
La consommation de graisses animales et plus
largement d'acides gras saturés en excès serait associée à un risque
accru de diabète de type 2, mettent en garde des chercheurs qui
recommandent de privilégier les matières grasses de bonne qualité comme
les huiles végétales.
Le diabète de type 2 est
le plus fréquent car il représente 90% des diabètes et touche 4% de la
population en France, soit environ 2,5 millions de personnes. D'après
les prévisions de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le mot
"épidémie" peut même être évoqué puisque le nombre de diabétiques de type 2 devrait passer de 135 à 300 millions dans le monde entre 1995 et 2025.
Cette augmentation serait due pour 14% à la croissance de la population, pour 48% à son vieillissement et pour 38% à l’augmentation de l’obésité, laquelle peut être partiellement contrôlée. Une nouvelle étude montre une nouvelle fois à quel point l'incidence de la maladie peut est liée au type d'alimentation. Une équipe internationale de chercheurs dont ceux de l'université Rovira i Virgili ont lancé le projet "Predimed", une étude clinique sur les effets de l'alimentation sur les patients à haut risque cardiovasculaire.
Les acides gras trans sont quant à eux identifiables par le terme "huiles (ou graisses) partiellement hydrogénées". La consommation en excès de ces deux types de lipides est connue pour favoriser les maladies cardiovasculaires. Cette fois, les chercheurs ont évalué les associations entre le total et les sous-types de lipides consommés et le risque de diabète de type 2. En outre, ils ont évalué la relation entre les sources alimentaires riches en acides gras saturés et l'incidence de cette maladie.
Les principales conclusions ont montré que les participants qui consommaient des quantités importantes de graisses animales, et plus largement d'acides gras saturés, présentaient un risque deux fois plus élevé de développer cette pathologie. Plus précisément, la consommation de 12 grammes par jour de beurre a été associée à un risque deux fois plus élevé de diabète après 4,5 ans de suivi, alors que la consommation de yaourt entier à un risque plus faible.
L'étude montre également l'importance de substituer les graisses saturées et animales (surtout les viandes rouges et transformées) par des sources végétales comme l'huile d'olive et de noix. C'est aussi le conseil du programme "Manger Bouger" du ministère de la Santé qui précise que certains aliments ont des matières grasses de bonne qualité.
Ainsi, les huiles végétales et notamment l’huile de colza, d’olive et de tournesol (à alterner pour profiter des bienfaits de chacune), les poissons gras (maquereau, saumon, sardine…) les fruits oléagineux (avocat, noix, noisettes…) apportent des acides gras insaturés (oméga 3 et 6) et peuvent ainsi participer dans une certaine mesure au bon fonctionnement du système cardiovasculaire.
Source: santemagazine.fr
Cette augmentation serait due pour 14% à la croissance de la population, pour 48% à son vieillissement et pour 38% à l’augmentation de l’obésité, laquelle peut être partiellement contrôlée. Une nouvelle étude montre une nouvelle fois à quel point l'incidence de la maladie peut est liée au type d'alimentation. Une équipe internationale de chercheurs dont ceux de l'université Rovira i Virgili ont lancé le projet "Predimed", une étude clinique sur les effets de l'alimentation sur les patients à haut risque cardiovasculaire.
Bien choisir le type de lipides consommé
Un volet de cette étude montre que la consommation de graisses animales est associée à un risque accru de diabète de type 2, en particulier le beurre, riche en acides gras saturés et acides gras trans. En effet, il faut faire la différence entre les bonnes et les mauvaises matières grasses. On trouve les acides gras saturés dans des produits d'origine animale (fromage, beurre, crème fraiche, viandes grasses...) mais aussi dans les viennoiseries, les pâtisseries, les barres chocolatées ou encore les biscuits.Les acides gras trans sont quant à eux identifiables par le terme "huiles (ou graisses) partiellement hydrogénées". La consommation en excès de ces deux types de lipides est connue pour favoriser les maladies cardiovasculaires. Cette fois, les chercheurs ont évalué les associations entre le total et les sous-types de lipides consommés et le risque de diabète de type 2. En outre, ils ont évalué la relation entre les sources alimentaires riches en acides gras saturés et l'incidence de cette maladie.
Les principales conclusions ont montré que les participants qui consommaient des quantités importantes de graisses animales, et plus largement d'acides gras saturés, présentaient un risque deux fois plus élevé de développer cette pathologie. Plus précisément, la consommation de 12 grammes par jour de beurre a été associée à un risque deux fois plus élevé de diabète après 4,5 ans de suivi, alors que la consommation de yaourt entier à un risque plus faible.
S'inspirer du régime méditerranéen
Les données sont issues de 3349 participants à l'étude "Predimed" qui étaient exempts de diabète au début de l'enquête, mais présentaient un risque cardiovasculaire élevé. Après 4,5 ans de suivi, 266 d'entre eux ont développé un diabète. Selon les chercheurs, ces résultats mettent l'accent sur les bienfaits d'un régime méditerranéen (riche en fruits, légumes et céréales, pauvre en graisses animales) pour la prévention des maladies chroniques, en particulier le diabète de type 2.L'étude montre également l'importance de substituer les graisses saturées et animales (surtout les viandes rouges et transformées) par des sources végétales comme l'huile d'olive et de noix. C'est aussi le conseil du programme "Manger Bouger" du ministère de la Santé qui précise que certains aliments ont des matières grasses de bonne qualité.
Ainsi, les huiles végétales et notamment l’huile de colza, d’olive et de tournesol (à alterner pour profiter des bienfaits de chacune), les poissons gras (maquereau, saumon, sardine…) les fruits oléagineux (avocat, noix, noisettes…) apportent des acides gras insaturés (oméga 3 et 6) et peuvent ainsi participer dans une certaine mesure au bon fonctionnement du système cardiovasculaire.
Source: santemagazine.fr
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