jueves, 28 de enero de 2016

Des chercheurs ont découvert une enzyme capable de lutter contre le diabète

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Réel fléau dans notre société, le nombre de Français atteints de diabète est passé de 1,6 à 2,9 millions en seulement 10 ans. Cependant, la découverte d’une enzyme capable de neutraliser les effets toxiques du sucre en excès dans l’organisme ouvre la voie à de nouveaux traitements contre le diabète et l’obésité.                                                                                                                     

Le diabète, c’est quoi?

« Faut toujours faire attention à ce qu’on mange! Le manger, c’est beaucoup plus que du manger, c’est de l’amour » disait Jean-Marie Gourio, ancien rédacteur en chef adjoint du journal Hara-Kiri. Lipides, protéines et glucides sont essentiels à notre bien-être puisqu’ils fournissent l’énergie dont le corps a besoin. Lorsque les glucides sont ingurgités, l’organisme les transforme en glucose (sucre). L’augmentation du taux de glucose est alors détectée par le pancréas qui sécrète de l’insuline (hormone). Cette hormone peut être assimilée à un message d’alerte pour le foie, les muscles et les tissus adipeux : « il y a beaucoup de glucose dans le sang, il faut les consommer ou les stocker ».
Double bénéfice en somme, liant l’agréable au vital… sauf quand on en abuse. Un taux de glucose en trop grande quantité dans l’organisme peut provoquer des dommages aux tissus. Lorsque le schéma précédent ne fonctionne plus, c’est que l’on est atteint de diabète (type 1 ou type 2).
Il n’existe aucun remède à ce jour. Les traitements reposent essentiellement sur l’alimentation, l’exercice physique et la médication. Avec une bonne prise en charge médicale, un régime alimentaire adapté et un mode de vie adéquat, il est tout à fait possible pour des personnes diabétiques de mener une vie normale.
Pas de remède… Pour l’instant
L’enzyme G3PP est essentielle pour le bon fonctionnement de notre organisme. Elle joue un rôle dans la régulation de l’utilisation du glucose et des lipides, mais aussi dans la production d’énergie. « Nous avons constaté que la G3PP peut dégrader une grande partie de ce glycérol -3— phosphate en excès et le détourner de la cellule, de sorte que les cellules bêta pancréatiques productrices d’insuline et les divers organes sont protégés des effets toxiques d’un niveau élevé de glucose », explique le professeur Marc Prentki, chercheur au CRCHUM.
Suite à cette découverte, l’équipe s’attelle à trouver « de petites molécules capables d’activer l’enzyme G3PP ». Après des tests concluants sur des animaux, un médicament à usage humain pourra être mis au point. La découverte de l’enzyme G3PP pourrait donc permettre aux scientifiques de se pencher sur de nouvelles formes de traitements contre l’obésité et le diabète.
               
Une nouvelle enzyme, protéine accélérant les réactions chimiques de l’organisme, dont on ignorait encore l’existence dans les cellules des mammifères, a récemment été découverte : le glycérol -3— phosphate-phosphatase (G3PP). Elle est capable de contrer les effets toxiques du sucre en excès en régulant l’utilisation du glucose et des lipides par différents organes. Cette découverte, que l’on doit au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM – Canada), est capitale puisqu’elle ouvre de nouvelles possibilités dans la lutte contre le diabète et l’obésité.

martes, 26 de enero de 2016

Le Diabète Nuit-il à La Sexualité Féminine?


 

"Je sais que le diabète peut induire des troubles sexuels chez l'homme. Je souffre de cette maladie depuis plusieurs années et je me demande si elle peut nuire à  ma vie sexuelle" écrit Laurence, 45 ans.  Le Dr Catherine Solano, médecin sexologue et andrologue à  l'hôpital Cochin à  Paris lui répond. 

Le diabète est une maladie connue pour pouvoir atteindre la sexualité masculine, en particulier l'érection et l'éjaculation. Mais des problèmes sexuels existent aussi chez les femmes. Il est cependant important d'ajouter que le diabète n'entraîne de difficultés sexuelles qu'après un long temps d'évolution, lorsqu'il abîme les artères et les nerfs (angiopathie et neuropathie diabétiques). Aussi, de nombreuses personnes atteintes de cette maladie gardent une sexualité parfaitement fonctionnelle.

Ce qu'il faut savoir sur diabète et sexualité féminine

Quand les troubles sexuels surviennent, on observe le plus souvent une sécheresse vaginale, c'est-à -dire un trouble de l'excitation. Cette difficulté est l'équivalent d'un trouble de l'érection chez l'homme. Cela se produit lorsque les artères sexuelles sont rétrécies et laissent passer le sang avec un débit diminué. Ce trouble peut être à  l'origine de douleurs pendant les rapports... qui conduisent parfois à  leur évitement et à  une diminution du désir.

 L'atteinte des nerfs, elle, peut entraîner des difficultés à  atteindre l'orgasme. Ce trouble est un équivalent des problèmes d'éjaculation chez l'homme.

Alors, surtout, si un médecin vous dit que tout est dans la tête, n'en croyez rien... Même si, bien sûr, le mental peut jouer sur le fonctionnement sexuel.

Conseils pour concilier diabète et sexualité 

Soignez votre diabète. Une maladie bien équilibrée retarde l'apparition d'éventuelles difficultés sexuelles.

Conservez vos artères en bon état en adoptant une bonne hygiène de vie. Pratiquez un exercice physique régulier, surveillez votre ligne, mangez beaucoup de fruits et de légumes, traitez votre cholestérol ou votre hypertension, si vous êtes concernée...

Faire attention aux contraceptions hormonales (pilule, patch, anneau, stérilet) qui peuvent avoir des incidences sur la lubrification vaginale. Choisissez plutôt une contraception mécanique quand c'est possible : stérilet au cuivre, ligature des trompes après 40 ou 45 ans.

Demandez à  votre partenaire de prendre le temps nécessaire pour les préliminaires. Cela facilite la montée de l'excitation, et par conséquent la lubrification.

Utilisez un gel vaginal qui soit à  la fois hydratant et lubrifiant. N'hésitez pas à  en parler à  votre médecin, qui pourra vous prescrire, par exemple, une crème vaginale hormonale pour améliorer l'hydratation et prévenir les troubles liés à  la sécheresse vaginale.

Trouver un médecin pratiquant le laser vaginal. Il s'agit d'une méthode non médicamenteuse, non hormonale, permettant de stimuler, en une à  trois séances, la production de collagène au niveau de la muqueuse du vagin, et ainsi d'améliorer la lubrification. Cette méthode est de plus en plus utilisée. Le bémol, c'est que les séances sont chères (environ 300 € la séance) et non prises en charge par l'Assurance-maladie.

Enfin, les médicaments de la famille du Viagra® auraient pour effet d'augmenter la lubrification vaginale, mais ils sont peu utilisés, n'ayant pas reçu d'autorisa­tion officielle dans cette indication.

jueves, 21 de enero de 2016

Un nouveau procédé révolutionnaire pour gérer son diabète


Un nouveau procédé révolutionnaire pour gérer son diabète 

L’annonce a été faite en décembre. Un nouveau procédé pour gérer le diabète est né. Il est le résultat de l’association de iHealth et MySugr, deux sociétés pionnières dans le domaine de la santé connectée. Une avancée qui devrait faciliter la vie de nombreux malades atteints de diabète.
Le domaine de la santé regorge de défis pour les développeurs d’objets connectés. Parce qu’il est difficile à gérer au quotidien et qu’il touche  285 millions de personnes à travers le monde – soit 6,6 % de la population adulte mondiale (chiffres de 2010) – le diabète se présente comme un sujet central, traité par les développeurs d’objets de santé connectés. Google a d’ailleurs déjà fait preuve de son intérêt dans la recherche de solutions pour améliorer le quotidien des personnes atteintes par cette maladie.
 
DiabèteDans la lignée de Google qui proposait des lentilles et patchs permettant le suivi médical en temps réel des malades, deux autres sociétés ont planché pour proposer un nouveau moyen de contrôler et consulter son taux de glycémie. D’un côté, iHealth, présenté comme un précurseur en matière de santé connectée proposant une gamme de produits utiles tel que des tensiomètres, des balances connectées ou bien des bracelets d’activités. De l’autre, MySugr, société développant des applications sur smartphone et sur le web pour aider à gérer le diabète de ses 500 000 utilisateurs à travers le monde.

Tout un carnet de suivi consultable sur smartphone


En réalité, le savoir-faire d’iHealth s’est greffé sur l’application déjà existante de MySugr, donnant en définitive un précédé novateur, intelligent et extrêmement pratique. Tout un carnet de suivi est disponible et consultable sur l’application iHealth Gluco-Smart. Après avoir effectué son relevé grâce au glucomètre d’iHealth, l’utilisateur n’a plus qu’à entrer manuellement ses données, transférées via Bluetooth. A la suite de quoi le programme se charge automatiquement de les analyser avant de les restituer sous forme de graphiques clairs et précis.
MySugrAinsi, à tout moment, le malade peut consulter ses relevées de glycémie et suivre ses variations via l’application sur son smartphone ou sa tablette. Autant de données qui pourront être partagées au médecin traitant pas internet. En plus de ça, l’application se charge d’envoyer une alerte à son utilisateur lorsqu’il oublie d’effectuer son contrôle glycémique. La synchronisation de ces deux outils a également pour but d’éviter les erreurs liées à la saisie manuelle des données sur l’application mySugr.
Dans un souci pédagogique, le site mySugr.com propose même des cours en ligne pour apprendre gérer son diabète. Illustrés et très ludiques, ils sont avant tout destinés à des enfants qui devront cependant savoir parler anglais ou allemand ; le site ne proposant que ces deux langues pour le moment.

« Être plus autonome »

DiabèteDans une interview relayée par santeconnectee.fr, Uwe Diegel, Président de iHealth Europe explique la démarche visée par ce nouveau procédé. « Pour bien gérer le diabète ce ne sont pas les données qu’il faut gérer mais bien les patients. La santé connectée n’est pas seulement le futur de la médecine mais bien une réalité aujourd’hui. C’est un outil qui offre aux patients diabétiques un moyen d’être plus autonomes grâce à des applications qui leur permettent de devenir acteur de leur propre santé ».
L’intégration de iHealth Gluco avec l’application mySugr est d’ores et déjà disponible en Amérique du Nord et en Europe, téléchargeable sur les services Apple Store et Google Play. Une version d’essai gratuite est même mise à disposition sur https://mysugr.com/fr/. Pour se doter du Health Gluco, il faudra en revanche obligatoirement allé se renseigner auprès d’une pharmacie, le produit n’étant pas encore autorisé à la vente en ligne en France.
Si ce nouveau procédé doit encore se confronter à la réalité des utilisateurs, il dessine les lignes d’un futur offrant un suivi sanitaire plus efficace, plus proche des patients, intégrant les objets connectés au cœur de la santé.

martes, 19 de enero de 2016

Adolescents : le stress augmente le risque de diabète de type 2


Adolescents : le stress augmente le risque de diabète de type 2 

Des jeunes hommes stressés ont un risque plus élevé de développer un diabète de type 2 en vieillissant. Leur hygiène de vie peut expliquer ce phénomène.

A l’adolescence, une mauvaise gestion de son stress peut constituer un handicap au quotidien. Mais l’impact peut aussi se faire ressentir sur le long terme : un adolescent stressé peut devenir un adulte en mauvaise santé, plus à risque de développer un diabète de type 2. Une étude, publiée dans la revue scientifique Diabetologia, s'intéresse justement à ce lien.
Les chercheurs, de l’université de Stanford aux Etats-Unis, ont analysé les données de santé de plus d’un million et demi de jeunes suédois de 18 ans, recueillies à l’occasion de leur service militaire, sur la période 1969-1997.
Ceux qui étaient déjà atteints de diabète ont été exclus des analyses, afin de s’affranchir de tout biais.

50 % de risque en plus

Tous les participants avaient passé des tests afin d’évaluer leur résistance psychologique, et leur capacité à gérer leur stress. Ces hommes ont ensuite été suivis entre 1987 et 2012, période durant laquelle 34 008 hommes ont été diagnostiqués avec un diabète de type 2.
Les chercheurs ont alors observé un lien entre un fort niveau de stress et le développement d’un diabète de type 2 des années plus tard. Cette association reste significative même après avoir pris en compte certains facteurs, comme l’indice de masse corporelle, une histoire familiale de diabète ou un contexte socioéconomique défavorable.
Les chercheurs montrent que 20 % des participants les plus stressés avaient 50 % de risques en plus de développer un diabète de type 2 que les 20 % des moins stressés. Ils soulignent que plus la résistance au stress est élevée, plus le risque de diabète diminue.

Facteurs de risque

Pour mieux comprendre ce lien, les chercheurs avancent plusieurs hypothèses. Un mélange de facteurs physiologiques et environnementaux serait en cause, mais une mauvaise hygiène de vie expliquerait la majorité des cas de diabète.
Les personnes stressées sont ainsi plus nombreuses à fumer, à prendre des repas peu équilibrés et à éviter le sport. Des facteurs de risque du diabète qui permettent, d’après les chercheurs, d’expliquer les risques encourus par ces individus.
Les spécialistes reconnaissent que des études complémentaires seraient nécessaires pour mieux évaluer les risques, d'autant que leurs travaux s'intéressent aux hommes et pas aux femmes.
Toutefois, ils espèrent que leurs conclusions pousseront les professionnels de santé à mieux accompagner les ados qui souffrent d'anxiété.

 

jueves, 14 de enero de 2016

Le pamplemousse aiderait à contrôler le diabète et perdre du poids, confirme une étude


 


Le pamplemousse pourrait aider à contrôler le diabète et perdre du poids, confirme une étude publiée dans la revue PLOS One.
Les études précédentes à la base d'allégations de vertus amincissantes et antidiabétiques du pamplemousse étaient à petites échelles, mal contrôlées et contradictoires, soulignent Andreas Stahl et Joseph Napoli de l'Université de Californie (Berkeley), coauteurs. La nouvelle étude vient donner du poids à ces allégations.

Ils ont mené cette étude avec 6 groupes de souris qui avaient, pendant 100 jours, une alimentation constituée de 60% ou de 10% de gras; prenaient de l'eau contenant du jus de pamplemousse et de la saccharine (pour contrer l'amertume du pamplemousse) ou de l'eau ne contenant que de la saccharine; ou prenaient de l'eau additionnée de naringine, un composé du pamplemousse que des études ont lié à la perte de poids, ou de la metformine, un médicament fréquemment prescrit pour le traitement du diabète de type 2. Tous les groupes prenaient la même quantité de calories.
Les souris qui avaient une alimentation riche en gras et prenaient du jus de pamplemousse ont pris moins de poids et présenté une diminution de 13 à 17% des niveaux de glucose sanguin (glycémie) ainsi que des niveaux d'insuline 3 fois moins élevés, ce qui indique une plus grande sensibilité à l'insuline (dans le diabète de type 2, le pancréas produit plus d'insuline afin de compenser pour la résistance accrue à cette hormone).
La diminution de la glycémie chez celles qui prenaient du jus de pamplemousse était aussi importante que chez celles qui prenaient la metformine. ""Ce qui signifie qu'une boisson naturelle de fruits réduit les niveaux de glucose aussi efficacement qu'un médicament d'ordonnance", soulignent les chercheurs.
Celles qui ont reçu la naringine ont présenté des niveaux réduits de glucose mais pas de réduction de la prise de poids, ce qui suggère qu'un autre ingrédient du pamplemousse est aussi bénéfique.
L'effet du jus de pamplemousse n'était pas aussi grand chez les souris qui avaient une alimentation faible en gras: les niveaux d'insuline étaient 2 fois moins élevés mais il n'y avait pas de différence pour le poids et d'autres variables métaboliques. "Les souris sont des animaux incroyablement sains qui ont des niveaux de mauvais cholestérol naturellement faibles. Donc, si elles ont une alimentation saine faible en gras, il est plus difficile de voir un effet significatif sur leur santé", expliquent les chercheurs.
L'étude a été financée par la California Grapefruit Growers Cooperative, mais, insistent les chercheurs, cette dernière n'avait aucun contrôle ni influence sur la façon dont a été menée l'étude.
Rappelons que l'interaction entre le pamplemousse et plusieurs médicaments peut être dangereuse.

martes, 12 de enero de 2016

9 suppléments pour soigner le diabète


 

Les phytothérapeutes l’admettent : on n’a pas prouvé qu’un supplément puisse aider à traiter le diabète – mais certains semblent prometteurs. En voici neuf qui semblent offrir des atouts dans divers aspects des traitements contre le diabète.

Pour abaisser le sucre sanguin…

1. Gymnéma

Depuis plus de 2 000 ans, le gymnéma est utilisé en Inde pour traiter le diabète; en hindi, son nom signifie: «destructeur de glucose». Ce serait la plante la plus efficace pour faire baisser la glycémie. On estime que le gymnéma agit soit en décuplant l’efficacité des enzymes qui aident les cellules à utiliser le glucose, soit en stimulant l’action des cellules bêta du pancréas qui sécrètent de l’insuline. On n’a pas fait d’études d’innocuité ; soyez donc d’une extrême prudence si vous êtes enceinte ou allaitez ou si vous souffrez d’une maladie du foie ou des reins.

Dose typique: 400 à 600 milligrammes par jour

2. Fenugrec

Cette plante de la famille des légumineuses est riche en fibres qui ralentissent la digestion. Elle renferme des amino-acides qui stimuleraient la sécrétion d’insuline. On n’a pas démontré jusqu’à présent d’effets probants sur la diminution de la glycémie; mais une étude récente faite en Chine indique que des diabétiques de type 2 qui prenaient des suppléments de fenugrec conjugués à des sulfamides hypoglycémiants avaient des diminutions importantes des taux d’hémoglobine A1c. Le fenugrec peut interagir avec les anticoagulants. Prenez-le deux heures avant ou après un médicament oral contre le diabète.

Dose typique: 25 à 50 grammes par jour

3. Margose

Ce légume asiatique et indien, appelé vulgairement concombre amer, a une saveur affreuse qui en décourage la consommation sauf sous forme de gélule. On croit que la margose aide les cellules à utiliser le glucose grâce à l’insuline de la plante. On croit également qu’elle bloque l’absorption du glucose dans l’intestin. En 2007, des scientifiques philippins ont mené la première étude en double insu sur des patients atteints du diabète de type 2. Face aux autres patients à qui on avait donné des placebos, les patients qui ont pris de la margose trois fois par jour ont vu leur hémoglobine A1c baisser de 0,24 %.

Dose typique: 5 à 30 grammes trois fois par jour

4. Ginseng

On ne sait pas trop comment le ginseng lutte contre le diabète, mais il pourrait ralentir l’absorption des glucides, décupler le recaptage du glucose et améliorer la sécrétion d’insuline; il stimulerait aussi l’activité. Bien que les recherches sur des humains n’aient pas été très convaincantes, une étude a montré que chez deux diabétiques qui avaient pris 2 g de ginseng avant de manger, leur pic de glucose après le repas avait baissé de 38 %. Le ginseng peut entraver l’action de certains médicaments pour le cœur, notamment celui des anticoagulants comme la warfarine. Ne prenez pas de ginseng de Sibérie, qui est sans lien de parenté avec le véritable ginseng. Et assurez-vous que votre supplément ne renferme pas de caféine: plusieurs en contiennent.

Dose typique: 100 à 250 milligrammes deux fois par jour

Attention!
Si vous prenez une plante censée faire baisser le sucre sanguin, il est crucial de surveiller de près votre glycémie pour deux raisons: d’abord, vous ne saurez pas si le supplément est efficace à moins de mesurer son action; ensuite, s’il fait baisser votre glycémie, vous devez être conscient d’un risque accru d’hypoglycémie.

Pour réduire les dommages aux nerfs…

5. Acide gamma-linolénique 

L’acide gamma-linolénique (GLA) est un acide gras essentiel dont la source la plus concentrée dans la nature est l’œnothère ou primevère vespérale. Normalement, l’organisme tire tout le GLA dont il a besoin d’autres corps gras, mais la recherche a montré que ce processus peut être altéré chez les diabétiques. Le GLA préviendrait en partie les neuropathies liées au diabète en augmentant les nutriments et l’oxygène qui alimentent les nerfs. Une étude sérieuse appuie cette théorie. Les participants qui avaient pris 480 mg de GLA par jour pendant 1 an ont eu des résultats nettement supérieurs, dans 13 des 16 tests sur les dommages neurologiques, quand on les a comparés au groupe placebo.

Dose typique: 200 à 600 milligrammes par jour

6. Acide alpha-lipoïque

Aussi connu sous le sigle d’AAL, cet antioxydant a pour fonction de protéger les cellules contre les radicaux libres, qui entraînent les lésions nerveuses chez les diabétiques. Le corps produit de petites quantités d’AAL; on en trouve aussi dans les légumes verts, comme les épinards, les choux de Bruxelles et les petits pois, mais ils ont peu d’effets thérapeutiques. Les suppléments pourraient en avoir. Chez les diabétiques, des suppléments d’AAL amélioreraient la capacité de conduction nerveuse. Une étude menée en Allemagne a révélé que les diabétiques souffrant d’une maladie des nerfs périphériques, qui avaient pris 600 mg d’AAL quotidiennement pendant trois semaines, avaient éprouvé un soulagement de 51 % des douleurs en coups de poignard et des engourdissements, par rapport à 32 % chez le groupe placebo. L’AAL est toxique pour les rats souffrant d’une carence en thiamine; aussi quelques experts ont-ils recommandé de prendre simultanément de l’AAL et de la thiamine. Demandez l’avis de votre médecin.

Dose typique: 10 à 800 milligrammes par jour

Pour protéger la vue…

7. Myrtille... et bleuet

Durant la Deuxième guerre mondiale, les pilotes de bombardiers de la Royal Air Force ont déclaré qu’ils voyaient mieux durant les raids nocturnes s’ils mangeaient de la confiture de myrtille avant leur mission. Les extraits de ces baies (apparentées aux bleuets) sont incroyablement riches en flavonoïdes, substances végétales antioxydantes qui protègent contre les radicaux libres néfastes pour les cellules. Certains de ces flavonoïdes ont la réputation de renforcer les minuscules vaisseaux sanguins semblables à ceux qui alimentent la rétine.

Dose typique: 40 à 160 milligrammes trois fois par jour

Pour protéger le cœur et les reins…

8. Procyanidines

On les appelle aussi oligo-proanthocyanidines (OPC) ou oligo-procyanidines. Présentées dans des extraits de pépins de raisin, ces substances sont apparentées de près aux flavonoïdes des myrtilles. Elles renforceraient les parois des vaisseaux sanguins contre les risques de fuites. Cet atout est très important quand il s’agit des capillaires qui filtrent les déchets de l’organisme dans les reins. À fortes doses, les procyanidines peuvent entraver l’action de certains anticoagulants comme la warfarine (Coumadin) ou l’aspirine.

Dose typique: 200 milligrammes par jour

9. Ail

Bien que l’ail n’abaisse que très modérément le taux de cholestérol, il semble diminuer la pression artérielle – en réalité, il serait aussi efficace qu’un médicament d’usage courant contre l’hypertension. L’ail peut fluifidier le sang; avant d’en prendre, parlez-en à votre médecin si vous prenez déjà des anticoagulants (comme l’aspirine) ou des suppléments ayant un effet anticoagulant, comme le ginkgo ou la vitamine E.

Dose typique: 400 à 600 milligrammes par jour

jueves, 7 de enero de 2016

Diabète : comment éviter l'hypoglycémie ?


Diabète : comment éviter l'hypoglycémie ? 

De type 1 ou 2, le diabète expose au risque de faire une hypoglycémie. Explications pour éviter ces chutes de sucre dans le sang.


C’est un paradoxe : dans cette maladie qui se caractérise par un excès de sucre (glucose) dans le sang, les hypoglycémies sont fréquentes.
"Un point essentiel est de distinguer les types de diabète", prévient le Pr Jean-François Gautier, diabétologue et chef de service d'endocrinologie de l'hôpital Saint-Louis (Paris).

Les deux types de diabète

Le diabète de type 1 résulte d’une destruction des cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Il atteint des gens jeunes, souvent avant 40 ans, placés d’emblée sous insulinothérapie.
Le diabète de type 2 affecte des personnes plus âgées, dont la sensibilité à l’insuline s’est déréglée.
Dans le cas d’un diabète de type 1 traité par insulinothérapie, les hypoglycémies sont courantes. L’insuline délivrée permet aux cellules de consommer du sucre ». Les malades apprennent à le gérer.
C’est plus compliqué quand des patients diabétiques de type 2, sont traités avec des sulfamides ou des glinides, eux aussi hypoglycémiants. Ces médicaments stimulent la production d’insuline par le pancréas, mais leur durée d’action est plus longue.
« Plus nous sommes exigeants dans nos objectifs de traitement, plus nous cherchons à maintenir l’hémoglobine glyquée inférieure à 7 %, et plus la personne risque l’hypoglycémie. C’est le revers de la médaille. »

Manger des féculents à tous les repas

Pain complet, riz, pâtes, banane... Ces glucides que l’on assimile lentement stabilisent le taux de sucre dans le sang.

Savoir identifier les signes d’alerte

Sueurs, frissons, tremblements, palpitations, maux de tête, fatigue, anxiété, troubles visuels... les signes d’une hypoglycémie sont similaires quel que soit le diabète.
« Le seuil de perception varie d’une personne à l’autre, il est important d’apprendre à percevoir ces symptômes qui nécessitent la prise de sucre. »
Des signes qui appellent aussi à la prudence pour ne pas se blesser, s’asseoir ou s’arrêter si l’on conduit.

Ne jamais retarder la prise de sucre

Dès les premiers signes d’hypoglycémie, il faut sans attendre consommer des sucres d’assimilation rapide :
  • 1 à 2 biscuits ;
  • 1 mini-cannette de soda ;
  • 1 jus de fruits ;
  • 2 à 3 morceaux de sucre (10 à 15 g) ;
  • 1 à 2 c. à c. de confiture...
« Il faut prendre du sucre, et seulement après, mesurer sa glycémie, qui met 15 à 20 minutes avant de remonter. »

Anticiper les efforts physiques

Comme les cellules musculaires consomment du glucose, l’activité physique peut provoquer une hypoglycémie.
« Les activités d’endurance : natation, cyclisme, course à pied, randonnée, ou ski de fond, sont les plus hypoglycémiantes » précise le diabétologue. « Le jardinage ou le bricolage sont des efforts prolongés qui exposent à un risque d’hypoglycémie. »
La solution ? Manger davantage de féculents au repas précédent ou ajuster, quand cela est possible, sa dose de médicament.

Adapter les doses d’insuline

« Il faut anticiper les doses d’insuline à s’injecter en fonction des glucides ingérés. »
Ainsi, la dose d’insuline est réduite quand les menus sont pauvres en féculents pour maîtriser les hypoglycémies.

Réévaluer si nécessaire son traitement

Quand un patient sous sulfamides ou sous glinides a trop souvent des hypoglycémies, le Pr Gautier conseille de revoir le traitement avec son médecin : « Les hypoglycémies sévères, c’est-à- dire qui nécessitent l’intervention d’une tierce personne pour la prise de sucre, constituent un marqueur de fragilité.
Il est judicieux de réduire la posologie de ces molécules ou d‘en changer, et de tolérer des taux d’hémoglobine glyquée autour de 7,5 à 8 %. »
À lire aussi : Diabète de type 2 : les bons traitements

martes, 5 de enero de 2016

Tension, diabète, sommeil : les applis santé sur smartphone


Tension, diabète, sommeil : les applis santé sur smartphone  

Suivre l’évolution de sa tension ou de son taux de glycémie de chez soi, trouver en un clic des conseils pour contrôler son diabète ou améliorer son sommeil… Notre sélection des meilleures applications santé sur smartphone.
Il existerait à ce jour près de 800 applications dans le domaine de la santé en français.
Pour chercher l’appli qui vous intéresse, il suffit d’aller sur App Store (sur iPhone ou iPad) ou sur Play Store (sur Androïd) et de taper son nom dans « Recherche ».
Les applications se téléchargent en quelques secondes. Des mises à jour sont régulièrement proposées. Vous pouvez aussi les supprimer à tout moment. La plupart sont gratuites et lorsqu’elles sont payantes, elles ne coûtent que de 0,79 € à 5 €.
Comment s’y retrouver dans cette profusion d’applis? Le site DMD Santé, cofondé par le Dr Nicolas Lafferre, aide à se repérer dans la multitude de l’offre. Il a évalué 200 applications sur des critères tels que :
  • l’intérêt,
  • la fiabilité,
  • l’ergonomie,
  • le rapport qualité/prix.
Chacune est testée et notée par des patients ou des professionnels de santé, tous bénévoles. Nous vous proposons une sélection de ses conseils.

Les applis santé utiles pour tous

  • Vidal du voyageur : Quel vaccin faut-il faire avant de partir, quelles parades trouver contre le paludisme, quels sont les risques sanitaires dans telle région ?
  • Top des médocs : Plus de 100 situations d’automédication et les médicaments sans ordonnance appropriés, avec les conseils du pharmacien, une note efficacité/tolérance, les prix et les mises en garde. 1,79 € sur iPhone.
  • Urgences : Comment alerter, protéger et secourir dans toutes les situations d’urgence (incendie, électrocution, accident de la route…). Gratuit sur iPhone.
  • Arrêt cardiaque : Pour localiser un ­défibrillateur à proximité, apprendre à l’utiliser et à faire un massage cardiaque grâce à des vidéos.
  • Testez votre vue : Pour dépister les troubles de l’accommodation (myopie, hypermétropie, astigmatisme) et les altérations de la vision des couleurs (daltonisme). Gratuit sur iPhone.

Pour contrôler son hypertension

L’application Automesure tensionnelle permet de saisir les résultats de la prise de tension réalisée à l’aide d’un brassard. L’onglet Informations explique comment procéder.
  • Les moyennes sont calculées pour chaque rapport, soit trois mesures matin et soir durant trois jours (dix-huit prises de ­tension et de fréquence cardiaque au total).
  • Le suivi est facilité par un graphique comparant vos résultats à l’objectif fixé par le médecin.
  • Les résultats peuvent être imprimés ou transférés par courriel.
Nos commentaires Idéal pour synthétiser vos mesures et voir en un coup d’œil où vous en êtes. À utiliser avant la consultation médicale.
L’avis du médecin Utile pour les patients sujets à "l’effet blouse blanche" (la tension augmente dans le cabinet médical !) et pour un suivi entre deux consultations.
Info+ Application créée par le laboratoire Ipsen avec le Comité français de lutte contre l’hypertension artérielle. Gratuite sur App Store.

Pour gérer son diabète

L’application Diabetes manager permet de mieux gérer son diabète, de surveiller ses résultats de glycémie capillaire, sa consommation de glucides et ses doses d’insuline, à l’aide de diagrammes et de graphiques.
  • Vous saisissez vos données au fil de la journée en indiquant les faits importants : hypo ou hyperglycémie, repas sauté, exercice physique…
  • Et vous conservez votre historique sous forme d’un graphique, d’un carnet et d’un tableau statistique pouvant contenir jusqu’à 90 jours de suivi.
Nos commentaires Un outil qui facilite le suivi des diabétiques traités par insuline. Il prévoit tout ce qui peut influencer la glycémie et permet de transférer ses données par courriel.
L’avis du médecin Une appli très bien faite, qui peut être complétée par le lecteur glycémique iBGStar (pour un surcoût d’environ 70 €).
Info+ Développée par les laboratoires Sanofi, cette appli est gratuite sur App Store.

Pour lutter contre l'insomnie

L’application iSommeil analyse votre sommeil et vous donne des conseils pour l’améliorer. Il faut placer le smartphone en mode avion, sous votre oreiller afin ­d’enregistrer vos mouvements.
  • Elle facilite l’endormissement par un jeu de lumières et une musique relaxante, ­
  • calcule votre temps de sommeil,
  • choisit le bon moment pour vous ­réveiller en douceur avec la musique de votre choix,
  • enregistre les ­ronflements et les apnées du sommeil,
  • teste votre vigilance diurne,
  • et offre un annuaire des centres de sommeil.
Nos commentaires La nuit, branchez l’appareil sur le secteur car la fonction "enregistrement" consomme beaucoup d’énergie.
L’avis du médecin Les données enregistrées sur plusieurs jours vous donneront une idée de votre état d’agitation pendant votre sommeil.