martes, 29 de septiembre de 2015

Soigner le diabète c’est bien, le prévenir c’est mieux !


Dispositif de contrôle du diabète et d’injection d'insuline. 

Un adulte sur seize est diabétique en France. Dans le monde, on compte 387 millions de personnes atteintes de cette maladie, et on estime que leur nombre se montera à 592 millions en 2035. Cette projection, ­dopée principalement par l’évolution de la démographie et du mode de vie, traduit notre impuissance actuelle à faire fléchir sensiblement la tendance. Alors que plusieurs initiatives autour du diabète voient le jour actuellement, il est capital de se ­donner tous les moyens de réussir dans ce combat contre cette affection.
L’épidémiologie, qui met notamment en lumière les déterminants favorisant la survenue de la maladie, est un outil puissant mais sous-utilisé aujour­d’hui dans le domaine du diabète, alors que, en ­parallèle, de grands industriels comme Google et Sanofi s’allient pour développer leurs activités autour de la maladie. Ils misent, à raison, sur l’explosion du marché, et se focalisent sur le traitement et l’amélioration du suivi des personnes diabétiques. Si ces initiatives promettent une amélioration certaine de leurs conditions de vie, elles ne règlent pas le problème de fond.
Les grands facteurs de risqueL’épidémiologie a déjà permis d’identifier les grands facteurs de risque de diabète ; on sait que l’obésité abdominale, une alimentation trop riche, l’inactivité physique, la sédentarité, les antécédents familiaux de diabète et – pour les femmes – le diabète gestationnel favorisent la survenue du diabète de type 2. Nous savons également de longue date qu’il existe une prédisposition familiale au diabète de type 2. Le fait d’avoir un...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/09/28/soigner-le-diabete-c-est-bien-le-prevenir-c-est-mieux_4775284_1650684.html#ybsIiwJdCUUwBdtI.99

jueves, 24 de septiembre de 2015

DOM : moins d'alcool et de tabac qu'en métropole


DOM : moins d'alcool et de tabac qu'en métropole 

Les habitants des DOM ont des comportements plus sains que ceux de la métropole. Pourtant, ils se sentent en moins bonne santé. En cause : le fort taux de maladies chroniques.

Les Français des départements d’outre-mer boivent et fument moins que les habitants de la métropole. C’est ce qui ressort du Baromètre santé DOM 2014. Pour la première fois, l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé (Inpes) s’est penché sur les comportements et les opinions des résidents de Guyane, Martinique, Guadeloupe et Réunion. Plus de 8 000 personnes (15-75 ans), parlant français ou créole, ont répondu par téléphone entre avril et novembre 2014. Avec ces résultats, l’Inpes espère mieux comprendre les inégalités sociales de santé.

Moins de cigarettes et d’alcool

« Certains comportements déclarés en santé sont plus favorables dans les DOM », explique l’Inpes en préambule. En effet, la consommation d’alcool, de tabac ou de drogue est inférieure à celle de la métropole dans les 4 départements interrogés. Les Martiniquais sont presque deux fois moins nombreux à fumer tous les jours que leurs pairs métropolitains.


Côté alcool aussi les habitants des DOM se montrent plus raisonnables que ceux du vieux continent. Alors que la France métropolitaine compte 48 % de buveurs hebdomadaires, les quatre départements en dénombrent 35 %. Ils comptent aussi deux fois moins de personnes consommant de l’alcool tous les jours.
« Ces différences peuvent s’expliquer par une consommation bien moins importante de vin dans les DOM, analyse l’Inpes. A l’inverse, les autres types d’alcool (bières ou alcools forts) sont plus fréquemment consommés quotidiennement : de 3 % à La Réunion à 4 % en Martinique contre 2 % dans l’Hexagone. » C’est pour cela que l’alcool reste un problème de santé publique dans ces départements.


Moins déprimés mais en moins bonne santé

Les drogues circulent moins dans les DOM qu’en métropole, qu’elles soient dures ou douces. La cocaïne est particulièrement rare.


Si les habitants des DOM consomment beaucoup moins de psychotropes que les métropolitains (18 à 25 % contre 35 %), la vie n’est pas forcément plus douce. Lorsqu’on leur demande s’ils se sentent en mauvaise, bonne ou très bonne santé, les seconds se montrent beaucoup plus positifs. Un déséquilibre qui s’explique sans doute par la forte prévalence des maladies chroniques et la plus forte mortalité prématurée.

Un mauvais mode de vie

En Martinique, 38 % de la population est atteinte d’une maladie chronique ou durable – contre 34 % dans l’Hexagone. Diabète et hypertension artérielle sont particulièrement présents dans les DOM. A La Réunion, ces deux maladies sont deux fois plus fréquentes. Ce n’est pas faute de soins médicaux : les habitants de l’île Bourbon vont plus souvent chez le médecin que leurs pairs continentaux.
Le mode de vie, en revanche, peut être mis en cause. La surmortalité des Réunionnais s’explique en grande partie par le diabète, l’asthme et les conséquences de l’alcoolisme. L’Inpes note aussi un mauvais recours au dépistage du cancer, peu d’activité physique et une forte présence de l’obésité, presque deux fois plus fréquente qu’en métropole.
C’est pourtant dans les DOM que l’on s'estime le mieux informé sur les thématiques de santé comme la vaccination, l’alcool ou le diabète. Même si information et adhésion ne sont pas toujours synonymes : 76 % des Martiniquais adhèrent à la vaccination, contre 80 % des métropolitains.

Part de la population bien informée sur la vaccination

MétropoleLa RéunionMartinique68 %70 %73 %
Les Martiniquais se disent mieux informés, mais ils adhèrent moins à la vaccination (76 % d'opinions favorables contre 80 % en métropole). Ils se montrent particulièrement réticents face aux vaccins contre la grippe, le papillomavirus humain et le virus de l'hépatite B.

martes, 22 de septiembre de 2015

Les siestes augmenteraient le risque de diabète


Prévenir 

L'envie de dormir et d'une heure ou plus par jour augmenteraient le risque de développer du diabète, selon une nouvelle étude.
Dormir trop longtemps pendant la journée aurait des effets néfastes sur la santé, selon des chercheurs japonais.
Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont examiné les résultats de plus de 200 études déjà réalisées sur le sujet. Ils constatent que la fatigue sévère pendant la journée était associée avec un risque 56% plus élevé de développer du diabète. Prendre une sieste quotidienne d'une heure ou plus pouvait augmenter le risque du diabète de 46%.
« Les siestes longues et le fait d'avoir trop de sommeil pendant la journée étaient associés à un plus grand risque de diabète de type 2, mais les courtes siestes n'augmentaient pas ce risque », explique l'auteur de l'étude, le Dr Tomohide Yamada, de l'Université de Tokyo.
Il émet l'hypothèse que les longues siestes prises pendant la journée sont souvent une conséquence de la perturbation du sommeil la nuit. L'apnée obstructive du sommeil est un exemple d'une perturbation du sommeil courante. « Les précédentes études ont déjà montré que l'apnée obstructive du sommeil est liée indépendamment aux blocages artériels (l'ischémie), l'AVC et les maladies cardiovasculaires », ajoute-il.
Selon les chercheurs, bien que les siestes à courte durée soient bonnes pour le cerveau et la concentration, les longues siestes pourraient rendre plus fatigué et déboussolé. Mais ils soutiennent qu'il faudrait davantage de travaux pour mieux comprendre dans quelle mesure les effets sur la santé d'une sieste sont liés à sa durée.

martes, 15 de septiembre de 2015

Une nouvelle étape vers le pancréas artificiel


Une nouvelle étape vers le pancréas artificiel 

Fruit des travaux de recherche conduits depuis plusieurs années, le système MiniMed 640G développé par Medtronic constitue une nouvelle étape vers le pancréas artificiel. Il a été conçu pour aider les personnes diabétiques à mieux contrôler leur maladie de façon simple et efficace.

Un contrôle du glucose en continu

Le système MiniMed 640G est le plus perfectionné actuellement. Il associe une pompe à insuline et un dispositif de surveillance continue du glucose intégrant la technologie SmartGuard® qui assure une protection contre l’hypoglycémie.
Ce système inclut un capteur de glycémie de nouvelle génération qui surveille les taux de glycémie en continu, 24 h/24. Le capteur suspend automatiquement l’administration d’insuline dès qu’il enregistre un taux de glycémie qui se rapproche d’un seuil bas prédéfini et la reprend lorsque le taux de glucose le justifie.

Et une administration d’insuline à la demande

Cette administration selon les besoins du patient est possible grâce à la transmission du taux de glucose par une connexion sans fil vers la pompe à insuline. Cette dernière administre l’insuline en sous-cutané par un cathéter. Pendant que la pompe administre l’insuline, les valeurs du capteur du glucose sont continuellement affichées dans un écran couleur étanche à l’eau. Ainsi, la technologie SmartGuard® peut se baser sur les valeurs des capteurs du glucose pour suspendre ou reprendre l’insuline. Le système MiniMed 640G permet également l’administration d’un bolus à distance.

Un nouveau système qui répond aux besoins des patients

Selon Alejandro Galindo, vice-président de l’unité Intensive Insulin Management de Medtronic, "nous avons développé ce système sur la base de nombreuses recherches et d’échanges avec la communauté diabétique internationale qui attend des technologies plus simples et pratiques d’utilisation pour un meilleur contrôle de leur diabète et profiter ainsi d’une plus grande liberté". Et d’ajouter : "avec le système MiniMed 640G, nous sommes ravis de mettre à disposition un nouveau système qui répond à ces besoins et marque une troisième étape vers le pancréas artificiel".

Les fumeurs de cannabis sont plus susceptibles de développer le diabète de type 2


2015-09-14-diabète-cannabis  

Les fumeurs de cannabis seraient beaucoup plus exposés au risque de diabète de type 2 que les non-fumeurs, selon une nouvelle étude scientifique.
Fumer de la marijuana régulièrement augmenterait le risque d'hyperglycémie de 65%. Or, le prédiabète, caractérisé par une glycémie trop élevée, précède souvent le diabète de type 2. Le taux de sucre dans le sang des patients prédiabétiques augmente considérablement mais il demeure sous le niveau seuil pour un diagnostic de diabète. Selon les médecins, un prédiabétique sur 10 pourrait développer le diabète.
Pour parvenir à leurs conclusions, une équipe de chercheurs de l'université de Minnesota School of Public Health (Etats-Unis) ont analysé les données de plus de 3000 personnes. Ils ont constaté que celles qui ont fumé de la marijuana plus de 100 fois étaient environ 50% plus susceptibles de développer le prédiabète.
Cependant, les chercheurs n'ont pas identifié un lien direct entre le véritable diabète et le fait de fumer la marijuana.
Cette recherche va complètement à l'encontre des précédentes études qui ont montré que le cannabis pouvait réduire le risque de diabète. Par exemple, une étude américaine réalisée en 2013 a trouvé que les fumeurs de cannabis avaient un niveau plus bas d'insuline, ce qui indiquerait un meilleur contrôle glycémique.
« Ces résultats s'opposent à ceux rapportés auparavant sur l'usage de marijuana et la santé métabolique. Les études à venir devraient chercher à évaluer objectivement les manières et la quantité dont la marijuana est consommée et l'impact de ces critères sur la santé métabolique future », conclut un des auteurs principaux de l'étude, Mike Bancks.

jueves, 10 de septiembre de 2015

Diabète – Le pied du diabétique


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Sang, Maladie métabolique, Allergie, Autre maladie Diabète – Le pied du diabétique Le traitement des lésions du pied chez les personnes diabétiques reste difficile.
D’où l’importance de la prévention ! 
Ces lésions du pied peuvent être d’origine multiple et provoquer des complications vasculaires, neurologiques et infectieuses, pouvant aller jusqu’à l’amputation.
C’est pourtant une des complications du diabète les plus mal connues .

  • L’examen clinique et l’interrogatoire du médecin permettent déjà de se faire une bonne idée de l’altération vasculaire et nerveuse du pied chez un diabétique .
  • Pour préciser les problèmes de diminution de la sensibilité, le médecin pratique des tests simples, par exemple en mettant en contact avec la peau des objets froids ou chauds.
  • Si c’est insuffisant, il peut demander un électromyogramme , examen permettant de mesurer la vitesse de conduction électrique des nerfs.
  • Pour préciser l’état des artères, il teste la rapidité de recoloration cutanée par simple pression du doigt ou en surélevant le pied pour le rabaisser ensuite.
  • Il palpe également les pouls et peut demander un examen Doppler (échographie permettant de mesurer le débit sanguin des artères), ou une artériographie (radio spécialisée permettant de visualiser le trajet des artères ainsi que leur calibre).

Le diabète de type 2 provoque une altération progressive des nerfs et des vaisseaux .
Les conséquences en sont particulièrement importantes au niveau des pieds .
En effet, l’altération de la sensibilité cutanée par la destruction nerveuse (sensibilité au chaud et froid, au toucher, à la douleur) fait que les traumatismes et plaies du pied sont moins ressentis et négligés . Ils cicatrisent également moins bien car la vascularisation cutanée est détériorée. Cette atteinte vasculaire est l’équivalent de l’artérite chez les non diabétiques. Elle touche également les petites artères, provoquant une atteinte des reins et de la rétine.
Une cause déclenchante est retrouvée dans la moitié des cas.

La prévention est essentielle, aussi bien pour éviter l’apparition d’une plaie que pour éviter une amputation.
Cette prévention est quotidienne :
  • port de chaussures en bon état ne blessant pas les pieds ;
  • pas de lacets trop serrés ;
  • ne pas marcher pieds nus. Un simple petit caillou peut blesser le pied sans que l’on s’en rende compte ;
  • éviter les sources de chaleur pouvant brûler (bain de pieds, bouillotte, radiateur) ;
  • réaliser régulièrement des soins et des examens des pieds ;
  • consulter au moindre problème cutané.

La peau des pieds dont la vascularisation est déficiente est lisse, fine, sèche et froide. Elle se recolore difficilement.
Une plaie sur ce type de peau est plus douloureuse qu’une plaie sur une peau normale. Elle est également plus sèche (par diminution de la sudation).
En cas de gangrène, les zones atteintes sont les extrémités des orteils et le talon.
Une des lésions typiques du pied diabétique est le “mal perforant plantaire “, petit cratère situé sur une zone d’appui, qui a du mal à cicatriser .
L’atteinte des nerfs peut se traduire par une diminution des sensibilités au froid, au chaud, au toucher, à la douleur.
Des crampes et des douleurs sans raison évidente sont également possibles.
D’une manière générale, il faut consulter dès l’apparition de la moindre lésion ou plaie sur les pieds .

Une lésion cutanée (par exemple un mal perforant ) apparue sur un pied de personne diabétique est difficile à guérir et à soigner par des soins locaux. L’essentiel est donc la prévention de ces lésions , d’une part par un bon équilibre du diabète , d’autre part par les précautions et les soins quotidiens en rapport avec les pieds .
Globalement, la perte de sensibilité au niveau du pied doit être compensée par la vue (examen visuel régulier) et le toucher digital (la main peut sentir dans la chaussure ce que le pied n’a pas senti).
  • Les soins quotidiens comprennent un lavage des pieds à l’eau tiède (36-37°C à bien contrôler) avec un savon non irritant, sans utiliser de brosse ni de gant de crin.
  • Les bains de pieds ne doivent pas être prolongés plus de cinq minutes.
  • Après les soins des pieds , il faut bien les sécher.
  • Les ongles doivent être coupés régulièrement et avec précaution, afin d’éviter qu’ils ne blessent la peau.
  • Les mycoses sont à soigner dès leur apparition et le pied doit rester le plus sec possible.
  • Les plaies doivent être désinfectées avec une compresse stérile et un produit antiseptique. Il ne faut pas utiliser l’alcool qui est agressif.
    Faire ensuite un pansement sec maintenu par un sparadrap en papier (qui ne risque pas d’arracher la peau).
En plus de ces soins à domiciles, des visites régulières chez un podologue sont vivement recommandées aux diabétiques .

martes, 8 de septiembre de 2015

Le diabète tue 3,2 millions de personnes chaque année, selon l'OMS


Le diabète tue 3,2 millions de personnes chaque année, selon l'OMS 

Le diabète serait à l'origine de 3,2 millions de décès chaque année dans le monde, selon les estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) présentées lors d'une conférence de presse, et ce nombre devrait continuer d'augmenter

Il y a de quoi s'alarmer !

C'est un véritable cri d'alarme qu'ont lancé l'OMS et l'International Diabetes Foundation (IDF), chiffres à l'appui. Selon leurs nouvelles estimations, six personnes mourraient chaque minute dans le monde à cause d'un diabète ou d'une complication liée au diabète ! Ainsi, non seulement le nombre de victimes du diabète dépasse déjà celui du sida (estimé à 3 millions) mais les perspectives ne sont guère réjouissantes : le nombre de patients diabétiques devrait doubler en 25 ans, atteignant 366 millions en 2030. C'est le diabète de type 2 qui en est le principal responsable : c'est à la fois le type de diabète le plus fréquent dans le monde (il représente plus de 90% des cas de diabète) et celui dont la fréquence augmente le plus ces dernières années. Comme les autres diabètes sucrés, il est responsable de complications cardio-vasculaires et rénales graves.

Une épidémie mondiale

L'épidémie de diabète, longtemps considéré comme une maladie des pays riches, se répand désormais plus vite dans les pays pauvres (+150% d'ici 2030). En Inde, par exemple, le nombre de patients diabétiques devrait passer de 32 millions aujourd'hui à 80 millions en 2030. Plus grave, alors que dans les pays riches le diabète se déclare plutôt à un âge avancé, dans les pays pauvres, le diabète se déclare chez des personnes encore économiquement actives. Ainsi, plus d'un décès sur 4 est attribuable au diabète chez les 35-64 ans au Moyen-Orient et dans certaines régions du Pacifique. "Le nombre de patients diabétiques est en train d'augmenter de façon dramatique et a le potentiel de submerger les systèmes de santé des Etats", a déclaré le Dr Robert Beaglehole, directeur du bureau des maladies chroniques à l'OMS. S'il n'est pas possible de prédire précisément le taux de décès à venir, les responsables de l'OMS estiment qu'il augmentera probablement en parallèle de l'augmentation du nombre de cas.

La prévention est possible mais méconnue

Or, bien que "la flambée de décès dus au diabète est semblable à celle que nous avons connue pour le VIH/sida, le problème est largement méconnu", ont déclaré les deux organisations lors de la conférence de presse. Pourtant, contrairement à d'autres problèmes de santé publique, le diabète de type 2 peut être prévenu en améliorant son hygiène de vie du point de vue de l'alimentation et de l'exercice physique. Une fois le diabète installé, les complications peuvent être à leur tour évitées grâce à un traitement adapté. C'est pourquoi l'OMS et l'IDF lancent conjointement à travers la Fondation mondiale pour le diabète qu'ils subventionnent, une campagne de sensibilisation appelée "Diabetes Action Now" auprès des pays et des communautés à faibles ou moyens revenus

SOURCE: notrefamille.com

jueves, 3 de septiembre de 2015

Disciplinilla, un cactus antivenin utilisé contre le diabète au Mexique (Rhipsalis baccifera)


Rhipsalis baccifera (Disciplinilla) 

Disciplinilla ! Voilà le nom de cette plante qui n’a pourtant pas l’air bien disciplinée à voir son apparence toute ébouriffée. On dirait un décor de noël avec ces jolies boules nacrées, mais au milieu des Caraïbes, c’est un curieux décalage… Je n’avais pas retenu le nom de cette plante que j’ai aussi croisée à Cuba jusqu’à ce qu’un fidèle lecteur m’envoie ses propres photos de vacances dans l’île crocodile. L’occasion de faire un article avec ses belles images.
Il s’agit d’un cactus, qui a la particularité d’être épiphyte et donc de se développer sur les arbres, laissant ensuite retomber ses branches qui font curieusement penser à des haricots verts.. On le trouve plutôt dans les zones humides, à l’ombre. Pour ma part, je l’ai croisé dans le parc de Topes de Collantes.

Une plante utile, ornementale et surtout… mystérieuse !

Disciplinilla baies mistletoeLa migration de Rhipsalis reste un mystère pour les scientifiques. Si, si, je vous assure qu’ils se prennent la tête sur la question. Car c’est la seule cactée qui soit à la fois native de l’Ancien Monde, aussi bien que du Nouveau Monde.
On la trouve en Amérique du Sud, en Afrique et au Sri Lanka ! Et elle semble originaire de ces trois régions à la fois !!! Les chercheurs ne comprennent pas pourquoi. Certains disent qu’elle était là au moment où les plaques tectoniques se sont séparées (Gondwana). D’autres soupçonnent les oiseaux migrateurs gourmands des baies. Et enfin les marins sont accusés. Ils auraient transportés cette belle cactée pour remplacer le gui- ou alors ils étaient aussi de gourmands migrateurs!
Parce que oui, ces jolies baies nacrées peuvent se consommer. Apparemment elles sont sucrées et juteuses. J’aurais aimé le savoir, car je ne me serais pas privée de goûter.

Baies de disciplinilla

Propriétés médicinales de Rhipsalis baccifera

Contre le venin

La tige est broyée et utilisée avec le jus de Lonchocarpus chrysophyllus (« savonnette ») pour traiter les morsures de serpents corail. La tige, pelée, est également utilisé en cataplasme avec Philodendron sp. pour apaiser les blessures de raies venimeuses.
Source : http://tropical.theferns.info

Inhibition de Trichomonas vaginalis

Rhipsalis présente une activité inhibitrice de Trichomonas vaginalis qui provoque la trichomonose, une maladie sexuellement transmissible. Et les mauvaises langues disent que la voilà l’explication de son adoption par les marins !

Contre le diabète

En médecine traditionnelle au Mexique, les branches préparées en infusion servent à contrôler le diabète, ainsi que les baies consommées crues (effet hypoglycémiant). Source (page 1014): http://www.inecc.gob.mx/descargas/con_eco/2011_Cact_mex_usos_amenazas.pdf

Fracture des os

Son utilisation médicinale au Mexique en cas de fractures osseuses consiste à placer l’emplâtre de fruit, accompagné par une décoction de racine de vigne rouge (Lonicera pilosa ) sur la partie affectée.
Rhipsalis baccifera cactus epiphyteElle est également utilisée pour la croissance des cheveux et renforcer la flore intestinale. La plante est dite chaude. Source: http://www.medicinatradicionalmexicana.unam.mx
Rhipsalis baccifera cactus epiphyte

Que dit la science sur Disciplinilla ? Attention, toxicité

Les études de toxicité aiguë chez la souris ont montré que la dose toxique minimale des extraits alcooliques et aqueux de feuilles et de tige était de 1 ml / animal.
Dans les racines et les tiges, la présence d’alcaloïdes et de saponinas a été détectée.
Les extraits alcooliques et aqueux des feuilles et de la tige présentent une activité spasmogène, et l’extrait alcoolique exerce un effet vasoconstricteur (sur les rats).

Globalement, dans mes recherches, je n’ai pas trouvé d’études qui viennent corroborer son utilisation en médecine traditionnelle.
Ses autres noms : mistletoe cactus, Kisadi (Congo), Disciplinilla (Cuba), Lágrimas
De San Pedro, Cactus Gui, Cactus corail

Crédit photo : Vincent Galante, merci à lui pour ce partage !

martes, 1 de septiembre de 2015

Prévenir le diabète avec le jeûne intermittent


La question du jeûne intermittent et du diabète revient souvent dans les emails que je reçois.

D’un côté, nombre d’études montrent des effets positifs du jeûne sur la prévention de cette maladie. De l’autre, on déconseille aux diabétiques de sauter des repas (par exemple dans le cadre du Ramadan).
Pourtant, la situation en France est dramatique : le nombre de malades a doublé depuis 2000 ! C’est maintenant 5% de la population qui est touchée…
diabetesEn plus, pour prévenir le diabète ou même vivre avec, on recommande généralement un régime alimentaire riche en féculents “complexes” (une notion dépassée). Pas quelque chose que je recommande !
Êtes vous à risque de le développer ? Peut-on jeûner quand on est déjà malade ?
Pour clarifier cette confusion, je vous propose d’en apprendre plus sur cette maladie, et de voir comment la prévenir avec des changements simples.
Précision : Je ne suis pas docteur. Votre médecin traitant a toujours le dernier mot sur votre traitement, consultez le avant tout changement alimentaire si vous êtes malade. Imprimez lui cet article si nécessaire.

Les deux types de diabètes

Avant tout chose, il est important de faire la distinction entre les deux types de diabètes.
Le type 1 est génétique : le corps n’arrive pas à produire de l’insuline. C’est une maladie qui ne pardonne pas les erreurs et n’est pas le sujet de trop d’interprétation. Pas le choix, il faut s’injecter de l’insuline régulièrement pour pouvoir digérer les sucres et éviter l’intoxication.
Le type 2 peut-être influencé par notre génétique, mais les déclencheurs sont liés à l’environnement et notre alimentation. À force d’être exposé à trop d’insuline, le corps développe une résistance. Le corps augmente alors sa production pour compenser… Au bout d’un moment, le pancréas s’épuise et n’arrive plus à tenir le rythme. Dans les cas les plus avancés, pas d’autres choix que d’injecter de l’insuline, comme le ferai un diabétique de type 1.
Dans cet article, je parlerai principalement du diabète de type 2, celui qu’on peut influencer avec des modifications appropriées.
Nous allons voir que le Fasting, accompagné d’une alimentation réduite en sucre et féculents va nous aider à le prévenir…

Qui est concerné ?

Aux États-Unis (toujours beaucoup « d’avance » sur les maladies alimentaires, 12% de la population diabétique), ils ont même un terme pour ceux qui ne sont pas encore malades mais qui vont le devenir : pré-diabétiques.
En France, c’est 700 000 Français concernés sans le savoir. Le diabète est associé à plus de 30 000 morts par an !

Certains signes à observer chez ces personnes à risque :
– être en surpoids (IMC > 25)
– dormir moins de 6h par nuit
– plaques sombres (cou, aisselles, derrière les coudes ou genoux)
– déshydratation (urination et soif fréquentes)
– faim incontrôlable (même après un repas)
– vision floue

Pour confirmer le diagnostic, il faut mesurer son taux de sucre dans le sang à jeun (si > 100mg/dl), et 2h après un repas (si > 140mg/dl).
Alors que la recommandation classique est de manger régulièrement des féculents dits « complexes » (pour éviter les pics d’insuline en en produisant régulièrement), de nouvelles études montrent une autre alternative… ainsi que le rôle clé du jeûne face à cette maladie.

Des recommandations alimentaires dépassées

L’insuline, que j’appelle souvent l’hormone du stockage, est au coeur du diabète. Vous l’avez compris.
Les graisses n’ont aucun effet sur sa production, et peuvent même aider en réduisant l’impact d’un aliment sur la glycémie.
Qu’est ce qui influence l’insuline ? Principalement les glucides.
Pourtant, si je regarde le site de la Fédération Française des diabétiques sur leur page alimentation :
Glucides – Consommation recommandée: à chaque repas selon son appétit
Ils recommandent même le pain blanc sur cette page. Si vous ne le savez pas, l’index glycémique de la baguette est de 91 sur 100. Pareil pour les Corn Flakes, dans la liste alors que leur IG de 93.
Pour info, le sucre pur est (seulement) à 65.
Oui, vous avez bien lu. On recommande des bombes glycémiques aux diabétiques.
Ce n’est pas surprenant, quand on apprend qu’ils travaillent avec Coca-Cola…
Bien sûr, les graisses sont pour eux « à limiter ». Et on se demande pourquoi le diabète explose ?

Pourtant, de nombreuses études (par exemple) montrent qu’en réduisant sa quantité de glucides… on limite la production d’insuline sur la journée.
glucides_diabetes
La meilleure façon de corriger son diabète de type 2, ou de le prévenir, ce n’est donc pas de manger des féculents toute la journée, mais de les limiter le plus possible !
L’explication en deux mots, c’est que les glucides de notre alimentation (sucres ou féculents) se retrouvent dans notre sang sous forme de glucose. Pour stocker ce glucose et éviter l’intoxication, l’insuline est alors produite par le pancréas.
Si on limite le glucose, on réduit alors le besoin en insuline.
Il ne s’agit pas de supprimer complètement les glucides.. La première chose à faire, c’est de limiter l’index glycémique de son alimentation… comme je l’explique dans cet article.
Par exemple, remplacer dès que possible les féculents par des légumes de couleur. Remplacer les sucres par des options plus douces sur la glycémie, comme les fruits.
Le problème, c’est d’utiliser les glucides comme source principale d’énergie, à chaque repas.
Un peu de modération !

Jeûner contre le diabète : une solution potentielle

Si le jeûne est déconseillé aux diabétiques, c’est pour une raison simple : de plus gros repas (surtout riches en glucides, donc) vont causer une plus grosse demande en insuline lors de la digestion… auquel le corps ne serait pas capable de faire face.
Alors pour un malade, faire des gros repas, et donc créer un pic d’insuline semble être une mauvaise idée à première vue, surtout si vous êtes au stade qui demande des injections plusieurs fois par jour. Parlez en à votre médecin avant de vous y mettre, pour être suivi. Une phase de changement alimentaire avant est une aussi une bonne idée.
Comme je l’expliquais dans la première partie, c’est la résistance à l’insuline qui va poser problème à long terme, et se développer en diabète.
Donc si vous n’êtes pas encore diabétique… jeûner régulièrement va vous aider à améliorer votre sensibilité à l’insuline, prévenant ainsi l’apparition de la maladie.

Au congrès 2014 de l’American Diabetes Association, il y a quelques mois à San Francisco, le sujet du jeûne intermittent a été beaucoup discuté.
Pour citer le Dr Benjamin Horne (auteur de cette étude), directeur de recherche :
En plus de nos études précédentes qui démontrent que des décennies de jeûne régulier était associées à un risque plus faible de diabètes et de risques cardio-vasculaires, nous pensons avec cette dernière étude que le jeûne intermittent est la façon la plus impactante de limiter son risque de diabètes et les problèmes métaboliques liés à celui-ci.
Plutôt clair !
Enfin, un des plus gros facteurs et risque de développer un diabète de type 2 est simplement d’être en surpoids. Perdre du poids avec le Fasting est donc une stratégie efficace pour réduire ce risque à néant.

Combiner jeûne intermittent et moins de glucides

Dans cette étude suédoise, des chercheurs ont observé la réponse insulinique de trois régimes :
A- Faible en graisses, riche en glucides (le régime recommandé actuellement aux diabétiques)
B- Faible en glucides (mes recommandations alimentaires dans le cadre du Fasting)
C- Méditerranéen (sans petit-déjeuner, ce qui donne l’équivalent du Fasting mais plus riche en féculents)

Les résultats parlent d’eux-même :
fasting_diabetes
Les conclusions confirment ce que j’expliquais dans le premier paragraphe : le régime faible en glucides réduit considérablement la quantité d’insuline produite sur la journée et apparait comme la meilleure solution entre les trois régimes alimentaires.
Vous remarquez aussi le pic qui se produit après 16h de jeûne dans le groupe méditerranéen (qui jeûne le matin). Il semble élevé, mais il est important de noter que leur déjeuner est 2 fois plus important que celui du régime faible en graisse. La différence en terme d’insuline n’est que de 20%.
Au total sur la journée, l’absence d’insuline le matin grâce au jeûne permet d’en produire beaucoup moins sur l’ensemble de la journée, comparé au groupe faible en graisse.
Jeûner et réduire la dose de glucides apportent donc tous les deux des bénéfices pour les diabétiques, et surtout pour prévenir l’apparition de la maladie.
Dans le cadre du Fasting, on combine les deux ! Il aurait été intéressant de voir le résultat par rapport aux autres options, mais je vous laisse imaginer ce que ça donnerait compte tenu des bénéfices observés sur la production d’insuline… probablement des résultats encore meilleurs qu’un régime alimentaire faible en glucides sans jeûne.
Petite parenthèse en passant : on connait tous la bonne réputation du régime méditerranéen… serait-ce lié au fait qu’il soit traditionnellement sans petit-déjeuner ?
Pour résumer : si vous êtes déjà diabétique, parlez en à votre médecin avant de vous mettre au Fasting.
Si vous consommez beaucoup de glucides, en manger beaucoup d’un coup lorsque vous cassez le jeûne pourrait poser problème.

Réduire les glucides et féculents dans un premier temps va vous aider à stabiliser votre glycémie et améliorer votre sensibilité à l’insuline. Ensuite, vous pourrez essayer le jeûne intermittent.
En revanche, si vous n’avez pas de problème à ce niveau là… le Fasting ne va pas vous rendre diabétique, au contraire ! Combiner le jeûne et une alimentation faible en glucides est la meilleure façon de le prévenir.

Conclusion

Le principal problème d’une alimentation basée sur les féculents et des repas fréquents, c’est donc tout simplement que qu’on va produire de l’insuline toute la journée. Surtout si vous réduisez les graisses, qui elles ne stimulent pas la production d’insuline et peuvent limiter les pics en réduisant l’IG de notre alimentation.
En jeûnant, vous améliorez votre sensibilité à l’insuline. En réduisant les glucides, vous réduisez sa production. Deux bonnes choses !

Encore une fois, l’association du jeûne intermittent et d’une alimentation faible en glucides s’avère être une combinaison extrêmement efficace.
Pour la perte de poids, on le savait comme je le précise dans mon programme… mais également dans le cas du diabète de type 2.