jueves, 28 de julio de 2016

infection par le VIH et le diabète


 


points importants


  • Le diabète est une maladie qui se produit lorsque la concentration en glucose (sucre) dans le sang est très élevé. Le glucose provient de la décomposition de la nourriture que nous mangeons et est notre principale source d'énergie. Il existe deux types de diabète: le diabète de type 1 et le diabète de type 2 .
  • L'utilisation de certains médicaments anti-VIH peut augmenter la concentration de glucose (sucre) dans le sang et la cause du diabète de type 2 Autres facteurs de risque de diabète de type 2 comprennent des antécédents familiaux de diabète, le surpoids et le manque d'activité physique.
  • Les personnes vivant avec le VIH doivent être testés pour la concentration de glucose dans le sang avant de commencer à prendre des médicaments anti-VIH. Les personnes ayant des niveaux de glucose supérieurs à la normale peuvent avoir besoin d'arrêter de prendre certains médicaments anti-VIH et les remplacer par des plus appropriés.
  • Analyse de la glycémie sont également importants après vous commencez à prendre des médicaments contre le VIH. Si elles présentent des concentrations élevées de glucose, il peut être nécessaire de les modifier.
  • Le diabète de type 2 peut souvent être contrôlé avec une alimentation saine et l'exercice régulier. Une alimentation saine se compose de légumes, les fruits, les haricots, les grains entiers et des viandes maigres et peu d'aliments transformés riches en sel et en sucre. L'exercice régulier signifie effectuer une activité physique pendant 30 minutes la plupart des jours de la semaine. Parfois, avec une alimentation saine et une activité physique régulière, les médicaments sont nécessaires pour contrôler le diabète de type 2.


Qu'est-ce que le diabète?

Le diabète est une maladie qui se produit lorsque la concentration en glucose (sucre) dans le sang est très élevé. Le glucose provient de la décomposition de la nourriture que nous mangeons et est notre principale source d'énergie. Le diabète peut causer des problèmes de santé graves, y compris les maladies du cœur et des vaisseaux sanguins, des lésions nerveuses, la cécité et les maladies rénales. Heureusement, il peut être contrôlé avec un régime alimentaire, l' exercice et des médicaments.

Comment le diabète se produit?

Le glucose est transporté dans le sang aux cellules dans le corps. Une hormone appelée insuline permet le transport du glucose dans les cellules. Une fois que vous entrez dans les cellules, il est utilisé pour produire de l' énergie. Lorsque le corps a de la difficulté à transporter les cellules, le glucose accumule dans le sang et peut causer le diabète. Il existe deux types de diabète: le type 1 et de type 2 . Dans le diabète de type 1, les attaques du système immunitaire et détruit les cellules qui produire de l' insuline. Le manque d'insuline provoque le glucose à accumuler dans le sang. Dans le diabète de type 2, le corps ne peut pas produire suffisamment d' insuline ou ne peut pas utiliser ce efficace pour déplacer le glucose dans les cellules. Le diabète de type 2 est plus fréquent que le type 1.

Quels sont les facteurs de risque de diabète de type 2?

Les facteurs de risque pour le diabète de type 2 incluent être plus de 45 ans d'âge, les antécédents familiaux de diabète, le surpoids et le manque d'activité physique. Les personnes dont le fond est la famille afro - américaine, autochtones de l' Alaska, les Amérindiens, Asiatiques Américains , les Insulaires Hispanique / Latino, ou du Pacifique sont à risque accru de diabète de type 2 chez les personnes vivant avec le VIH, l'utilisation de certains médicaments virus peut augmenter la concentration de glucose dans le risque de sang de type et de la cause du diabète de type 2 diabète 2 est également plus élevé chez les personnes qui ont aussi l' hépatite C.

Quels médicaments augmentent le risque de diabète de type 2?

Certains médicaments contre le VIH de la classe des inhibiteurs de la transcriptase inverse analogue nucléosidique (INTI) et les inhibiteurs de la protéase peuvent augmenter le risque de diabète. ITIN:
  • Didanosine (nom de marque: Videx).
  • Stavudine (nom de marque: Zerit).
  • Zidovudine (nom de marque: Retrovir). Zidovudine est l' un des médicaments trouvés dans le VIH Combivir et Trizivir , qui sont deux combinaisons. (Les combinaisons comprennent deux ou plusieurs médicaments anti - VIH différents dans une seule pilule).
Les inhibiteurs de protéase:
Ces médicaments anti - VIH rendent plus difficile pour le corps à répondre à l' insuline et l' utilisation ( résistance à l'insuline ). La résistance à l'insuline provoque de fortes concentrations de glucose dans le sang, ce qui peut devenir un diabète de type 2.

Quels sont les symptômes du diabète?

Les symptômes du diabète peuvent inclure:
  • soif inhabituelle.
  • Besoin d'uriner fréquemment.
  • la faim extrême.
  • Perte ou gain de poids inhabituel.
  • fatigue ou irritabilité extrême.
  • des infections fréquentes.
  • Vision trouble.
  • Picotements ou engourdissement dans les mains et les pieds.
  • Lent coupes de guérison ou des ecchymoses.

Comment le diabète est diagnostiqué?

Le test de glycémie à jeun est couramment utilisé pour diagnostiquer le diabète. Mesure la concentration de glucose dans le sang après une personne a cessé de manger pendant 8 heures. Les personnes vivant avec le VIH doivent être testés pour le glucose dans le sang avant de commencer le traitement avec des anti - médicaments contre le VIH. Les personnes ayant des niveaux de glucose supérieurs à la normale peuvent avoir à cesser de prendre certains médicaments contre le virus. Le glucose sanguin test est également important lorsque vous commencez à prendre des médicaments contre le VIH. Si les résultats indiquent des concentrations élevées de glucose peut être nécessaire de modifier ces médicaments.

Vous pouvez traiter le diabète?

Le diabète de type 2 peut souvent être contrôlé avec une alimentation saine et l' exercice régulier. Une alimentation saine et l' exercice régulier peut aider une personne à atteindre et maintenir un poids santé.
Une alimentation saine se compose de beaucoup de légumes, des fruits, des haricots, des grains entiers et des viandes maigres et peu d' aliments transformés riches en sel et en sucre . Pour plus d' informations , voir ce site sur la saine alimentation . L'
exercice régulier signifie l' activité physique pendant 30 minutes la plupart des jours de la semaine.
Parfois, en plus d'une activité physique saine et régulière , l' alimentation, les médicaments sont nécessaires pour le contrôle le diabète de type 2 (traitement pour le type de diabète comprend 1 toujours l' insuline.) les
personnes vivant avec le VIH qui souffrent de diabète peuvent avoir besoin pour éviter de prendre certains médicaments contre le virus et les remplacer avec plus appropriée.
Si vous avez le VIH, parler à votre fournisseur de soins de santé au sujet de votre risque de diabète. Renseignez - vous sur la relation entre l' infection à VIH, les médicaments contre le virus et le diabète ainsi que des tests de diabète.


martes, 26 de julio de 2016

TYPES DE DIABETE Neuropathie


types Neuropathie diabétique de diabète 

 La neuropathie diabétique est généralement diagnostiquée lorsqu'une personne atteinte de diabète commence à montrer des signes de dommages ou de la dégénérescence des nerfs dans une partie quelconque du corps. Par définition, la neuropathie terme implique des dommages aux nerfs, même si elles peuvent avoir plusieurs types de cette condition selon laquelle les nerfs sont touchés. Ensuite , nous examinons la relation entre le diabète avec différents types de neuropathies et quelles sont les principales différences entre eux. Il existe quatre types de neuropathies associées au diabète. La plus courante est la neuropathie périphérique ou polyneuropathie qui affecte les nerfs du système nerveux périphérique, en particulier ceux qui fournissent les extrémités, en particulier les pieds et les mains. Certains des symptômes qui peuvent indiquer l'apparition d' une neuropathie périphérique sont: engourdissements ou une augmentation de la tolérance à la douleur, qui commence dans les orteils des pieds .
  • Picotements ou sensation de brûlure.
  • La perte de capacité à sentir la chaleur sur la peau, en particulier dans les extrémités.
  • La faiblesse musculaire ou de la difficulté ou de la douleur lors de la marche .
  • Apparence des complications du pied telles que les infections, la cicatrisation lente et des douleurs articulaires.
Le deuxième type de neuropathie diabétique est appelée neuropathie autonome affectant le système nerveux autonome. Ce système commande le fonctionnement des organes qui ne dépendent pas de la volonté; travail, dire automatiquement. Ceux-ci comprennent des organes comme le cœur, les poumons, la vessie, etc. Les symptômes de la neuropathie comprennent:

  • Problèmes avec la vessie, appelé «vessie neurogène».
  • La dysfonction érectile chez les hommes et la sécheresse vaginale chez les femmes.
  • Problèmes de régulation de la température corporelle.
  • Difficulté à avaler.
  • Hypoglycémie inaperçu (pas vous pouvez détecter si la glycémie est faible ou en baisse).
  • Augmentation du rythme cardiaque, même au repos.
La troisième forme de neuropathie ou la neuropathie diabétique radiculopléxica appelé l' atrophie. Ce type de neuropathie survient principalement chez les personnes âgées souffrant de diabète de type 2 et affecte les nerfs dans les jambes, les cuisses, les hanches et les fesses. Dans certains cas , il peut être associé d' un côté du corps. Les principaux symptômes sont:

  • Une douleur intense dans les hanches, les cuisses ou les fesses.
  • Problème debout après avoir été assis pendant un certain temps.
  • Perte de poids.
  • gonflement abdominal peut se produire.
Le dernier type de neuropathie associée au diabète est le Mononévrite focal ou une neuropathie qui touche un nerf, en particulier ou un petit groupe de nerfs. Ces lésions nerveuses se produisent soudainement et peut être très douloureux. Cette neuropathie a une caractéristique qui peut être considéré comme favorable et présenté dans un nerf spécifique et n'est pas étendu à d'autres nerfs ou des domaines tels que d'autres types de neuropathies. Cependant, il est une maladie grave et de soins, car il peut causer des crises cardiaques et d'autres maladies cardio-vasculaires, résultant de la douleur intense qu'ils causent. Les principaux symptômes de cette neuropathie sont:

  • Douleur thoracique, les pieds, les cuisses ou l'abdomen.
  • Paralysie d'un côté du visage.
  • Double vision ou difficulté à se concentrer.
nous espérons que cette information permet leur améliorer leur compréhension des différents types de neuropathies et de leurs mécanismes d'action différents chez les personnes qui souffrent. 

Source: .diabetv.com

jueves, 21 de julio de 2016

Diabète : l'étude scientifique qui montre que la maladie peut partiellement être traitée par le contrôle mental des patients


Diabète : l'étude scientifique qui montre que la maladie peut partiellement être traitée par le contrôle mental des patients 


Le temps de la maladie pour un diabétique est difficile à percevoir. Pourtant, cela est essentiel dans le contrôle de la maladie. C'est pourquoi certains médecins s'efforcent à apprendre au diabétique à maîtriser leur temps

Une étude de l'Université de Californie montre que la perception du temps fait varier le niveau de sucre dans le sang des diabétiques de type 2. Le rôle du process psychologique dans la gestion de la maladie est-il donc essentiel ?

La difficulté dans le diabète de type 2 est le caractère très silencieux de ses symptômes ; d'ailleurs, ceux-ci sont bien souvent absents. En réalité, on crée un symptôme en permettant au patient de mesurer son taux de sucre. Mais il s'agit en fait d'un symptôme biologique.
On est souvent dans une logique de prévention des problèmes de santé qui peuvent arriver à long terme. Le temps est très allongé et les conséquences paraissent toujours lointaines. A partir de là, les stratégies du patient pour se défendre sont très variées, certaines étant caractérisées par la rationnalité du patient qui comprend qu'il ne faut pas que les contraintes se transforment en maladie. Ils ont alors une capacité à se projeter dans le temps. C'est en ce sens que psychologiquement, ils vont anticiper.
Et d'un autre côté, il existe d'autres situations où n'ayant pas de rappels, d'alertes, le temps s'écoule, sans que cela ne demande de prise de conscience. Plus que la perception du temps, qui certes joue un rôle, c'est en fait la perception du risque. Et c'est ce risque qui ne doit pas occuper tout le temps de la maladie.
En fait, ce qui est difficile et particulier dans cette maladie chronique, c'est la quasi-absence de sanctions immédiates (à part en cas de montée de sucre - hyperglycémie) où quand les médicaments font baisser le taux de sucre (hypoglycémie), il y a des rappels à l'ordre.
La perception du temps court peut désavantager, mais celle du temps long est essentielle : avoir un projet, une idée d'avenir peut modifier les habitudes de patient plus positivement.

Quels sont les techniques thérapeutiques utilisées pour que le patient gère au mieux sa maladie, sans être obnubilé par son taux de sang ?

Ce qui est certain, ce que la représentation du temps des soignants et des patients n'est pas du tout la même. Le médecin doit donc comprendre qu'elle est la représentation que le patient se fait de son temps de malade. Le cas limite est évidemment celui du déficit d'informations. Mais généralement, il n'y a pas de déficit d'informations, le patient développant plutôt sa stratégie de défense. On est ici dans des cas très particuliers, qui ont donc bien à voir avec la psychologie du patient. Pour cela, il faut développer des stratégies de coping (la manière utilisée par les individus pour appréhender le facteur de stress) et donc adaptées.
Le médecin doit savoir ce que le patient sait, pense, et veut faire de sa maladie. Et ce nécessairement à partir du patient, jamais à partir d'une information verticale qui ne sert pas à grand-chose.

Comment s'adapter à cette multitude de profils psychologiques reflétant appréhensions, envies et compréhensions de leur maladie ?

Encore une fois, il n'y a pas de truc. Il faut sans cesse favoriser l'expression, pour que le patient lui-même fasse l'analyse et enclenche seul les changements de comportements nécessaires. Car c'est bien le cœur du problème : les leviers dans un diabète de type 2 sont l'alimentation, l'exercice physique et la prise de médicaments, c'est -à-dire des éléments très lourds à intégrer dans un quotidien. Ce changement radical, cette rupture, est en fait peu spectaculaire à première vue pour un diabétique. Ce genre de maladie chronique doit permettre de créer une transmission de compétence. Et donc créer un climat favorable pour l'anxieux qui veut tout contrôler et l'autruche qui ne veut pas voir la réalité en face. D'où l'utilité des groupes dans la confrontation de la maladie. Les canaux émotionnels qui y sont ouverts sont déterminants.

Source: atlantico.fr



martes, 19 de julio de 2016

Diabète : quand le microbiote fait de la résistance à l’insuline


Robot de la plateforme de clonage-phénotypage haut débit de l'unité Métagenopolis.. © Bertrand NICOLAS - Inra, NICOLAS Bertrand  

Les bactéries de notre intestin influencent-elles l’insulino-résistance et donc la survenue du diabète de type 2 ? Quelles bactéries seraient impliquées ? Comment agiraient-elles ? Dans le cadre du consortium MetaHIT1, une équipe internationale impliquant l’Inra démontre pour la première fois l’impact du microbiote sur la résistance à l’insuline et révèle les principales espèces bactériennes en jeu. Leurs travaux, qui viennent d’être publiés dans Nature, ouvrent des perspectives prometteuses pour réduire l’incidence des maladies métaboliques et cardiovasculaires.
Le diabète de type 2 est une maladie qui, en France, affecte 4,5 % de la population et dont le coût annuel avoisine 12 milliards d’euros. Caractérisée par une hyperglycémie chronique (c’est-à-dire un taux de glucose trop élevé dans le sang), cette pathologie est très souvent associée à une insulino-résistance. En effet, les patients atteints produisent de l’insuline mais les cellules deviennent insensibles à cette hormone et ne parviennent plus à stocker le glucose. Il en résulte un certain nombre de dysfonctionnements conduisant à la survenue de maladies cardiovasculaires et métaboliques, considérées aujourd’hui comme de véritables épidémies mondiales.
De nombreuses études suggèrent l’existence d’un lien entre le microbiote et la santé métabolique. Les scientifiques ont notamment mis en évidence, chez les personnes diabétiques (ou pré-diabétiques), des taux élevés d’acides aminés branchés - ou BCAA pour Branched chain amino acids - (valine, leucine et isoleucine). Ces BCAA sont des acides aminés essentiels qui proviennent de l’alimentation ou des bactéries de notre microbiote. Dans le cadre du projet MetaHIT1, une équipe internationale impliquant l’Inra a tenté de savoir si notre microbiote pouvait contribuer de manière significative à cette augmentation de BCAA dans le sang ? Et si oui : comment ? Pour cela, ils ont examiné les plasmas sanguins et le microbiote de 277 personnes non diabétiques et 75 diabétiques. Ils ont effectivement observé que plus les taux de BCAA sont élevés, plus l’insulino-résistance augmente. Ils ont examiné les métabolites (composés organiques stables issus du métabolisme) et les lipides du plasma sanguin des non diabétiques. Parmi le millier de métabolites scrutés, ils ont identifié 19 groupes de métabolites bactériens associés à l’insulino-résistance (soit de manière positive, favorisant la résistance à l’insuline ou à l’inverse, négative, c’est-à-dire freinant l’insulino-résistance). En parallèle, ils ont étudié la composition du microbiote et mis en évidence 23 groupes fonctionnels impliqués dans la synthèse des BCAA ou dans leur utilisation. Leurs résultats montrent que la quantité de BCAA dans le plasma est bel et bien liée au microbiote et non pas à l’alimentation. De plus, 4 espèces microbiennes impliquées dans ces interactions microbiote-insulino-résistance ont été mise en évidence : Prevotella copri et Bacteroides vulgatus sont associées à la biosynthèse des BCAA et donc à la résistance à l’insuline. Butyrivibrio crossotus et Eubacterium siraeum sont, quant à elles, impliquées dans le transport et l’utilisation de ces acides aminés et contribuent à diminuer leur taux dans le sang.
Pour évaluer directement le rôle des bactéries intestinales, les chercheurs ont étudié l’effet de Prevotella copri chez la souris. Ils ont démontré que cette bactérie induisait effectivement la résistance à l’insuline et augmentait la quantité de BCAA dans le sang. De tels résultats ouvrent des pistes prometteuses pour la santé humaine : si Prevotella copri est un facteur de risque d’insulino-résistance chez l’homme, la prochaine étape consiste à moduler et diminuer cette bactérie pour atteindre un équilibre optimal entre les espèces bactériennes de notre microbiote et optimiser notre alimentation.

Source: presse.inra.fr

jueves, 14 de julio de 2016

DIABÈTE ET CRAMPES MUSCULAIRES


Causes, prévention et soins immédiats


Les crampes musculaires ou spasmes ou contractions involontaires de nos muscles interviennent souvent la nuit durant notre sommeil. Mais elles peuvent également survenir à tout moment de la journée. Les crampes peuvent toucher n’importe quel muscle, mais elles apparaissent souvent à hauteur du mollet, des orteils, des cuisses, des pieds et même des bras.


Les causes

Trop ou pas assez de sucre dans le sang entraîne de facto des risques de crampes musculaires. Autrement dit une glycémie mal réglée donne des crampes. Chez le diabétique dont la glycémie varie de façon anarchique, donc mal réglée, les crampes sont fréquentes et douloureuses. Sur une échelle de 1 à 10, la douleur peut éteindre 8 voire 9 ou 10, le patient souffre terriblement ce qui l’empêche de dormir, ou alors son sommeil est agité, et la douleur reste présente malgré l’endormissement.


La contraction du muscle nécessite une forte source d’énergie

Elle puise cette énergie dans le trop plein de glucose circulant dans le sang. C’est le cas de crampes engendrées par une glycémie haute. Mais aussi paradoxale qu’il y paraît, une glycémie trop basse engendre également des crampes musculaires. En effet le muscle en manque de «sucre» va se contracter brutalement. C’est le cas quand votre glycémie est trop basse durant la nuit. Les muscles «affamés» en manque de «carburant» se contractent brutalement. Les «électrolytes» (système complexe de transformation des sucres) sont épuisés. Parmi les autres causes principales de l’épuisement de ces électrolytes, il y a la déshydratation, le manque de potassium, de calcium, de magnésium, de sodium, le tout lié à l’état de votre glycémie. Ce type de déséquilibre engendre de violentes crises de crampes musculaires chez le diabétique, mais également chez le sportif de haut niveau, qui sollicite brutalement ses muscles lors d’un exercice intense ou prolongé. Les complications du diabète, une mauvaise circulation du sang et de petites lésions nerveuses occasionnent fréquemment ce type de crampes musculaires. Les patients à risques d’accidents cardiovasculaires, ou atteints d’une neuropathie périphérique sont sujets à de telles crampes. Ceux qui sont sous insuline, sous médicaments anti cholestérol, antihypertenseurs, antipsychotiques, ou sous emprise alcoolique, sont également sujets à ces crampes musculaires. D’autres causes, comme une thyroïde malade, sous hémodialyse, une fatigue installée, ceux qui ont une compression des nerfs rachidiens, qui sont en position longue assis ou debout enclenchent également des crampes musculaires.


Prévention

Le diabétique doit surveiller et réguler sa glycémie. Avoir une nourriture équilibrée. Pratiquer une activité sportive régulière.

Conseils avant de se coucher

• Prendre un bain chaud, pour détendre vos muscles. Si possible pratiquer 5 à 6 minutes de vélo d’appartement avant de se coucher, ou faire quelques étirements. S’hydrater en buvant tout au long de la journée 1,5 litre d’eau.
• Manger des aliments riches en calcium, potassium et magnésium (laitages, brocolis, saumon gras, sardines). Avant de prendre des compléments nutritionnels en gélules de calcium, de magnésium et de potassium, parlez-en à votre médecin.
• Si vous êtes dans l’obligation d’être dans des positions «debout» de longue durée, portez des chaussures de soutien.
Évitez les longues périodes assises, pratiqué de la marche quotidienne, environ 30 minutes.
• Pratiquer des exercices de yoga pour assouplir vos muscles (Plusieurs livres sur le yoga existent, faciles à suivre).


Pour calmer les douleurs de crampes.

Votre médecin ou votre diabétologue peut à partir de tests simples trouver l’origine et les causes de vos crampes. Ils vous prescriront alors des solutions personnalisées. Parmi les remèdes les plus communs pour calmer la douleur, le massage et l’étirement du muscle affecté est souvent préconisé. Tendez doucement les orteils vers le haut du pied, quand la crampe est à hauteur du mollet. Masser et étirer le mollet. Poser bien à plat le pied sur un carrelage froid (salle de bain) jusqu’à ce que la douleur diminue. Massez-vous la partie douloureuse avec un glaçon. Certains patients utilisent de l’ibuprofène ou des relaxants musculaires comme anti-inflammatoire, mais il est conseillé de demander l’avis de votre médecin.

Pour le diabétique, la meilleure solution pour réduire le nombre de crampes, est de réguler sa glycémie et rééquilibré son alimentation. Les solutions existent elles sont toutes en vous. Et comme dit de Docteur Frédéric Saldmann, «le meilleur des remèdes, c’est vous» !

Dr J. Marshall

Source: le-diabete-la-recherche-et-laccompagnement.com



 

martes, 12 de julio de 2016

Charlie le robot, nouvel ami des enfants diabétique


A sept ans, Ruben est déjà capable de mesurer son taux de glucose sanguin et de compter les glucides d'un verre de lait, tout cela grâce à son nouvel ami Charlie le robot 

A sept ans, Ruben est déjà capable de mesurer son taux de glucose sanguin et de compter les glucides d'un verre de lait, tout cela grâce à son nouvel ami Charlie le robot.
"Que dois-tu faire si tu te sens en hypo?", l'interroge de sa voix aiguë et mécanique le petit robot rouge et blanc, lors d'une séance de jeu au sujet de l'hypoglycémie, état où le taux de sucre dans le sang est trop faible.


Avec ce robot qui parle et danse, le garçon malicieux à la tignasse blonde, diagnostiqué diabétique il y a un an, apprend à calculer des données qui peuvent lui sauver la vie.
Fruit d'une collaboration unique entre des professionnels de la santé, des ingénieurs en robotique et des universitaires, entre les Pays-Bas, l'Italie, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, Charlie pourrait bientôt devenir le coach de nombreux enfants atteints de diabète de type 1.
Les Pays-Bas comptent environ 6.000 jeunes diabétiques et chaque année, au moins un enfant décède à cause de la maladie.
"Un enfant malade et sa famille pensent au diabète toutes les dix ou quinze minutes", explique à l'AFP Gert Jan van der Burg, pédiatre à l'hôpital Gelderse Vallei à Ede, au centre des Pays-Bas.
Car un goûter d'anniversaire, une virée au fast-food, une activité sportive, ou une simple partie de jeu vidéo peuvent rapidement faire s'envoler ou dégringoler le niveau de sucre dans le sang.
Chez une personne souffrant de diabète de type 1, le pancréas ne parvient pas à produire l'insuline, essentielle à l'utilisation du glucose sanguin par l'organisme comme source d'énergie. Et la seule manière de contrôler la maladie est de prendre régulièrement de l'insuline, sous forme d'injections ou à l'aide d'une pompe.
Les parents, mais aussi les enfants eux-mêmes, doivent donc décider, mesurer, calculer les injections d'insuline, le taux de sucre dans le sang ou encore la prise de glucides. Une erreur de dosage peut provoquer transpirations, vertiges et troubles du comportement, voire un coma.
Jusqu'à présent, quarante enfants ont rencontré leur nouvel ami Charlie dans le cadre de la phase de test aux Pays-Bas, première étape d'un projet de quatre ans financé par l'Union européenne et lancé en mars 2015. Des tests sont également menés en Italie.
- Un ami à l'écoute -
Conçu pour des enfants âgés de 7 à 14 ans, le robot aux yeux en forme de billes et aux haut-parleurs en guise d'oreilles leur demande de répondre "vrai ou faux" aux questions posées par l'intermédiaire d'une tablette.
Les créateurs de Charlie veulent ainsi "développer une nouvelle sorte de personnage qui aide les enfants à faire face à la maladie, leur apprend ce qu'est le diabète ainsi que les effets du sport et de la nourriture", explique à l'AFP Mark Neerincx, chercheur scientifique à l'université technique de Delft.
Intitulé "Assistant personnel pour un mode de vie sain", ce projet de quatre millions d'euros est développé par l'Organisation néerlandaise pour la recherche en sciences appliquées (TNO) et ses équivalents italien et allemand FCSR et DFKI, ainsi que l'université de Delft et l'Imperial College de Londres.
Face à ce "lourd fardeau" qu'est la maladie, les enfants conscients d'être différents peuvent exprimer leurs sentiments et raconter leurs expériences au robot à la bouille sympathique, qui construit un profil pour chacun de ses petits patients et apprend ainsi à les connaître.
"Charlie est gentil, il me pose des questions sur moi", sourit Sofiye Boyuksimsek, 10 ans, diagnostiquée voici deux ans.
Toujours en phase de test, l'ami des enfants doit encore apprendre à mieux évaluer leurs besoins et ceux de leurs parents et transformer ses interactions en véritables conversations.
"Ce n'est pas seulement que les enfants veulent apprendre davantage sur le diabète, mais plutôt qu'à leurs yeux, une petite discussion avec le robot a quelque chose de très précieux", souligne Olivier Blanson Henekemans, chercheur auprès du TNO.


Source: leparisien.fr

jueves, 7 de julio de 2016

Le beurre ne serait finalement pas si mauvais pour le cœur


Du beurre 

Selon une nouvelle étude américaine, le beurre ne causerait pas de maladie cardiovasculaire. Il ne serait donc pas aussi nocif que ce que les autorités sanitaires clament.


Voilà une étude qui va nous réconcilier avec le beurre. En effet, selon des scientifiques américains, celui-ci n’aurait pas vraiment d’effets négatifs sur notre santé. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont compilé et analysé les résultats de plusieurs études portant sur plus de 600.000 personnes.

Le beurre n’aurait pas de lien avec les maladies cardiaques

Lorsque l’on veut faire un régime ou bien soigner ses artères, il est entendu que l’on doit réduire notre consommation de matière grasse dont le beurre fait partie. Pourtant, la méta-analyse menée par des chercheurs américains, dont les résultats ont été publiés dans la revue Plos One, pourrait bien nous faire changer nos habitudes.
Les scientifiques ont compilé les résultats de 9 études qui ont été menées dans le monde entier sur un total de 636.151 personnes. Cette population consommait en moyenne 14 grammes de beurre par jour. Sur la durée du suivi, 28.000 décès ont été recensés, 9783 cas de maladies cardiovasculaires et 23.954 cas de diabète de type 2.
« Les gens qui mangent plus de beurre ont généralement un régime alimentaire et un style de vie plus malsain, mais le lien entre le beurre et les maladies cardiaques est assez neutre en général » concluront les chercheurs.

Moins néfaste que le sucre ou l’amidon

En outre, quatre études sur les neuf tendraient à prouver que le beurre peut faire reculer le risque de souffrir de diabète de 4%. S’il est moins sain que l’huile de lin ou d’olive pour cuisiner par exemple, il n’est pas aussi nocif que le sucre ou encore l’amidon que l’on trouve dans le pain blanc et les pommes-de-terre.
Le beurre peut donc très bien faire partie d’une alimentation

  équilibrée, à condition bien sûr, de ne pas en abuser.

Source: actusante.net

martes, 5 de julio de 2016

Diabète : des chiens capables de détecter les hypoglycémies


Diabète : des chiens capables de détecter les hypoglycémies  


En cas d'hypoglycémie, des composés volatiles sont présents dans notre haleine. Des chercheurs de l'université de Cambridge pensent que les chiens peuvent détecter ces molécules.

Souffler sur la truffe de son chien pour savoir si on est en hypoglycémie, c'est ce que propose l'université de Cambridge. Publié dans la revue Diabetes Care, l'article de la célèbre faculté anglaise explique comment certains composés volatils présents dans l'haleine peuvent être détectés lorsqu'un patient atteint de diabète de type 1 est en hypoglycémie.
Cette chute du taux de glucose sanguin peut avoir de lourdes conséquences. Lorsque la glycémie s'abaisse au-dessous d'un certain seuil, des tremblements et une grande fatigue peuvent apparaître, allant même jusqu'à la perte de conscience. Chez des patients diabétiques, ces symptômes peuvent venir d'un moment à l'autre. Il est donc crucial d'agir vite.

Un composé deux fois plus élevé en cas d'hypoglycémie

Les travaux des scientifiques ont porté sur 8 femmes âgées d'une quarantaine d'années et diabétiques de type 1, c'est-à-dire que leur système immunitaire attaque leurs cellules pancréatiques productrices d'insuline. Les scientifiques ont abaissé artificiellement leur glycémie et ont recueilli les composés chimiques volatils présents dans l'air expiré.
Ils ont découvert que le taux d'isoprène, un sous-produit de la production de cholestérol, était deux fois plus élevé dans l'haleine en cas d'hypoglycémie. Les scientifiques ignorent actuellement pourquoi cette molécule est deux fois plus présente lorsque que le taux de glucose sanguin est faible. Mais cette découverte pourrait expliquer pourquoi certains chiens peuvent être entraînés à repérer les signes avant-coureurs chez les patients, selon le site de l'université de Cambridge.

Un détecteur à quatre pattes

Claire Pesterfield est une infirmière spécialiste du diabète pédiatrique à l'hôpital d'Addenbrooke à Cambridge. Elle est elle-même diabétique de type 1. Elle a donc besoin de s'injecter de l'insuline pour équilibrer son taux de glucose sanguin. Claire possède aussi un chien. Son labrador, Magic, a été formé pour détecter quand son niveau de glucose sanguin baisse. Les scientifiques anglais pensent que les chiens peuvent être sensibles à la présence d'isoprène. Les humains n'ont pas un odorat aussi développé que celui de leurs amis à quatre pattes, mais les chiens peuvent s'avérer être un véritable atout pour réduire le risque de complications potentiellement mortelles chez les patients diabétiques. Une vidéo réalisée par l'université de Cambridge montre ainsi que Magic est capable de réveiller sa maîtresse quand elle risque une hypoglycémie nocturne.

Source: pourquoidocteur.fr