L’ayahuasca. Cette plante ne vous dit
peut-être pas grand-chose mais elle est très consommée dans les tribus
indiennes d’Amazonie, notamment par les chamans, pour ses propriétés
curatives et surtout hallucinogènes. Elle est particulièrement utilisée
pour déclencher un état de transe divinatoire.

Or c’est la disparition de ces cellules,
qui sécrètent l’insuline régulatrice des taux de glucose dans le sang,
qui provoque le diabète. Cette maladie peut être de type 1, disparition
soudaine des cellules, ou de type 2, disparition progressive des cellules.
Dans leur étude,
les chercheurs expliquent l’action incroyable de l’harmine sur la
prolifération des cellules bêta qui pourrait donner un espoir aux
diabétiques en faisant réapparaitre ces cellules dans leur organisme.
Andrew Stewart, directeur de l’Institut
du diabète de l’Ecole de médecine de Mount Sinaï, est très confiant et
explique que l’harmine peut faire « proliférer chez l’homme les cellules bêta à des niveaux qui peuvent être pertinents pour le traitement de diabète », même s’il reste encore du travail à faire pour améliorer son efficacité.
Alors que plus de 380 millions de
personnes dans le monde sont touchées par le diabète et que les
traitements sont soit contraignants (injection quotidienne d’insuline),
soit lourds (greffe de pancréas artificiels), ce procédé envisagé avec
l’ayahuasca est l’espoir de prendre le problème à la base en faisant
réapparaitre des cellules bêta dans l’organisme qui ne peut plus les
reproduire naturellement.
Nous rappelons toutefois que
l’ayahuasca reste une plante dangereuse si elle consommée sans avis
médicale. C’est une drogue puissante qui peut conduire à des états
hallucinatoires extrêmes et qui peut même mener à la mort à des doses
trop importantes.
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