LE DIABETE NON INSULINODEPENDANT.
Ce diabète touche plus souvent des adultes. Le mécanisme
prépondérant semble être héréditaire. Il a pris beaucoup de noms comme
« diabète gras » ou « diabète de la maturité », ou « diabète avec
intolérance au glucose », ou « diabète avec insulinorésistance ». Cela
fait état des hypothèses de mécanismes en cause, mais ne change pas
grand chose dans l’état actuel des connaissances à la prise en charge
médicale et à l’obligation de régime.
Peuvent être en cause dans ce diabète :
– l’excès de poids, le pancréas ne sécrète plus assez l’insuline par rapport à la masse corporelle.
– une modification de la réactivité cellulaire : on a constaté que
les cellules réagissent moins bien à l’effet de l’insuline: le foie
continue à produire du glucose, le glucose a du mal à pénétrer les
cellules, ce qui augmente le glucose sanguin..
Dans ce type de diabète, le traitement est d’abord de réduire les apports en glucides (voir
fiches de régime). L’objectif est double: réduire la production de
glucose et donc la glycémie, et perdre du poids, soit rééquilibrer le
rapport masse corporelle/insuline sécrétée.
Les traitements médicaments associés sont de 3 types:
-les biguanides qui réduisent l’absorption intestinale du glucose,
diminuent la production hépatique et stimule l’utilisation cellulaire du
glucose.
-les sulfamides augmentent la sécrétion d’insuline par le pancréas.
-les inhibiteurs des alpha-glucosidases qui ralentissent l’absorption des sucres au niveau intestinal.
Les biguanides ont des effets optimum avec réduction des complications morbides chez les personnes obèses.
Les sulfamides ont les mêmes effets optimum chez les gens sans
surcharge pondérale. On les privilégie donc respectivement mais souvent
l’usage d’un seul médicament est insuffisant
Ce type de diabète n’est pas insulinodépendant. Toutefois, lors de
certaines complications comme l’atteinte de la rétine, il est d’usage de
mettre sous insuline car il a été démontré que la mise sous insuline
améliorait considérablement cette affection.
Le revers de la médaille est que l’insuline réduit très bien la
glycémie, et lorsque l’on fait des écarts de régime, il suffit d’en
augmenter la dose pour rétablir un taux normal de glucose sanguin.
Certains diabétiques usent et abusent de cet effet et prennent
rapidement un poids considérable.
Enfin, il arrive que certains de ces patients évoluent vers un
diabète insulinodépendant. Comme on l’a dit, le diabète sucré est
multifactoriel et il est vraisemblable que pour ces personnes, les
mécanismes autoimmuns, c’est à dire de destruction du pancréas par des
anticorps de l’organisme, sont prédominants.
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