Réel fléau dans notre société, 
le nombre de Français atteints de diabète est passé de 1,6 à 2,9 
millions en seulement 10 ans. Cependant, la découverte d’une enzyme 
capable de neutraliser les effets toxiques du sucre en excès dans 
l’organisme ouvre la voie à de nouveaux traitements contre le diabète et
 l’obésité.                                                                                                                      
Le diabète, c’est quoi ?
 
« Faut toujours faire attention à ce qu’on mange ! Le manger, c’est beaucoup plus que du manger, c’est de l’amour » disait Jean-Marie Gourio, ancien rédacteur en chef adjoint du journal Hara-Kiri.
 Lipides, protéines et glucides sont essentiels à notre bien-être 
puisqu’ils fournissent l’énergie dont le corps a besoin. Lorsque les 
glucides sont ingurgités, l’organisme les transforme en glucose (sucre).
 L’augmentation du taux de glucose est alors détectée par le pancréas 
qui sécrète de l’insuline (hormone). Cette hormone peut être assimilée à
 un message d’alerte pour le foie, les muscles et les tissus adipeux : 
« il y a beaucoup de glucose dans le sang, il faut les consommer ou les 
stocker ».
Double bénéfice en somme, liant 
l’agréable au vital… sauf quand on en abuse. Un taux de glucose en trop 
grande quantité dans l’organisme peut provoquer des dommages aux tissus.
 Lorsque le schéma précédent ne fonctionne plus, c’est que l’on est 
atteint de diabète (type 1 ou type 2).
Il n’existe aucun remède à ce jour. Les 
traitements reposent essentiellement sur l’alimentation, l’exercice 
physique et la médication. Avec une bonne prise en charge médicale, un 
régime alimentaire adapté et un mode de vie adéquat, il est tout à fait 
possible pour des personnes diabétiques de mener une vie normale.
Pas de remède… Pour l’instant
L’enzyme G3PP est essentielle pour le 
bon fonctionnement de notre organisme. Elle joue un rôle dans la 
régulation de l’utilisation du glucose et des lipides, mais aussi dans 
la production d’énergie. « Nous avons constaté que la G3PP peut 
dégrader une grande partie de ce glycérol -3— phosphate en excès et le 
détourner de la cellule, de sorte que les cellules bêta pancréatiques 
productrices d’insuline et les divers organes sont protégés des effets 
toxiques d’un niveau élevé de glucose », explique le professeur Marc Prentki, chercheur au CRCHUM.
Suite à cette découverte, l’équipe s’attelle à trouver « de petites molécules capables d’activer l’enzyme G3PP ». Après
 des tests concluants sur des animaux, un médicament à usage humain 
pourra être mis au point. La découverte de l’enzyme G3PP pourrait donc 
permettre aux scientifiques de se pencher sur de nouvelles formes de 
traitements contre l’obésité et le diabète.
                
 
Une nouvelle enzyme, protéine accélérant
 les réactions chimiques de l’organisme, dont on ignorait encore 
l’existence dans les cellules des mammifères, a récemment été 
découverte : le glycérol -3— phosphate-phosphatase (G3PP). Elle est 
capable de contrer les effets toxiques du sucre en excès en régulant 
l’utilisation du glucose et des lipides par différents organes. Cette 
découverte, que l’on doit au Centre de recherche du Centre hospitalier 
de l’Université de Montréal (CRCHUM – Canada), est capitale puisqu’elle 
ouvre de nouvelles possibilités dans la lutte contre le diabète et 
l’obésité.
 
No hay comentarios.:
Publicar un comentario