositif est utilisé par 38 établissements de santé, confie Pierre-Camille Altman, co-fondateur de la start-up parisienne, primée en 2015 aux Trophées de l’e-santé dans la catégorie télémédecine. En préparation également, une plateforme en anglais dédiée à tous les autres types de diabète, prévue d’ici la fin de l’année.

Voluntis : le logiciel compagnon Diabeo pour doser ses injections d’insuline

Diabeo
Un logiciel combinant une application mobile pour les patients avec une application pour les professionnels de santé, afin d’aider les patients adultes à doser leurs injections et faciliter leur interaction avec les professionnels. C’est le concept de Diabeo, actuellement en étude clinique, développé par la société Voluntis en partenariat avec Sanofi. Créée en 2001 par trois entrepreneurs, lauréate en 2013 du prix Up&Coming Award de la Chambre de commerce franco-américaine, la start-up, basée à Paris, a également des bureaux à Boston et ne cesse de croître, pour compter aujourd’hui 80 employés.

FeetMeFeetMe : la semelle connectée pour prévenir les amputations

Mesurer la pression plantaire pour réduire chez les patients diabétiques le risque de plaies, liées à la perte de sensibilité et susceptibles de conduire à l’amputation : tel est l’objectif de la semelle connectée, conçue par la start-up parisienne FeetMe. Le tout via une application mobile qui reçoit en temps réel les informations et donne des recommandations aux utilisateurs. Et le dispositif, qui est actuellement en test de préparation d’étude clinique, séduit, à en juger par le nombre de prix décernés à la jeune pousse, lancée par deux étudiants de l’Ecole Polytechnique, et forte aujourd’hui de 15 collaborateurs.

Runware : un DiabéKIT avec quatre objets connectés

runware
Une application mobile en lien avec quatre accessoires connectés - glucomètre, tensiomètre, pèse-aliment et capteur d’activité physique, en lien avec les soignants - le DiabéKIT, créé par la start-up réunionnaise Runware, vise une approche globale dans l’accompagnement des patients diabétiques de type 2. La motivation de la start-up, sélectionnée dans le cadre des Investissements d’Avenir, n’est pas un hasard : l’île de La Réunion est particulièrement touchée par cette pathologie. La start-up compte commercialiser le kit en juillet prochain, déclare son CEO, Richard Touret.

Slow Control : la fourchette connectée pour ralentir son alimentation

Slow Control
La start-up Slow Control, fondée par Jacques Lépine, mise sur l’intérêt de manger plus lentement. Sa fourchette connectée - qui vise la prévention du diabète, du surpoids et de l’obésité, mais aussi toute personne souhaitant changer son comportement alimentaire - permet d’agir sur la vitesse avec laquelle on mange. Grâce à ses capteurs, elle vibre lorsqu’on ne respecte pas l’intervalle de dix secondes entre les bouchées. De quoi se faire remarquer au CES de Las Vegas en 2013. La fourchette est commercialisée depuis début 2014.

BBRC Aminogram : MyBiody, un check-up de l’équilibre corporel connecté

MyBiody
Cet appareil n’est pas une balance mais un impédance-mètre qui analyse les masses composant le corps : MyBiody, déclinaison de la version professionnelle BiodyXpert, s’adresse, entre autres, aux personnes soucieuses de contrôler leur poids. Elle cherche à détecter ou à prévenir certaines pathologies, dont l’obésité et le diabète. Lauréate en 2015 du prix d’excellence décerné par le Centre d’Innovation et d’Usages en Santé, la start-up BBRC Aminogram a désormais en ligne de mire le marché américain.

Withings : balances connectées pour contrôler son poids

Withings balance connectée
Pionnière des objets connectés dans la santé et le bien-être, la société Withings a été à l’origine du premier pèse-personne connecté, en 2009. Fondés sur la prévention, ses produits permettent, entre autres, de maîtriser son poids par le contrôle de la masse grasse ou encore de traquer l’activité et les dépenses caloriques, avec des produits comme la montre connectée. Créée en 2008, la start-up n’a cessé de croître depuis, de remporter des prix d’innovation et de… s’internationaliser, notamment aux Etats-Unis

jueves, 7 de abril de 2016

Une campagne choc pour alerter sur le diabete de type 2


 


Des blessures impressionnates réalisées à partir de confiseries, c'est le choix osé de l'association thaïlandaise de lutte contre le diabète qui veut alerter sur les risques associés à la consommation excessive de sucre. Cette campagne montre des fausses plaies béantes réalisées à partir de confiseries.

Créé par l'Association du diabète de Thaïlande, cette campagne a été lancée pour sensibiliser sur les complications peu connues du diabète de type 2. Avec des bonbons, des colorants, du sucre et de la confiture, les concepteurs de l'agence Ogilvy de Bangkok ont réussi à créer des images très réalistes représentants des plaies suintantes.
Le diabète de type 2 représente 80 à 95% des cas de diabètes et survient souvent chez des personnes après 50 ans en surpoids. Ainsi, l'excès de graisse empêche petit à petit le glucose d'être utilisé par les muscles, le phénomène s'appelle l'insulo-résistance. Le foie, quant à lui, sécrète trop de glucose, ce qui augmente le taux de glycémie dans le sang. Les niveaux de sucre dans le sang restent élevés, ce qui au fil du temps, raidit les artères et provoque la réduction des vaisseaux sanguins. Le débit de sang se réduit à la surface de la peau, ce qui entraine une mauvaise cicatrisation des plaies. Moins de globules rouges ( qui transportent l'oxygène et les nutriments) ainsi que moins de globules blancs (qui combattent l'infection) arrivent à la plaie.
Comme le diabète affaiblit également le système immunitaire, les diabétiques ont un risque accru de développer un ulcère, une gangrène, un empoisonnement du sang ou encore une infection osseuse. Dans les cas les plus graves, les membres doivent être amputés.  
Etant donné que le diabète peut conduire à la perte de sensation, la personne souffrant d'une plaie infectée ne sentira pas la douleur. La prise en charge reste donc souvent tardive ce qui peut entraîner une amputation. Au Royaume-Uni, il y a 135 amputations liées au diabète par semaine, selon Diabetes UK.


 

martes, 5 de abril de 2016

Diabète de type 2 : trop abaisser la tension artérielle augmenterait le risque cardiovasculaire


 

L’hypertension artérielle est fréquente chez les personnes souffrant de diabète de type 2. Les objectifs tensionnels à atteindre dans cette situation ont fait l’objet de nombreux débats ces dernières années, pour finalement s’accorder sur la valeur consensuelle d’une tension inférieure à 140/90 mmHg.

Par ailleurs, fin 2015, l’étude SPRINT avait montré qu’abaisser plus fortement la tension artérielle chez les patients à risques paraissait bénéfique, mais les patients concernés par cette étude n'étaient pas diabétiques.

Donc quel est l’objectif tensionnel à atteindre chez les patients diabétiques ? A partir de quelle tension artérielle de départ faut-il traiter ? Afin d'en savoir plus, une revue complète des essais randomisés et une méta-analyse ont été effectuées par deux chercheurs suédois et publiées en février 2016 dans le BMJ.

L’analyse des 49 essais répondant à ces critères et incluant plus de 70 000 participants, la plupart diabétiques de type 2, confirme que l’abaissement tensionnel est associé à une réduction de la mortalité, de la survenue d’infarctus, d’AVC et d’insuffisance rénale terminale.

Mais cet effet bénéfique s’annulerait, et même s’inverserait (augmentation de la mortalité et des risques cardiovasculaires) lorsque la tension artérielle systolique initiale est inférieure à 140 mmHg, d’où une nécessaire prudence dans l'instauration et la surveillance d'un traitement hypertenseur chez ces patients. 
Chez les personnes diabétiques de type 2, abaisser la tension artérielle est protecteur, sauf si la tension initiale systolique est inférieure à 140 mmHg, selon les résultats de cette étude (illustration).

Diabète de type 2 : l'objectif tensionnel actuel est inférieur à 140/90 mmHg. Faut-il l'abaisser, suite aux résultats de l'étude SPRINT ?
Actuellement, comme le résume la VIDAL Reco "HTA", l'objectif tensionnel recommandé chez le patient diabétique est une PA < 140/90 mmHg. Des recommandations plus anciennes proposaient un objectif de PA < 130/80 mmHg avec un niveau de preuve très faible.

Fin 2015, une vaste étude randomisée, nommée SPRINT, a montré qu'abaisser la pression artérielle systolique (PAS) à moins de 120 mmHg (au lieu des 140 habituellement visés) chez des patients hypertendus, non diabétiques mais à risque cardiovasculaire augmenté, est associé à une forte  diminution du risque cardiovasculaire et du risque de mortalité toutes causes confondues (voir notre article sur cette étude).

Pour les patients diabétiques, une méta-analyse publiée début 2015 dans le JAMA suggérait de ne pas trop abaisser a tension artérielle, mais soulignait le besoin d'une étude basée sur des données plus précises, incluant la tension artérielle initiale, avant traitement.

Ces deux études a donc incité Brunström et Bo Carlberg (Umeå University, Suède) à contacter chercheurs, laboratoires et autorités sanitaires de différents pays pour accéder à des données détaillées non publiées de patients diabétiques hypertendus. L'objectif était de tenter de déterminer si abaisser plus fortement la tension chez les diabétiques, non inclus dans l'étude SPRINT, était également bénéfique pour leur santé, ou si à partir d'un certain seuil, cet abaissement tensionnel devenait risqué.

Une vaste revue permettant, pour la première fois, d'analyser l'effet antihypertenseur en cas de diabète de type 2
Quatre bases de données (Central, Medline, Embase et Biosis) ont été utilisées pour collecter les résultats de 49 essais contrôlés randomisés ayant chacun inclus plus de 100 personnes atteintes de diabète de type 2. Les données de 73 738 participants ont été analysées. Chaque personne avait reçu pendant au moins 12 mois, un ou deux médicaments antihypertenseur ou bien un placebo. La tension artérielle a été mesurée pendant le traitement.

Cette revue systématique et une méta-analyse d'essais contrôlés randomisés permettent donc, pour la première fois, d'évaluer l'effet du traitement antihypertenseur sur la mortalité et la morbidité cardiovasculaire chez les personnes atteintes de diabète de type 2, à différents niveaux de tension artérielle.

Bénéfices constatés si la tension artérielle systolique de départ est supérieure à 140 mmHg
Lorsque la tension artérielle systolique (TAS) est supérieure à 150 mmHg, l'ajout d'un traitement antihypertenseur (ou d'un antihypertenseur supplémentaire) est associé à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues (Risque Relatif 0,89 ; Intervalle de Confiance à 95% [0,80-0,99]), mais aussi de la mortalité cardiovasculaire (RR 0,75 ; IC 95% [0,57-0,99]), le risque d'infarctus du myocarde (RR 0,74 ; IC 95% [0,63-0,87]), d'accidents vasculaires cérébraux (RR 0,77 ; IC 95% [0,65-0,91]) et d''insuffisance rénale terminale (RR 0,82 ; IC 95% [0,71-0,94]).

Lorsque la TAS se situe entre 140 et 150 mmHg, l'ajout d'un antihypertenseur (ou d'un antihypertenseur supplémentaire) est associé à une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues (RR 0,87 ; IC 95% [0,78-0,98]), d'infarctus du myocarde (RR 0,84 ; IC 95%  [0,76-0,93]) et dl'insuffisance cardiaque (RR 0,80, IC 95% [0,66-0,97]).

Si la tension systolique de départ est inférieure à 140 mmHG, l'ajout d'un antihypertenseur paraît risquée
Lorsque la TAS est inférieure à 140 mmHg, l'ajout d'un autre antihypertenseur est associé à une augmentation du risque de mortalité cardiovasculaire (RR 1,15 ; IC 95% [1,00-1,32]) ainsi qu'une légère augmentation du risque de mortalité toutes causes confondues (RR 1,05 ; IC 95% [0,95-1,16]).

L'effet aggravant d'une TA basse chez les diabétiques a été retrouvé dans les méta-analyses
Les méta-analyses de régression ont confirmé ces résultats en démontrant un effet aggravant du traitement antihypertenseur lorsque la TAS initiale est inférieure 140 mmHg pour la mortalité cardiovasculaire (RR 1,15 ; IC 95% [1,03-1,29]) et l'infarctus du myocarde (RR 1,12 ; IC 95% [01.03-01.22]).

Une augmentation moyenne de 28 % ces risques est constatée à chaque diminution supplémentaire de 10 mmHg de la TAS.

Pas d'analyse en fonction des classes médicamenteuses
Cette revue suédoise n'a pas permis de détailler plus précisément chaque antihypertenseur utilisé.

Mais les auteurs soulignent qu'il est peu probable que ces résultats soient influencés par les différentes classes médicamenteuses. Ils précisent que ces résultats ne sont pas transposables aux personnes atteintes de diabète de type 1, ou naïfs de tout traitement antidiabétique.

En conclusion : traiter l'hypertension, mais pas trop fortement
Ces résultats confirment l'intérêt du traitement antihypertenseur pour diminuer la mortalité et la morbidité cardiovasculaire chez les personnes atteintes de diabète de type 2 si la TAS initiale est supérieure à 140 mmHg. Lorsque la TAS initiale est inférieure à 140 mmHg, et surtout lorsqu'un second traitement antihypertenseur est associé, le risque de décès cardiovasculaire est accru et aucun bénéfice n'est alors observé.

Cette revue et méta-analyse précisent donc les résultats publiés début 2015 dans le JAMA et ne permettent pas d'élargir aux diabétiques les conclusions de l'étude SPRINT. .

Les auteurs expliquent ce surrisque par la rigidification des artères des patients diabétiques de type 2 : en raison de cette rigidification, abaisser la TA sous 140 mmHG diminuerait la perfusion cardiaque et cérébrale, alors que chez les non diabétiques, cette tension ne suffit pas à diminuer cette perfusion sanguine.