jueves, 12 de noviembre de 2015

Le diabète: d’adversaire à allié




À l’âge de 14 ans, John Chick a appris qu’il souffrait du diabète de type 1. Aujourd’hui, le colosse de 6 pi 4 po et 250 lb est un joueur établi dans la Ligue canadienne de football, alors qu’il occupe la position de demi défensif avec les Roughriders de la Saskatchewan. Il est devenu un ambassadeur pour la prévention et la sensibilisation entourant cette maladie. 
Chick, qui a aussi passé trois saisons dans la NFL, avec les Colts d’Indianapolis et les Jaguars de Jacksonville, est la preuve que c’est possible de faire carrière dans le sport professionnel même si l’on souffre du diabète.

Mieux encore, il est la preuve qu’on peut vaquer à ses occupations en portant une pompe à insuline 24 heures sur 24. Même quand ces occupations consistent à courir et se faire rudoyer sur un terrain de football.

Ce dispositif, qui est de la grosseur d’un téléavertisseur, est installé à l’intérieur de son short en élasthane, ce qui l’empêche de bouger. Un petit cathéter y est rattaché à un tube et la pompe y envoie de l’insuline au besoin.

«Ç’a changé ma vie. Je l’ai essayé la première fois durant la saison morte, pour m’habituer. Ça n’a donc pas du tout influencé ma manière de jouer. En fait, c’était plus positif, parce que j’opérais comme une personne normale, comme si mon pancréas fonctionnait comme il se doit», a dit le vétéran de 32 ans, en entrevue avec Le Journal.

Avant d’avoir sa pompe, Chick était obligé de tester son taux de sucre jusqu’à 10 fois par jour. Aujourd’hui, il a un second dispositif sur lui, qui permet de surveiller son taux de sucre toutes les cinq minutes, donc environ 280 fois par jour.

Travailler plus fort

Chick a non seulement été en mesure de relever le défi que représente sa maladie, mais il estime également qu’elle a probablement joué un rôle important dans sa carrière.

«C’était une source de motivation. Je ne sais pas si je me serais rendu chez les professionnels si je n’avais pas eu à surmonter le diabète. Je dis ça parce que j’ai dû travailler tellement plus fort, particulièrement sur le côté athlétique. Ce sont toujours des montagnes russes, car il faut constamment se tester, s’entraîner, boire beaucoup d’eau et bien s’alimenter. Toutes ces habitudes m’ont aidé à être en santé, a-t-il souligné.

«J’avais toujours ce grand rêve, je voulais avoir du succès au football et à l’école. Je devais donc travailler deux fois plus fort que le gars d’à côté juste pour être normal», a-t-il poursuivi.

En parlant ouvertement du diabète, Chick espère convaincre les gens de faire le nécessaire pour prévenir cette maladie ou encore les éduquer, s’ils en sont déjà atteints.

Il tient aussi à ce que les jeunes diabétiques sachent qu’ils peuvent réaliser leurs rêves, malgré les obstacles.

«Si tu travailles fort et que tu crois en tes capacités, tu peux faire tout ce que tu veux. Ça ne sera pas facile, mais tu peux y arriver», a conclu le joueur des Roughriders.
  

No hay comentarios.:

Publicar un comentario