Dans le sang de chacun il y a des niveaux de sucre qui doivent être à
certains niveaux chaque jour et toute la journée. Lorsque la quantité de
sucre dans le sang est faible chez certaines personnes elles peuvent
éprouver de l’irritabilité, de la faiblesse, de la fatigue, des maux de
tête, des tremblements, de la nervosité, et une faim incontrôlable.
Lorsque les niveaux de sucre dans le sang sont trop élevés, notre
corps produit de l’insuline. Le sucre dans le sang n’est pas quelque
chose avec lequel vous pouvez jouer, cela peut affecter votre corps tout
entier, et s’il tombe assez bas vous pourriez avoir un réel problème. L’Aloe a été utilisé dans des études sur la glycémie et a une fois de
plus donné de bons résultats. Des études ont été menées et de la
recherche a été faite, l’Aloe Vera peut aider à réguler les niveaux de
sucre dans le sang. Aujourd’hui près de la moitié des français sont en surpoids. Il ya
aussi plus de cas de diabétiques. Ces deux problèmes sont causés par les
niveaux de sucre dans le sang, et sont également certains de nos
problèmes les plus dangereux. Lorsque les niveaux de sucre dans le sang
sont équilibrés, nous avons plus d’énergie pour l’exercice. Nous constatons également que nous ne nous sentons pas
aussi léthargique et paresseux quand nos niveaux de sucre dans le sang
sont en hausse. Conserver un niveau de sucre dans le sang équilibré est
important pour notre santé, et l’Aloe est capable de le faire. Les
minéraux et oligo-éléments de l’Aloe sont de plus en plus utilisés pour
des problèmes de santé. L’Aloe contient les bons minéraux, oligo-éléments et vitamines pour
contribuer à contrôler les niveaux de sucre dans le sang. Ce qu’une
étude a fait, est que lorsque des diabétiques ont pris leur médicament,
ils ont également pris une cuillère de jus d’Aloe. Un autre groupe a
pris ses médicaments sans l’Aloe. Les diabétiques qui avaient pris la cuillère de jus d’Aloe avaient
une glycémie équilibrée, tandis que les personnes qui avaient pris
seulement leur médicament ont eu une baisse de leur glycémie.
Quelques informations sur l’Aloe Vera
L’Aloe a une longue histoire en tant que remède pour de nombreux
maux. Communément appelé Aloe Vera, la plante peut être séparée en deux
produits de base: le gel et le latex. Le gel d’Aloe Vera est la pulpe ou
le jus des feuilles, une substance gélatineuse translucide qui
constitue la partie intérieure des feuilles. Le gel contient des polymères d’hydrate de carbone, ainsi que divers
autres composés organiques et inorganiques. Le latex d’Aloe, communément
dénommé « jus d’Aloe », est un extrait jaune de tubules péricycliques
juste sous la peau extérieure des feuilles. Pour une utilisation en tant
que laxatif, le jus est souvent séché pour produire des granules d’Aloe
qui sont de couleur brun foncé lors de l’exposition à l’air. Le processus de séparation n’est pas toujours complet, et le latex
d’Aloe peut se retrouver dans certains gels d’Aloe. Il est préférable de
faire le gel aussi pur que possible, parce que le latex d’Aloe contient
certaines substances qui sont utilisés pour des laxatifs forts. L’Aloe traitée est difficile à maintenir stable, un problème qui peut entraîner des différences d’efficacité. La meilleure source de gel d’Aloe est celui que l’on récupère directement à partir d’une feuille de la plante. Le gel d’Aloe a été utilisé pour le traitement des plaies, des
brûlures mineures, et les irritations cutanées. La plupart des
consommateurs sont familiers avec l’utilisation de l’Aloe dans les
produits de soins pour la peau, mais l’Aloe Verra peut également être
utilisé comme boisson. Les produits à base d’Aloe pour usage interne ont été utilisées pour
la constipation, la toux, les plaies, les ulcères, le diabète, le
cancer, les maux de tête, l’arthrite, et de nombreuses autres
conditions. L’Aloe a été utilisé pour beaucoup de choses pendant
des années, et est maintenant vendu publiquement sur le marché.
Normalement, les gens qui achètent de l’Aloe Verra savent exactement
comment ils vont l’utiliser et certains l’achètent juste en prévention. L’Aloe est aujourd’hui l’une des rares plantes qui peuvent guérir
autant de maux différents qui peuvent être trouvés à la surface de la
terre.
Le diabète de type 2 est la première cause d’insuffisance rénale
chronique dans le monde. La prévalence du diabète augmente avec une
belle régularité. En 2050, entre 6 et 8% de la population mondiale
présentera un diabète. L’hypertension artérielle est une complication
fréquente surtout quand il existe une atteinte rénale. En pratique, la
néphropathie diabétique s’accompagne toujours d’une hypertension
artérielle (HTA). L’enjeu du choix du traitement de l’HTA dans cette
population est de taille aussi bien en terme individuel que collectif. Le traitement anti-hypertenseur dans le contexte de la néphropathie diabétique a trois objectifs:
Réduire la mortalité,
Réduire le risque d’insuffisance rénale chronique terminale nécessitant le recours à une technique de suppléance
Réduire la survenue d’événements cardiovasculaires qui reste la
principale cause de mortalité et morbidité chez les patients diabétiques
avec une insuffisance rénale chronique.
Un des critères intermédiaires d’efficacité du traitement de la
glomérulopathie diabétique est le contrôle de la protéinurie
(protéinurie inférieure à 500 mg/24 heures). L’objectif tensionnel se situe entre 130/80 et 140/90 mm de Hg. Il
faut éviter les tensions artérielles trop basses surtout les
diastoliques. De plus, le traitement antihypertenseur doit être bien supporté avec
des effets secondaires limités. Le but est d’avoir la balance
bénéfice-risque la plus positive possible, d’autant plus que la durée de
prise en charge va être longue, plusieurs années voir dizaines
d’années. Je voudrais finir avec un dernier point en guise d’introduction. les
patients diabétiques de type 2 ont une moins bonne survie en dialyse que
les autres. Le fait d’être dialysé pour un patient diabétique à un
impact fort sur sa survie (données REIN 2012).De
plus l’accessibilité à la transplantation rénale est moins bonne, par
exemple pour les 40-59 ans, toutes causes, à M12 après la mise en
dialyse, 41% sont inscrits, pour la même classe d’age, avec un diabète
de type 2, seulement 22% sont inscrits. Chez le patient avec une
néphropathie diabétique éviter la dialyse en ralentissant la progression
de l’insuffisance rénale est un enjeu important devant la moins bonne
survie en dialyse et la moins bonne accessibilité à la transplantation. Après cette longue introduction, à mon avis importante pour planter
le décor, rentrons dans le vif du sujet qui est fourni par une
méta-analyse qui vient d’être publié dans le Lancet en prévision du futur congrès de l’ERA-EDTA à Londres. Ce remarquable travail mmc1(1)1-s2.0-S0140673614624594-main
a pour objectif, par une analyse en réseau, de classer les traitements
antihypertenseurs en fonction de leur efficacité et de leurs effets
secondaires chez les patients avec un diabètes de type 2 et une maladie
rénale chronique. Cet article est excellent (90 pages de suplementary
data). Les auteurs ont inclus les données de 153 études soit 43256
patients. La méthodologie me semble optimale et il sera difficile de
faire une méta-analyse de meilleure qualité sur le sujet. La discussion
est très équilibrée. Les résultats, sur la survie, aucun traitement anti-HTA ne fait mieux
que le placebo. Quelques traitements frisent la significativité comme
vous pouvez le voir, association inhibiteur de l’enzyme de conversion/
inhibiteur calciques (IEC/IC), association IEC/sartans et sartans seuls.
On pourrait s’arrêter là et dire que tous les traitements se valent.
Comme j’espère l’avoir expliqué un critère dur et cliniquement
signifiant pour les patients en insuffisance rénale chronique est la
mise en dialyse. Le résultat majeur de ce travail est de trouver, chez des patients
avec néphropathie diabétique (principalement ceux avec
macro-protéinurie) que l’association IEC/sartans permet de diminuer le
risque d’arriver en dialyse comme les sartans seuls, les IEC sont à la
limite de la significativité. Ce résultat est important. Les autorités et les guidelines ont
enterré un peu trop vite l’association IEC/sartans, à mon avis, sur des
problématiques de sécurité réelle mais qui sont gérables. Le bénéfice de
l’association IEC/sartans peut être illustré par le fait que pour 1000
adultes avec une néphropathie diabétique la prenant pendant un an, nous évitons 14 insuffisance rénale chronique terminale (je vous rappellequ’un mois
d’hémodialyse en centre en France coute 7253 €) et nous observons une
réduction de la protéinurie chez 208 patients. Pour un traitement par
sartan seul, nous évitons 11 cas d’IRCT et réduisons la protéinurie chez
118 patients. Pour la prévention des complications je me limiterais à
ces résultats, car c’est pour ces deux critères que l’analyse est la
plus robuste. Vous pouvez voir que les sartans sont les seuls à réduire
le risque d’infarctus du myocarde et que de façon étonnante aucun
traitement ne diminue le risque d’AVC alors que toutes les classes
thérapeutiques sauf IC et bétabloquant réduisent l’albuminurie. Passons aux effets secondaires, nous voyons ici les limites de la
méta-analyse à mon avis et de la qualité du recueil des effets
secondaires dans de nombreux essais. Le double blocage, pour l’avoir
utilisé et encore l’utiliser augmente le risque d’hyperkaliémie. Ce
n’est pas de l’aléa thérapeutique, c’est de l’obligation physiologique,
comme pour le risque de poussée d’insuffisance rénale aiguë d’ailleurs.
Aucun traitement n’augmente de façon statistiquement significative le
risque d’hyperkaliémie et d’insuffisance rénale aiguë, avec
l’association IEC/sartans, on frôle la significativité pour les deux et
je suis convaincu que l’on peut dire que le risque est augmenté. Pour
l’hyperkaliémie si vous regardez les odd ratios vous voyez bien que tous
les bloqueurs du système rénine angiotensine aldostérone (SRAA )
augmente le risque. Nous voyons les limites de la statistique. Il ne
s’agit pas pour moi d’un manque de puissance mais d’un recueil non
exhaustif des effets secondaires dans les études. Il s’agit d’effets
attendus qui sont gérables si bien anticipés. Je le répète haut et fort, les bloqueurs du SRAA entrainent des
hyperkaliémies surtout si vous les associez entre eux, surtout si vous
rajoutez des AINS et si le patient présente une déshydratation
d’apparition brutale par exemple lors d’une gastro-entérite. Si vous utilisez une association IEC/sartans chez 1000 patients
pendant un an, vous observerez 55 poussées d’insuffisance rénale aiguë
et 135 hyperkaliémie, pour les sartans ce sera 17 poussées d’IRA et 70
hyperkaliémies. Il est possible de diminuer ces risques avec une bonne
information et éducation du patient et des médecins. Il y a deux effets secondaires qui sortent statistiquement significatifs:
La toux avec les bloqueurs du SRA,
Les œdèmes des membres inférieurs lors de l’utilisation des inhibiteurs calciques.
Le message important est quand vous avez des œdèmes chez un patient
diabétique insuffisant rénal chronique regardez son traitement, il y a
de forte chance que la cause en soit les inhibiteurs calciques en
particulier les dihyropyridines. Cette méta-analyse est passionnante, elle conforte mes idées sur
l’utilisation des antihypertenseurs au cours de l’insuffisance rénale
chronique, ici chez les diabétiques, j’ai le sentiment que ceci peut
être étendu aux autres causes d’insuffisance rénale chronique. On peut avoir le regret de ne pas voir l’impact du régime limité en
sel seul, montrant le dédain ou la complexité de mettre en place des
études diététiques. Les messages à retenir de ce travail sont
l’intérêt des bloqueurs du SRAA pour réduire le risque de mise en dialyse,
la faiblesse des études dans le recueil des effets secondaires,
Les bloqueurs du SRA font tousser
les inhibiteurs calciques chez les insuffisants rénaux en monothérapie, ça donne bien des OMI.
A partir de ces résultats, je suis convaincu qu’il faut repartir sur
des essais avec du double blocage, en se focalisant sur l’identification
des patients répondeurs et sur une stratégie de prévention des effets
secondaires. Indirectement, il indique l’utilité de pouvoir surveiller
de façon non invasive la kaliémie pour adapter au mieux, le régime et
la prise des traitement. Un tel outil pourrait faciliter l’utilisation
des SRAA. En pratique que faire ? Ce que je vais dire n’engage que moi, il s’agit d’une stratégie
personnelle qui n’est qu’une approche tenant compte de la littérature et
de mon expérience personnelle. Devant un patient avec une insuffisance rénale chronique et une
hypertension artérielle, j’essaye de déterminer mes objectifs qui seront
différents en fonction de la personne en face de moi. J’essaye que ces
objectifs soient partagés avec le patient. A 50 ans, j’aurai un objectif de limiter au maximum le risque de
survenue d’une insuffisance rénale chronique terminale, quitte à prendre
quelques risques. A 80 ans, je vais avoir le même objectif mais il
passera au deuxième plan devant le risque de complications. A partir
d’un certain age le mieux est l’ennemi du bien. Un objectif important,
pour moi, chez les populations de plus de 75-80 ans est de limiter les
hospitalisations. Il faut aussi tenir compte des comorbidités, certains
patients de 80 ans sont en meilleure forme physique que quelques
patients plus jeunes mais aux très lourdes complications associées. Ici
je vois un intérêt des marqueurs pronostic et du calcul de l’espérance
de vie, si un patient à un probabilité de décès de plus de 50% à 5 ans,
ce n’est pas la peine de s’acharner à vouloir réduire sa protéinurie au
risque de le retrouver en hospitalisation pour une hyperkalimémie ou une
insuffisance rénale aiguë. Nous traitons des individus. Je voudrais
insister sur la tolérance du traitement, si vous réduisez trop la
tension artérielle avec l’apparition de symptômes (vertiges, tête vide,
malaise voir perte de connaissance) certains patients ne prendront pas
le traitement. Si on a l’habitude de vivre à 180 de systolique, passer
brutalement à 120 peut entrainer des symptomes. J’ai l’habitude de ne
pas vouloir réduire trop vite et brutalement la pression artérielle,
surtout chez ceux avec des lésions artérielles. Éviter les hypotensions
orthostatiques est important. Ne pas mentir sur les effets secondaires
et en discuter est une bonne manière d’obtenir l’adhésion au traitement. J’ai pour objectif de réduire la tension artérielle autour de 130/80
mm Hg en consultation mais aussi à la maison et je suis de plus en plus
un partisan de l’automesure. J’essaye toujours de dire que pour réduire
la tension artérielle et protéger ses reins, il faut:
L’arrêt du tabac est très important. Le tabac est un facteur de
risque majeur cardiovasculaire et de progression de l’insuffisance
rénale. Si le patient n’a pas de protéinurie, je n’ai pas de molécule
favorite. Je tiens compte des comorbidités, chez le coronarien,
j’utilise un truc qui fera un peu antiangineux, chez le sujet très âgé,
j’adore les inhibiteurs calciques. Sinon j’aime bien les IEC, que j’ai
l’habitude d’utiliser. Chez le diabétique, j’ai tendance à mettre
d’emblée une petite dose de diurétique, en pratique 12,5 mg
d’hydrocholorothiazide. Si il y a des œdèmes et bien je mets plus de
diurétiques. Si le patient a une protéinurie, l’objectif, en plus du contrôle
tensionnel, est de la réduire à moins de 0,5 g/24 heures. Baisser la
pression artérielle fait diminuer la protéinurie. Le régime limité en
sel est ici très, très important. Réduire l’apport sodé réduit la
protéinurie, il n’y a pas de doute la dessus. J’utilise en première
intention les IEC. J’aime cette classe thérapeutique. J’ai ma molécule
favorite depuis longtemps, le trandolapril. Je me donne une dose maximum
de 8 mg/ jour, en une prise le soir. Si ceci n’est pas suffisant et si
en plus le patient fait mal le régime sans sel, j’ajoute des
diurétiques. Si ça ne suffit pas encore je fais une tentative de double
blocage sur quelques mois. En pratique, j’ajoute un sartan, sans grande
conviction pour l’un plus que l’autre. Je vérifie la tolérance en
particulier sur la kaliémie et l’efficacité. Si au bout de trois mois,
le double blocage n’a aucun bénéfice, j’ai tendance à l’arrêter pour
éviter les ennuis. Si il est efficace avec une bonne réduction de la
pression artérielle et de la protéinurie, je le maintiens, surtout si la
kaliémie est correcte. La situation difficile est l’obtention d’un
effet sur la protéinurie mais avec des complications fréquentes à type
d’hyperkaliémie qui angoissent tout le monde. Ici on ne peut faire que
du cas par cas et il faut discuter avec le patient pour savoir ce qu’il
veut faire. Quand je double bloque le SRAA ou que j’utilise des diurétiques et des bloqueurs, je donne des conseils:
Des conseils en cas de gastro-entérite, si la diarrhée et les
vomissements dure moins d’une journée on ne change rien, si ça dure plus
de deux jours, on arrête les diurétiques et au moins un des bloqueurs
le temps des troubles. On reprend uniquement quand on recommence à
manger normalement.
Je ne donne qu’une information orale. Il y a quelques années, j’avais
proposé un sujet de thèse à une interne en médecine générale pour
comparer l’efficacité d’une information orale et écrite à rien sur la
survenue des complications de ces traitement. Le département de MG avait
dit que c’était trop spécialisé. Je fus très déçu et depuis je ne donne
plus de sujets à des MG. Cette méta-analyse conforte mes choix, je vais probablement opter
maintenant qu’ils sont tous génériqués pour le sartan en première
intention. Je suis conforté dans l’idée qu’il faut essayer le double
blocage quand la protéinurie n’est pas suffisamment contrôlée, en
restant raisonnable et en tentant de limiter au maximum les risques de
complications. Il n’est jamais très grave d’arrêter quelques jours son
traitement néphroprotecteur quand il y a des troubles du transit
intestinal (diarrhées, vomissements). Nous pouvons même dire qu’ainsi
nous optimisons la néphroprotection en évitant les épisodes
d’insuffisances rénales aiguës.
Une interaction génétique faisant obstacle au développement
du diabète chez les bergers belges vient d’être découverte par des
chercheurs suédois. Ils ont mis au jour, dans cette race, un nouveau
mécanisme de régulation du taux de glucose dans le sang via une interaction des gènes situés sur deux chromosomes différents.
Certaines races canines présentent un risque accru de développer un
diabète, caractérisé par un excès chronique de glucose dans le sang,
tandis que d’autres sont très rarement touchées. La meilleure façon de
diagnostiquer et de surveiller la maladie est de mesurer la
concentration en fructosamine sérique, qui reflète le taux de glucose
sanguin sur une période donnée.
Dans leur étude*, les scientifiques de l’université suédoise des
sciences agricoles et de l’université d’Uppsala** ont analysé l’ADN de
plus de 500 chiens sains appartenant à neuf races canines différentes et
issus de cinq pays européens. Leur
objectif était de savoir s’il existe des facteurs génétiques
susceptibles d’influer sur les variations naturelles de la concentration
en fructosamine sérique. Dans leur analyse globale de toutes les races, ils n’ont trouvé
aucune association pangénomique significative de la concentration en
fructosamine dans le sang. Cependant, lorsque les races ont été étudiées
séparément, les chercheurs ont constaté des variations dans une région
du chromosome 3 associées à la concentration en fructosamine chez les
bergers belges de type malinois. Et tout près de cette région, ils ont
observé des gènes candidats intéressants, impliqués en amont dans le
métabolisme du glucose. Pour mieux comprendre ce que cette association avait de spécifique
aux bergers belges, ils ont ensuite recherché quelles zones du génome
étaient effectivement différentes par rapport aux autres races canines.
Au cours de cette enquête, l’équipe a trouvé une région sur le
chromosome 5 qui interagit avec celle précédemment identifiée sur le
chromosome 3. Cette zone active de liaison héberge également des gènes
candidats intéressants et des régions régulatrices, mais les mécanismes
sous-jacents de l’interaction restent inconnus. Néanmoins, cela pourrait
expliquer la spécificité raciale de la découverte initiale. Le berger belge présente un
faible risque de développer un diabète. Les résultats obtenus chez cette
race pourraient donc être reliés à un mécanisme de protection contre la
maladie. Ce nouvel éclairage sur la régulation du métabolisme du
glucose est en outre susceptible d’améliorer les méthodes de diagnostic
et de traitement du diabète sucré. En
définitive, le berger belge (malinois dans l’étude) est un chien de
travail, comme le berger allemand, une autre race qui souffre rarement
de diabète. Ces chiens ont besoin de taux élevés d’oxygène et de sucre
pour assurer de bonnes performances. L’hypothèse des chercheurs est
alors que les chiens qui montrent un bon contrôle de la glycémie, comme
les bergers belges, ont été sélectionnés par l’élevage, créant ainsi une
race avec un caractère de protection contre le développement du
diabète. * Simon K.G. Forsberg et coll. : The Shepherds’ tale: a
genome-wide study across 9 dog breeds implicates two loci in the
regulation of fructosamine serum concentration in Belgian Shepherds,
PloSOne, 13/5/2015, http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0123173 ** Depuis une dizaine d’années, l’université suédoise des
sciences agricoles, l’université d’Uppsala et le Broad Institut
utilisent le chien comme modèle animal pour la recherche sur les
maladies héréditaires qui touchent aussi l’homme. Les projets en cours
concernent une vingtaine de maladies, dont le diabète, le cancer, les
maladies auto-immunes, les troubles du comportement, les affections
oculaires et les cardiomyopathies chez plusieurs races canines
Une étude suggère qu'un éclairage tamisé en soirée favoriserait le
sommeil et pourrait être un facteur contribuant à la prévention de
certains cancers (comme celui du sein) et du diabète. L'exposition à l'éclairage intérieur entre le crépuscule et l'heure
du coucher supprime fortement les niveaux de mélatonine et peut avoir un
impact sur les processus physiologiques régulés par cette hormone, tels
que la somnolence, la thermorégulation, la pression artérielle et
l'homéostasie du glucose, selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism La mélatonine est une hormone produite le soir par la glande pinéale
(épiphyse) du cerveau. En plus de son rôle dans la régulation du cycle
veille-sommeil, des études ont montré qu'elle abaisse la pression
artérielle et la température du corps. Elle a été envisagée comme option
de traitement pour l'insomnie, l'hypertension et le cancer. L'étude montre que l'exposition à la lumière intérieure a un effet
suppresseur sur la mélatonine. Ce qui pourrait avoir des impacts sur la
qualité du sommeil et la capacité de l'organisme à réguler la
température corporelle, la pression artérielle et la glycémie, indiquent
les auteurs. Joshua Gooley du Women's Hospital and Harvard Medical School
de Boston et ses collègues ont mené cette étude avec 116 personnes
âgées de 18 à 30 ans qui ont été exposées à la lumière ambiante ou à une
faible lueur huit heures précédant le coucher pendant 5 jours. Un
cathéter intraveineux inséré dans l'avant-bras collectait des
échantillons de plasma sanguin toutes les 30 à 60 minutes pour les
mesures de mélatonine. Une exposition à la lumière ambiante avant l'heure du coucher
raccourcit d'environ 90 minutes la durée de production de mélatonine
comparativement à l'exposition à une faible lumière. L'exposition à la
lumière ambiante pendant les heures habituelles de sommeil supprime la
mélatonine de plus de 50 %. Des études ont suggéré un lien entre la suppression chronique de la
mélatonine par la lumière et certains cancers dont le cancer du sein.
Et, le gène du récepteur de la mélatonine a été lié au diabète de type
2. D'autres études sont toutefois encore nécessaires pour confirmer le
risque de cancer et déterminer les mécanismes par lesquels la mélatonine
régule le métabolisme du glucose.
Selon une étude de Morgan Stanley, 18,2 % de la croissance du PIB réel
devrait être perdue en moyenne par les pays de l'OCDE sur 20 ans à cause
de maladies liées au sucre. Le Chili et les Etats-Unis seraient les
plus touchés. Si le diabète promet d'être un marché prospère pour les big pharmas (50 milliards de dollars soit 46 milliards d'euros en 2020),
il sera ravageur pour la croissance de nombreux pays. C'est en tout cas
ce que pronostique Morgan Stanley dans une étude publiée le 18 mars. La
banque estime ainsi que 0,5 point de croissance du PIB des pays de
l'OCDE sera perdu chaque année en moyenne à cause du diabète et de
l'obésité, et ce jusqu'en 2035. Au total cela représenterait une perte
moyenne de 18,2% de la croissance du PIB réel (ajusté avec les
prévisions d'inflation ou de déflation, ndlr) de ces pays sur 20 ans. Quant
à la croissance des BRIICS ( Brésil, Russie, Inde, Indonésie, Chine,
Afrique du Sud), si elle est estimée à 4,5% par an jusqu'en 2035, elle
devrait tomber à 4,2% en prenant en compte les impacts des problèmes
liés au sucre. Pour obtenir ces chiffres, la banque
Morgan Stanley a mesuré les impacts du diabète et de l'obésité sur la
croissance en se basant sur les statistiques de la fédération
internationale du diabète et la consommation actuelle de sucre par
habitant. Outre les dépenses des Etats pour lutter contre ces deux
fléaux, Morgan Stanley a mesuré leurs impacts sur la productivité,
l'abstentéisme des employés (plus élevé chez les diabétiques et les
obèses) et la baisse de leur productivité (20 à 40% de moins pour les
personnes obèses selon Morgan Stanley).
Les pays de l'OCDE les plus touchés: les Etats-Unis et surtout le Chili
Morgan
Stanley estime que les cinq pays de l'OCDE les plus touchés par les
maladies liées au suce seront le Chili, avec une perte de 33% de sa
croissance du PIB réel d'ici 2035, la République Tchèque (-27%), le
Mexique(-24%), les Etats-Unis (-23). Ces pays pâtiront en effet des plus
forts taux de diabète et d'obésité, comme l'illustre le graphe
ci-dessous.
La France parmi les pays de l'OCDE les moins touchés
Les
pays de l'OCDE, les moins touchés devraient être les pays asiatiques.
Les régimes japonais et coréens sont moins riches en sucre et la Corée
du Sud jouit d'une bonne éducation alimentaire. Résultat: le
pourcentage d'obèses et de diabétiques est plus faible dans ces régions
qu'ailleurs. La France, en dépit de ses pertes estimées
à 12% de croissance du PIB réel en 20 ans, et l'Italie (-14%) devraient
être également moins pénalisées. Et ce grâce à des maladies liées au
sucre moins fréquentes que dans le reste de l'Europe. La
Suisse figurera également parmi les bons élèves, car en dépit d'une
consommation importante de sucre par habitant, l'activité physique des
habitants est plus régulière que dans bien d'autres pays.
Chez les BRIICS, les pays asiatiques sont plus épargnés
Chez
les BRIICS également, l'économie des pays asiatiques devraient moins
pâtir de la surconsommation de sucre. La Chine (17,33% de perte de
croissance du PIB réel sur 20 ans), l'Inde (-12%) et Indonésie (-9,8%)
s'en sortiront mieux grâce à des taux d'obésité relativement faibles,
malgré des pourcentages de diabète d'origine génétique élevés, note
encore Morgan Stanley. La Russie (-27%) et l'Afrique du Sud (-38%) seront
les régions les plus pénalisées. Ce qui n'a rien d'étonnant puisque ces
deux pays font partie des plus gros consommateurs de sucre. En Afrique
du Sud notamment, la consommation de sucre par habitant par an
compte même parmi les plus importantes au monde. Elle est actuellement environ 7 à 10 fois supérieure à celle des Chinois en quantité.
Le fait d'augmenter la durée de sommeil chez des adultes qui dorment
chroniquement trop peu permet d'améliorer leur sensibilité à l'insuline
et donc de diminuer chez ces personnes le risque de développer un
diabète de type 2, ont conclu des chercheurs de l'ULB
Il était déjà connu que dormir trop peu entraîne, entre
autres effets néfastes, une diminution de la sensibilité à l'insuline
et donc un plus grand risque de diabète de type 2. On ne savait en
revanche pas encore si l'inverse fonctionne également: augmenter la
durée de son sommeil peut-il avoir des effets bénéfiques sur la
sensibilité à l'insuline et réduire le risque de diabète? Oui, selon
les conclusions des chercheurs de l'ULB. Ils ont
étudié les cas de 16 adultes, qui dormaient trop peu par rapport à
leurs besoins. Durant le week-end, ces personnes dormaient
systématiquement minimum une heure de plus que pendant la semaine,
tentant ainsi de compenser le déficit de sommeil accumulé au fil des
jours de boulot. Durant deux semaines, les chercheurs
ont mesuré leur sensibilité à l'insuline, sans que leurs habitudes de
sommeil ne soient modifiées. Les "cobayes" ont ensuite été
encouragés à rallonger leurs nuits durant 6 semaines. Chacun y est
parvenu de manière différente, mais en moyenne le groupe a dormi 45
minutes de plus qu'auparavant durant chaque nuit de semaine. "Les
résultats montrent, sans équivoque, que les participants qui ont le
mieux réussi à augmenter leur durée de sommeil sont également ceux chez
qui la sensibilité à l'insuline s'est le plus améliorée", indique
l'ULB. Les chercheurs en concluent que "des adultes en
restriction chronique de sommeil (..) sont capables d'augmenter de
manière modérée leur temps de sommeil et que cette augmentation, même
modeste, a des effets bénéfiques sur le métabolisme glucidique,
c'est-à-dire la sensibilité à l'insuline et le risque de diabète de type
2". Les résultats de l'étude menée par Rachel Leproult
et son équipe ont été récemment publiés dans la revue Sleep, communique
jeudi l'université.
La question devant nous aujourd’hui est de savoir si la marijuana a un rôle dans la perte de poids.
Les scientifiques dans le sud de l’Angleterre cultivent secrètement du cannabis à l’aide de Médicaments GW,
élevés pour produire différents taux de cannabinoïdes, qui sont
extraits à partir d’éléments de plantes. Les cannabinoïdes sont des
substances qui déclenchent les récepteurs cannabinoïdes dans le corps
humain, qui à son tour peut avoir un effet sur le système
cardiovasculaire et l’activité gastro-intestinal, ainsi que la gestion
globale de la douleur osseuse. Sativex
(une pulvérisation bucale qui soulage la douleur du cancer, ainsi que
le traitement des signes de douleur neuropathique et la sclérose en plaques). a fait un médicament avec cannabinoïde couramment appelé Les chercheurs ont annoncé la découverte de deux substances, THCV et le cannabidiol, qui se trouvent dans les feuilles de marijuana qui peuvent améliorer la quantité de calories que votre corps brûle.
Cette constatation démontre que ces deux constituants peuvent être utilisés notamment pour traiter le diabète de type 2
chez les animaux. Par conséquent, ce qui ouvre des possibilités pour
les médicaments qui peuvent traiter les troubles métaboliques qui sont
une fusion du diabète, l’hypertension et l’obésité, les symptômes qui
peuvent déclencher une maladie cardiaque ou un AVC..Il a été démontré qu’à la fois le cannabidiol et THCV
peuvent contribuer à des niveaux de graisse et de la façon dont le
corps réagit à l’insuline. En effet, les chercheurs ont constaté que l’THCV augmente la sensibilité à l’insuline chez les animaux en protégeant les cellules qui fabriquent l’insuline.Les effets négatifs possibles de la marijuana: Beaucoup de recherches ont étudié l’effet de la marijuana sur le
diabète, mais n´oublions pas ses possibles effets négatifs sur le corps
humain. Des études ont montré que le cannabis a de nombreux effets sur la régulation de la glycémie dépendante de la dose. Ceux-ci comprennent:
La concentration et la mémoire liées aux complications qui peut affecter le contrôle de la glycémie.
Plus d´appétit et envie de sucreries et des aliments gras qui
peuvent ensuite conduire à une hyperglycémie (taux anormalement élevés
de sucre dans le sang).
Compromis la tolérance au glucose et á l’hyperglycémie lorsqu’il est utilisé massivement.Les avantages potentiels de la marijuana:
Les chercheurs ont trouvé des avantages importants du cannabis pour la santé par rapport aux diabétiques. Ceux-ci comprennent:
Peut stabiliser la glycémie dans le sang.
Peut supprimer l’inflammation artérielle souvent vécue par les patients diabétiques menant à la maladie cardiovasculaire.
Vous pouvez éviter l’irritation du nerf et de soulager la douleur de
la neuropathie chez les patients diabétiques en stimulant les
récepteurs du cerveau et du corps.
Peut réduire votre pression artérielle qui peut aider à réduire le risque de maladie cardiaque et d’autres complications.
Aide à garder les vaisseaux sanguins ouverts et la circulation sanguine.
Il joue un rôle vital dans le soulagement des contractions musculaires et des troubles gastro-intestinaux (GI).
Enfin, il peut être utile dans la fabrication d’onguents topiques
qui peuvent lutter contre la douleur neuropathique et la sensation de
démangeaison dans les pieds et les mains ainsi.
Les éléments du cannabis ont également été associés à une réduction de la pression intraoculaire (la pression du fluide dans l’œil) dans les personnes souffrant de glaucome. Une maladie oculaire initiée par des troubles qui limitent sévèrement le flux sanguin à l’œil, comme la rétinopathie du diabète sévère. L’objectif principal de ce projet est sur le diabète, puisque cette condition est très commune. La marijuana et ses composants ont un large éventail de possibilités médicinales. Nous espérons que ces résultats vont céder la place à un remède efficace pour les maladies associées à l’obésité et le diabète de type 2.
Une étude suédoise montre que le risque de diabète de type 1 chez les
enfants est associé à l’obésité de la mère et au diabète des parents.
Le risque de diabète de type 1 est accru chez
les enfants dont un parent est diabétique, mais aussi chez ceux dont la
mère était obèse lors de la grossesse. Ce sont les conclusions d’une
vaste étude suédoise, publiée ce mardi dans la revue Diabetologia. Pour
mettre en évidence cette association, les chercheurs du Karolinska
Institute ont suivi plus d’un million d’enfants nés entre 1992 et 2004
jusqu’en 2009. Parmi eux, près de 5 800 ont développé un diabète de type
1.
Père diabétique, un risque acrru
D’après les résultats, le risque de développer un diabète de type 1
augmente lorsque les parents souffrent eux-mêmes de diabète qu’il soit
de type 1, type 2 ou gestationnel. En effet, le risque était multiplié
par 5 pour les enfants ayant un père diabétique et par 3 lorsque c'est
la mère qui est atteinte.
Plus surprenant, les données montrent
que chez les mères non diabétiques l'obésité (indice de masse corporelle
supérieur à 30) durant le premier trimestre de grossesse augmente de 30
% le risque pour l'enfant de développer un diabète de type, par rapport
aux enfants nés de mères de poids normal.
Une meilleure prévention
Pour les chercheurs, les résultats de cette étude montrent
l’importance de prévenir le surpoids et l’obésité des femmes en âge de
procréer. « Il ne va pas y avoir une épidémie de diabète de type 1. En
revanche, c’est une raison de plus pour lutter contre l’obésité
préconceptionnelle et sensibiliser les futures mères pour que leur poids
à la conception soit le plus normal possible », commente le Dr Jacky
Nizard, gynécologue-obstétricien à la Pitié Salpêtrière.
Le médecin insiste sur la préparation et l’encadrement des grossesses chez les femmes obèses.
« L’obésité peut être comparée à une maladie chronique comme le
diabète. Les futures mères doivent donc être adressées à des
spécialistes afin que la grossesse se passe au mieux », explique-t-il.
En
France en 2009, 160 000 personnes souffraient de diabète de type 1. Son
incidence augmente depuis une vingtaine d’années partout dans le monde.
Une meilleure prévention pourrait contribuer à réduire le nombre de
malades.