viernes, 9 de mayo de 2014

Le diabète vaincu? Des patients réussissent à guérir de leur diabète

est possible de guérir d’un diabète de type 2 en seulement 8 semaines, onze patients y sont parvenus, révèle une étude publiée dans la revue Diabetologia.
Le diabète est aujourd’hui regardé comme une pathologie inévitablement progressive avec une destruction inéluctable des cellules bêta du pancréas, celles-là même qui synthétisent l’insuline nécessaire à contrôler le taux de sucre dans le sang. Certains traitement utilisés retardent l’évolution du diabète en aidant à contrôler ce taux de sucre et à permettrent aux cellules bêta du pancréas de survivre efficacement plus longtemps. Pourtant après 10 années de diabète, 50% des patients ont besoin de recevoir de l’insuline par voie injectable afin de compenser la destruction des cellules bêta pancréatiques.
Pourtant, une chirurgie de l’estomac (chirurgie bariatrique) pratiquée chez des patients obèses, a montré qu’elle était capable de faire disparaître un diabète en limitant les apports nutritifs de manière drastique. Des scientifiques anglais ont émis l’hypothèse que des patients qui supporteraient un apport alimentaire réduit avec des apports inférieurs aux besoins, pourraient corriger un diabète en normalisant la fonction des cellules bêta et la sensibilité à l’insuline. Les scientifiques ont alors recruté des patients diabétiques volontaires âgés de 35 à 65 ans, diabétiques depuis moins de 4 ans, ayant une HbA1c entre 6,5% et 9%, un IMC à 33 (obèse). Leurs traitements antidiabétiques ont été progressivement supprimés et une restriction alimentaire a été mise en place sous contrôle médical stricte, car une telle réduction des apports énergétique reste dangereuse.
L’alimentation autorisée consistait en un liquide de régime apportant 510 kcal par jour (46.4% carbohydrates, 32.5% protéines et 20.1% lipides + vitamines, mineraux), complété par des légumes visant à un apport énergétique global à 600 kcal/jour. Les patients étaient encouragés à boire 2 litres d’eau par jour. Des dosages biologiques et évaluations de lIMC, de la masse grasse, et du poids étaient réalisées. La restriction alimentaire a durée 8 semaines.
Après 1 semaine, la glycémie à jeun est passée de 9,2 mmol/l à 5,9 mmmol, soit comparable à celle des personnes sans diabétique et cela alors que tous les traitements avaient été suspendus. Elle est restée stable tout au long du traitement.
L’hémoglobine glycquée s’est elle réduite de 7,4% à 6,0%, revenant également au niveau de celles de personnes non diabétiques.
Le foie a réduit sa production de sucres et à perdu 30% de ses stocks de graisses, la sécrétion d’insuline par les cellules bêta du pancréas s’est également réduite logiquement.
En 8 semaines, les patients ont perdu en moyenne 15 kilogrammes, soit environ 15% de leur poids initial.
Pour les auteurs, la démonstration est faite  que l’insuffisance des cellules bêta du pancréas et l’insulinorésistance, deux phénomènes qui font la progression de diabète peuvent être inversés par un régime hypocalorique sévère.
Que sont devenus les patients ? Les patients ont suspendu la restriction alimentaire au bout de 8 semaine. Sur les 12 semaines qui ont suivi, ils ont repris 3 kilogrammes en moyenne mais leur HbA1c est restée stable et les anomalies du pancréas et du foie ne s’étaient pas  renouvelées, apportant de la consistance à l’hypothèse que les anomalies de la sécrétion de l’insuline et de l’insulino-résistance créant le socle du diabète sont liées à une surcharge en graisse à la fois du foie et du pancréas. 7 patients sur 11 restaient non diabétiques à 3 mois.
Les auteurs reconnaissent qu’il s’agit d’une petite étude en nombre de patients, dont l’ancienneté du diabète était faible (4 ans). D’autres études doivent évidemment être menées pour avoir une idée sur le long terme de l’efficacité de cette procédure qui ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Ce n’est évidemment pas une technique à pratiquer soi-même en dehors de contrôle médicaux.

miércoles, 7 de mayo de 2014

Pourra-t-on soigner le diabète grâce au clonage thérapeutique ?

Cette colonie de cellules souches embryonnaires (les marqueurs verts et rouges marquant la pluripotence) a été obtenue par clonage thérapeutique à partir de cellules somatiques issues d’une patiente souffrant de diabète de type 1. Plus tard, les scientifiques ont réussi à différencier ces cellules souches en cellules bêta-pancréatiques, faisant défaut dans cette maladie. © Bjarki Johannesson, NYSCF

Quelques jours après l’annonce fracassante de l’obtention de cellules souches embryonnaires à partir des techniques de clonage thérapeutique depuis des cellules adultes, une autre équipe de scientifiques a réussi le même exploit, en allant un peu plus loin. Travaillant avec une patiente touchée par le diabète de type 1, ils sont parvenus à différencier les cellules souches en cellules sécrétrices d’insuline.


Depuis quelques années, on l’avait presque oublié… mais il revient en force. Le clonage faisait rêver les biologistes à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Une prouesse semblait à portée de main. Cependant, les difficultés techniques se sont révélées plus importantes que prévu, tandis que des inquiétudes bioéthiques ont poussé de nombreux pays, dont la France, à légiférer et limiter, voire interdire, de telles recherches. Seules les investigations sur le clonage thérapeutique, visant à l’obtention de cellules souches embryonnaires (CSE), sont autorisées sur certains territoires.
Mais avec la mise au point des cellules souches pluripotentes induites (CSPi) en 2006, qui ne nécessitent pas d’embryon mais seulement quelques manipulations génétiques, l’intérêt pour le clonage, mal maîtrisé, est retombé. Cette nouvelle technologie promet certes de grandes avancées en médecine régénérative : néanmoins, des doutes demeurent quant à l’innocuité de ces cellules. Les modifications de l’ADN laissent craindre une immaturité et une forte propension à la cancérisation. Des tests seront très prochainement entamés au Japon.
C’est parce qu’on ignore encore qui des CSE ou des CSPi sont les plus avantageuses d’un point de vue thérapeutique que Dieter Egli, de l’institut de recherche de la New York Stem Cell Foundation (NYSCF), estime que la recherche sur le clonage mérite d’être poursuivie. Avec son laboratoire, il vient de faire grand bruit dans la revue Nature en réussissant à obtenir des CSE par la technique ayant abouti à la naissance de la brebis Dolly chez une patiente atteinte de diabète de type 1.

Le clonage thérapeutique contre le diabète de type 1

Ce n’est pas une première. Il y a environ un an, en mai 2013, l’équipe de Shoukhrat Mitalipov, de l’université de la santé et des sciences de l’Oregon (États-Unis), avait été pionnière en réalisant cette performance depuis des cellules d’un nouveau-né. Le 17 avril dernier, une collaboration entre scientifiques Sud-Coréens et États-Uniens a permis de réussir l’exploit à partir de cellules somatiques de deux hommes adultes. Les travaux de Dieter Egli ont donc un très léger retard… mais un peu d’avance malgré tout. Car ils sont allés plus loin que leurs prédécesseurs en différenciant les CSE obtenues en cellules de leur choix.

Cette cellule est un hybride : l’ovocyte contient un noyau (en vert) récupéré depuis une cellule somatique d’une patiente touchée par le diabète de type 1.


Dans les trois cas de figure, la technique utilisée est la même. Des cellules somatiques sont prélevées sur une personne volontaire, desquelles on extrait le noyau, tandis que des ovocytes récupérés chez des donneuses sont énucléés. À l’aide d’un virus nommé Sendai, les scientifiques parviennent à faire pénétrer le noyau dans l’ovule. Après ajout de caféine pour stabiliser l’ensemble, une décharge électrique stimule les divisions cellulaires de ce semblant d’embryon. Au bout de quelques jours, les chercheurs peuvent récupérer les cellules souches.
Dans cette nouvelle étude, le cobaye n’a pas été choisi au hasard. Il s’agit d’une femme de 32 ans touchée par le diabète de type 1, dit insulinodépendant, affection génétique qui frappe généralement les sujets jeunes. Cette maladie se caractérise par la destruction progressive des cellules bêta-pancréatiques, sécrétrices d’insuline, régulant la glycémie. Les patients sont donc condamnés à s’injecter à vie cette hormone... sauf si les cellules faisant défaut sont régénérées. Or, les scientifiques ont réussi à transformer les CSE en cellules bêta-pancréatiques. Une première étape nécessaire avant une transplantation qui pourrait, théoriquement, soigner le malade.

La médecine régénérative teste ses armes

Le clonage thérapeutique n’est pas encore suffisamment avancé pour éprouver la méthode chez l'Homme. Néanmoins, par cette nouvelle étude, il montre que la recherche s’approche progressivement des objectifs qu’elle s’était fixés au début des années 2000.
Tout le monde s’accorde à dire que la technique ne pourra pas être mise en place pour chaque patient, du fait du coût et des besoins en ovocytes, difficiles et douloureux à récupérer. Les scientifiques imaginent déjà créer des banques de cellules souches dans lesquelles puiser au cas par cas. Verront-elles le jour ou seront-elles supplantées par les CSPi ? La question demeure, mais l’intérêt de poursuivre dans cette voie est réel, tant qu’aucune technique n’a réellement fait ses preuves chez l’Homme.
Quant aux inquiétudes éthiques ? Certains s’interrogent. Mais elles n’ont pas (encore) de raison d’être selon Shoukhrat Mitalipov, car aucun laboratoire n’est en mesure de cloner un être humain. Lui-même s’est évertué des années durant à tester la technique chez le singe. Cela n’a jamais fonctionné, à l’exception d’une fois. Mais le fœtus est mort au bout de deux mois…






lunes, 5 de mayo de 2014

Diabète, douleurs articulaires, digestion difficile : le vinaigre de cidre peut vous aider !





 Le vinaigre de cidre (fabriqué à partir de la pomme) est très peu calorique mais extrêmement riche en vitamines, en sels minéraux, en enzymes ainsi qu'en antioxydants. Il est par conséquent très reminéralisant, et est donc utile à votre organisme en cas de fatigue. Il est antibactérien et rééquilibre également le pH de votre corps.  Digestion Le vinaigre est depuis longtemps connu pour favoriser la digestion : son acidité contribue à diminuer le pH de l'estomac, ce qui améliore véritablement la digestion des aliments, en particulier des protéines et des graisses. Il abaisse également le taux de mauvais cholestérol dans le sang, qu'il fluidifie par ailleurs.  Douleurs articulaires Le vinaigre de cidre, tout comme les autres vinaigres d'ailleurs, a la capacité de dissoudre les dépôts – de calcium, notamment – présents dans les articulations, et qui sont responsables de certaines douleurs. Pour cette raison, sa consommation est réellement utile en cas d'atteinte articulaire, arthrite et arthrose notamment. On note aussi qu'il améliore la fixation du calcium dans les os, il est donc très recommandé en cas d'ostéoporose. Diabète Saviez-vous que la consommation de vinaigre de cidre permet de stabiliser votre taux de glycémie ? En effet, des études ont montré que la consommation de vinaigre après un repas riche en glucides permettait de diminuer les pics d'insuline en réduisant l'index glycémique des aliments. Pour cette même raison, le vinaigre de cidre est utile si vous surveillez votre ligne car, en régulant la glycémie et l'effet de l'insuline (hormone responsable du stockage des graisses), il prévient la prise de poids. NB : Afin de bénéficier des vertus du vinaigre de cidre, achetez-le, de préférence, biologique et non pasteurisé. Notez qu'il est préférable, pour certaines personnes à l'estomac sensible (ulcère, RGO, gastrite), de consommer le vinaigre de cidre après le repas et non à jeun, et ce, afin qu'elles ne soient pas incommodées.
        Le vinaigre de cidre (fabriqué à partir de la pomme) est très peu calorique mais extrêmement riche en vitamines, en sels minéraux, en enzymes ainsi qu’en antioxydants. Il est par conséquent très reminéralisant, et est donc utile à votre organisme en cas de fatigue. Il est antibactérien et rééquilibre également le pH de votre corps.
Digestion
Le vinaigre est depuis longtemps connu pour favoriser la digestion : son acidité contribue à diminuer le pH de l’estomac, ce qui améliore véritablement la digestion des aliments, en particulier des protéines et des graisses. Il abaisse également le taux de mauvais cholestérol dans le sang, qu’il fluidifie par ailleurs.
Douleurs articulaires
Le vinaigre de cidre, tout comme les autres vinaigres d’ailleurs, a la capacité de dissoudre les dépôts – de calcium, notamment – présents dans les articulations, et qui sont responsables de certaines douleurs. Pour cette raison, sa consommation est réellement utile en cas d’atteinte articulaire, arthrite et arthrose notamment. On note aussi qu’il améliore la fixation du calcium dans les os, il est donc très recommandé en cas d’ostéoporose.
Diabète
Saviez-vous que la consommation de vinaigre de cidre permet de stabiliser votre taux de glycémie ? En effet, des études ont montré que la consommation de vinaigre après un repas riche en glucides permettait de diminuer les pics d’insuline en réduisant l’index glycémique des aliments. Pour cette même raison, le vinaigre de cidre est utile si vous surveillez votre ligne car, en régulant la glycémie et l’effet de l’insuline (hormone responsable du stockage des graisses), il prévient la prise de poids.
NB : Afin de bénéficier des vertus du vinaigre de cidre, achetez-le, de préférence, biologique et non pasteurisé. Notez qu’il est préférable, pour certaines personnes à l’estomac sensible (ulcère, RGO, gastrite), de consommer le vinaigre de cidre après le repas et non à jeun, et ce, afin qu’elles ne soient pas incommodées.